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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 04:48





Je m'intéresse à la politique. Je n'en suis pas moins syndicaliste et les questions touchant à l'entreprise et au monde salarié m'intéressent. Il y a bien évidemment un lien naturel entre les 2 mondes.

 

J'ai découvert le livre « La France au travail » rédigé par des chercheurs de l'IRES, qui me paraît pertinent. Et qui remet en cause certaines idées toutes faites. Je suis toujours surpris entre le monde des bisounours qui nous est présenté généralement, et les réalités vécues par chacun d'entre nous dans nos entreprises...

 

Mediapart a aussi fait un excellent article sur le sujet "Lelivre qui dynaite les idées reçues". Si vous n'êtes pas abonné, faites le !

 

DH

 



La France au travail

 


Les dimensions économiques et sociales du travail sont au cœur du choix de société. Durée du travail, heures supplémentaires,stress au travail, délocalisations, licenciements,

pouvoir d’achat, âge de la retraite, ne cessent d’alimenter débats et controverses. Mais qu’en est-il vraiment de ces questions ?

 

Cet ouvrage propose des points de vue et des synthèses sur l’état du monde du travail dans la France d’aujourd’hui. Tour à tour les questions de l’emploi et du chômage, des salaires et des revenus, de la protection sociale et des conditions de travail, des restructurations d’entreprise et, enfin, des relations sociales et de la conflictualité, sont analysées par une équipe de chercheurs spécialisés.

 

L’objet du livre est d’éclairer les faits sociaux et économiques de la période contemporaine par les acquis de la recherche présentés de manière pédagogique et accessible à tous ceux qui s’y intéressent. Le lecteur y trouvera les données disponibles les plus actualisées, des mises en perspective sur plusieurs décennies, des indicateurs inédits, des analyses et grilles de lecture, de même que des éléments de comparaison européenne.

 

L’ouvrage est réalisé par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Il correspond à la vocation de l’Institut qui est de répondre aux besoins exprimés par les organisations syndicales françaises dans les domaines de la recherche économique et sociale.

 

Etude

 

La parution de La France du travail s’inscrit dans un contexte particulier : celui d’une crise économique mondiale d’ampleur inégalée depuis la grande récession des années 1930. Sans en avoir fait un objet central d’analyse, les auteurs de l’ouvrage l’ont considérée comme un révélateur et un amplificateur des tensions travaillant les institutions depuis les

dernières décennies. La crise interroge nécessairement sur les « règles du jeu » économiques, sociales et politiques de la période qui l’a précédée. L’un des premiers choix méthodologiques de l’ouvrage a donc été de mettre en perspective, sur une durée suffisamment longue, les grandes évolutions qui ont affecté l’emploi et le travail, mais aussi les revenus, la protection sociale, les relations entre acteurs sociaux et les conflits.

 

Une telle démarche aboutit à souligner le changement de paradigme survenu au tournant des années 1970 et 1980 : les « Trente Glorieuses », appellation en partie fallacieuse, ont accompagné la salarisation croissante des travailleurs dans une ère de plein emploi relatif et de protection sociale en extension. Non sans contradictions, la société a connu alors un accroissement général du « bien être » (la traduction littérale du Welfare).

 

Comme il a déjà été souligné par d’autres, les années 1980 apparaissent rétrospectivement comme une inversion de cette tendance, ouvrant la voie à une société où domine l’insécurité sociale et économique.

 

Flexibilité et liquidité

 

Deux préceptes ont convergé dans ce processus : la flexibilité et la liquidité. Tous deux conduisent au transfert des risques sur le salarié ou sur l’individu : risque social, risque économique, risque financier.

 

La flexibilité, comme principe d’ajustement organisationnel des entreprises à la volatilité des marchés et aux changements techniques rapides, n’induit pas nécessairement la régression du statut salarial. Elle peut même requérir des qualifications et des compétences individuelles et collectives de plus en plus complexes, qu’il s’agit de valoriser donc de reconnaître.

 

Elle a cependant servi de justification économique à des pratiques croissantes d’externalisation et de déréglementation-précarisation de l’emploi. Au point qu’en 2008, 61% des intentions d’embauche adressées par les employeurs à l’Urssaf étaient des contrats à durée déterminée de moins d’un mois, ce qui en dit long sur la représentation du travail dans le monde des employeurs aujourd’hui.

 

La liquidité, c’est l’extension à tous les domaines de la vie économique d’un principe roi de la finance : un capital engagé est d’autant plus « liquide » qu’il peut se transformer rapidement en argent. La liquidité est devenue l’étalon de l’efficacité :les entreprises sont devenues des marchandises dont les titres de propriété s’échangent, le moteur étant la recherche d’une rentabilité financière à deux chiffres. Toutes les institutions susceptibles d’entraver cet idéal de liquidité ont été discréditées comme autant de « rigidités » opposées à l’efficacité économique : les règles protectrices de l’emploi, la législation sociale, la fiscalité, les cotisations sociales, jusqu’à l’Etat lui-même, enjoint à la plus extrême modestie.

 

Un processus et ses contradictions

 

Ce double mouvement de flexibilité et de liquidité, a réussi à s’imposer dans les représentations sur le registre de l’évidence. Le salaire, signe de l’affiliation sociale, se voit de plus en plus concurrencé non seulement par l’épargne salariale (forme liquide du salaire) mais par des dispositifs publics qui font des salariés des personnes assistées par l’État et des employeurs des contributeurs secondaires de la rémunération du travail (PPE, RSA…).

