Le front de Gauche a tenu lui aussi son université dété. Voici donc le discours de Jean-Luc Mélenchon !!!
DH
Pour mieux connaitre l’histoire
politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre
disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à Vitrolles.
Le front de Gauche a tenu lui aussi son université dété. Voici donc le discours de Jean-Luc Mélenchon !!!
DH
Le 10 juin 2012, pour le 1er tour de la législative, il est essentiel de donner une majorité de gauche, et pour cela de renforcer le Front de Gauche, dans la suite logique de la campagne de Jean-Luc Mélenchon à la Présidentielle.
N’oublions pas que tout reste à faire et qu’il …faut mettre la pression pour éviter toute dérive social-démocrate.
Dans la 12ème circonscription, il faut faire confiance à Jean-Claude LABRANCHE le candidat du Front de Gauche !
Pour en savoir plus, vous êtes invités à la réunion du 7 juin à Marignane…
DH
Le 6 mai on utilise le bulletin Hollande pour tourner la page du Sarkozysme...
DH
L'heure est à l'analyse des résultats du premier tour, sans oublier le combat du second tour qui est de "vrier" Sarkozy et sa politique !!
DH
Les urnes ont démenti la rengaine médiatique selon laquelle cette élection n’aurait pas mobilisé les Français. Avec plus de 80%, la participation atteint un niveau élevé et relativement homogène. C’est donc plutôt le traitement médiatique de la campagne qui a été méprisé par les Français.
Sarkozy et Hollande ont monopolisé pendant des mois 75% du temps d’antenne radios et télés. Pourtant ils ne totalisent à eux deux qu’à peine 43 % des inscrits sur les listes électorales. Une large majorité des électeurs n’a donc pas voté pour les deux candidats qui figureront au 2nd tour. Et près de 80% des électeurs n’auront pas voté au 1er tour pour le candidat qui concentrera l’essentiel des pouvoirs quand il sera élu. Un symptôme cuisant du déni démocratique que représente la monarchie présidentielle de la 5ème République.
Le recul de Sarkozy
Nicolas Sarkozy perd 1,8 million d’électeurs par rapport à 2007. L’analyse géographique de ses résultats montre que son électorat le plus fidèle et mobilisé est celui de la grande bourgeoisie. Il n’y perd quasiment aucun suffrage : il réalise par exemple 46,5% à Versailles contre 47% en 2007 et parvient même à améliorer son score dans le 7ème arrondissement de Paris où il se hisse de 56 à 58%, ou encore à Neuilly-sur-Seine où il obtient 72,64%. Les grandes fortunes ont donc fait bloc autour du Président des riches.
Son recul est beaucoup plus fort dans la partie plus populaire de l’électorat de droite. Il perd 50 000 voix dans le Pas-de-Calais. Dans les fiefs de piliers de l’UMP, la chute est particulièrement forte : à Saint-Quentin dans l’Aisne chez Xavier Bertrand Sarkozy passe de 31% à 25%. Et à Perpignan en milieu populaire ou à Meaux chez Jean-François Copé, Sarkozy passe de 34% à 27%.
Le FN perce à droite
Marine Le Pen gagne 2,6 millions de voix par rapport au score de son père en 2007. Avec plus de 17 %, elle dépasse le score historique du FN en 2002 mais ne parvient pas au niveau cumulé des scores de son père et de Mégret (19%). 70% de sa progression vient du recul de Sarkozy. L’électorat de droite perdu par Sarkozy se retrouve directement chez Marine Le Pen.
On assiste donc à une accélération de l’extrême-droitisation de la droite plutôt qu’à une percée populaire de Marine Le Pen chez de nouveaux électeurs. Par exemple à Florange, commune qui vit des hauts fourneaux d’Arcelor Mittal, Sarkozy perd 606 voix et Marine Le Pen en gagne 636, mais Jean-Luc Mélenchon en gagne aussi 654, manifestement arrachées à l’abstention.
