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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 10:18


Réunion de PRS13 le 22 novembre 2006

 
 
 
 
 

La lourde déception du 16/11 mérite amplement que nous nous rencontrions pour discuter et réfléchir désormais aux perspectives pour les idées que nous avons portées.

PRS13 vous invite à nous retrouver ce mercredi à partir de 19 heures à Aix-en-Provence (restaurant Coton Rouge, voir plus bas).

 


A l’ordre du jour :

 

 
   - débat sur la situation du PS après le vote du 16/11

 
 

   - débat complémentaire sur la situation de la gauche

   - désignation de nos délégués PRS au Conseil National du  week-end prochain

 
 
 


Je vous invite donc à venir nombreux (adhérents PRS ou sympathisants des convictions défendues par Laurent Fabius durant la campagne interne du PS).

 



 
Restaurant Coton Rouge près de l’IUT et de la fac de lettres :

 
 
 


4 CHEMIN DU COTON ROUGE 13100 AIX EN PROVENCE

 

Tél. : 04 42 38 54 14

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Conseil National de  PRS
 
 
 
les vendredi 24 et samedi 25 novembre à Paris
 
 
 
 
 
 
 
Programme :
 
 
 

vendredi 24 novembre

 
 
 

de 18h30 - 20h00 : accueil des participants

 
 
 

de 20h30 - 22h30  :

 
 
 

- bilan
            - point sur la situation au PS
            - point sur la situation dans les collectifs unitaires

 
 
 
samedi 25 novembre
 
 
 
9h - 17h : perspectives
 


           - rapport politique
           - discussion générale

 
 
 

17h - 19h : travail en commission (ateliers de lecture, formation, jeunes, internet, A Gauche)

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 07:51

Pourquoi Ségolène ? Suite…
 
Au mois de septembre, j’avais mis en ligne un article « Pourquoi Ségolène ? »
 
 
Hier dimanche, en regardant la semaine des guignols de l’info sur Canal +, je me suis remémoré l’article en question.
 
Jeudi soir, Ségolène était la candidate à élire et était présentée sous son meilleur jour. Les guignols s’efforçaient depuis aussi depuis plusieurs semaines à ringardiser ses concurrents Fabius et DSK.
 
Or dès vendredi soir, les guignols se sont attaqués à Ségolène, en changeant l’image qu’ils voulaient lui donner, la faisant passer désormais pour quelqu’un de « benêt » qui parle lentement avec un ton professoral.
 
Par ailleurs, plusieurs journalistes dans différents médias, veulent maintenant connaître son programme, comme si jusqu’à présent elle n’avait rien dit !
 
Cela augure mal de l’avenir. Ce revirement des guignols de l’info et des journalistes, remet en exergue l’article en question, que je vous conseille de relire et de méditer.
 
A suivre…
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 13:56


Jean-Luc Mélenchon, candidat ?

Par Daniel Bernard, journaliste à Marianne

Ses amis le disent : l'ex-ministre de l'enseignement technique pense depuis plusieurs mois que seul un socialiste peut unifier la gauche du non.
 

S'il n'en reste qu'un, il sera celui-là. De tous les dirigeants présents dans la cour pavée du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon est le seul à ne pas en rabattre. « C'est moderne, c'est rénovateur de défendre ce soir le contraire de ce que j'ai défendu pendant six mois ? », s'agace-t-il. Ce soir encore, le sénateur de l'Essonne se refuse à être « moderne ». L'encadrement militaire, les 35 heures dans les collèges et autres jurys citoyens ne sont pas son genre de beauté. « Ça ne fait pas la maille », dit-il.


En battant la campagne pour Laurent Fabius, Mélenchon a mesuré l'impopularité de son champion. Il a aussi vérifié l'impact de ses talents de tribun, déjà éprouvé dans la campagne en faveur du non. En observant les tranchées qui se creusent au sein des gauches européennes entre une social-démocratie qui se déporte au centre et un électorat populaire qui fait sécession, « Méluche » se voit plus qu'un rôle, un destin.

Ses amis le disent : l'ex-ministre de l'enseignement technique pense depuis plusieurs mois que seul un socialiste peut unifier la gauche du non. Or, Laurent Fabius, qui a réduit la gauche du PS sous la barre des 20%, n'est manifestement pas en mesure de défendre sa ligne contre la candidate du PS. Henri Emmanuelli, ancien premier secrétaire du PS, a renoncé à suivre la voie tracée par Oscar Lafontaine en Allemagne - quitter le SPD pour fonder un parti. Si Mélenchon doit se sacrifier, il fera don de ce qui lui reste de popularité médiatique. Pour être candidat, il faut de l'argent, des parrainages, un brin de folie et du courage. La folie, il l'a - et le courage aussi.