 

L’exaltation du risque, l’incorporation des contraintes de rentabilité, la culpabilisation personnelle vis-à-vis de l’absence ou de la perte d’emploi, la défaisance des solidarités, sont autant d’aspects de l’évolution du travail contemporain. Nul doute qu’ils n’auraient pu se déployer sans ce formidable instrument de mise au pas de la force de travail et de la société toute entière qu’a constitué l’installation d’un chômage de masse. C’est grâce à ce dernier qu’a pu s’infléchir durablement le partage des richesses au détriment des salariés,aboutissant à miner l’un des compromis fondateurs essentiels de la période antérieure. Ces évolutions ne vont pas sans rencontrer des contradictions : tout d’abord, les « injonctions paradoxales » des entre prises qui demandent aux salariés de s’engager dans le travail en même temps qu’elles font de leur insécurisation la pierre de touche de la gestion des ressources humaines.

 

L’emprise croissante des formes particulières d’emploi et le développement de l’emploi non qualifié – sous l’effet notamment des exonérations de cotisations sociales – posent la

question de l’efficacité productive de ces modalités de mise au travail. Viennent ensuite les dégâts humains, sociaux et écologiques de ces politiques qui, d’une manière ou d’une

autre, se répercuteront en autant de coûts à venir et entraveront les conditions de reproduction d’une société devenue de plus en plus inégalitaire.

 

Voir les choses autrement

 

L’approche transversale aux différents chapitres a été de questionner les fausses évidences assenées avec bien souvent le soutien d’un certain discours savant. Le débat social se polarise autour d’idées simples qui masquent leur rôle mystificateur sous les habits du bon sens. Toutes ne sont pas fausses ; elles tirent même leur force en leur point de départ de réalités aussi peu récusables que le vieillissement de la population, la concurrence internationale ou encore les bienfaits du dialogue social. Mais les indicateurs construits, les concepts et les modèles mobilisés orientent les perceptions immédiates vers la « seule politique possible » comme si l’économie et la politique n’avaient pas justement pour rôle de permettre le choix entre des alternatives.

 

On trouvera dans cet ouvrage autant d’éclairages et d’angles d’entrée décalés, de propositions de « voir les choses autrement » non pas pour afficher les « vrais chiffres » mais pour inciter à questionner ceux qui sont assénés avec tant d’assurance dans l’espace public. Il en va ainsi des évidences revisitées par l’ouvrage : des 35 heures, coupables de tous les maux économiques de la France du début du XXIe siècle ; du SMIC

qui aurait trop progressé depuis trente ans ; du code du travail qui serait une entrave à l’emploi ou la précarité qui, naturellement, en aurait créé ; des cotisations sociales dont l’augmentation serait inconcevable, etc. L’enjeu d’une telle entreprise n’est rien moins que de penser la construction d’une nouvelle sécurité économique et sociale.

 

Florence Lefresne, Jean-Marie Pernot, Catherine Sauviat

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 06:06





En Suisse dimanche dernier, un référendum populaire s'est transformé en référendum populiste...


Cela lance aussi un certain débat en France.


Sur ce blog,  « Cicéron» (*), internaute fidèle y est allé de son commentaire confortant ainsi ses thèses identitaires.


J'ai réfléchi de répondre au commentaire. Lundi dans l'avion Marseille - Paris je suis tombé sur un article du Monde. L'article ne traite pas du sujet directement, mais je pense que c'est un élément de réponse. Tout du moins, il contribue à la réflexion.


Il s'agit d'une interview du maire de Clichy sous Bois, ville devenue célèbre suite à de tragiques évènements ces dernières années.


Il se trouve que j'ai habité avec mes parents dans les années 1965-1970 à Clichy sous bois. J'y ai fait ma scolarité du CE1 à la 6ème...La ville était nouvelle, les cités en construction, et je me rappelle des derniers bidonvilles derrière mon immeuble avant qu'ils ne soient rasés et qu'une cité soit construite... La ville a évidemment beaucoup changé, et les problèmes de transports qui existaient déjà à l'époque pour aller travailler à Paris, ne sont toujours pas résolus en 2009...


Au delà, le Maire de Clichy Sous Bois, pointe bien la réalité des problèmes. C'est à méditer, avant que la situation ne devienne explosive...


DH


(*) Ex militant FN Vitrollais





Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois : "La logique du ghetto arrange tout le monde"



Depuis les émeutes de l'automne 2005, Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est une des figures de la politique de la ville en France. Egalement président de l'association Ville et banlieue, qui réunit des élus de droite et de gauche, il tente de porter la voix des quartiers populaires, mais observe avec inquiétude le désintérêt de la société française.


Comment vont les quartiers sensibles ?


Claude Dilain : Comme tous les maires de banlieue, je suis inquiet. Nous faisons face à un phénomène nouveau: la colère ne touche plus uniquement les jeunes, ceux qui étaient en première ligne pendant les émeutes de 2005, mais elle s'étend désormais aux adultes, en particulier aux trentenaires qui ont fait des études, se sont mariés, ont des enfants, mais sont retombés au chômage avec la crise. En 2005, il y avait un débat un peu théorique pour savoir si on se trouvait face à une émeute ou une révolte sociale. Aujourd'hui, dans certains cas, je sens qu'on est passés au stade de la révolte sociale et c'est dangereux.


Il y a eu beaucoup d'annonces politiques sur les banlieues depuis 2005. Quels sont les effets ?


Ce qui frappe, avec le recul, c'est l'absence de volonté politique au-delà des discours généreux. Je regarde les statistiques de Clichy-sous-Bois, elles sont très mauvaises : le revenu annuel moyen par famille est de 9.000 euros par an, la proportion de non-diplômés demeure à 45 %, le taux de chômage reste deux fois plus élevé qu'au niveau national, la ville n'est toujours pas desservie correctement par les transports. Nous sommes toujours dans un ghetto. Le seul point positif concerne la rénovation urbaine lancée par Jean-Louis Borloo avant les émeutes de 2005. Sur ce point, les habitants ont enfin le sentiment qu'on s'occupe d'eux, et ils voient leurs logements et leur cadre de vie s'améliorer.