Les vases communicants à droite entre Le Pen et Sarkozy sont particulièrement marqués dans le Nord et l’Est de la France où le FN réalise ses meilleurs scores. Marine Le Pen a ainsi atteint quasiment le même score que Nicolas Sarkozy dans plusieurs régions :Picardie, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, mais aussi Languedoc-Roussillon. Sans les efforts du Front de Gauche pour endiguer la montée du FN, le scénario d’une élimination de Sarkozy par Le Pen n’était donc pas très éloigné. Le FN dépasse en effet les 20% dans 11 régions (une sur deux) et dans 43 départements.
La gauche progresse grâce au Front de Gauche
Le total des voix de gauche augmente fortement par rapport à la dernière présidentielle, en passant de 13,3 millions (36,4%) à 15,7 millions (43,7%). C’est le meilleur score global de la gauche à une présidentielle depuis 1988. François Hollande n’est responsable que d’une petite partie de cette dynamique puisqu’il ne gagne que 770 000 voix par rapport à Ségolène Royal. Et encore à Evry chez Manuel Valls le nombre de voix PS stagne et à Lille chez Martine Aubry le PS perd même des voix entre les deux présidentielles. L’essentiel de la dynamique de la gauche vient au contraire de la percée du Front de Gauche qui apporte les deux tiers des voix supplémentaires engrangées par la gauche.
Le Front de Gauche : une force solide et homogène
Avec près de 4 millions de voix (11,11%), Jean-Luc Mélenchon gagne 3 millions de voix depuis le lancement du Front de Gauche aux élections européennes de 2009 (6,5%). La force ainsi constituée est d’autant plus solide qu’elle est désormais bien répartie sur le territoire : le Front de Gauche fait plus de 7% dans tous les départements, 10% ou plus dans 70 départements et plus de 13% dans 20 départements.
C’est donc une force politique nouvelle qui s’est affirmée sur l’ensemble du territoire, bien au-delà l’implantation historique des organisations qui la constituent. De grandes villes sans tradition communiste puissante ont ainsi voté à plus de 15 % pour Jean-Luc Mélenchon, comme Grenoble, Toulouse, Lille ou Montpellier.
De spectaculaires progressions sont aussi enregistrées là où Jean-Luc Mélenchon a porté des clivages politiques forts. Ainsi en Alsace, le Front de Gauche a été la première force politique à militer pour l’abolition du Concordat et a augmenté son score de plus de 300%. A Marseille aussi, le discours clair et décomplexé de Jean-Luc Mélenchon sur les bienfaits du métissage a rencontré un écho populaire de masse en hissant le Front de Gauche à près de 14% sur la ville et à plus de 20% dans plusieurs arrondissements populaires des quartiers nord. Là aussi c’est la stratégie de combat Front contre Front qui a permis de tenir tête au Front national.
Car contrairement aux fantasmes des médias, le score élevé de Marine Le Pen n’a pas fait reculer Jean-Luc Mélenchon. Au contraire, là où le FN progresse, le Front de Gauche progresse aussi. En particulier en terres ouvrières qui sont loin d’être acquises à Marine Le Pen.
Et voilà la campagne du 1er tour qui s'achève...
Je termine donc par le discours de Jean-Luc MELENCHON du 19 avril à Paris devant 60000 personnes !
A chacun désormais de réfléchir et de faire son choix.Pour moi c'est clair, c'est "l'humain d'abord" le programme du Front de Gauche !
DH
La CFDT a interpellé les candidats à l'élection présidentielle sur les sujest qu'il lui semblent importants. Certains ont répondu, Nicolas SARJKOZY a fait le choix lui de ne pas répondre... les salariés apprécieront.
Voici les réponses apportées par jean-Luc MELENCHON aux questions précises de la CFDT.
Allez on lâche rien !!!
DH
Cher camarade,
Je vous remercie pour votre courrier qui m’interpelle sur la politique que le Front de Gauche entend mener face à la crise économique, sociale, écologique et démocratique que traverse la France.
Le Front de Gauche estime qu’une Révolution citoyenne est devenue nécessaire face à la captation méthodique du pouvoir par la finance. Sa légitimité découle de l’exercice de la démocratie aujourd’hui menacée.
C’est pourquoi, il est important que des acteurs de la démocratie sociale, comme la CFDT, s’engagent dans le débat public en interpellant les politiques.
