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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 06:13

 


Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps ! La formule est empruntée à d'Hugo Chavez à propos du climat lors du sommet de Copenhague: « Si le climat était une banque, ils l'auraient déjà sauvé depuis longtemps ! ».

 

Au delà, je vous livre une excellente tribune sur la crise grecque de Jean-Jacques Chavigné, un collègue de Gérard Filoche.

 

A méditer...

 

DH


Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps !
 
Heureusement que les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ne travaillent pas au service des urgences d’un hôpital. Avec leur acharnement à faire payer au peuple grec les falsifications commises par le gouvernement conservateur au pouvoir jusqu’en octobre 2009,  ils refuseraient de soigner une famille victime d’un accident de la route, sous prétexte que le père (ou la mère) qui conduisait la voiture avait bu un coup de trop et brûlé un feu rouge.

 
 « On ne guérit pas un alcoolique en lui donnant encore une nouvelle bouteille d’eau-de-vie » confirme, d’ailleurs, le député libéral allemand Franck Shäffer. Comme si  toute la famille était alcoolique. Comme si c’était le peuple grec qui avait falsifié les comptes de la Grèce et non pas le gouvernement de Kostas Karamanlis !

 
Comme si, de surcroît, le gouvernement conservateur grec avait été le seul à « tricher » sur le montant de sa dette. « Le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal ont, eux aussi, « optimisé » leurs comptes avec l’aide Goldman Sachs, JP Morgan Barclays… », soulignait le Monde du 19 février.

 

La finance régulée

 

En septembre dernier, après la réunion du G20 à Pittsburgh, Nicolas Sarkozy avait pourtant crié victoire : le capitalisme était moralisé, la finance était régulée.
 
La moralisation du capitalisme nous la voyons à l’œuvre. Les spéculateurs s’attaquent aux Etats qui avaient mis des centaines  de milliards d’euros à leur disposition pour les sauver de la faillite. Ces spéculateurs doutent, en effet, de la capacité financière de ces mêmes Etats à réduire les dettes publiques qu’ils avaient largement contribué à gonfler. Elle consiste, aussi, pour l’Union européenne à vouloir faire rembourser par les peuples européens les centaines de milliards d’euros que les Etats ont dépensé pour colmater les brèches ouvertes par les spéculateurs.

 
La régulation de la finance a été tout aussi efficace. Les agences de notation avait accéléré la crise des « subprime » en notant comme des produits particulièrement sûrs, des produits infestés de créances de pacotille. Ce sont ces mêmes agences de notation qui sont à l’origine de la crise grecque.

 
Les produits dérivés, les fonds spéculatifs avaient, eux aussi, accélérés la crise de 2008. Ils sévissent toujours en 2010. Les fonds spéculatifs (hedge funds) ont acheté des millions d’euros de CDS, (credit default swap) censés garantir contre le défaut de paiement de la dette publique grecque. Ils se sont ensuite attaqués à la dette publique grecque. Pour s’assurer contre le défaut de paiement de la Grèce, le gros des spéculateurs s’est alors  mis à acheter en masse les CDS. Les fonds spéculatifs ont largement profité de l’opération.


Au peuple grec de payer la note


En exigeant de la Grèce qu’elle réduise ses déficits publics de 4 % en une seule année et de près de 10 % en 3 ans, les 27 dirigeants de l’Union européenne ont donné satisfaction aux spéculateurs.

 
C’est ce qu’ils appellent « soutenir la Grèce ». Ils la soutiennent comme la corde soutient le pendu. Cette assistance consiste, en effet, à exiger de la Grèce qu’elle fasse payer les frais de la crise, entièrement de la responsabilité des spéculateurs et du précédent gouvernement conservateur, aux salariés grecs.

 
Sous la pression de l’Union européenne, le gouvernement grec s’est partagé la tâche. Le ministre du travail grec, a annoncé un recul de deux ans de l’âge moyen de départ en retraite (de 61 à 63 ans en 2015). Le premier ministre, Georges Papandréou  , a annoncé le gel des salaires des fonctionnaires et de nouvelles taxes sur les carburants. Le ministre des finances, a annoncé d’autres mesures salariales d'austérité qui frapperont la fonction publique : baisse de 10 % des primes, diminution de 30 % des heures supplémentaires, arrêt total des embauches en 2010 …

 
Cela ne suffit pourtant  pas aux dirigeants européens qui ont mis la Grèce sous tutelle, envoyé leurs inspecteurs et lui ont laissé un mois pour prendre de nouvelles mesures d’  «assainissement » : augmentation de la TVA, nouvelles taxes sur l’énergie…

 
Les néolibéraux qui n’ont pas de mots assez durs pour condamner les « tricheries » de la Grèce affirment, sans éclater de rire que, selon un sondage publié début février, six Grecs sur 10 estimaient nécessaires la politique d’austérité ! Il ne leur est jamais venu à l’idée qu’il était beaucoup plus facile de « maquiller » un sondage qu’une dette publique. Nul besoin pour y parvenir, pourtant, de faire appel aux services de Goldman Sachs.
 
Une telle cure d’austérité a toutes les chances de provoquer une grave récession en Grèce et d’aboutir à l’inverse de l’effet souhaité mais qu’importe : les spéculateurs exigent, il faut leur donner satisfaction.

 

Les « P.I.I.G.S. »

 

Cet aplatissement de l’Union européenne devant les spéculateurs ne peut que les encourager. Demain cela risque, en effet, d’être le tour de ceux qu’à la suite de l’analyste économique américain Nouriel Roubini, les médias anglo-saxons appellent élégamment « les P.I.I.G.S. » : Portugal, Irlande, Italie,  et Espagne (Spain).