Comment jugez-vous l'action de Fadela Amara ?


Elle fait ce qu'elle peut, mais les effets de son plan Espoir banlieue sont invisibles sur le terrain. Je crois qu'elle commet une erreur fondamentale en pensant que Nicolas Sarkozy veut agir. Quand il vient en banlieue, c'est uniquement pour parler de vidéosurveillance ou d'immigration. Et les transports? Le logement? L'emploi? La question de fond est: veut-on simplement que les banlieues soient calmes ou veut-on résorber les ghettos? Je crois que le président a donné sa réponse: seule la sécurité l'intéresse.


Dans ce contexte, un secrétariat d'Etat à la ville ne sert à rien, quoi que fasse son titulaire. La politique de la ville devrait soit relever directement du premier ministre, soit être portée par un délégué à la ville, très puissant, comme ont pu l'être dans le passé des délégués à l'aménagement du territoire, capables d'imposer l'intérêt des banlieues face aux ministères. Que pèse Fadela Amara face à un ministre de l'intérieur ou au premier ministre? Rien.


Quels sont les blocages ?


En réalité, la logique du ghetto arrange tout le monde. La société fabrique des situations extrêmes, mais ce qui compte, aux yeux des classes moyennes et supérieures, c'est que cela reste invisible et qu'on n'en parle pas trop. Les pauvres, surtout s'ils sont noirs et arabes, on les met à Clichy-sous-Bois en pensant, sans trop le dire ou se l'avouer à soi-même, qu'on préfère les avoir là-bas, à distance, plutôt que dans la classe de sa fille ou de son fils.


Lorsqu'il s'occupait de la ville, Jean-Louis Borloo disait que les banlieues sensibles sont le cancer de la République: c'est toujours le cas.


Constatez-vous un repli communautaire ?


Oui, de toute évidence. La référence au pays d'origine – même pour des habitants qui sont en France depuis deux ou trois générations – n'a jamais été aussi forte. Je ne sais pas si nos jeunes ont vraiment envie d'aller vivre en Algérie mais regardez leur enthousiasme après le match Algérie-Egypte.


Même chose pour les signes ostentatoires d'appartenance religieuse ou les demandes communautaristes. Le message est simple: puisque vous ne m'aimez pas, puisque vous ne m'acceptez pas, je choisis d'exister en tant qu'"Algérien" ou musulman. Si on laisse faire, on prend le risque de voir la fracture s'approfondir toujours plus.


Le problème, c'est que la France n'a plus de politique vis-à-vis de l'immigration. Le gouvernement met en scène les charters de clandestins renvoyés dans leur pays. Mais, dans la réalité, on continue de les entasser à Clichy et dans quelques dizaines de villes de banlieue en espérant les cacher aux yeux de la société. Tout ça dans des conditions indécentes et avec des moyens dérisoires pour leur apprendre le français. Qui peut ensuite s'étonner qu'il y ait un repli identitaire de ces populations?


Si on ne résorbe pas le ghetto pour des raisons éthiques, au moins qu'on le fasse par souci de compétitivité économique: la métropole parisienne ne décollera jamais si elle garde de telles poches de pauvreté et un tel potentiel de colère.


Vous êtes membre du PS. Votre parti a-t-il une réflexion sur les banlieues ?


Elle est malheureusement très insuffisante. Le PS est à l'image de la société et nous y rencontrons les mêmes difficultés pour faire entendre la voix de la banlieue.


Cette situation vous décourage-t-elle ?


Non, je continue. Le jour où je serai découragé, j'arrêterai d'être maire. Mais je suis fatigué, parfois, et en colère, souvent. En 2005, à travers le Conseil national des villes, nous avions alerté les pouvoirs publics sur la gravité de la situation. Sans résultat – ou plutôt avec le résultat que l'on connaît: trois semaines d'émeutes. Aujourd'hui, nous sommes revenus à la situation d'avant 2005. Mais, si ça doit à nouveau exploser en banlieue, nous sommes nombreux, parmi les élus de banlieue, à dire que nous ne recommencerons pas comme en 2005, nous n'irons pas passer nos nuits à rattraper les erreurs commises. Ce sera aux pouvoirs publics, aux ministres, aux préfets, à tous ceux qui sont responsables, de tenter de sauver ce qui pourra l'être.


Nous, les maires, en avons ras-le-bol de parler dans l'indifférence. J'alerte ainsi, depuis des mois, les pouvoirs publics sur la situation du Bas-Clichy, des copropriétés dégradées, en grande difficulté, où arrivent les familles les plus pauvres, les plus fragiles, presque uniquement des immigrés récents. Elles constituent une véritable bombe à retardement. Si on ne fait rien, on va vers la catastrophe. Je sonne à toutes les portes et on me répond qu'il n'existe pas d'outils adaptés. Il va falloir que ça explose pour qu'on s'y intéresse ?


Propos recueillis par Luc Bronner


Article paru dans l'édition du Monde du 01.12.09


http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/30/claude-dilain-maire-ps-de-clichy-sous-bois-la-logique-du-ghetto-arrange-tout-le-monde_1273909_3224.html


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 06:09

«Les Impactés», la crise de France Télécom



En 2007, France Télécom est en pleine restructuration. France Télécom vient de lancer Next, vaste plan industriel qui s'accompagne d'une profonde restructuration interne. Objectif : faire partir 22.000 salariés, les moins expérimentés, les moins adaptables, et en recruter 6000 sur les métiers en croissance...


Le comité d'établissement d'Ile-de-France avait alors commandé à la compagnie Naje une pièce de théâtre sur la souffrance des salariés, conséquence de cette réorganisation massive. Un documentaire qui porte le nom de la pièce, «Les Impactés», a été tiré de cette expérience.