Vous trouverez ci-jointes les réponses du Front de Gauche à vos interrogations.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus sincères.
Jean-Luc Mélenchon
Défendons la cohésion sociale, réduisons les inégalités.
Quelles mesures à court et moyen termes comptez-vos prendre dès votre entrée en fonction pour limiter la précarité et relancer l’emploi ?
Notre premier objectif est l’éradication de la précarité. Notre première mesure sera la titularisation de l’ensemble des précaires de la fonction publique. Dans le secteur privé, nous instaurerons des quotas dans les entreprises (5% pour les grands groupes et 10% pour les TPE/PME). Le CDI sera de nouveau la norme et non l’exception. Enfin, le temps partiel sera supprimé sauf demande formelle de l’employé.
Les 35h effectives seront pleinement appliquées et le recours aux heures supplémentaires sera strictement limité.
A moyen terme, nous recréerons les 180000 postes de fonctionnaires que la droite a supprimé.
Nous relèverons le défi de la catastrophe écologique en mettant en œuvre la planification écologique. Elle nécessitera la création de centaines de milliers d’emploi nouveaux.
Enfin, de très nombreux emplois seront sauvés et restaurés grâce à la relocalisation des emplois industriels.
Reviendrez-vous sur la mesure préjudiciable à l’emploi de défiscalisation des heures supplémentaires ?
Oui. Cette mesure s’inscrit dans la logique sarkoziste de « travailler plus pour gagner plus ». Elle sera, comme beaucoup d’autres, abrogée.
Au contraire de cette logique, le Front de gauche portera le SMIC à 1700€ bruts. L’ensemble des échelles de salaires devra être réévaluée en fonction de cette augmentation.
Quelles sont vos priorités pour encourager la socialisation des jeunes enfants, garantir à chaque jeune une qualification et lui permettre d’acquérir son autonomie ?
L’Ecole de la République doit être gratuite, laïque et permettre à tous les jeunes d’obtenir un haut niveau de qualification. Pour cela, nous porterons l’obligation scolaire de 3 à 18 ans. Cette décision porte en elle-même de nouveaux défis. Pour y faire face, nous rendrons à l’Ecole les moyens de remplir sa mission. Les postes supprimés depuis 2002 seront recréés. Les enseignants bénéficieront à nouveau d’une formation de qualité. La mixité sociale des enseignants sera assurée par la mise en place d’un pré recrutement.
Pour garantir l’égalité de chacun, l’Ecole sera pensée pour répondre aux besoins des élèves qui n’ont qu’elle pour réussir. Ainsi, le soutien scolaire, au lieu d’être sous-traité à des officines privées, sera une des nouvelles missions du Service public.
Au-delà, pour sortir les jeunes de la précarité, de la dépendance familiale et du recours au salariat pendant leurs études, nous créerons un statut social pour tous les jeunes permettant leur autonomie. Nous mettrons en place un système d’allocations financées, pour les jeunes en formation, par la solidarité nationale, et pour ceux en recherche d’un premier emploi, par la Sécurité sociale professionnelle. Ces contrats sécurisés de formation et d’emploi ouvriront droit à la prise en charge des cotisations sociales afin entre autres d’inclure les années de formation dans la durée de cotisation pour la retraite.
Quelle politique du logement mènerez-vous, avec quelle régulation de la hausse des loyers et de l’immobilier ?
Il n’y a pas assez de logements en France, notamment sociaux. Aujourd’hui, selon la Fondation Abbé Pierre, il y a 10 millions de personnes qui sont touchées par la crise du logement. 1,2 million de ménages sont en attente d’un logement social. 685 000 personnes sont privées de domicile personnel et 133 000 sont sans domicile fixe.
La spéculation foncière et immobilière entraîne une flambée des prix dans le privé. Les locataires, notamment les précaires et les travailleurs pauvres, ne peuvent plus payer de tels loyers. Le logement révèle et aggrave ces inégalités sociales croissantes.
Cette situation résulte de l’illusion que le marché libre peut répondre seul aux besoins de logement. L’Etat a abandonné le logement social. Il a laissé les loyers augmenter de manière excessive.