 
Le Royaume Uni n’est, cependant, nullement à l’abri et la City elle-même commence à s’en rendre compte. Selon les Echos du 19 février, elle s’est posée, en effet, la question de savoir si le terme « PIGS » n’était pas déjà dépassé et « s’il ne devait pas être remplacé maintenant que la Grèce avait été mise à nu, par le terme « Stupid » (Spain, Turquie, United-Kingdom, Portugal, Italie, Dubaï), plus large ».  Bill Gross, le responsable des investissements de Pimco (un des plus gros investisseurs du monde dans les dettes d’Etat) dissuadait, en effet, au même moment, d’acheter les bons du Trésor britannique « reposant sur un lit de nitroglycérine ».

 
En attendant, ce sont l’Espagne et le Portugal qui sont dans la ligne de mire des spéculateurs. Ils peuvent se calmer un moment mais cela ne saurait durer très longtemps. Le message de l’Union européenne est, en effet, beaucoup trop contradictoire. Ce message affirme à destination du peuple grec : à la Grèce de se débrouiller toute seule. A destination des marchés : nous viendrons au secours de la Grèce. Un jour ou l’autre, les spéculateurs finiront bien par essayer de tester ce que vaut ce message et s’ils arrivent à faire sortir la Grèce de la zone euro, ils se déchaineront contre le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, la Belgique…

 
Le prix Nobel d’économie Paul Krugman estime que « la plus grande difficulté pour la zone euro n’est pas tant la Grèce que l’Espagne ». Nouriel Roubini ajoute : « Si la Grèce est un problème, l’Espagne pourrait être un désastre parce qu’elle la quatrième économie de la zone ».

 
La France et l’Allemagne ne sortiraient pas indemnes d’une telle crise. La récession grecque, espagnole, portugaise se généraliserait à toute l’Europe et, de toute façon, les banques allemandes et françaises cumulent, près de 100 milliards de crédit ou de prise de participation dans le capital des banques grecques. L’effet domino recommencerait, comme en 2008.

 

Un révélateur pour l’Union européenne


La crise actuelle commence à jouer le rôle d’un puissant révélateur sur ce qu’est réellement la nature de l’Union européenne.

 
Cette Europe est uniquement une Europe de la concurrence, la solidarité n’y a aucune place.
Bin sûr, quand il s’est agi de sauver les banques, les différents Etat membres ont pu (en complètement contradiction avec le traité de Lisbonne) mettre des centaines de milliards d’euros à la disposition des banques privées, sans la moindre condition et avec la bénédiction de la Commission européenne. Mais les intégristes néolibéraux qui dirigent l’Union européenne se refusent, aujourd’hui, à apporter l’aide de l’Union européenne à la Grèce. Et, s’ils devaient en arriver là, ce serait à des conditions qui plongeraient ce pays dans une profonde récession.

 
Le Président de la BCE, Jean-Claude Trichet, s’accroche au dogme : « Les traités prévoient la clause de non-sauvetage, et les règles doivent être respectées ». Et le traité de Lisbonne ne s’arrête pas là. L’article 123 de ce traité interdit à la BCE et aux banques centrales européennes d’accorder des crédits aux Etats européens. La Banque européenne d’investissement et les fonds structurels gérés par la Commission européenne pourraient se substituer à la BCE. Mais le traité de Lisbonne ne leur permet pas de prêter  des pays faisant l’objet d’une procédure de « déficit excessif ». Afin de fermer cette ultime porte de sortie, la Commission a engagé cette procédure contre la Grèce.
 
L’Europe du traité de Lisbonne  apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : une zone de libre-échange, laissée volontairement sans institutions démocratiques et sans gouvernement, entièrement soumise aux marchés financiers et enserrant les salariés européens dans un corset de fer. Le thatchérisme institutionnalisé.

 

La zone euro risque de voler en éclat


Pendant le débat sur le traité de Maastricht, en 1991, les opposants de gauche à se traité expliquaient qu’en cas de « choc asymétrique », la zone euro, telle qu’elle était conçue (concurrence contre solidarité) risquait d’éclater.

 
Un « choc asymétrique », c’est ce à quoi nous sommes très exactement confrontés avec les effets de la crise de 2008-2009 qui a eu un impact très différent sur chacun des pays de cette zone.

 
A l’épreuve de la crise, le fossé entre les structures des économies de la zone euro est devenu patent. C’est le fruit de la « concurrence libre et non faussée » qui structure tous les traités européens depuis l’ « Acte unique européen » de 1986 et qui devait, assuraient les dirigeants européens, permettre un  rapprochement rapide des différentes économies européennes.
  
Des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande sont loin d’avoir la même compétitivité que l’Allemagne. Comment pourraient-ils s’en sortir avec un euro fort qui les empêche d’exporter et aggrave la crise qu’ils connaissent ?  La tentation, si la zone euro ne change pas très rapidement de politique (ce qui impliquerait de tirer un trait sur le traité de Lisbonne), risque d’être forte pour ces pays de quitter la zone euro. Ils pourraient ainsi dévaluer leurs monnaies et exporter plus facilement leur production. Ils pourraient aussi utiliser l’inflation pour rembourser leur dette à moindre prix.

 
Aujourd’hui, l’économie allemande domine l’économie européenne. Mais cette domination repose sur un très important recul de la part salariale depuis dix ans et sur les énormes excédents d’exportations réalisés aux dépens des autres pays européens qui constituent les ¾ des débouchés de sa production. Si ces pays entrent en récession, l’Allemagne se trouvera privée de débouchés et, le recul imposé aux salaires ayant fortement restreint la demande intérieurs, elle rentrera, elle aussi, en récession.