Mediapart diffuse ce film de 45 minutes qui alterne extraits de la pièce, témoignages de salariés et d'élus syndicaux.



A voir pour mieux comprendre...



 



DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 22:07

Résultats du second tour de la cantonale partielle de Vitrolles



Loïc Gachon, PS, a donc sans grande surprise a remporté le second tour, avec 67,81% des suffrages exprimés.


Comme au premier tour, l'abstention a été très forte avec 71,65%.


Christian Borelli de l'UMP n'a recueilli que 32,19% des suffrages exprimés...


DH



Avec un taux de participation de 28,35%, les résultats du deuxième tour de l’élection cantonale partielle de Vitrolles sont :



Inscrits

23151

% Inscrits

Votants

6563

28,35

Exprimés

6321

27,3




Candidats

Voix

% Exprimés

% Inscrits

M. Christian BORELLI

2035

32,19

8,79

M. Loïc GACHON

4286

67,81

18,51

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Published by Didier HACQUART - dans Cantonale partielle 2009
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 05:50





Nous allons beaucoup entendre parler de Copenhague dans les prochains jours... J'ai trouvé intéressant d'en savoir un peu plus. Le Patrti de Gauche est évidemment dans le débat !


DH




En décembre prochain, du 7 au 18, se tiendra à Copenhague la 15ème Conférence des parties (CDP) pour négocier la suite du Protocole de Kyoto. Cette Conférence est l'organe de décision de la Convention cadre des Nations Unies sur(CCNUCC), qui a été mise en place en 1992 lors du Sommet les changements climatiques de la Terre à Rio, et est entrée en vigueur en 1994. Cette Convention a deux partenaires essentiels : le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) qui administre les fonds de la Convention visant à aider les pays en développement, et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui établit des rapports scientifiques et économiques sur les changements climatiques (tous les 4 ans).


La déclinaison opérationnelle de la Convention est le Protocole de Kyoto, signé en 1997 mais entré en vigueur seulement en 2005 après la ratification de la Russie, alors que les Etats-Unis ne l'ont toujours pas ratifié. Ce protocole propose un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre avec des engagements de réduction pour 38 pays industrialisés (pays dit de l'annexe 1 du protocole), pour une réduction globale de 5,2% des émissions en 2012 par rapport à leur niveau de 1990. Dans ce cadre, la France devait seulement stabiliser ses émissions. Pour atteindre ses objectifs, l'Union européenne a mis en place un système de permis d'émission de gaz à effets de serre, sous forme d'un marché européen (de la finance carbone) avec au départ des allocations gratuites (!) de quotas nationaux à partir de 2005. Ce système s'est avéré totalement inefficace, notamment parce que l'allocation des quotas avait été beaucoup trop généreuse (sous l'influence des intérêts industriels, très influents à Bruxelles), ce qui a rapidement provoqué un effondrement du cours de la tonne de gaz carbonique à la « bourse » des droits d'émissions, réduisant à néant toute incitation à réduire les émissions.


A Copenhague, la 15ème CDP se réunira pour négocier la suite du Protocole de Kyoto, avec plusieurs questions :


- Parviendra-t-on à un accord de réduction des émissions de GES après 2012, et à quel niveau?
- Quels mécanismes de régulation et de contrôle seront mis en place ?
- Qui paiera ?

1.Parviendra-t-on à un accord de réduction des émissions de GES après 2012, et à quel niveau ?


C'est une question essentielle. Les scenarii du GIEC sont de plus en plus pessimistes. Pour stabiliser le climat à une hausse de 2 degrés au XXIème siècle (limite après laquelle on ne sait plus «contrôler» les effets du réchauffement), le rapport 2007 du GIEC demandait une baisse de 20% des émissions de GES en 2020 et une division par 4 en 2050 (facteur 4).


Lors de sa réunion de mars 2009, les scientifiques ont reconnu avoir sous-estimé certains effets : fonte des glaciers, augmentation du niveau de la mer, bactéries pergélisol, disparition des forêts tropicales humides (enchaînement systémique). Actuellement, les exigences de réduction des GES se situent à 30 à 40% en 2020 et 85 à 95% en 2050.

Quelles sont les forces en présence à Copenhague ?


L'UE a annoncé à Poznan en décembre 2008 accepter une baisse de 20 voire 30% des émissions en cas de négociations réussies et facteur 4 en 2050. Mais, son accord prévoit que 2/3 des «diminutions» peuvent être faites hors de l'Europe par le jeu des mécanismes de développement propre. En outre, les industries les plus polluantes (type mines de charbon en Pologne) ont obtenu des exonérations. Enfin, aucun mécanisme de sanction n'est prévu...


C'est pourtant le groupe de pays le plus «avancé» dans les négociations. Les EU de Georges Bush père et fils se sont toujours opposés à tout accord sur le climat (refus de signer Rio et Kyoto car «le mode de vie américain n'est pas négociable»). Obama semble se résoudre à un accord international, avec l'espoir de créer un nouveau marché pour le green business. Dès lors, il annonce une réduction possible de 16% en 2020. Cependant, les EU préfèreraient ne pas négocier dans le cadre des Nations Unies, et tentent de faire avancer les négociations entre les pays industrialisés de l'annexe I (réunis dans un «groupe parapluie» (EU, Canada, Japon, Australie, Russie)) dans les réunions du G8, du G20, et d'une «rencontre des économies majeures sur l'énergie et le climat» créée spécifiquement pour cet objectif.