En urgence, nous bloquerons et baisserons les loyers. Nous interdirons les expulsions locatives et appliquerons la loi de réquisition pour répondre au plus pressé.
Ensuite, nous agirons pour que soient construits les logements manquants pour faire face aux besoins (200 000 par an pendant 5 ans). Nous relèverons la dépense publique en faveur du logement dans le budget de la nation à 2% effectifs du PIB. La vente des logements HLM sera interdite et les sanctions à l’égard des communes qui ne respectent par la loi SRU renforcées.
Quelles mesures d’urgences prendrez-vous pour répondre aux inégalités notamment dans l’accès au soin ou encore la pénurie des offres de garde d’enfants ?
Pour garantir l’accès aux soins, nous abrogerons la loi Bachelot et reviendrons sur les fermetures des lieux de santé qui augmentent les inégalités territoriales et donc sociales.
De plus, pour garantir l’accès de tous à la santé, nous établirons le remboursement des besoins de santé à 100 % par la Sécurité sociale, y compris les lunettes, les soins et prothèses dentaires et auditives.
Face à la pénurie des offres de garde d’enfant, le Front de Gauche mettra en place un service public de la petite enfance. Il s’agit de mettre en œuvre la veille bienveillante à laquelle ont droit tous les enfants sans aucune distinction de quelque nature que ce soit.
Comment envisagez-vous de garantir à tous un haut niveau de protection sociale ? Lancerez-vous dès 2012, avec les acteurs concernés, l’étude d’une réforme systémique des retraites ?
Dans ce domaine également, nous reviendrons sur les contre réformes du gouvernement. Nous abrogerons les lois remettant en cause la protection sociale, par exemple l’augmentation des jours de carence, la conditionnalisation des allocations chômage…
Le financement de la Sécurité sociale sera assuré à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Nous réformerons les retraites et les partenaires sociaux seront bien évidemment impliqués dans ce processus. Nous rétablirons également le droit à la retraite à 60 ans à taux plein (75 % du salaire de référence) pour toutes et tous avec la prise en compte de la pénibilité de professions particulières donnant droit à des départs anticipés. Aucun salarié ne touchera de retraite inférieure au Smic. Le financement des retraites sera assuré en particulier par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations employeurs sur les salaires. L’accroissement du taux et de la masse des cotisations patronales sur les salaires sera modulé en fonction des choix de gestion de ces entreprises.
Aucun recours à la fiscalisation des retraites ou de la protection sociale ne sera opéré pour leur financement.
Entendez-vous mener une réforme globale de la fiscalité devenue aujourd’hui incontournable et sur quelle base ?
Plus qu’une simple réforme, c’est une révolution fiscale qui est nécessaire pour partager enfin des richesses et permettre au grand nombre de vivre dignement de son travail. Il s’agit de récupérer les 10 points du PIB (190 MM€) qui en 20 ans sont passés des mains des salariés à celles des actionnaires.
Nous abolirons l’ensemble des niches fiscales. Il est inacceptable que, grâce à elles, les entreprises privées du CAC 40 ne soient taxées qu’à 3 % alors que les PME le sont à 30 %.
Nous rendrons à l’impôt sur le revenu son rôle redistributif. Nous créerons 14 tranches et le taux d’imposition de la dernière, au-delà de 30000€/mois, sera de 100% afin de fixer une limite à l’enrichissement personnel.
Dans le même temps, les revenus du capital seront taxés au même niveau que ceux du travail.
Au regard de la situation actuelle des finances publiques, quelles mesures prendrez-vous pour maîtriser la dette et comment ferez-vous participer les contribuables les plus aisés à l’effort collectif ?
La dette publique est utilisée comme un prétexte pour imposer une politique néolibérale qui met en péril la cohésion sociale.
Beaucoup de candidats placent la finance au premier plan en assurant vouloir « rassurer les marchés ». Nous, au contraire, voulons remettre « l’Humain d’abord ». La crise frappe aujourd’hui les plus démunis. Mettre en œuvre une politique d’austérité serait injuste socialement mais aussi inefficace économiquement. L’exemple dramatique du peuple grec que l’on martyrise est là pour le prouver. C’est au contraire une politique de relance et de solidarité qu’il faut mettre en œuvre.