 

Taxer la spéculation


L’Union européenne est une zone incontournable pour la finance. Comme le souligne Frédéric Lordon dans un article « Quatre principes et 9 propositions pour en finir avec les crises financières » d’avril 2008: « L’Europe est une zone d’activité financière autosuffisante. Elle peut parfaitement adopter unilatéralement un degré supérieur de réglementation financière sans risquer, comme on s’empresse de le dire, la désertion des capitaux, ou sans que les capitaux extra-européens partis lui manquent. Au demeurant, les impératifs de diversification sectorielle et géographique rendent impossible aux investisseurs extra-européens de « faire l’impasse » sur le marché européen »

 
L’Union européenne pourrait donc ramener les spéculateurs à la raison en instaurant, comme le propose Attac, une taxe sur les transactions financières à un double niveau : un niveau faible (0,1 %) en temps ordinaire, un taux élevé (de 10 à 50 %) en période de folie spéculative. Mais l’Union européenne se refuse à instaurer une telle taxe et préfère se soumettre aux exigences insensées des spéculateurs.

 
Dans une telle situation, Nicolas Sarkozy joue un double jeu : il a sans doute quelque crainte à l’idée que les spéculateurs puissent s’en prendre à la dette publique du pays qu’il préside. Le déficit public de la France s’élève, en effet, à 7,9 % du PIB en 2009 et s’il est assez loin des 12,7 % du déficit grec, il encore plus loin des 3 % maximum exigés par le traité de Lisbonne. Mais il compte bien, aussi, s’appuyer sur la menace de cette spéculation pour faire reculer le déficit public en taillant dans les dépenses sociales avec, en priorité, une nouvelle réforme de nos retraites.


« L’Europe c’est la paix », disaient-ils


Lors du débat sur le projet de Constitution européenne, les partisans de cette Constitution insistait  sur la paix qui régnait aujourd’hui en Europe. Nous répondions alors que construire une Europe de la « concurrence libre et non faussée » s’était prendre le risque d’opposer les  peuples européens entre eux.

 
Là encore, c’est malheureusement ce qui est en train d’arriver. Le magazine allemand Focus titrait en une « Tricheurs dans la famille de l’euro » avec une Vénus de Milo faisant un doigt d’honneur. Le vice-premier ministre grec, Theodoros Pangalos, répliquait (lors d’un entretien à la BBC) en mettant en cause l’attitude de l’Allemagne, lors de l’invasion de son pays en 1941 : « Ils ont  pris les réserves d’or de la banque de Grèse, ils ont pris l’argent grec et ne l’ont jamais renduLes Allemands doivent-ils à l’avenir partir en retraite non plus à 67 ans mais à 69 ans pour que les Grecs puissent profiter de leur préretraite ? »
». Le Frankfurter Allgemeine Zeitung (AFZ) éructait : «

 
Comme si les salariés grecs et allemands n’avaient pas les mêmes ennemis : les néolibéraux qui cherchent à faire reculer toujours plus leurs droits pour permettre aux profits de mettre la main sur la plus grande part possible des richesses créées par le travail.  

La finance contre les peuples : les sociaux-démocrates européens devront choisir


D’un côté, la finance, les 27 dirigeants des pays de l’Union européenne, la Commission européenne, la Banque Centrale Européenne et bien sûr les différents patronats de chacun des pays européens qui se frottent les mains à l’idée de pouvoir utiliser la crise pour faire de nouvelles coupes claires dans les dépenses sociales.

 
De l’autre, les syndicats grecs qui ont appelé à une grève générale qui a largement paralysé le pays le 24 février. Ils refusent de payer les frais de la gabegie des banques, de la finance et des dirigeants conservateurs qui ont « maquillé » la dette.

 
Cette situation tend à se généraliser à tous les pays européens et les dirigeants de la social-démocratie européenne devront rapidement choisir leur camp. Ils auront autrement, la même désagréable surprise que le premier Ministre Grec, Georges Papandréou, socialiste du PASOK : des syndicats dirigés par des cadres et des militants de son propre parti appelant à combattre sa politique dans la rue.

 

Tous les salariés d’Europe sont concernés


Le gouvernement espagnol a annoncé un plan de rigueur de 50 milliards d’euros sur trois ans, sa volonté de porter l’âge de la retraite de 65 à 67 ans et de réformer le marché du travail en facilitant les licenciements et en baissant les allocations chômage, alors qu’avec la crise, le nombre de chômeurs explose. Il se heurte à d’importantes mobilisations.
 
En France, Nicolas Sarkozy veut profiter de cette crise pour allonger la durée de cotisation et donc faire encore baisser le montant de nos retraites. Il prépare lui-aussi un plan de rigueur. Les syndicats appellent dans l’unité à une mobilisation massive le 23 mars, en défense de nos retraites et contre ce plan de rigueur.

 
Très rapidement, ce sont l’ensemble des salariés européens qui seront touchés. La présence de John Monks, le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats à la manifestation du 24 février à Athènes, alors que la Grèce était paralysée par la grève générale, est un signe de la progression de cette prise de conscience.
 
Nous sommes tous, en effet, des Grecs espagnols !


 
Jean-Jacques Chavigné

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 05:30




Régionales 2010, abstentionisme et vote utile

 

 

Cette élection régionale risque d'être marquée par l'abstentionnisme et le « vote utile », au moins à gauche.