Au sein des Nations Unies, les autres pays sont en effet exigeants par rapport aux pays de l'annexe I, tant sur les objectifs de réduction, que sur les moyens pour y parvenir et l'alimentation d'un fonds financier pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques. Sont ainsi représentés : l'alliance des petits Etats insulaires en développement (APEID) qui va subir avant les autres les effets de la montée des mers; la Rainforest coalition (pays avec forêts pluviales qui veut faire reconnaître ses efforts pour lutter contre la déforestation et les valoriser); les 49 pays les moins avancés (PMA) ainsi que le G77-Chine (pays en développement dans lesquels se situe la Chine).

Copenhague est aussi un sommet dans lequel la «société civile» est officiellement représentée.


De fait, le Sommet de la Terre à Rio en 1992 a été le premier Sommet à associer ONG, acteurs politiques locaux et entreprises, aux négociations en cours. Depuis, cette participation a été progressivement formalisée.


Du côté des ONG, deux réseaux internationaux sont reconnus par la CDP pour organiser la société civile lors du Sommet de Copenhague :


- le «Climate Action Network» (CAN), qui regroupe 450 ONG, et est représenté en France par le collectif Ultimatum climatique : ce réseau est assez environnementaliste, consensuel, et très peu intéressé par les questions sociales;
- le réseau «Climate Justice Now!», qui regroupe 160 ONG et mouvements sociaux, et dans lequel est représenté en France le collectif «Urgence climatique - justice sociale» : ce réseau est, comme son nom l'indique, plus radical et inscrit l'urgence climatique au cœur de la crise du modèle productiviste des politiques néolibérales.


De l'autre côté, les entreprises sont également fortement associées. Ainsi, 200 entreprises multinationales ont créé le World business council for sustainable developpment pour lobbyiser le sommet. Elles ont institué le Global business day à Poznan en 2008 et viennent de créer le World business summit on climat change (WBSCC) qui aura toute sa place dans les négociations à Copenhague.


A l'inverse, le Forum international des peuples indigènes sur le changement climatique n'est pas encore reconnu.


Que va-t-il se passer à Copenhague ? Les EU ne signeront pas un accord sans engagement fort de la Chine. Cette négociation risque d'être prédominante. De fait, aucun pays n'imagine réussir un accord aussi ambitieux que les dernières recommandations du GIEC (30 à 40% en 2020 et 85 à 95% en 2050). Ainsi, le PG doit être présent dans les manifestations et appels de Copenhague en les relayant en France pour participer à la pression citoyenne sur les gouvernements. Le PG s'est d'ores et déjà prononcé pour des objectifs de 30% en 2020 et une division par 5 en 2050.


2.Quels mécanismes de régulation et de contrôle seront mis en place ?


L'Union européenne a mis en place en 2005 un nouveau marché, celui des droits à polluer, avec une allocation gratuite par les Etats de quotas d'émissions à leurs grandes entreprises industrielles ou électriques, et deux mécanismes de souplesse : les MOC (mise en oeuvre conjointe) et MDP (mécanismes de développement propres). Les premiers permettent d'investir dans les pays de l'Est avec des technologies moins polluantes que la moyenne, et gagner ainsi des quotas (qui sont retirés du pays); le second permet de gagner des quotas dans les pays en développement en investissant dans des technologies dites propres.


Les avantages théoriques du système sont de pouvoir fixer au niveau étatique des objectifs quantitatifs d'émission, et de laisser le marché organiser la répartition des quotas (les entreprises réduisant leurs émissions peuvent revendre leurs quotas sur le marché).

Les inconvénients sont multiples:


- en Europe, ce système s'est avéré totalement inefficace, notamment parce que l'allocation des quotas avait été beaucoup trop généreuse (sous l'influence des intérêts industriels, très influents à Bruxelles, et des marchandages des Etats), ce qui a rapidement provoqué un effondrement du cours de la tonne de gaz carbonique à la « bourse » des droits d'émissions, réduisant à néant toute incitation à réduire les émissions. Or fixer le «bon niveau» de quotas à distribuer au niveau mondial, pour qu'il ne soit pas trop restreint (fermeture d'entreprises) ou lâche (effondrement du prix), est encore plus complexe; 

-même avec une allocation initiale «réussie», le marché va organiser une volatilité des cours, totalement contre-productive pour réaliser les investissements productifs nécessaires (qui nécessitent un signal prix stable à long terme);
- pour se prémunir des variations de cours, un marché de produits financiers dérivés va se développer, nouvelle opportunité pour la finance internationale, qui, après les vagues de spéculation dans l'immobilier, la net économie puis les subprimes, attend avec délectation la création de ce nouveau marché de papier...;
- or les contrats «bad» ou «junk» carbon commencent déjà à proliférer, qui, comme les subprimes risquent de faire écrouler le système à tout moment. En effet, le mécanisme de développement propre offre la possibilité de créer de la monnaie carbone en montant des projets «propres» dans les pays en développement. Or ces projets sont très difficiles à évaluer quant à leurs effets réels sur la réduction des émissions de GES. On se retrouve donc déjà avec quantité de contrats pourris, soit dont les effets en termes de réduction de GES ont été surévalués, soit qui sont restés à l'état de projets et n'ont jamais été concrétisés. Ajoutons à cela l'indépendance toute contestable des organismes d'évaluation, et toutes les conditions sont réunies pour un futur tsunami financier sur le dos du climat !

Au passage, le système aura favorisé un nouveau colonialisme vert dans les pays en développement, en encourageant par le biais des MDP, des projets réservés aux industries et à l'agroindustrie capitalistes (les projets locaux, artisanaux ou traditionnels étant exclus...).


Le PG s'oppose donc à la mise en place d'un marché mondial d'émissions de gaz à effet de serre, et exige que les efforts des pays sont faits à l'intérieur de chaque pays, sans possibilité de compensation (abandon des mécanismes MOC et MDP). La mise en place d'une taxe internationale sur les émissions de GES peut s'avérer nécessaire.


3.Qui paiera ?