 

Vendredi 17 Novembre 2006

Daniel Bernard

 

Pour en savoir plus :

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 10:17



Ségolène est certes désignée par le PS, mais rien n’est gagné encore pour 2007. Comme je l’ai déjà dit, il suffit de voir les réactions de la gauche antilibérale à sa candidature.

 
A suivre.
 
DH
 
 

La désignation de Ségolène Royal va-t-elle rassembler ou diviser la gauche ?

 

LEMONDE.FR | 17.11.06 | 17h05  •  Mis à jour le 17.11.06 | 19h16


La désignation de Ségolène Royal comme candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle pourrait amener à une recomposition de la gauche. Au sein du parti, dès l'annonce de la victoire de Mme Royal, malgré leur "tristesse", les lieutenants des deux candidats vaincus ont envoyé un message de ralliement à la gagnante. "L'heure est à la mobilisation contre la droite, a confirmé vendredi Dominique Strauss-Kahn, dans une brève prise de parole. La mienne est totale". "Plus que jamais, je me sens à la disposition du Parti socialiste, de la gauche et de la France", a-t-il ajouté, sous-entendant tout de même, comme son fidèle soutien Pierre Moscovici la veille, que c'est au vainqueur qu'il incombe de rassembler.

 

Ségolène Royal a tenu à montrer qu'elle recevait le message cinq sur cinq, en faisant vœu jeudi soir de "rassembler" le Parti socialiste. La main tendue visera aussi les partenaires de gauche, au-delà du PS lui-même. "Nous allons rediscuter avec les radicaux de gauche, avec Jean-Pierre Chevènement", a précisé jeudi soir Arnaud Montebourg, le porte-parole de la candidate, sur France 2. Le récent candidat Chevènement a surpris en déclarant, dès son premier meeting de campagne lundi, qu'il n'excluait ni le "retrait" de sa candidature, ni une "concertation" avec le Parti socialiste.

 

Vendredi, Noël Mamère a montré que les Verts ne comptaient pas rester absents des négociations à venir. "Il faut qu'elle soit la candidate de toute la gauche au deuxième tour. On doit obtenir d'elle et du PS, dès le premier tour, un certain nombre de signes pour l'éventuelle signature d'un contrat de gouvernement", a formulé sans ambiguïté sur i-Télé le député-maire de Bègles, en Gironde, candidat des Verts en 2002 ; des Verts dont il ne peut pas imaginer qu'ils en restent à trois seuls députés. Les appétits semblent s'aiguiser autour de ce qui ressemble de plus en plus à une nouvelle gauche plurielle.

 

FORCES CENTRIFUGES À LA GAUCHE DE LA GAUCHE

 

Pourtant, chez les strauss-kahniens et les fabiusiens, réunis pour la soirée électorale jeudi, on pouvait aussi entendre une autre musique, moins douce aux oreilles de Ségolène Royal. "On a créé les conditions pour amener Sarkozy au pouvoir pour cinq ans", a lâché un fabiusien, résumant l'amertume. Sur le blog de Dominique Strauss-Kahn, ou parmi les commentaires des abonnés du Monde.fr, on sentait que la blessure était assez profonde pour qu'un nombre non négligeable de socialistes envisagent clairement de se détourner de la candidate du PS, pour se diriger par exemple vers le centre. "Jamais Ségolène Royal ? Mais qu'entends-je donc ?, tentait d'argumenter en retourJean Marc G., un internaute fabiusien "rallié", sur Le Monde.fr, vendredi. Vous préférez donc Le Pen et Sarko ?! (...) Aussi, à ce que je lis, il semblerait que ce soit les strauss-kahniens les plus amers, et qui parlent de ficher le camp chez Bayrou ! Reprenez-vous !"

 

Si des voix socialistes pourraient filer vers le centre, les forces centrifuges pourraient aussi jouer en faveur de la "gauche de la gauche". "Je me demande ce que je vais faire, a affirmé jeudi soir le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, apparemment très touché. La responsabilité des collectifs antilibéraux est plus grande que jamais : ils doivent arriver à dégager un candidat commun entre eux. (...) Autrement, la gauche va être déséquilibrée, si elle est uniquement appuyée sur le centre gauche."