 

Pour l'abstentionnisme, c'est la véritable plaie de notre démocratie. Il ya toujours une bonne raison de justifier l'abstentionnisme par rapport notamment au comportement des hommes politiques, aux engagements, non tenus et à leur décrédibilisation. Pour autant, le choix est large,, et si vous êtes tentés par l'abstentionnisme, sachez que cela arrange les grands partis. Pour Sarkozy, cela lui donne caution pour poursuivre sa politique pro-MEDEF et pro la bande du Fouquet's... Le bulletin de vote est l'arme absolue qui rend les hommes égaux dans l'isoloir pour peser sur les choix de la nation !

 

Par rapport au vote utile et au « syndrome de 2002 » pour la Gauche, il est important de rappeler quelques points. Le type de scrutin entre les Régionales et la Présidentielle sont totalement différents. Pour la Présidentielle, seuls les 2 premiers peuvent se maintenir au second tour. Pour l'élection Régionale, « il suffit » de dépasser 10%. Pour mixer les listes, il faut dépasser 5 %.

 

Le vote utile n'a donc pas de sens. Michel Vauzelle, PS, sera au second tour ! Ce n'est pas un scoop. Par contre pour peser sur sa politique au Conseil Régional comme sur son programme, et pour éviter toute dérive socio-libérale ou une alliance contre nature avec le MODEM, il faut pour cela une aile gauche forte incarnée par le Front de Gauche !...

 

N'ayez aucune crainte, dimanche 14, pour une vraie gauche, c'est le Front de Gauche !...

 

DH

 

 
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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche Vitrolles
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 05:55



 

La commission européenne vient d’autoriser la culture d’une pomme de terre OGM. C’est un scandale, comme disait quelqu’un. C’est aussi l’exemple même que refusent les peuples. C’est une décision prise contre les citoyens totalement inacceptable.

 

 

L’Europe aussi s’invite dans le débat des Régionales 2010. Votez pour le Front de Gauche, c’est voter pour ceux qui se sont battu contre l’Europe du Traité Européen de 2005.

 

DH


 

 

La scandaleuse décision pro-OGM de la Commission Européenne

 

 

 

Le Parti de Gauche dénonce l'autorisation par la Commission Européenne, le 2 mars

dernier, de la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée de la firme agro-chimique allemande BASF, Amflora, à des fins industrielles et pour l'alimentation animale.

 

La Commission européenne n'avait plus donné son feu vert à une culture OGM en Europe depuis 1998 et le maïs MON 810 de la firme Monsanto.

 

La pomme de terre génétiquement modifiée Amflora de la firme agro-chimique allemande BASF est enrichie en amidon notamment pour les besoins de l'industrie papetière. Elle contient des gènes de résistance à certains antibiotiques. L'Organisation Mondiale de la Santé et l'Agence Européenne de Médecine ont ainsi alerté sur « l'importance critique » de l'antibiotique affecté par la pomme de terre Amflora, la kanamycine.

 

En 2007, une majorité d'Etat européens s'était prononcée contre cette mise en culture. La majorité qualifiée n'avait cependant pas été atteinte et les règles européennes prévoient qu'il revenait alors à la Commission de prendre la décision.

 

Le Parti de Gauche dénonce la précipitation de la nouvelle commission Barroso à défendre les intérêts des grandes firmes industrielles. L'ancien commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas était opposé à l'autorisation d'Amflora. Le nouveau commissaire chargé de la Santé et de la protection consommateurs, chargé du dossier, John Dalli, n'a eu besoin que de quelques semaines pour délivrer une autorisation , sur la base d'un avis de l'Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA). Celle-ci a toujours émis des avis favorables aux OGM. L'embauche de son ancienne directrice du département OGM, Suzy Renkens, par le groupe suisse Syngenta, présent dans le secteur des organismes génétiquement modifiés, ne fait que renforcer les doutes sur son indépendance !

 

L'autorisation de l'importation et la commercialisation du maïs Monsanto MON 863 confirme la volonté de la Commission Européenne d'ouvrir les vannes aux OGM.

 

Dés l'annonce faite par la Commission Européenne, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche et député européen a interpellé la Commission Européenne au travers une question écrite. Il lui est ainsi demandé d'expliquer
le fait qu'elle soit ainsi « passée outre la volonté de plusieurs de ses Etats membres », qu'elle ait pris une telle décision « sans que des experts indépendants des lobbys privés aient eu à se prononcer » et « de quel droit a-t-elle décidée de mettre potentiellement en danger la santé des citoyens européens sans même les consulter ».

Face au forcing de la commission européenne pour imposer des OGM au péril de l'environnement et de la santé humaine, le Parti de Gauche demande :


• le déclenchement par le gouvernement français de la procédure de sauvegarde afin d'interdire la commercialisation de l'OGM Amflora en France,


• un moratoire européen sur les OGM,


• la mise en place d'un cadre de recherche indépendant et transparent sur les effets des OGM et les bio-technologies.

 

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 06:26

L'âge de la retraite c'est un choix de société et donc un choix politique !


C'est pourquoi il faut inviter, comme le propose le Parti de Gauche, les retraites dans la campagne des régionales car bien sûr qu'il y a un lien entre la politique locale, départementale, régionale , nationale et européenne ! Tout est lié...


Alors le 14 mars, c'est le Front de Gauche...


DH


 




 Les Régions n'ont pas compétence sur les retraites. Mais à coup sûr, le résultat des élections régionales aura compétence pour créer un rapport de force dans le débat sur les retraites ! Ce n'est pas un hasard si le Gouvernement attend la fin de ces élections pour ouvrir ce dossier. Il sait que c'est impopulaire et ne voulait pas prendre un risque supplémentaire d'être sanctionné électoralement. Il sait que c'est impopulaire, alors il se donne aussi du temps. Du temps pour quoi ? Pour convaincre de la nécessité de réformer notre système en assénant contrevérités sur contrevérités à ce sujet.