La question des financements est double.


Dans les pays en développement, l'ONU a chiffré à 100 milliards de dollars, les sommes nécessaires aux pays en développement pour faire aux changements climatiques. A Poznan en décembre 2008, plus de 160 ONG, organisations des peuples indigènes et associations pour une justice climatique ont repris une idée du G77-Chine de mettre en place un fonds de financement public pour le changement climatique, placé sous l'autorité de la convention cadre des NU sur les changements climatiques (et non de la Banque mondiale qui tente de devenir l'outil de financement). Ils proposent que le financement soit obligatoire et automatique de la part des pays de l'annexe I, comptables d'une «dette écologique» à l'égard de ceux du Sud. Ils insistent sur la nécessité d'une gestion démocratique et transparente du fonds, associant les pays en développement, les peuples indigènes, les mouvements sociaux, environnementaux et les mouvements de femmes. Enfin, ces financements doivent être séparés de l'APD et être faits sous forme de subventions et non de prêts. Ils sont assortis de la levée d'un certain nombre de brevets sur les technologies.


Cette question n'est pas réglée actuellement.


Dans les pays de l'annexe I, le respect des recommandations du GIEC implique une stabilisation des émissions de GES par rapport à leur niveau de 1990 en 2012 et une baisse de 5% par an à partir de cette date, pour atteindre 30 à 40% en 2020 et 85 à 95% en 2050.


Alors que les évolutions technologiques, dans le cadre du libre marché, avaient permis de stabiliser les émissions depuis 20 ans, le rythme de diminution exigé à partir de 2012 ne pourra donc pas reposer sur ces seules évolutions.


Concrètement, la mise en place d'un marché des émissions de GES ne garantit aucunement l'atteinte de ces objectifs. En revanche, elle risque de favoriser les concentrations capitalistiques, de renforcer les inégalités par pays en matière d'émissions de GES et de développer un colonialisme vert dans les pays en développement (pour acquérir les fameux quotas liés aux MDP). Les effondrements de prix du carbone sont toujours possibles (d'où incertitude pour investir) ainsi que les fraudes massives (voire les fraudes à la TVA découvertes sur le marché européen en août 2009). L'envolée du prix du carbone est également possible, à l'inverse, avec, sans changement de mode de production, de consommation et de vie dans les pays concernés, des phases de crise économique sans précédent. Les économies capitalistes sont en effet totalement dépendantes du carbone (la révolution industrielle de la vapeur et du pétrole ont permis le développement sans précédent du système capitaliste, en permettant une mécanisation et des transports à moindre coût qui sont aujourd'hui remis en cause). Dès lors, même les gouvernements libéraux ont compris l'enjeu de decarboniser l'économie plus rapidement, et de la rendre moins dépendante de l'énergie. C'est l'ambition initiale de la Taxe Rocard, créant une augmentation du prix de l'énergie progressive et continue, mais dont les effets vont entièrement reposer sur le budget des ménages (les entreprises seront exonérées de cotisations sociales !) et qui n'est pas assortie d'un plan d'investissements massifs dans les logements et le transport (les deux secteurs les plus énergétivores).


Dès lors, le PG se prononce à l'inverse pour des politiques publiques volontaristes. Au niveau international, une politique cohérente en matière climatique doit organiser une relocalisation des activités de production et de consommation, permettre la souveraineté alimentaire et énergétique, et donc remettre en cause le sacro saint principe de libre échange.


Dans le cadre de l'UE, les politiques de libéralisation de l'énergie et des transports ont fait exploser les émissions de gaz à effet de serre et le coût de l'énergie, tout en rendant l'Europe vulnérable aux importations extérieures. Elles doivent être remises en cause. Au niveau international, la mise en place d'une taxe sur les émissions de GES peut s'avérer nécessaire pour éviter les délocalisations d'émissions. Celle-ci peut également être proposée aux frontières de l'UE, avec le reversement aux pays en développement des fonds collectés dans le cadre d'accords de coopération ou de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique.


Parce que l'accès à l'énergie est un droit fondamental, et qu'une politique conséquente de lutte contre le dérèglement climatique ne peut pas se résumer à une « taxe miracle », le Parti de Gauche se prononce pour une transiton énergétique plus globale, ambitieuse, en rupture avec le système capitaliste et la logique productiviste. Cette politique s'appuiera sur une logique de planification écologique, permettant de discuter, dans le cadre de tables rondes associant experts, syndicats de salariés, associations écologistes, usagers, précédant un large débat au parlement, des objectifs à atteindre et des scenarii pour y aller.


Elle s'appuiera sur :


1/ la mise en place d'un service public de l'énergie, avec le retour d'EDF et GDF à 100% public et la nationalisation de Total et Areva, permettant à la fois de réduire la fracture énergétique et de planifier, sur le long terme et de manière volontariste, la nécessaire transition énergétique (voir les deux décisions anti-climat d'EDF à l'été 2009: bataille en justice contre l'entreprise qui permet aux particuliers de faire des économies d'énergie; augmentation différenciée des tarifs en réservant les plus fortes aux plus petits consommateurs) ;

2/ un plan d'investissement massif dans les énergies renouvelables, la recherche en matière d'efficacité énergétique et la promotion de la sobriété en matière de consommation (et l'abandon du programme EPR) ;

3/ la mise en place d'un vaste plan de rénovation et d'isolation des logements ainsi qu'un plan de développement des transports les moins polluants à l'échelle du territoire (transports en commun de passagers, frêt ferroviaire et navigation fluviale) ;

4/ l'organisation de tables rondes pour planifier la reconversion des industries les plus polluantes;

5/ la réorientation des aides de la Politique Agricole Commune vers une agriculture paysanne relocalisée, pourvoyeuse d'emplois et plus sobre en matière énergétique ;

 

A lire la très bonne note produite par ATTAC et les Amis de la Terre «Pour une justice climatique,». libérons le climat de la finance


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 05:19



 

Solange Guès, notre candidate du parti de Gauche dans la presse !!!