 

La Ligue communiste révolutionnaire a envoyé un message vendredi : le choix de Mme Royal "ne peut que renforcer la nécessité d'une candidature anticapitaliste à la présidentielle de 2007, candidature ne développant aucune illusion de convertir le Parti socialiste à l'antilibéralisme, et donc claire sur le refus de toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec le PS", a affirmé l'organisation trotskiste. Son candidat, Olivier Besancenot, refuse de participer directement aux négociations sur un candidat unitaire et accuse le PCF de rester un allié du PS, notamment dans les élections locales.

 

"Suite à la situation nouvelle créée à gauche par la désignation de Ségolène Royal comme candidate du Parti socialiste", les communistes ont décidé de réunir lundi leur conseil national pour discuter de "la responsabilité du PCF". A chaud, jeudi, la candidate désignée par les communistes pour briguer l'investiture unitaire antilibérale, Marie-George Buffet, avait dénoncé vendredi les prises de position de Mme Royal, qui "traduisent et même confirment l'aggravation d'une orientation politique préoccupante du PS". Elle a appelé à des "initiatives fortes" pour le rassemblement de "toutes les sensibilités de gauche" dans la perspective de la présidentielle. Le moment est crucial, car les collectifs unitaires n'ont toujours pas réussi à franchir leur principale difficulté : s'entendre sur le nom du candidat commun.

 

Alexandre Piquard

 

Les antilibéraux se mobilisent contre la candidature de Ségolène Royal

 

LEMONDE.FR Avec AFP | 18.11.06 | 09h19  •  Mis à jour le 18.11.06 | 09h20


Alors que Ségolène Royal n'en finit pas recueillir les soutiens des leaders socialistes, la gauche radicale a ouvert un feu nourri contre la candidate socialiste. Selon elle, Mme Royal "se range carrément derrière les libéraux et vogue sur le terrain de Nicolas Sarkozy", a déclaré la LCR.

 

Dans sa première déclaration de candidate du PS à la présidentielle, vendredi, Mme Royal a pourtant souhaité "unir toute la gauche dans sa diversité, puis rassembler une majorité de Français". L'appel a été entendu par le PRG, qui a déjà renoncé à présenter Christiane Taubira en échange d'un accord électoral avec le PS : Mme Royal est "bien placée pour créer une dynamique d'espérance" et emporter "l'adhésion d'une large majorité de Français", s'est réjoui son président Jean-Michel Baylet.

 

Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC pour 2006, à qui Mme Royal avait tendu la main la semaine dernière, a salué aussi sa "victoire incontestable" et dénoncé les "mauvais procès" faits à son encontre. Il l'a appelée à "rebattre les cartes" au PS, pour faire prévaloir des conceptions "ambitieuses et raisonnables" sur "la sécurité, la nation, l'Europe". De son côté, Noël Mamère, député des Verts, a promis à la candidate socialiste le soutien des Verts au deuxième tour, tout en formulant des "exigences" pour un "éventuel contrat de gouvernement".

 
"ROYAL, LIBÉRALE"
 

Réunis vendredi soir à Montpellier devant 4 000 personnes, les leaders de la gauche antilibérale ont vivement critiqué les positions de la candidate socialiste. Celles-ci "confirment l'aggravation d'une orientation politique préoccupante du PS", a également estimé le numéro un communiste Marie-George Buffet.

 

Le PCF se sent investi d'une nouvelle "responsabilité" pour redonner de l'élan au rassemblement de la gauche antilibérale qui tente - avec beaucoup de mal - à s'accorder sur un candidat unique en 2007, notamment en raison de l'insistance communiste à ce que Mme Buffet soit cette championne.

 

Mme Buffet a appelé vendredi à des "initiatives fortes" pour le rassemblement de "toutes les sensibilités de gauche". Geste inhabituel, le PCF a décidé de réunir son Conseil national lundi pour évaluer la nouvelle donne.

 
MÉLENCHON À MONTPELLIER
 

A Montpellier, les Collectifs antilibéraux ont reçu vendredi le soutien de Jean-Luc Mélenchon en personne, qui s'est dit "très déçu" et "consterné" par le raz-de-marée en faveur de Mme Royal. Le bouillant sénateur PS devait participer à un meeting des antilibéraux à Montpellier vendredi soir, insistant sur la nécessité pour les Collectifs de "dégager un candidat commun".

