Laurent Fabius pour faire gagner la gauche
Notre campagne de désignation touche à sa fin. Le débat nous a collectivement renforcés. Loin d’être une « machine à perdre », comme l’avait dit Ségolène Royal en octobre pour l’empêcher ou le contourner, le débat est une machine à gagner pour le PS ! Le débat a permis à chaque candidat de dire sa vérité et à chaque militant de se faire son jugement.
Laurent Fabius est plus que jamais le candidat qu’il faut désigner les 16 et 23 novembre prochain. Pour battre la droite c’est lui qui propose la seule ligne politique gagnante et la seule démarche vraiment cohérente :
1. Candidat d’une gauche décomplexée, Laurent Fabius est le seul à porter pleinement le projet socialiste.
2. La modernité n’est pas toujours là où l’on croit. Parce qu’il défend notre projet, Laurent Fabius est plus moderne que ne le sont ses compétiteurs quand ils se réclament de solutions passées : celles de la social-démocratie des années 50-60 ou du blairisme des années 90. Laurent Fabius est le seul à tirer pleinement les conséquences du durcissement du capitalisme financier, qui appelle aujourd’hui de nouvelles réponses. Et pas seulement des « on verra » ou « on négociera ».
3. La démarche politique de Ségolène Royal apparaît désormais plus clairement : faire parler de soi dans les médias en multipliant les propos contradictoires, quitte à ce que le PS et la gauche en sortent affaiblis. Jouer systématiquement la victime, alors qu’elle bénéficie du soutien de l’appareil du Parti et des moyens les plus importants. Ségolène Royal veut briser les tabous ; prenons garde de ne pas briser en chemin les chances du rassemblement de
4. Des trois candidats, Laurent Fabius est le seul à proposer une véritable démarche présidentielle : conception précise de la fonction et définition claire des partenaires. Un Président qui préside, un Parlement renforcé, une République nouvelle. Et le rassemblement de la gauche comme seule stratégie. Pas question pour lui de parler de « majorités de projets » avec la droite ou le centre.
Le socialisme, c’est d’abord un choix de liberté. Les 16 et 23 novembre prochain, les militants voteront en conscience et non pas comme demandent de le faire les médias et les sondages.
Grâce à eux, il y aura un second tour, Laurent Fabius sera désigné et il fera gagner la gauche.