Les Régions n'ont pas compétence sur les retraites. Mais à coup sûr, le résultat des élections régionales aura compétence pour créer un rapport de force dans le débat sur les retraites ! Ce n'est pas un hasard si le Gouvernement attend la fin de ces élections pour ouvrir ce dossier. Il sait que c'est impopulaire et ne voulait pas prendre un risque supplémentaire d'être sanctionné électoralement. Il sait que c'est impopulaire, alors il se donne aussi du temps. Du temps pour quoi ? Pour convaincre de la nécessité de réformer notre système en assénant contrevérités sur contrevérités à ce sujet.


Les arguments utilisés par la droite apparaissent de prime abord, si on ne s'y attarde pas trop, comme des évidences. Ils ne résistent pas à l'analyse plus fine, à l'examen plus sérieux. Je vous en livre ici quelques uns. Faites en bon usage.


Notre système de retraite est très endetté, il y a un trou de l'ordre de 5 milliards. Ouhla, c'est une somme, 5 milliards !!! Mais 5 milliards sur combien, au juste ? Quel est le pourcentage d'endettement du système de retraite ? 2,5 % ! Oui oui, 2,5%. C'est comme si on criait au scandale chaque fin de mois lorsque les Français ont un découvert de 2,5% de leurs salaires. Demandons à des travailleurs émargeant au Smic s'ils ne seraient pas satisfait de n'avoir que 25€ de découvert à la fin du mois.


D'accord, mais notre système de retraite est en danger, il ne sera plus financé en 2050. Quand ça, dîtes-vous ? En 2050. Malin, comme argument. Pour les salariés, la retraite c'est le futur, c'est demain, c'est plus tard, c'est après. Et 2050, c'est également le futur, demain, plus tard. Agitons un peu la peur du lendemain, ça peut faire son chemin. Disons le nettement : ce n'est pas sérieux, pour deux raisons. D'abord, parce que nos retraites d'aujourd'hui sont payées avec de l'argent d'aujourd'hui, et nos retraites de demain seront payées avec de l'argent de demain. Nous ne mettons pas aujourd'hui de l'argent de côté qui ressortira au moment du départ à la retraite. L'argent se conjugue au présent. La lumière très crue a été portée sur ce sujet lorsque des fonds de pension (ou retraites par capitalisation) se sont écroulés suite à de mauvais placements financiers. Ce sont les retraités d'aujourd'hui qui ont été pénalisés. Ils ont cotisé toutes leur vie, et ne reçoivent aujourd'hui plus rien.


L'autre argument est démographique. Le "baby-boom" arrive à la retraite, peu à peu. Ce qui fait beaucoup de personnes par rapport aux actifs. Mais la génération d'après ? Les naissances aujourd'hui sont importantes, nous connaissons une vraie dynamique dans la natalité nationale. C'est un cycle. Des excédents sont donc à prévoir dans quelques années, et ce bien avant 2050.


Pourquoi tout ça, alors ? Les retraites, c'est comme le reste. Comme la santé, l'eau, l'éducation. Comme auparavant l'énergie, les télécommunications, la poste. Ce sont des milliards qui échappent à la voracité des capitaux privés. Ce sont des bénéfices qui leur échappent. C'est insupportable pour Nicolas Sarkozy. Gageons que dans le "serment du Fouquet's", comme le qualifie à juste titre François Delapierre, les responsables politiques de la droite et les grands capitalistes ont parlé du partage entre eux de ces gâteaux qui leur échappaient encore. Il s'agit simplement de dénigrer le système par répartition pour le remplacer par le système par capitalisation. Et ce au mépris des salariés, dont on se moque de savoir si enseigner au-delà de 60 ans est bon pour eux comme pour les élèves. On se moque de savoir si un pilote de ligne peut piloter, pour eux comme pour les passagers. On se moque des dépenses de santé supplémentaires qu'occasionnent une durée de travail plus longue, qui épuise, stresse, affaiblit. On se moque des salariés. Quand il y a du profit à faire, alors peu importe, tout y passe : la solidarité, les emplois, les services publics, les dépenses publiques, l'environnement. L'intérêt particulier des plus riches qui veulent être encore plus riches au détriment du plus grand nombre, de l'intérêt général de la communauté humaine doit toujours primer pour la droite.


Alors oui, les élections régionales sont aussi le moment de créer un rapport de force face aux projets gouvernementaux. C'est l'occasion de redonner du souffle à tous ceux qui luttent et résistent face aux projets libéraux. C'est l'occasion de donner une bonne gauche face à la droite. Ne la laissons pas passer, les 14 et 21 mars prochain, en votant pour les listes "Ensemble pour des Régions à gauche", impulsées par le Front de Gauche.


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 05:39


 


logo Fdg régionales

Pour dynamiser la gauche, pour faire de notre région un rempart contre les méfaits du capitalisme sauvage et une institution au service du peuple et du progrès social, élu(e)s et ancien(ne)s élu(e)s de Vitrolles, ils appellent à voter pour la liste Front de Gauche le 14 mars conduite par :


Jean-Marc COPPOLA.


Elu(e)s :


  • Henri AGARRAT adjoint au Maire

  • Pascal BIANCO conseiller municipal

  • Jean Claude DENJEAN adjoint au Maire

  • Malik MERSALI adjoint au Maire

  • Catherine TRAN PHUNG CAU adjointe au Maire

  • Dominique YOUSEF Conseillère municipale


Ancien(ne)s élu(e)s :


  • René AGARRAT ancien adjoint

  • Georges BAILLE ancien adjoint

  • Hélène BARTHELEMY ancienne adjointe

  • Pierre TRAN PHUNG CAU ancien conseiller municipal

  • Claude CASTEX ancien premier adjoint

  • Serge FABRE ancien adjoint

  • Robert FINIDORI ancien adjoint

  • Nicole GUICHARDAZ ancienne conseillère municipale

  • Didier HACQUART ancien adjoint, responsable Parti de Gauche

  • Alain HAYOT ancien adjoint candidat aux Régionales 2010

  • Monique MARTINEZ ancienne conseillère municipale

  • Denis PIERI ancien conseiller municipal

  • Marc PINCI ancien adjoint

  • Pierre PRADEL ancien adjoint responsable du Parti Communiste Français



Et pour soutenir le Front de Gauche en PACA :


http://ensembleagauche.fr/appel-paca

 


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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche Vitrolles
7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 06:04





Dernières photos de Vancouver et de l'ouest Canadien.

 

Les JO de Vancouver sont terminés. Voici donc ma dernière,au moins provisoirement, série de photos de cette contrée magnifique par ses paysages, sa faune sauvage et bien d'autres choses !!!

 

C'était dans la série, le dimanche je me dévoile !

 

DH

 

Pour en savoir plus :

 

Paysages de l'ouest canadien

 

Rencontre avec les ours dans l'ouest canadien

 

Souvenirs de Vancouver

 

Orques, baleines, dauphins dans l'ouest canadien



P1020066.JPG

Le touriste dans l'arbre, c'est moi et je mesure 1,83 m... (Cathedral Grove, Ile de Vancouver)

P1010930.JPG

La foret luxuriante sur l'Ile de Vancouver

P1020050.JPG















Cathedral Grove, suite...
















GEDC0478.JPG
1000 ans quand même le big tree de Ctahedral Grove (ile de Vancouver)...

P1020089.JPG

 

Impressionant...


P1010938.JPG


Au fait, il n'y a pas que les ours, les loups, les orques dont il faut se méfier, il y a aussi les tsunamis !...

 


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Published by Didier HACQUART - dans Vancouver 2009
6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 04:41




On en parle de plus en plus. Pourtant c'est arrivé à ma mère il y a quelques années. Je veux parler des difficultés à renouveler sa carte d'identité.


Ma maman est française née en France de parents français. Sauf que ses parents étaient nés en Belgique et naturalisés français entre les 2 guerres.


A un peu moins de 70 ans, il a fallu que ma maman prouve sa nationalité et celle de ses parents. Heureusement, les papiers de mes grands parents et notamment les certificats de nationalisation d' il y a plus de 70 ans n'étaient pas perdus.


C'est notamment vexant et insultant. Des dizaines de milliers de français sont aujourd'hui victimes de ces pratiques adminsitratives.


La LDH monte au créneau sur ce procédures administratives

J'ai signé la pétition !

DH



Vous êtes Français ? Prouvez-le !



Appel


A l’initiative de la LDH et de Daniel Karlin, documentariste, un appel a été lancé, signé par de nombreuses personnalités et publié dans Libération pour dénoncer les difficultés qu’ont certains citoyens à renouveler leurs papiers d’identité.


Depuis plus de vingt ans, les différents gouvernements infligent un traitement discriminatoire aux Français nés à l’étranger, ou nés en France de parents étrangers ou devenus français par naturalisation.


À l’occasion du renouvellement de ses papiers d’identité, il est maintenant demandé systématiquement à chacun d’entre eux de faire la preuve de sa nationalité française. La situation continue de s’aggraver : d’une pratique qui se cantonnait à la carte d’identité, la délivrance du passeport fait désormais l’objet des mêmes attentions et on en arrive à l’ouverture d’un bureau spécialisé pour ces Français « différents ».


Au-delà de l’avalanche de preuves réclamées, de la difficulté de reconstituer des parcours que l’histoire de la France ou du monde a bouleversés et de la répétition stupide des mêmes demandes à chaque renouvellement, imagine-t-on ce que représente cette mise en cause directe de la personnalité de chacun et le réveil douloureux de souvenirs souvent dramatiques ?


Il y a quelque chose d’intolérable à faire ainsi de millions de Français d’origine les plus diverses des personnes suspectes a priori de fraude, puisque ce sont à elles de prouver leur nationalité et non à l’administration de démontrer une fraude ou une erreur. Cette attitude est d’autant plus vexatoire qu’en vertu de l’article 21-13 du Code Civil, la nationalité de ceux qui ont vécu en tant que Français depuis plus de dix ans ne peut plus être contestée.


Nous dénonçons une logique résultant d’une peur de l’Etranger, dont il importerait de se prémunir à toute force, y compris en suspectant des millions de Français. Et parce que nous refusons que ces situations se règlent par des passe-droits en faveur de ceux qui ont les moyens de protester contre de telles discriminations, nous exigeons que le gouvernement y mette un terme et rétablisse un traitement normal et égal pour tous de la délivrance des pièces d’identité.


- Voulez-vous télécharger la circulaire du ministère de l’Intérieur ? Cliquez ici


- Voulez-vous télécharger la circulaire du 9 février 2010 ? Cliquez ici


Premiers signataires :


Michèle ANDRE, vice-présidente du Sénat ; Mouloud AOUNIT, président du Mrap ; Ariane ASCARIDE, comédienne ; Gérard ASCHIERI, syndicaliste ; Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Edouard BAER, comédien ; Jeanne BALIBAR, comédienne ; Guy BEDOS, comédien ; Malika BENARAB ATTOU, députée européenne ; Esther BENBASSA, directrice d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Jean-Luc BENNHAMIAS, député européen ; Mathieu BONDUELLE, secrétaire général du syndicat de la Magistrature ; Pascal BONIFACE, universitaire ; Jean-Louis BORIE, président du syndicat des avocats de France ; Nicole BORVO, sénatrice ; Zabou BREITMANN, comédienne ; Annick COUPE, syndicaliste ; Didier DAENINCKX, écrivain ; Jean-Michel DUCOMTE, président de la Ligue de l’Enseignement ; Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH ; Kamel JENDOUBI, président du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme ; Marie-Pierre DE LA GONTRIE, secrétaire nationale du Parti socialiste à la justice et aux libertés publiques ; Nathalie GRIESBECK, député européen, conseiller général de Metz ; Robert GUEDIGUIAN, cinéaste ; Françoise HERITIER, professeure au Collège de France ; Jean-Claude KAUFMANN, directeur de recherche au CNRS ; Christophe HONORE, cinéaste ; Henri LECLERC, président d’honneur de la LDH ; Patrick LOZES, président du CRAN ; Daniel KARLIN, cinéaste ; Marie NDIAYE, écrivaine ; Vincent PEILLON, député européen ; Gilles PERRAULT, écrivain ; Lydie RAPPAPORT, directrice de recherche au CNRS ; Roland RAPPAPORT, avocat au barreau de Paris ; Jean-Marc ROIRANT, secrétaire général de la Ligue de l’Enseignement ; Suzy ROJTMAN, porte parole du CNDF ;Maya SURDUTS, porte parole du CNDF ;Benjamin STORA, professeur des Universités ; Michel TUBIANA, président d’honneur de la LDH ; Marie-Christine VERGIAT, députée européenne.


Nous vous invitons à télécharger l’appel.


Pour la pétition : cliquez ICI.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:42




J'ai reçu ce texte de Jack London, de mon camarade Pierre. Il nous prose de le diffuser. C'est vrai qu'après avoir eu le droit à 45 minutes de discours de Sarkozy, hier jeudi, cela fait un peu de bien... Remarquez, à un moment donné, j'étais un peu perdu, car il remettait en cause la concurence libre et non faussée pronée par l'Eurocopte et le TCE qu'il a ratifié contre l'avis des Français... J'y reviendrai.

 

DH

 

 


 

Chers ami(e) et camarades,

 

Je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre ce texte de Jack London qui écrit en 1896 reste d’une actualité criante. Je vous conseille de lire jusqu’au bout et de le diffuser si comme moi vous l’avez apprécié.

 

Remplaçons Oakland par la France ou quelconque de nos collectivités territoriales, attardons nous sur l’ensemble de nos services publics (eau, énergie, transports, la Poste, télécommunications…) pour constater la modernité de l’ami Jack et que la concurrence demeure une vieille et mauvaise réponse aux questions de notre temps.


Ce texte me fait réagir également à l’idée de « décroissance » prônée par certains.

 

Celle ci n’est pas d’actualité tant que nombre de nos concitoyens demeurent privés du nécessaire et du superflu. Par contre l’abandon des productions inutiles et parasitaires s’avère nécessaire pour une mobilisation du travail et des capitaux dans une croissance maîtrisée autour de productions « utiles » capables d’assurer un progrès social permettant à l’ensemble de nos concitoyens d’accéder à un mieux être matériel et culturel.

 

Pierre Pradel

 

 

 


 

Socialisme municipal et service des eaux de Jack London paru le 12 aout 1896

 

Un mot sur la concurrence. La concurrence est l’âme du commerce. C’est un aiguillon pour le capital et le travail, le consommateur en bénéficie. Elle stimule les affaires et elle donne la mesure de la prospérité nationale . Elle ranime les énergies latentes d’un peuple, développe les ressources d’un pays ; elle lègue à une nation, comme un objet de première nécessité, l’indépendance individuelle et collective.

 

Tout cela- et bien d’autres choses encore-est le résultat, ou du moins, on le prétend, de la concurrence.

 

Le peuple, les grandes masses agitées, le croient, cela doit être vrai, mais le peuple a été, est, et peut être trompé. Prenons comme exemple le jeu de la coquille. Il est simple-le pois, les coquilles, l’opérateur se trouvent exposés à la vue de tous. Cependant, combien y a t-il de gens qui échouent dans leur tentative de réaliser cet exploit dérisoire : désigner la coquille sous laquelle se trouve le pois ?

 

Pourtant ils se prononcent aussi hâtivement sur les mérites ou les démérites de la concurrence. Si chaque citoyen voulait consacrer à la question une analyse honnête et réfléchie, comme les conclusions seraient différentes.

 

Procédons à cette analyse, en prenant pour exemple l’affaire purement locale des compagnies rivales de distribution d’eau d’Oakland.

 

Jusqu’à ces derniers temps , la contra costa water company fournissait toute l’eau de la ville. C’était un monopole, mais ce mot répugnait aux citoyens du lieu, qui se croyaient lésés dans leurs intérêts . Ils réclamèrent à cor et à cri un changement et on leur proposa cette panacée : la concurrence. Ils prirent la dose et s’estimèrent heureux-heureux- heureux comme le mangeur d’opium sous l’empire de sa drogue subtile. Mais quand ses effets se sont dissipés et que commence la réaction, comme le mangeur d’opium se trouve mal à l’aise ! Il en est de même des habitants d’Oakland. Actuellement ils ne ressentent que les effets de l’action ; la réaction est à venir encore à venir.

 

La contra costa water company a l’apport d’eau nécessaire, les installations pour la distribuer, et conclusion logique, les capitaux nécessaires pour faire fonctionner le tout. Il est évident que de nouveaux capitaux n’étaient pas nécessaires pour approvisionner Oakland en eau.

 

L’oakland water company s’est créée et il faut désormais un capital double pour alimenter Oakland en eau. La nouvelle compagnie double les canalisations de l’ancienne, éventre encore une fois nos rues, et creuse des tunnels et établit des barrages dans nos collines pour obtenir cette précieuse fourniture. Alors la guerre commence, les tarifs diminuent dans des proportions ruineuses, tandis que nos concitoyens se régalent du spectacle et font en même temps des économies. Ils oublient qu’il y a toujours un lendemain. Avec une telle concurrence bel et bien instaurée et une guerre des tarifs qui sévit, il peut y avoir trois résultats- pas davantage.

 

Tout d’abord, à vendre de l’eau à perte, la compagnie ayant le capital le moins élevé, moins armée pour subir l’épreuve, va sombrer. L’autre compagnie va désormais jouir d’un monopole et la première chose qu’elle va faire, c’est de réaliser des économies. Les habitants d’Oakland qui bénéficiaient de tarifs modérés en feront les frais, en payant plus cher.

 

En second lieu, la lutte peut être si âpre et s’annoncer comme devant durer si longtemps que la compagnie la plus riche va racheter la plus pauvre. Que s’ensuit-il ? Elle a été obligée de doubler son capital investi et de trouver sur ce nouveau capital un dividende équivalent de celui qu’elle recueillait antérieurement, il lui faudra donc doubler ses tarifs. En outre, du fait qu’elle avait perdu de l’argent au cours de la période de concurrence elle augmentera encore davantage ses tarifs pour se rembourser.

 

En troisième lieu, si les deux compagnies sont à peu près d’égale importance elles peuvent continuer la guerre jusqu’au moment où l’une des deux se trouve au bord de la faillite. Alors elles s’apercevront des dangers de la situation. Elles vont se concerter et aboutir à la conclusion qu’avec une bonne gestion, elles peuvent l’une et l’autre recueillir de bons dividendes sur leurs investissements. Elles vont mettre leurs intérêts en pool et augmenter l’une et l’autre leurs tarifs jusqu’à un niveau sur lequel elles se mettront d’accord.

 

Puisque le capital investi est maintenant le double de ce qu’il était, un intérêt double est nécessaire ; que les anciens tarifs aient à être doublés pour obtenir ce résultat est la conclusion prévue.

 

En dehors de ces trois moyens, il n’y en a pas d’autre pour régler la question de la concurrence entre les compagnies d’eau d’Oakland. La réaction est arrivée- le mangeur d’opium s’est réveillé !

 

La question du chemin de fer de la vallée peut être analysée de la même façon, de même, en réalité, que toute affaire similaire. Si une compagnie est parfaitement en mesure de faire fonctionner son affaire, l’intervention d’une seconde ne peut se terminer que de l’une des trois façons que nous avons examinées. Si la compagnie est trop peu importante pour s’en tirer et qu’une autre entre en scène, il n’y aura que très peu de concurrence car ni l’une ni l’autre ne se trouvera en situation de reprendre l’affaire de l’autre ; tandis que si la nouvelle compagnie est d’une taille suffisante, elle évincera la plus ancienne.

 

Supposons un communauté de cent travailleurs, dont tous sont occupés à produire légitimement le nécessaire et le superflu ; on décidera si elle est plus prospère qu’une autre communauté de cent travailleurs parmi lesquels vingt sont occupés à la tâche improductive d’assécher l’océan.

 

Supposons que Dingee ait employé 500 hommes pendant une année comportant 300 jours de travail, la journée comportant dix heures. 1 500 000 heures de travail ont ainsi inutilement, à tort, dépensées, puisque la contra costa water company était parfaitement capable d’alimenter Oakland en eau.

 

Il semble visible qu’une telle concurrence nécessite un gaspillage de travail et de capitaux et aboutit toujours à un monopole.

 

Y a-t-il un autre chemin pour sortir du désert ?

 

Le lecteur peut il suggérer un remède à la concurrence des compagnies d’eau rivales d’Oakland ? Sinon, je lui demanderai s’il a déjà entendu parler de domaine municipal ?

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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 05:34




Meeting du Front de Gauche le mercredi, Sarkozy à Eurocopter le jeudi...



Hier soir se tenait le meeting du Front de Gauche à Marseille. Bien sûr, j'y étais avec les camarades du Parti de Gauche et du PCF Vitrollais et Marignanais.


C'est toujours un grand moment et bien entendu Jean-Luc Mélenchon nous a fait un « grand discours », ses qualités de tribun ne sont plus à démontrer ! J'y reviendrai.


Aujourd'hui, changement de décor, Sarko vient dans mon entreprise à Eurocopter, pour un « grand discours » pour clore les assises de l'industrie. Il rencontrera, 5' d'après le protocole, les « représentants des salariés , en fait les membres du CCE, dont je fais partie. S'il est en campagne électorale, car il ne faut pas se leurrer, moi aussi !!!

 

http://www.philippetastet.com/contenu/abonnes/Magic/images/sarkozy-veut-la-nation.jpg

En plus j'aurai le droit d'assister au discours parmi 1100 invités de l'Elysée et 400 salariés. Au moins est-ce que se sera aussi drôle qu'au petit journal de Yann Bartes de Canal + ?


A suivre...


DH



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 11:03

 

arton10540-12fe1


C'est ce soir !!!!!


Un car partira de la Pierre Plantée à 17h30 !!!


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche Vitrolles