 

"La désignation de Ségolène Royal laisse un espace politique aux antilibéraux, qui aurait été plus réduit si Laurent Fabius avait été élu", souligne Frédéric Dabi, de l'institut IFOP. Mais il souligne les handicaps de la gauche radicale à cinq mois des échéances : le réflexe du "vote utile" et le "tout sauf Sarko" qui va drainer des voix vers la candidate socialiste. A l'écart du chaudron antilibéral, Arlette Laguiller, candidate de LO, a prévenu que Ségolène Royal pourrait "remporter" la présidentielle, mais "sans garantie que cela change quelque chose pour les classes populaires".

 

Quant aux autres leaders de la gauche antilibérale, José Bové, Marie-George Buffet et Clémentine Autain, ils ont pronostiqué la présence de la gauche antilibérale au second tour de l'élection présidentielle.



A la gauche du PS, l'espoir d'un possible espace électoral

 

LE MONDE | 18.11.06 | 12h48  •  Mis à jour le 18.11.06 | 12h48


Le choix des adhérents socialistes en faveur de Ségolène Royal comme candidate du PS à la présidentielle ne semble pas perturber les autres candidats de la gauche. Ils l'attendaient et patientaient pour entrer en campagne. Mais, tant ses anciens alliés de la gauche plurielle que l'extrême-gauche veulent croire que cette désignation peut leur ouvrir un espace électoral.

 

La victoire de la députée des Deux-Sèvres ne surprend guère du côté de la gauche antilibérale. A leurs yeux, la candidate aurait été désignée par les médias et les sondages. Même l'ampleur du soutien ne semble guère troubler les anciens ténors du non à la Constitution européenne qui tentent de trouver un candidat commun : le vote traduit une adhésion à un projet "social-libéral" et une dérive droitière qu'ils dénoncent depuis des mois. "C'est un choix cohérent pour une campagne blairiste", lâche José Bové, l'un des cinq prétendants à la candidature unique. Ses amis sont plus nuancés. "Ce mouvement de droitisation du PS ne nous réjouit pas car c'est une mauvaise nouvelle pour le peuple", assure ainsi Clémentine Autain, autre postulante.

 
APPÉTITS AIGUISÉS
 

L'aspiration au changement de tête à l'intérieur d'un parti jugé vieillissant et la volonté de désigner une candidate capable de faire gagner la gauche sont bien comprises. Mais c'est pour mieux dénoncer ces "illusions". "La gueule de bois risque d'être dure", prévient Olivier Besancenot, candidat de la LCR. Ce désir de renouvellement serait même une "arnaque", selon Mme Autain. "L'alternative à Sarkozy ne peut être une gauche "royale"", assure Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, "proposée" par son parti comme candidate unitaire.

 

Depuis jeudi 16 nombre et les résultats de la primaire socialiste, les appétits se sont en tout cas aiguisés. Tous les concurrents potentiels à la gauche du PS veulent croire que cette désignation libère des perspectives. "Cela crée une place pour une bouffée d'air frais sur les questions de discriminations et les questions sociales", prédit M. Besancenot.

 

"C'est un choix qui renforce l'urgence de notre rassemblement antilibéral", avertit de son côté José Bové. L'enjeu est clair désormais : gagner la gauche du PS. "On doit être capable de convaincre l'électorat socialiste qui ne se retrouverait pas dans la campagne de Royal", juge Patrick Braouezec, député communiste de Seine-Saint-Denis.

 

Seule Dominique Voynet, ne fait aucun pari. "Je me suis préparée depuis des semaines à cette désignation. L'ampleur du vote ne change rien", explique la candidate des Verts qui disait jusqu'alors patienter pour entrer elle-même en campagne. Si elle attend "avec impatience" que le débat électoral s'engage, elle avoue aussi qu'en raison de la popularité de la candidate PS, "les choses ne vont pas être simples". Pour ne pas injurier l'avenir, l'ancienne ministre de l'environnement a félicité Mme Royal par SMS en lui souhaitant "bonne chance".

 

Sylvia Zappi

Article paru dans l'édition du 19.11.06

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 22:32


Et maintenant ?

 

Ségolène ROYAL a remporté la primaire du PS. L’heure est parait-il désormais au rassemblement des militants PS pour la victoire en 2007.