Les contribuables les plus aisés seront mis à contribution par la révolution fiscale que nous avons déjà évoquée.
Inventons un nouveau mode de développement
La crise économique et sociale actuelle occulte la catastrophe écologique. Pourtant, les constats alarmants de mise en péril de l’écosystème se multiplient. Le Front de Gauche propose d’y répondre grâce à la planification écologique.
Face à la tyrannie du productivisme, nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production, de consommation et d’échange en fonction de l’intérêt général de l’humanité et de l’impact de l’activité économique sur l’écosystème. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emplois et facteur d’égalité sociale. Elle s’appuiera sur un plan écologique débattu et voté au Parlement, assorti d’une loi de programmation financière. Les partenaires sociaux seront pleinement associés à ce travail de planification écologique qui sera mené au sein de d’assemblées du niveau national au niveau local.
Pour répondre à ces défis, un grand programme de formation sera mis en place pour accompagner l’apparition de nouveaux métiers et permettre la reconversion des travailleurs. Nous revaloriserons les filières professionnelles et technologiques. Nous créerons également un service public de la formation professionnelle.
Loin de toute « flexicurité », nous sécuriserons les parcours de chacune et de chacun dans l’emploi et la formation avec une continuité de revenu tout au long de la vie.
Dans ce cadre, nous porterons des stratégies de filières dans des secteurs émergents et stratégiques, intégrant recherche, innovation, développement, formation et production pour réduire par exemple la consommation d’énergie par l’isolation du parc ancien des bâtiments, ou encore dans le domaine des transports collectifs et de l’aménagement des espaces de vie.
Les emplois créés s’inscriront dans la lutte contre la précarité (quota de CDD par entreprise, réglementation stricte des stages, etc.). De plus, nous réformerons le code du travail pour réaffirmer le principe de hiérarchie des normes, pour qu’aucun accord de branche ne puisse être moins avantageux pour les salariés que la loi. Car entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère.
Nous avons besoin d’une Europe laïque, indépendante, de paix et de solidarité internationale. Une Europe qui agisse pour mettre fin aux ingérences impérialistes et néocolonialistes. Une Europe qui s’engage pour le respect des droits des peuples.
Cette Europe devra mettre en œuvre une harmonisation sociale par le haut. Mais une telle politique est incompatible avec les traités actuels et avec le Mécanisme européen de stabilité.
Conformément au mandat qui nous aura été donné par le peuple français pour mettre en place une politique de gauche, nous organiserons un référendum pour fixer une listes des directives européennes auxquelles nous désobéirons.
Construisons un pacte social
Le programme du Front de Gauche l’Humain d’abord, souhaite mettre l’Humain au centre de l’action politique. L’implication populaire est indispensable pour réussir la révolution citoyenne que nous souhaitons réaliser. C’est pourquoi le Front de Gauche convoquera une Assemblée constituante pour établir une 6ème République. Il faut en finir avec la monarchie républicaine de la Vème qui donne tous les pouvoirs à un homme et réduit pour l’essentiel le rôle du peuple à voter sur une personne une fois tous les 5 ans.
Entre deux élections, le pouvoir peut gouverner sans le peuple voire contre lui comme nous l’avons vu ces dernières années sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Dans cette situation, les intérêts privés les plus puissants s’en donnent à cœur joie. C’est l’oligarchie qui gouverne. Pour restaurer une démocratie véritable, il est temps de fonder une nouvelle République.
La Constitution que nous défendons réaffirmera les droits sociaux : droit à l’emploi et au travail, à la santé, au logement, à l’éducation, à la protection sociale.
Elle renforcera les pouvoirs du citoyen là où il travaille, en reconnaissant la citoyenneté d’entreprise : nous instaurerons des droits nouveaux pour les salariés dans l’entreprise, et le statut des grandes entreprises sera redéfini en tenant compte de leur responsabilité sociale. Le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires. Les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales, écologiques et économiques démocratiquement débattues.
L’avis favorable des représentants du personnel ou des comités d’entreprise sera obligatoire pour toutes les décisions stratégiques. Nous instaurerons un droit de veto suspensif sur les licenciements et l’obligation d’examiner les contre-propositions présentées par les syndicats.
Le droit de grève et de se syndiquer, la liberté d’expression seront confortés. Les CE se verront reconnaître des droits étendus d’expertise, de contrôle, de proposition et de décision. Les délégués syndicaux interentreprises dans les TPE seront reconnus, et nous agirons pour l’extension des droits des « Comités de groupe » au niveau des groupes européens.
Dans les entreprises publiques, le droit des usagers sera reconnu et exercé.
Nous créerons de nouveaux domaines d’intervention populaire : citoyenneté d’entreprise, conseils de quartiers avec des budgets participatifs, consultation populaire par référendum avant toute privatisation de service public.
Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France.
Ce grand débat devra permettre la remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire et préparer le remplacement des énergies fossiles. Il se déroulera sous contrôle citoyen de l’information jusqu’à la prise de décision et se terminera par un référendum.
Si par hasard, vous n'étiez pas à la palge du Prado à Marseille samedi dernier ?
Un gand moment...
Jean-Claude GAUDIN avait "lâché" le Prado contre la su preesion de la manifestation. pas de chance pour lui, la foule était si importante, que le boulevard du Prado a été bloqué un un très long défilé !...
DH
C'est le grand jour, alors on se retrouve tous sur le Prado à marseille aujourd'hui !!!!!!!!!!!!!
Après Toulouse, on va mettre le feu sur le Prado à Marseille le 14 avril !!!!!
DH
Jean-Luc Mélenchon a réussi son opération séduction jeudi soir à Toulouse. Le candidat du Front de gauche a répété ses projets pour la France. Il a également tancé Nicolas Sarkozy. Une prestation qui ravit ses supporters. Par francesoir.fr.
« Mélenchon, c’est lui qui peut nous faire sortir de la crise. Il n’y a que lui qui représente l’espoir dans cette campagne. Les autres, ils ne servent à rien » explique catégoriquement Gérard, un militant venu sur la place du Capitole, jeudi soir à Toulouse. Un autre intervient et dit « Mélenchon, c’est le meilleur. Il soulève les vrais problèmes et va apporter des solutions. S’il est président, il va nous permettre de mieux vivre ».
A un peu plus de deux semaines du premier tour de la présidentielle, certains se prennent même à rêver de représenter la gauche au second tour. « Notre campagne est meilleure, y’a pas photo », dit ainsi Cyril Inion, 32 ans, venu des Alpes de Haute-Provence, qui milite pour la première fois de sa vie dans un parti, en l’occurrence le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. « Sur les réseaux sociaux on les éclate tous, on est cyberactifs et hyperactifs sur le terrain ». Au moment où les sondages créditent Jean-Luc Mélenchon de 13 à 15% des intentions de vote, « il ne faut pas s’interdire de penser à la victoire », renchérit Nadine Verdier, institutrice retraitée de 60 ans venue du Tarn. Même si, reconnaît-elle, « peut-être que pour cette échéance-ci ce sera trop juste ». « On ne lâchera rien. Il peut aller au deuxième tour même si ce sera dur » reconnaît un autre militant du Gers.
Tous à la plage le 14 avril !
DH
COMMUNIQUE DU FRONT DE GAUCHE 13
Pour mettre fin au feuilleton « Plus belles les plages », le Front de Gauche a décidé de déposer en préfecture un parcours de manifestation depuis le Rond-Point du Prado jusqu’aux plages.
Manifester sur l'espace public est un droit constitutionnel. Après avoir étudié toutes les propositions de la mairie y compris les plus improbables, il nous a semblé que c’était le lieu le plus approprié pour accueillir ce qui sera l’un des plus grands rassemblements politiques de la campagne.
Comme cela a été fait à Paris entre Nation et Bastille, sur ce boulevard où toutes les banques du monde ont élu domicile, nous manifesterons le samedi 14 avril à 14h30 contre le pouvoir de la finance et pour la VIème République.
A 16 heures aura lieu un meeting avec notre candidat Jean Luc Mélenchon.
Marseille, le 31 mars 2012