 

 DH

 

 


 

 

À Vitrolles, la gauche en progrès



Au premier tour de la cantonale, l’extrême droite éliminée, PS en tête et Front de Gauche à plus de 11 %.

 

Marseille, Correspondant régional.

 

Une partielle d’automne n’annonce pas forcément la vérité du printemps. Mais le premier tour de l’élection cantonale qui s’est déroulé, dimanche à Vitrolles, a de quoi satisfaire, dans l’ordre  : les républicains, la gauche et les partisans du Front de Gauche.

 

Posons d’entrée la seule ombre au tableau, et de taille : un taux d’abstention de 71,41 %. Ce scrutin faisait suite au décès de Guy Obino, maire et conseiller général de Vitrolles, décédé à l’âge de soixante-douze ans. Dans cette ville qui fut dirigée par l’extrême droite, le duel de second tour sera, pour la première fois depuis bien longtemps, classique  : gauche-droite.

 

Il opposera le candidat socialiste et nouveau maire de Vitrolles, Loïc Gachon (42,41 % contre 42,71 % pour Guy Obino en 2004), au représentant de l’UMP, Christian Borelli (20,43 % contre 9,87 % en 2004, mais sans, cette année, des candidats du Nouveau Centre ni du Modem). Le FN recule passant de 19,19 % à 12,60 %. Le reflux de l’extrême droite est encore plus prononcé si l’on prend en compte le score d’un candidat MNR en 2004 (7,53 %).

 

Deuxième donnée de ce scrutin : la gauche totalise plus de 65 % des voix (contre 55 % en 2004) et le second tour s’annonce si ce n’est joué d’avance du moins très favorablement engagé pour le candidat socialiste. Aux voix recueillies par ce dernier, il faut ajouter les scores des Verts (4,04 %), du NPA (3,44 %), d’un divers gauche (2,33 %) et surtout du tandem Front de gauche, qui arrive troisième de ce scrutin avec 11,39 % des voix.

 

En 2004, le candidat du PCF, Henri Agarrat, avait recueilli 8,81 % des suffrages. Cette année, le militant communiste, élu municipal et personnalité connue à Vitrolles, portait les couleurs du Front de gauche avec sa suppléante, Solange Guès, du Parti de Gauche. « C’est un résultat très intéressant qui nous place dans une bonne perspective pour la campagne des régionales, commente Pierre Dharréville, secrétaire de la fédération PCF des Bouches-du-Rhône. Il y a des hommes et des femmes qui ont envie de reconstruire la gauche. »

 

Chistophe Deroubaix

 

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Published by Didier HACQUART - dans Cantonale partielle 2009
27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 05:04



 

Luttons contre l’abstention, la plaie de la démocratie…

 

Lors du 1er tour de la cantonale partielle de Vitrolles, il n’y a eu qu’un peu moins de 29 % des inscrits qui se sont rendus dans l’isoloir pour désigner notre futur Conseiller Général.


Cela pose interrogation et soulève, un véritable
problème de démocratie. Légalement parlant, personne n’empêche d’aller voter, mais le problème est plus complexe.


Les causes en sont multiples, élection partielle, cantonale (qui sait à quoi sert le CG ?), désaffection du politique, abandon de la citoyenneté, perte d’espoir, etc. Il est une réalité que beaucoup de nos concitoyens ont énormément de problèmes (logement, emploi, etc.) et ne « croient plus en rien ni personne ».


Le phénomène touche la France, mais aussi d’autres pays européens, sans oublier les Etats – Unis.

 

Le problème, c’est que les gouvernants étant élus par de moins en moins d’électeurs, la politique qu’ils mènent « entre eux » les coupent encore plus de la réalité vécues et des difficultés rencontrées.

 

Il faut aussi reconnaitre que l’abstention arrange les grands partis politiques. Nous l’avons vu lors de la consultation sur le TCE en 2005. Les dirigeants de l’UMP comme ceux du PS de l’époque voulaient s’affranchir du référendum car les électeurs ne comprennent rien », et « pourquoi les consulter sur un sujet aussi complexe » ? Sauf que la mobilisation citoyenne a fonctionné ce jour là et les français ont bien compris le sens du TCE qu’ils ont rejeté.

 

Le risque c’est qu’un jour ou le décalage sera vraiment trop grand entre les dirigeants politiques et les citoyens et alors là tout sera possible !

 

Même si le serpent se mord la queue, force aussi est de reconnaitre que l’on a les politiques que l’on mérite. S’abstenir permet aussi à certains de se hisser au sommet.

 

Tout ceci pour dire, qu’il faut se mobiliser dimanche 29 novembre pour faire barrage, en votant Loïc GACHON, au candidat de l’UMP, qui rappelons le à Vitrolles a recyclé les ex élus FN/MNR de Catherine Mégret ! A Vitrolles, l’UMP pratique l’ouverture à l’extrême Droite depuis la municipale de 2008…

 

A suivre.

 

DH

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Cantonale partielle 2009
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 04:39

 



 

 

Si c’est le Figaro qui le dit…La baisse de la TVA à 5,5 % pour les restaurateurs est une arnaque qui nous coute cher en tant que contribuable (3,2 milliards de recettes fiscales en moins). Lorsque j'ai préparé ce post samedi, j'ignorai que lundi les sénateurs de droite monteraient aussi au créneau !

 

DH

 


 

 

Restauration : l'addition ne baisse toujours pas

 

Pour le deuxième mois consécutif, les prix dans les cafés et les restaurants sont restés stables, après quatre mois d'application de la TVA à 5,5%, censée pourtant se traduire par une baisse des prix d'environ 3%.

 

Les restaurateurs rechignent toujours à baisser les prix. Selon les données publiées vendredi (13/11/02009) par l'Institut national de la statistique (Insee), les additions dans les cafés et les restaurants n'ont pas baissé. Les prix sont en effet restés stables en octobre pour le deuxième mois consécutif, après quatre mois d'application de la TVA à 5,5%, censée se traduire par une baisse des prix d'environ 3%. Pire, dans les seuls restaurants, les prix sont remontés de 0,1% sur un mois (-0,5% sur un an).

 

Depuis le 1er juillet, date d'entrée en vigueur de la TVA 5,5% pour la restauration à table, le repli est de 1,46%. Dans les cafés, l'indice est parfaitement stable. Sur un an, l'Insee évalue le recul des prix à 0,3% et sur quatre mois, la diminution est de 1,06%. En septembre, les prix étaient déjà restés stables dans la restauration. En juillet, ils avaient baissé de 1,3%, puis de 0,2% en août.

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 05:59




Second tour de l'élection cantonale partielle de de Vitrolles



Le candidat PS affrontera le candidat UMP le 29 novembre.


Le Front de Gauche s'est clairement prononcé pour voter Loïc GACHON dimanche face à Christian BORELLI. Je rappelle que Christian BORELLI de l'UMP est celui qui a recyclé les ex élus de Catherine MEGRET lors de la municipale de 2008. L'un d'entre eux siège d'ailleurs avec lui dans le groupe d'opposition au conseil municipal/


Donc en politique il être pragmatique, et pour battre BORRELLI, il n'y a qu'un seul bulletin.


Mais le Parti de Gauche reste le Parti de Gauche et l'appel ne vaut pas adhésion au programme du PS, et je ne retire pas une virgule de ce que j'ai pu dire à ce sujet sur ce blog.


Pour autant, le Parti de Gauche sera présent à la réunion publique du jeudi 26 novembre à 18h00 à la maison de quartier du Roucas. Je n'y serai pas personnellement car je serai dans l'avion Munich – Marseille à la même Heure !



DH





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Published by Didier HACQUART - dans Cantonale partielle 2009
24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 04:25



 

L’eau est essentielle à la vie. Nous ne devrions même pas nous poser la question pour qu’elle soit un droit pour tous : Et pourtant, nous avons réussi à ce que l’eau soit sous la coupe de la finance et du secteur privé. Ne marchons – nous pas sur la tête. Les députés PC et Partid e Gauche viennent de déposer un projet de loi.

 

 

 

A suivre…

 

DH

 

 


 

 

 

L'eau est-elle un droit pour tous ?

 

Les députés communistes et du Parti de gauche déposaient hier (16/11/2009) une proposition de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’eau sur la base d’une allocation de solidarité.

 

L’accès aux droits fondamentaux ne va pas de soi. En 2006, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) proclamait que « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous ».

 

Ou quand la législation relève de la déclamation. Reste à savoir effectivement quelles sont ces conditions économiquement acceptables par tous, comme le soulignent les députés communistes et du Parti de Gauche. Si ces six dernières années, « la charge d’eau a contribué à l’accroissement de 116 % des charges locatives », les inégalités territoriales restent importantes.

 

Ainsi, de Paris à Auvers-sur-Oise, le prix de l’eau oscille entre « 2,83 euros le mètre cube et 5,54 euros ». Ensuite, les inégalités sociales. Certaines familles consacrent 7 % à 8 % de leurs ressources aux charges liées à l’eau. Enfin, l’idée d’un tarif uniforme pour les revenus modestes pose problème : loin d’affirmer l’accès légitime à un droit, « elle se présente comme une faveur accordée par la charité, et par là comporte un caractère particulièrement stigmatisant ».

 

En suivant les recommandations des Nations Unies, les députés communistes et républicains proposent de créer une allocation différentielle afin que la facture n’excède jamais 3 % du revenu des ménages les moins riches. Versée par les CAF, cette allocation serait notamment financée par l’État, les collectivités territoriales, mais surtout par les entreprises de l’eau qui, comme le rappelle Marie-George Buffet, « avec 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les deux principaux groupes pourraient verser 110 millions à ce fonds si elles étaient taxées à hauteur de 1 % ».

 

Lina Sankari

 

Conquérir le droit à l’eau

 

La proposition de loi sur l’eau des députés du PCF et du Parti de Gauche fait écho.

 

Quelques jours après que les députés communistes et du Parti de Gauche eurent présenté par la voix de Marie-George Buffet leur proposition de loi pour garantir à chaque foyer que la charge de l’eau ne dépasse jamais les 3 % des revenus, la secrétaire d’État à l’Écologie, Chantal Jouanno, a déclaré hier devant le Congrès des maires de France : « Il est temps de traduire dans les faits le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiques acceptables par tous », proposant même, pour 2010, un amendement au projet Grenelle 2.

 

Pour Marie-George Buffet, « l’urgence maintenant c’est de passer de l’incantation aux actes ». C’est possible. Le 17 novembre, en présence d’institutions, d’associations (CNL, Union nationale des familles de France, Secours catholique, Fondation Abbé-Pierre) signataires du « manifeste pour l’eau » des responsables de l’Observatoire des usagers de l’assainissement, la députée proposait « qu’une allocation, abondée par des entreprises, l’État, des collectivités territoriales et des syndicats de gestionnaires de la distribution et de l’assainissement de l’eau, soit versée, par l’intermédiaire de la CAF, aux familles ».

 

La déclaration ministérielle est, pour Marie-George Buffet, « un encouragement à se rassembler plus largement afin de conquérir un droit essentiel » : l’accès pour tous à l’eau.

 

Max Staat

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE