Pour mieux connaitre l’histoire
politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre
disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à Vitrolles.
Dimanche, il serait temps que le peuple reprenne ce qui lui appartient. Le seul souverain de la République, c'est lui. Celui qui doit prendre en main son destin, c'est lui. C'est l'essence même de la démocratie, dont il serait bon de répéter la définition : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple.
Nous en sommes loin. A un an de l'élection présidentielle, nous sommes sommés de commenter ce que serait le vote des Français selon des sondages. Et quels sondages ! On le sait, ceux-ci n'ont aucun caractère de vérité, même pas de la vérité du moment. L'abondance des critères, le choix de la question, la liste des propositions, les coefficients correcteurs plutôt que de prendre en compte ce que répondent les gens, tout ceci induit une vision faussée de la réalité. Ce ne serait pas si grave si les sondages ne finissaient pas par déformer la réalité elle-même, au point de l'influencer.
Rassurons-nous quand même : contrairement à ce que pensent les élites, le peuple n'est pas bête. Et si les sondages donnaient le résultat d'une élection un an avant, nous aurions eu comme présidents de la République tour à tour Edouard Balladur, Lionel Jospin et Ségolène Royal ! Nous voyons bien que les sondages n'ont rien de prophétiques.
Si le peuple ne se fie pas aux sondages, c'est qu'il cherche pour améliorer ses conditions de vie des solutions concrètes. Et nous, au Front de Gauche, pensons qu'il faut radicalement changer les choses. Nous affirmons que seul l'intérêt général prime et que celui-ci doit être déterminé en concertation avec le grand nombre. Nous entendons rompre avec le libéralisme qui endort le citoyen et ne réveille que le consommateur. Nous opposons à l'oligarchie ambiante, l'implication citoyenne par la voie démocratique.
Celle-ci s'articulera autour de la planification écologique. Une autre production et une autre manière de produire doivent être urgemment mises en place. C'est l'intérêt général qui doit guider désormais l'action publique. Or, qui d'autre que le peuple lui-même peut le mieux définir ce qu'est l'intérêt général ?
Parallèlement, nous mettrons en place des ateliers citoyens pour faire avancer l'intérêt général tout au long de l'année dans nos villes et nos cantons. Nous devons construire ensemble des projets locaux pour apporter des preuves par l'exemple qu'il est possible de construire un autre monde.
Ceci nécessite un peuple éclairé sur les choix possibles. L'implication citoyenne passe d'abord par l'éducation. L'école républicaine doit permettre au futur citoyen en puissance à devenir citoyen. Dans cette logique, son rôle est de permettre à tous de s'émanciper afin de devenir un être pensant par soi-même. Pour permettre aux collégiens de penser par eux-mêmes et de ne pas reproduire les schémas discriminatoires et traditionnels que l'idéologie dominante nous inculque, le Conseil Général doit appuyer dans les collèges les interventions d'éducation à la transition écologique, à la santé et à la sexualité, à la lutte contre l'homophobie, le sexisme et toutes les formes de discrimination.
L'éducation populaire permet l'émancipation de tous et ainsi implique concrètement les citoyens. C'est pourquoi il est important de soutenir les associations d'éducation populaire, culturelles et sportives qui impliquent les citoyens et qui organisent une cohésion sociale.
La peur doit s'effacer pour faire place à la solidarité. La droite et l'extrême droite stigmatisent l'immigration comme responsable des injustices sociales, de la pauvreté et du chômage, en répandant la haine et la peur. Nous refusons ce discours. Les immigrés n'ont pas à assumer la faute à la place des puissants et des riches, qui sont les seuls responsables de la crise, des licenciements, des baisses du pouvoir d'achat, de la crise écologique. Le droit qui régit notre République c'est le droit du sol : même sol, mêmes droits. Au Front de Gauche, nous n'acceptons pas qu'il y ait deux poids, deux mesures.
Nous nous engageons donc dans le Conseil général à accompagner les municipalités qui organisent des votations citoyennes pour permettre le droit de vote des étrangers et des parrainages de sans-papiers. Nous renforcerons aussi les actions dans l'accès aux droits : la lutte contre les discriminations, pour le droit du travail, contre les violences faites aux femmes, le droit au logement, etc.
Lors des élections cantonales, je porte ce projet de généraliser les initiatives d'implication citoyenne et de l'organiser sur tout le département, y compris pour pratiquer la désobéissance civique et refuser les directives européennes de mise en concurrence et de privatisation des services publics.
Mais la première implication citoyenne, c'est le vote. Dimanche, c'est l'occasion de s'impliquer directement pour mettre en œuvre les radicalités concrètes qui seront utiles à tous.
Dimanche, je compte sur vous pour voter Henri AGARRAT et Solange GUES !
Cantonale de Vitrolles, le Front de Gauche dans la presse !
Nucléaire, le Parti de Gauche et Jean-Luc MELENCHON en première ligne...
DH
Jean-Luc Mélenchon réagit aux propos de Nicolas Sarkozy vantant la "pertinence" et la "sureté" du nucléaire lors du Conseil des Ministres.
Une autruche dirige notre pays. Nicolas Sarkozy ne prend pas la mesure de la catastrophe en cours et de ses conséquences. Il passe à côté du sens de l'évènement que représente pour l'humanité toute entière le désastre au Japon.
La France ne peut se croire dispensée de réfléchir et d'agir alors qu'elle compte davantage de centrales nucléaires que le Japon. La sortie du nucléaire et la planification écologique sont dorénavant des figures imposées de l'agenda des sociétés contemporaines.
Lire aussi ;
La gravité de la situation au Japon exige une totale solidarité de la France et une totale mobilisation des esprits.
Il serait criminel de nier que nous sommes directement interpelés. La France a plus de centrales nucléaires que le Japon.
Enquêter sur leur sécurité est l'urgence mais il faut sortir de l'attitude de déni dans laquelle s'enferment ceux qui voudraient que tout continue comme avant.
Le tremblement de terre et l'accident nucléaire sont un tournant dans l'histoire de notre humanité. Ne pas le comprendre nous livre à de nouveaux désastres.
Sortir du nucléaire est un impératif. Cela demandera du temps. Raison de plus pour ne pas retarder les décisions. La planification écologique que je propose est désormais une question centrale du débat pour l'avenir de la France.
jeudi 10 mars 2011, par Baptiste Mylondo / Politis.fr
D’interviews en tribunes, Dominique de Villepin le répète depuis quelque temps, il milite pour la création d’un « revenu citoyen ». Difficile de connaître la nature exacte de sa proposition, mais, si elle semble emprunter de nombreux points à la version de gauche du revenu de citoyenneté, elle s’en distingue par certains aspects.
Deux caractéristiques doivent particulièrement attirer notre attention dans le cadre d’une distinction entre les projets de droite et ceux portés par des militants de gauche. L’inconditionnalité, d’abord. Le revenu inconditionnel doit être versé à chaque citoyen quelle que soit sa situation financière, familiale et professionnelle, passée, présente et future. Il doit être versé sans condition de ressources (cumulable ainsi avec tout autre revenu), sans condition d’activité ou d’inactivité, sans qu’il soit nécessaire de réaliser un travail d’intérêt général et sans qu’il soit demandé non plus aux bénéficiaires de chercher activement un emploi. Autre caractéristique décisive : le montant du revenu de citoyenneté doit impérativement être suffisant. La traduction monétaire de cet impératif doit faire l’objet d’une délibération démocratique en gardant à l’esprit deux objectifs : garantir l’accès aux biens et aux services essentiels, et permettre à ses bénéficiaires de se passer durablement d’emploi et d’échapper ainsi à la pression du marché du travail.
De ces principales caractéristiques, il convient de tirer deux enseignements. Premièrement, le revenu de citoyenneté ne doit pas être destiné aux pauvres. Entendons-nous bien, les pauvres doivent évidemment en bénéficier, mais le revenu inconditionnel ne doit surtout pas constituer une aumône versée aux plus démunis au nom de la solidarité nationale. C’est une tout autre logique qui doit être à l’œuvre. Pas de solidarité ici, c’est de justice sociale qu’il est question. En versant un revenu suffisant à chaque citoyen, il s’agit de reconnaître la contribution de tous à la création de richesse sociale, à la construction de la société. Pas question donc d’introduire une condition de revenu, comme le suggère Villepin. Pas question non plus de demander une contrepartie aux bénéficiaires du revenu inconditionnel, pas même sous la forme d’un contrat moral, comme le préconise Villepin, contrat moral qui ne suppose, espérons-le, aucun suivi, aucun contrôle et aucun risque de radiation.
Enfin, second point, une attention particulière doit être portée à l’impact du revenu de citoyenneté sur le système de protection sociale et sur le droit social. Dans sa déclinaison libérale, le revenu inconditionnel est souvent associé à la suppression des prestations sociales, considérées comme autant d’entraves au bon fonctionnement du marché du travail. Suivant ce raisonnement, le même sort est généralement réservé au salaire minimum. Dans la version de gauche, l’impact du revenu de citoyenneté sur les prestations sociales est simple : il ne saurait remplacer celles relevant du régime assurantiel de protection (santé, retraite, chômage), mais pourrait en revanche se substituer aux prestations relevant du régime de solidarité nationale, à condition qu’il vienne s’y substituer parfaitement et avantageusement. Quant à l’impact sur le droit social, la suppression du salaire minimum est évidemment hors de question. Le seul aménagement souhaitable serait la reconnaissance d’un véritable droit inconditionnel au temps partiel choisi, afin d’encourager la réduction du temps de travail et le partage de l’emploi.
Au final, la proposition de Villepin ne semble pas s’inscrire dans la logique de droite défendue notamment par Alternative libérale [1], mais on mesure tout de même la distance qui la sépare de la version de gauche du revenu inconditionnel. Son « revenu citoyen » doit être vu comme une opportunité pour la gauche de se saisir à nouveau de cette idée, d’engager le débat avec ses opposants politiques mais surtout en son sein. Monsieur Villepin a encore quelques efforts à faire pour être de gauche. Quant à la gauche, un petit effort et nous ferons mieux que Villepin…
Baptiste Mylondo est économiste, auteur de Ne pas perdre sa vie à la gagner (Éditons du Croquant, 2010, rééd.), d’Un revenu pour tous ! Précis d’utopie réaliste (Utopia, 2010) et de Des caddies et des Hommes (La Dispute, 2005).
[1] Parti politique associé au Nouveau Centre, fondé en 2006 par Édouard Fillias.
Pour en savoir plus :
Pour être informés sur la catastrophe nucléaire du Japon: le réseau "sortir de nucléaire" !
Pour mieux comprendre ITER (la fausse énergie propre) j’ai adhéré il y a quelques années à l’association « sortir du nucléaire ». Je vous en conseille le site internet pour avoir une meilleure visibilité sur ce qui se passe actuellement au Japon.
http://www.sortirdunucleaire.org/
Il faut aussi consulter le site de la CRIIAD : http://www.criirad.org/
Inévitablement, la catastrophe japonaise va faire se reposer les bonnes questions sur les dangers du nucléaire et des risques que courent les populations. Que SARKOZY reste « droit dans ses bottes » sur le nucléaire et que son fidèle chien de garde Eric BESSON nous assure que « tout va bien », il y a de quoi s’inquiéter.
Le PS reste lui aussi très prudent sur le sujet et ne souhaite apparemment pas qu’un débat public s’engage.
Dès sa création le Parti de Gauche a eu une position claire sur le nucléaire :
« Le Parti de Gauche continuera de défendre avec force les positions qu’il a déjà exprimées à plusieurs reprises sur le nucléaire depuis sa fondation. Le Parti de Gauche dénonce l’impasse de la stratégie énergétique du tout nucléaire.
Il conteste que l’énergie nucléaire soit une énergie propre et sûre et qu’elle garantisse l’indépendance énergétique du pays à long terme.
Il se prononce donc pour la sortie progressive et maîtrisée du nucléaire et plus largement de toutes les énergies polluantes et productrices de gaz à effet de serre, dans le cadre d’une planification écologique permettant de rompre avec le modèle productiviste actuel.
Il s’oppose donc aux décisions de Nicolas Sarkozy de construire un nouvel EPR comme d’accélérer le pillage des ressources en uranium des pays du Sud notamment an Niger. »
Le dossier du nucléaire, n’est pas le domaine réservé de certains partis politique. , et Le Parti de Gauche, parti politique résolument écologiste s’y engage aussi totalement !
DH
Samedi, 12 Mars 2011 Corinne Morel Darleux
Face à la tragédie qui frappe le Japon, le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la population.
Déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, elle est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui là.
Le système de refroidissement du réacteur de Fukushima Daiichi 1, supposé garantir la sécurité en cas de séisme, est à l'origine de cette nouvelle catastrophe. Suite aux arrêts automatiques enclenchés par le séisme, celui ci ne s'est pas enclenché comme il l'aurait du. Et ce matin, faute de refroidissement, une explosion a provoqué l'effondrement du toit de la centrale. Les plus grands doutes subsistent sur le réacteur lui même, qui serait en fusion.
Au départ du à une catastrophe naturelle, c'est donc bien désormais à un accident et un dysfonctionnement de la centrale auxquels on assiste.
Le périmètre de sécurité de 10 km établi dans un premier temps de la centrale prêterait à sourire, si la situation n'était pas si dramatique pour tout l'archipel. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, des fuites de radioactivité très importantes ont lieu depuis des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière. 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.
Alors que partout dans le monde, on s'apprête à célébrer le triste anniversaire des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, le Parti de Gauche pose la question : combien de tragédies faudra-t-il avant de prendre la décision en France de planifier la sortie du nucléaire au lieu de prévoir son extension au mépris de toute sécurité ?
Cela a au moins le mérite de remettre les pendules à l’heure… J’aime bien…
DH
Nb / Lu dans Les InRocks…
Nicolas Sarkozy récidive : au Puy-en-Velay, le voilà qui nous vante encore “la chrétienté qui nous a laissé un magnifique héritage de civilisation”. De quoi s’agit-il ? S’il parle des cathédrales, nous le comprenons. S’il fait allusion à nos valeurs, c’est tout autre chose. Comment définir la civilisation européenne, et donc française ? La démocratie et le suffrage universel ?
L’Eglise les a combattus jusqu’à la fin du XIXe siècle et encore sous le maréchal Pétain. La liberté religieuse ? Elle a poursuivi et massacré pendant des siècles protestants et juifs. L’égalité des sexes ? Elle la récusa avec énergie et, dans ses ordinations et dans ses rites, la vise encore ; L’abolition de l’esclavage ? Elle ne l’a jamais réclamée, il a fallu la grande révolution puis celle de 1848 pour y parvenir.
L’antisémitisme ? Elle y a lourdement contribué, en a beaucoup rajouté lors de l’affaire Dreyfus et n’y a renoncé que dans les dernières années du XXe siècle. La médecine ? Elle a très longtemps interdit l’autopsie et proscrit aujourd’hui les recherches salvatrices sur les cellules souche. L’homosexualité ? Elle l’a beaucoup pratiquée en son sein mais, à l’extérieur, toujours poursuivie comme un acte contre nature. L’accouchement sans douleur ? Elle était contre.
La pilule, la liberté de l’avortement ? Pas question. On peut continuer.... Ce que nous nommons notre civilisation, nos valeurs, il a fallu les imposer – au prix de combien de censures, de morts, de tortures, d’exil… – à la toute puissance de l’Eglise, long et dangereux combat de la Renaissance aux Lumières jusqu’aux grandes luttes pour la laïcité. Nicolas Sarkozy ferait mieux de se cultiver plutôt que de nous expédier à la messe, à laquelle d’ailleurs – en état de péché mortel après ses deux divorces – il n’assiste pas.
Vendredi, 11 Mars 2011 Eric Coquerel, Danielle Simonnet
Avec nos bulletins « Front de Gauche »
Aux urnes citoyennes, citoyens !
Les 20 et 27 mars ont lieu les deux tours des élections cantonales. Voilà qui ne devrait pas être une information or c’en est une… Rarement un gouvernement n’aura cherché à camoufler autant un scrutin de portée nationale : le dernier avant 2012 ! Chaque jour on nous bombarde de nouveaux sondages douteux pour le premier tour de la présidentielle. Mais cette élection, dont on ne connaît quasiment aucun des candidat-e-s, n’aura lieu que dans 14 mois ! Marine Le Pen est ainsi annoncée comme en tête du 1er tour de 2012. Foutaise ! Manipulation !
Elle joue le rôle de « l’idiot utile du capitalisme ». Le FN est un parti d’extrême droite ultralibéral qui a toujours défendu les intérêts des riches. Il n’a jamais défendu les travailleuses et les travailleurs comme le rappelle sa dénonciation des syndicats lors du mouvement social sur les retraites ni la laïcité. Mais sa mise en scène médiatique sert à forcer la main des électrices et des électeurs pour sauver le système en les sommant de plébisciter l’UMP ou le patron du FMI, précisément pour que le système ne change pas !
Pendant ce temps, les cantonales de mars 2011 ? Le pouvoir n’en parle pas alors que le suffrage universel est la seule consultation qui vaille ! Il a trop peur d’un vote-sanction et préfère une très forte abstention ! L’ensemble des élites politico-médiatiques participe à ces manipulations.
Ne les laissons pas faire, s’abstenir serait un trop beau cadeau à tous les nantis du système !
Votons Front de Gauche pour qu’ils dégagent !
Comme les peuples le clament de l’autre côté de la méditerranée, avec le Front de Gauche, exigeons le partage des richesses et la souveraineté des peuples. Comme eux, déclenchons une insurrection civique contre nos oligarchies. Ce scrutin est l’occasion de commencer le travail que nous entendons bien finir en 2012 ! Le Front de Gauche, c’est le seul vote qui s’oppose frontalement et utilement au système capitaliste et aux modèles productivistes.
Ce scrutin des cantonales est bien un scrutin national : la moitié des cantons français (1976 en métropole, plus de 2000 avec les Dom-Tom) doivent être renouvelés. Le Front de Gauche entend l’utiliser pour infliger la première défaite de Sarkozy dans les urnes depuis qu’il nous a condamnés à deux ans de travaux forcés supplémentaires en reculant l’âge de la retraite. Et pour infliger un camouflet à la droite rien n’est plus sûr que de voter pour ceux qui ont porté la même exigence que le mouvement social : la retraite à 60 ans à taux plein. Le bulletin Front de Gauche, c’est le vote utile pour lui enlever le maximum de conseils généraux. C’est l’assurance de mettre une bonne gauche à la droite !
Le Front de Gauche est prêt pour la bataille !
Il est présent dans plus de 1660 cantons. Dans la moitié d’entre eux, il s’est élargi à des forces de l’Autre gauche. Ce rassemblement grandissant depuis les Européennes et les Régionales, ira même jusqu’au NPA dans un quart des cantons, preuve que le besoin d’unité soutenu à la « base » contredit la démarche solitaire et identitaire que sa direction parait vouloir poursuivre...
Avec le Front de Gauche, la Gauche pour de bon, l’Ecologie pour de vrai, la République pour tous !
Elisons des élu-e-s engagés dans la résistance aux mauvais coups de ce gouvernement, et qui s’opposent notamment à la réforme des collectivités territoriales. Fini les aides aux entreprises qui licencient alors qu’elles font des bénéfices. Soutenons et étendons les services publics, pour la petite enfance, la culture, les services à la personne pour nos aînées comme pour celles et ceux qui sont en situations de handicap. Défendons la laïcité et arrêtons les aides facultatives aux collèges privés. Engageons nos territoires dans la planification écologique avec le retour en régie publique de l’eau. Refusons les gaz de Schiste et préparons la sortie du nucléaire. Relocalisons l’économie et l’agriculture paysanne. Impulsons l’implication citoyenne par le recours aux référendums locaux pour que le peuple puisse exiger la désobéissance européenne contre les directives qui imposent la privatisation de nos services publics ! Voilà les axes programmatiques de la radicalité concrète portés par le Front de Gauche dans les départements.
Il nous reste deux semaines pour faire du Front de Gauche la vraie surprise du scrutin. Toutes les militantes et tous les militants du Parti de Gauche sont sur le pont.
Aux urnes citoyens !
Eric Coquerel, secrétaire national du pôle relations unitaires et élections
Danielle Simonnet, secrétaire nationale à l’agit-prop, directrice de campagne des cantonales.
Après le reportage de Canal+ l’autre soir sur la saga des affaires de CHIRAC, plus aujourd’hui le report de son procès en passant par les affaires WOERTH – BETTANCOURT et autres de cet été, sans oublier plus localement l’affaire GUERINI, il ne faut pas s’étonner que les électeurs se détournent des urnes ou penchent pour le FN, qui pourtant est lui – même loin d’être clean…
Certains vont par ailleurs, vouloir nous jouer le coup du vote utile à gauche, sans s’interroger sur le fond sur l’abstention et le vote FN…
Bref, au Front de Gauche, on a du boulot et on y croit. Il faut vraiment renverser la table !!!!
DH