 

Personnellement cela n’est pas pour moi aussi simple. Je n’ai pas l’intention de renier mes convictions, ni ce que j’ai défendu ces dernières années. Ségolène ROYAL est la candidate du PS, pour autant je reste en total désaccord avec ses  positions sur les 35h00, les professeurs, la Turquie, la carte scolaire, l’encadrement militaire, les jurys citoyens, le blairisme, le TCE, etc. 

 

Dois – je mettre mes convictions dans ma poche et en bon petit soldat légaliste adopter une nouvelle posture, de nouvelles convictions ou croyances  et repartir pour la campagne de Ségolène ROYAL ?

 

Une autre solution est de rentrer tranquillement « dans le rang », attendre que les choses se passent en assurant un service militant minimum. Après tout, si elle a été élue avec plus de 60 % des voix, (70 % des les BdR), les forces militantes ne doivent pas manquer, et on n’a pas besoin de moi.

 

Il est clair que ces deux postures possibles ne sont pas dans mon caractère. Il convient certainement de faire une analyse sereine du vote Ségolène au sein du PS et de l’évolution même du PS qui s’est transformé en parti de supporters. Il n’en demeure pas moins que je ne mettrais pas mes convictions dans ma poche, et je crois toujours à ce que je défends depuis des années.

 

Hier soir se tenait un 2ème meeting de la gauche antilibérale à Montpellier, après celui du Mans. Il était retransmis en direct sur Internet. Jean – Luc MELENCHON est descendu de Paris pour y assister et intervenir. Il a été chaleureusement accueilli par José BOVE, Marie George BUFFET, Raoul Marc JENNAR, Claude DEBONS, Patrick BRAOUZEC, Yves SALESSE, etc. Sa place est clairement dans cette mouvance où il a un vrai rôle à jouer.

 

A l’écoute des différents intervenants, il est évident que Ségolène ROYAL est loin de faire l’adhésion de "l’autre Gauche". Le PS va jouer dans les prochains mois sur la menace d’un second 21 avril 2002, en rejetant la responsabilité sur les autres candidatures de Gauche. Ce n’est pas une bonne manière pour rassembler des militants antilibéraux qui ne seront pas prêts à accepter n’importe quoi.

 

Le PS ne doit pas refaire les erreurs de 2002. Si déjà, on  annonce depuis des semaines un duel Sarkozy – Royal, on oublie une fois de plus le 1er tour, tout en  négligeant Le Pen toujours en embuscade…

 

Rester au PS pour y faire quoi et avec qui pour quel objectif ? Quitter le PS pour y faire quoi et avec qui pour quel objectif ? Je n’ai pas arrêté de position aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une posture de mauvais perdant, mais d’une vraie réflexion personnelle sur un engagement politique.

 

Mon seul objectif aujourd’hui c’est de faire gagner la gauche contre SARKOZY et Le PEN, sur un vrai programme de Gauche, pour vraiment changer la société.

 

Des initiatives de camarades dans la même situation que moi se profilent déjà. C’est encourageant et redonne un peu d’espoir…

 

A suivre.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 13:16


Désinformation ? Erreur ?

 
 

La Provence de ce matin dans sa version marseillaise fait une analyse du vote d’hier soir sur la désignation du candidat PS à la présidentielle 2007.

 

Or stupeur, il est dit que la section d’EUROCOPTER a voté à 90 % pour Ségolène ROYAL. C’est absolument faux et cela ne correspond pas à la réalité et surtout au PV que j’ai signé, qui a été faxé par le Secrétaire de Section à la Fédération de Marseille !

Avant que cela ne jette de la suspicion sur la véracité des résultats de la Fédération PS13, il me semble important d’interpeller sur cette erreur Eugène CASELLI, 1er Secrétaire fédéral…

 

Voir : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-4571904.html

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 07:25


Ségolène ROYAL est investie par le Parti Socialiste…

 

Vendredi à 01h30, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, a annoncé les résultats du vote pour l’investiture socialiste à l’élection présidentielle. Ces résultats concernent uniquement les fédérations métropolitaines. Ségolène Royal remporte 106 839 voix soit 60,62 % des suffrages, Dominique Strauss-Kahn obtient 36 714 voix soit 20,83 % des suffrages. Laurent Fabius sort troisième de ce scrutin avec 18,54 % des suffrages soit 32 677 voix. Les résultats définitifs seront communiqués dans la journée.

 

C’est évidemment une terrible déception pour les socialistes comme moi, qui soutenaient Laurent FABIUS.

 

Une analyse plus profonde du vote et de ses conséquences sera à faire dans les prochains jours.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:44


Désignation du candidat PS

à la Présidentielle 2007

 

Résultats de la section d’entreprise

Eurocopter (602 – BdR)

 
 
 
 - Laurent FABIUS :                           40 %
 

- Ségolène ROYAL :                        44 %

 

- Dominique Strauss-Kahn :           14 %

 
 

Voilà un résultat qui prouve que le pluralisme et la liberté des votes ont été respectés…

 

En attendant les résultats nationaux !

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:35

FRECHE récidive. Je ne peux que m'associer au communiqué de Jean - Luc MELENCHON...

DH



Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
 
Récidive raciste de Georges Frêche
 
 

J’ai découvert avec stupeur ce matin dans le journal Midi Libre de nouvelles déclarations intolérables de Georges Frêche, lors du Conseil d'agglomération de Montpellier qui se tenait hier. Evoquant l'équipe de France de football, il a exprimé ces propos odieux : « Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. »

 

Ces propos sont inadmissibles. Je les condamne solennellement. J’invite tous les socialistes à exprimer leur désaccord avec de telles déclarations et avec les idées qu’elles reflètent. D’autant que suite à ses propos qualifiant des Harkis de « sous-hommes », M. Frêche a déjà été suspendu pour 2 ans des instances du PS.

 

La complaisance dont bénéficie Georges Frêche au Parti socialiste n’est plus tolérable. Je demande solennellement que les candidats à l’investiture du PS prennent clairement et politiquement leurs distances avec ces propos. En particulier Ségolène Royal qui reçoit l’appui de George Frêche et de ses bulletins de vote. C’est le moment de faire la preuve de ce que veut dire la rénovation de la politique et la République du respect dont elle se réclame.

 
Le 16 novembre 2006
 
 
Pour en savoir plus : www.jean-luc-melenchon.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 07:34


Laurent Fabius pour faire gagner la gauche

 
 
 

 

 

Notre campagne de désignation touche à sa fin. Le débat nous a collectivement renforcés. Loin d’être une « machine à perdre », comme l’avait dit Ségolène Royal en octobre pour l’empêcher ou le contourner, le débat est une machine à gagner pour le PS ! Le débat a permis à chaque candidat de dire sa vérité et à chaque militant de se faire son jugement.

 

 

 

Laurent Fabius est plus que jamais le candidat qu’il faut désigner les 16 et 23 novembre prochain. Pour battre la droite c’est lui qui propose la seule ligne politique gagnante et la seule démarche vraiment cohérente :

 

 

 

1. Candidat d’une gauche décomplexée, Laurent Fabius est le seul à porter pleinement le projet socialiste.

 

 

 

2. La modernité n’est pas toujours là où l’on croit. Parce qu’il défend notre projet, Laurent Fabius est plus moderne que ne le sont ses compétiteurs quand ils se réclament de solutions passées : celles de la social-démocratie des années 50-60 ou du blairisme des années 90. Laurent Fabius est le seul à tirer pleinement les conséquences du durcissement du capitalisme financier, qui appelle aujourd’hui de nouvelles réponses. Et pas seulement des « on verra » ou « on négociera ».

 

 

 

3. La démarche politique de Ségolène Royal apparaît désormais plus clairement : faire parler de soi dans les médias en multipliant les propos contradictoires, quitte à ce que le PS et la gauche en sortent affaiblis. Jouer systématiquement la victime, alors qu’elle bénéficie du soutien de l’appareil du Parti et des moyens les plus importants. Ségolène Royal veut briser les tabous ; prenons garde de ne pas briser en chemin les chances du rassemblement de la gauche. Il appartient à chacun de rester fidèle à l’éthique socialiste.

 

 

 

4. Des trois candidats, Laurent Fabius est le seul à proposer une véritable démarche présidentielle : conception précise de la fonction et définition claire des partenaires. Un Président qui préside, un Parlement renforcé, une République nouvelle. Et le rassemblement de la gauche comme seule stratégie. Pas question pour lui de parler de « majorités de projets » avec la droite ou le centre.

 

 

 

Le socialisme, c’est d’abord un choix de liberté. Les 16 et 23 novembre prochain, les militants voteront en conscience et non pas comme demandent de le faire les médias et les sondages.

 

 

 

Grâce à eux, il y aura un second tour, Laurent Fabius sera désigné et il fera gagner la gauche.

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste