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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 08:06

« Dès lors qu'il y a débat,
 

les données du choix changent, suite »

 
 
  
 
 
 
Vous trouverez une petite revue de presse après les interventions de Lens. Laurent FABIUS est loin d'être hors jeu, et il est maintenant le véritable et unique adversaire de Ségolène ROYAL. Les militants par leur choix s'engageront aussi sur la sur la ligne du Parti Socialiste. A méditer...

 
 
 
Le Parisien
 
 
 

Laurent Fabius, théatral et percutant : 17/20

 
 
 

D'une voie grave et pénétrée, Fabius qui prend la parole en dernier captive la salle d'emblée en évoquant la disparition d'une figure locale. Puis s'en prend violemment à Nicolas Sarkozy, « homme dangereux » et « futur caniche du président américain ». Sans la nommer, il réfute à plusieurs reprises les thèmes ou positionnements de Royal. Sur la stratégie d’abord : « le rassemblement ne peut s’opérer que sur des positions authentiquement de gauche. » Sur la carte scolaire ensuite : « c’est un outil fort de la mixité sociale. » Sur les sondages enfin : « ils n’ont aucune valeur au niveau de la prédiction : la réflexion ça existe, le débat, ça existe, l’engagement, ça existe. » Enfin, la voix brisée, semblant au bord des larmes , il termine évidement sur Jaurès, et soulève la salle. Multiples acclamations, public emballé.

 
 
 
Reuters
 
 
 

Plus de trois heures après la fin du débat, Laurent Fabius serrait toujours des mains et signait des autographes sous un chapiteau où déjeunaient plus de 1.000 personnes.

 
 
 
20 Minutes
 
 
 

Laurent Fabius a conquis samedi l'auditoire lensois, en creusant seul son sillon du candidat à gauche toute. [..] « Fabius m'a impressionné, explique Guy, fonctionnaire à Arras et militant ségoléniste. Il est le meilleur candidat de gauche, mais pourrait-il pour autant battre Sarkozy ? »

 
 
 
Le Figaro
 
 
 

De tous les intervenants, il est le seul à assumer clairement des différences avec ses rivaux. [..] Orateur talentueux, il parvient à enflammer l'assistance, notamment lorsqu'il s'en prend au candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy [...]. La salle exulte. [..] En citant Jaurès, il finit, ému et à nouveau longuement applaudi.

 
 
 
La République des Pyrénées
 
 
 

En fait, si vrai choix il doit y avoir chez les socialistes le 16 novembre prochain, il pourrait sans dommage être réduit à une confrontation entre S. Royal et L. Fabius: une gauche moderniste face à une gauche traditionaliste. Cela ne laisse qu'un mince espace aux autres.

 
 
 
Agence France Presse
 
 
 

Un ton au-dessus des autres postulants à l'investiture PS pour 2007 (Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang notamment), les deux anciens Premiers ministres sont sortis du lot dans le Pas-de-Calais. Ils ne sont pas toutefois dans la même situation: M. Fabius a exclu de s'effacer devant M. Jospin, tandis que l'ex-leader de la gauche plurielle doit, pour "y aller", convaincre MM. Strauss-Kahn et Lang de se retirer à son profit.

 
 
 
Libération
 
 
 

C’est un Laurent Fabius très offensif qui a rappelé ses propositions, notamment la hausse du Smic. Et, aussi, sa motivation : «J’ai l’intention d’être candidat à l’investiture. Je le souhaite.» Et de s’offrir, après une sortie sur l’importance jugée démesurée des sondages, destinée à Ségolène Royal qui semble avoir définitivement fait le break en la matière, le champion de la droite, «qui se fixe comme objectif d’être le futur caniche du président des USA.»

 

Une intervention offensive, qui attira à son auteur les plus vifs applaudissements.

 
 
 
Associated Press
 
 
 

Alors qu'on lui demandait à l'issue de son grand oral si la réunion de Lens aura fait bouger les lignes au PS, l'ancien Premier ministre a répondu, modeste: "c'est à vous de juger". "J'ai essayé de montrer que, tout en partageant beaucoup de choses avec les autres candidats, il y a des points sur lesquels il fallait trancher". "Il y a des orientations de fond sur certains points qui peuvent être différentes", a-t-il dit.

 

[..] Devant un public lensois séduit, qui a largement voté contre la Constitution européenne en mai 2005, l'ex-leader du "non" a continué à sculpter son image de "candidat du pouvoir d'achat", "authentiquement de gauche": hausse "immédiate" du SMIC de cent euros pour le porter à 1.500 euros au moins d'ici 2012, retour de GDF dans le giron public ou "excellence environnementale" avec une "loi programme" sur cinq ans.

 
 
 
Nice-Matin
 
 
 

L. Fabius, champion toutes catégories de l'art oratoire

 
 
 
Agence France Presse
 
 
 

Outre Mme Royal, l'ex-leader de la gauche plurielle et Laurent Fabius, candidat déclaré à l'investiture alors que M. Jospin hésite encore, se sont partagé les applaudissements les plus nourris. Ecouté au début dans un silence impressionnant, M. Fabius s'est lancé dans une diatribe anti-Sarkozy, traitant le président de l'UMP et probable candidat de "futur caniche du président des Etats-Unis".

 
 
 
Reuters
 
 
 

Alors que les sondages le classent dernier ou avant-dernier de la compétition interne, Laurent Fabius a fait jeu égal avec [Ségolène Royal et Lionel Jospin] à l'applaudimètre. [..] L'ancien Premier ministre a également dénoncé l'omnipotence des études d'opinions. "Si on écoutait les sondages à quoi servirait les débats?". "Il faut que ce soit par la réflexion, par l'intelligence, le débat maîtrisé, amical, que petit à petit vous les militants vous vous forgiez votre conviction".

 
 
 
Le Monde
 
 
 

Après son intervention réussie, à Lens, devant les militants du Pas-de-Calais, qui ont chaleureusement applaudi son discours, samedi 16 septembre, suivi à la télévision par les autres, l'ancien premier ministre a reçu une pluie de messages de félicitations. [..]

 

Les amis de Lionel Jospin n'ont pas été les plus avares de compliments, même parmi ceux qui, comme Bernard Poignant, président du groupe socialiste au Parlement européen, ne cachent pas leur hostilité depuis le référendum sur la Constitution européenne. [..]

 

La conclusion de M. Fabius, "la gauche et la France sont deux causes superbes et cela vaut qu'on y consacre toute une vie", ne peut laisser insensible M. Jospin. [..] A Lens, dans la salle attenante au hall Pierre-de-Coubertin où se sont retrouvés les présidentiables, les deux hommes se sont longuement parlés. A deux pas, d'autres, comme le député du Nord Yves Durand, proche de Martine Aubry, louait le "talent" de l'ancien premier ministre de François Mitterrand. "Fabius s'est défoncé", notait de son côté Pierre Mauroy. Parmi les militants, certains se disaient "ébranlés" à la sortie. "Il m'a bien surprise. Même s'il est loin dans les sondages, je m'en fiche, je crois que je vais voter pour lui", affirmait à la sortie une jeune femme de 26 ans.

 
 
 
UN FRISSON DANS LA SALLE
 
 
 

Connu pour ses talents d'orateur, M. Fabius a touché l'assistance quand il a laissé paraître son émotion. Seul le député de Seine-Maritime a ouvertement parlé de sa candidature à la tribune. "Je m'y suis préparé et je me sens la capacité, comme d'autres, à l'être." Seul aussi, il a évoqué les sondages annoncés par "un mot plus personnel", provoquant ainsi un petit frisson dans la salle. "Il faut que ce soit par la réflexion, l'intelligence que, petit à petit, vous vous forgiez une conviction, a-t-il lancé aux militants. La réflexion, ça existe ; le débat, ça existe ; l'engagement, ça existe !"

 
 
 

Souvent accusé d'insincérité, M. Fabius est apparu, samedi, comme l'un des intervenants les plus sincères : "Sur l'essentiel, nous sommes d'accord. Mais il y a des points où il faut aller plus loin." Il est ainsi le seul à avoir nettement rejeté la suppression de la carte scolaire. "Je ne serai jamais sur cette position-là !", s'est-il écrié. Enfin, sa diatribe contre Nicolas Sarkozy lui a attiré la sympathie du public.

 
 
 
 
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 19:20


36ème  position...

 

Le site Bonvote.com qui recense les blogs et sites internet politique en France, effectue chaque jour un classement pour mesurer leur influence.

 

Mon blog est aujourd’hui classé en 36ème position sur 1163 blogs politiques recensés au niveau national.

 

Cela signifie, que le blog est consulté à Vitrolles et au-delà de Vitrolles. A l’aube des débats politiques tant au niveau national que local, cela fait quelque part plaisir, et engage à continuer !

 
A suivre…
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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 22:21



Expliquer ce qu’était réellement la gestion MEGRET n’est pas toujours simple. Les non Vitrollais ont du mal à comprendre ce que cela pouvait être, quand on sait par ailleurs, que même des Vitrollais aujourd’hui ont encore du mal à croire que les MEGRET n’ont jamais habité Vitrolles, et que la gestion de la ville se faisait à distance de Paris.

 

Le procès qui vient de se tenir est assez éloquent sur les pratiques du MNR et de son leader, Bruno MEGRET. Catherine MEGRET a même avoué que « a gestion de la mairie, c’était pas son truc » et « qu’elle était là pour faire de la relation publique ».

 

Les Vitrollais ont été trompés pendant 5 ans  par une équipe municipale FN puis MNR autour de Catherine MEGRET, dont l’unique objectif était d’utiliser la Ville pour la promotion politique de Bruno MEGRET. Le procès en question ne nous révèle certainement qu’une petite  partie de l’iceberg, mais cela est déjà suffisamment intéressant pour qu’il soit largement connu et diffusé.

 
DH
 

« La gestion de la mairie,

c’était pas mon truc »

 

Deux ans de prison avec sursis et d'inéligibilité requis contre les époux Mégret (*)

 
 

Accusé de complicité de détournement de fonds publics devant le tribunal correctionnel de Marseille, Bruno Mégret comparaissait les 18 et 19 septembre  devant la justice.

 

Sa femme Catherine, poursuivie pour avoir détourné 489 347 francs (74 600 euros) à l'époque où elle était maire (1997-2002) de Vitrolles, est absente. Elle est accusée de "détournement de fonds publics" pour avoir signé et expédié, à des milliers d'exemplaires, des courriers, "sortant de l'objet communal", destinés à la propagande du MNR et soutenant la candidature de son mari à la présidentielle de 2002. Sa présence n'aurait probablement rien changé à l'audience du premier jour, consacrée à la recherche des responsabilités des sept inculpés, les époux Mégret et cinq cadres de la mairie et du MNR local.

 

Lors de l'instruction, comme en atteste la lecture de ses déclarations faite par le président Turbeaux, Catherine Mégret joue la carte de l'incompétence : "La gestion de la mairie c'était pas mon truc, je laissait çà à mon cabinet et au premier adjoint"", "on écrivait pour moi, on utilisait mon image, et puis basta" dit-elle à la juge d'instruction, " (mon) rôle se limitait à faire la relation publique". Elle reconnait même "Il y a un bazar monstre dans cette Mairie", remarque inquiétante, pour quelqu'un sensée être à sa tête depuis 5 ans !

 

C'est donc Bruno Mégret qui était le chef politique et tient à ce que cela s'entende : "Je ressens une profonde injustice devant la véritable persécution judiciaire dont je suis l'objet puisque je subis un procès par an. Et toujours quelques mois avant les élections." Et il rappelle qu'il a remboursé la somme estimée pour l'impression et l'envoi des lettres dès avril 2002. Le Conseil constitutionnel avait jugé ce geste insuffisant et avait rejeté le compte de campagne de M. Mégret. "Si la justice devient injuste, elle cesse d'exister", conclut ce dernier. Mais sur les faits reprochés, M. Mégret est moins vaillant, et renvoie volontiers la balle à des subalternes. Au terme de l'audience, on ne sait pas exactement qui a décidé de faire envoyer les lettres par la mairie.

 

M. Mégret, "conseiller spécial" de sa femme, "n'intervenait jamais dans la gestion de la ville". Les deux directeurs de cabinet n'étaient au courant de rien. Et les cadres du MNR, qui avouent avoir rédigé les lettres, n'ont pas plus donné l'ordre d'envoyer la maquette des lettres à l'imprimeur vitrollais. Cela agace le président Turbeaux qui montre le bon de commande tamponné et signé par le service communication de la ville. Cela trouble M. Mégret. Quand il veut expliquer comment a pu intervenir ce détournement, qu'il préfère appeler "une énorme boulette", il estime que l'imprimeur devait envoyer "la facture à la commune... euh, excusez-moi, au siège du MNR."

 

Au lendemain de l'ouverture, devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Marseille, du procès des époux Mégret, l'heure était aux réquisitions, mardi 19 septembre. Le procureur a requis deux ans de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité à l'encontre de Bruno et Catherine Mégret, jugés pour détournement de fonds publics à la mairie de Vitrolles.

 

"Non, M. Mégret, une municipalité n'est pas une banque ni une association caritative pour financer bénévolement des prestations de services pour un parti politique", a lancé le représentant du ministère public. Xavier Bonhomme a également demandé qu'une amende de 50 000 euros soit infligée à Bruno Mégret et autant à son épouse, Catherine, absente à l'audience.

 

 "HAINES POLITIQUES"
 

"Les lettres sortent de l'intérêt communal et sont constitutives de détournement de fonds publics", a expliqué l'accusation, reprochant à Mme Mégret d'avoir "profité de sa fonction de maire pour promouvoir les idées de son parti". "Mme Mégret était une maire de paille (...) M. Mégret, vous étiez le véritable maire de fait de Vitrolles, tout le monde le dit, y compris votre femme", a-t-il ajouté.

 

Aux côtés des époux Mégret comparaissent cinq autres prévenus, dont Jérôme Denolle, à l'époque directeur de cabinet du président du MNR, Damien Bariller, ex-directeur de la communication de Vitrolles, devenu depuis secrétaire départemental dans les Bouches-du-Rhône du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers.  Des peines de six mois à un an de prison avec sursis, d'un an d'inégibilité et des amendes de 5 000 à 10 000 euros ont été requises à leur encontre.

 
A suivre…
 

(*) Extraits du journal Le Monde du 19/09/06, de La Provence du 19/09/06 et de Libération du 19/09/06

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Published by Didier HACQUART - dans L'action du FN et du MNR à Vitrolles
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 18:36
 
« Dès lors qu'il y a débat,
les données du choix changent »
 
 

L'appréciation comparée des candidats socialistes à Lens laisse apparaître deux vainqueurs : Ségolène Royal et Laurent Fabius. Il serait prématuré de parler de retournement mais c'est une étape importante.

 

Trois groupes se dégagent à l'issue de cette première prestation comparée.

Les vaincus : Jack Lang et Dominique Strauss Kahn. Le premier semble manifestement en voie de décrochage. Il a intégré la réalité des chiffres. Il n'y a pas d'espace pour un second souffle. L'aventure est terminée dans sa tête donc dans les faits.

Pour Dominique Strauss Kahn, il n'arrive pas à sortir de sa posture de "meilleur économiste du PS". La présidentielle va au-delà. Pour lui aussi, mais probablement à un degré moindre à ce jour, la fin de l'aventure s'approche.


Ailleurs : Lionel Jospin. Il n'a manifestement trouvé ni le contenu ni le souffle pour faire naître une adhésion nouvelle. Il s'est positionné en "grand témoin" des enjeux et des arbitrages pour que la gauche soit porteuse d'un projet réaliste. Il a abandonné parfois cette dimension pour s'en prendre plus particulièrement à Ségolène Royal.

Les vainqueurs : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Devant un public favorable, Laurent Fabius a manifesté ses talents de vrai chef de parti, prêt à conduire à la bataille sur des bases traditionnelles de la gauche défenderesse des opprimés et adversaire motivée de la droite. Quant à Ségolène Royal, de posture plus rigide et moins militante, elle a prononcé un discours de qualité relevant d'une approche social-démocrate plus modérée.

 

Selon des cadres du parti, Ségolène Royal recueillerait autour de 55% des voix des militants si la désignation avait lieu aujourd'hui. Rien n’est plié d’avance, et tout peut encore basculer.

 

Mais les partisans de Jospin et Fabius voient dans le rendez-vous lensois la preuve que "dès lors qu'il y a débat, les données du choix changent", selon Harlem Désir, proche de M. Jospin.

 

Au vu des réactions de la salle, "il a été démontré que les militants ont beaucoup moins fait leur choix que ne le disent les sondages", renchérit Claude Bartolone, "lieutenant" de Laurent Fabius, en réclamant des débats "dans toutes les fédérations".

 

Laurent FABIUS a assumé franchement ses désaccords avec Ségolène Royal, pour tenter de montrer qu'elle et lui "incarnent deux stratégies, deux lignes idéologiques" entre lesquelles les adhérents du PS devront choisir, selon M. Bartolone.

 

Le jeu se clarifie.

 
Il semble rester deux cas de figures.


Soit Jack Lang et Dominique Strauss Kahn rejoignent Lionel Jospin pour lui donner un nouveau souffle et une nouvelle course à trois s'ouvrira : Royal, Fabius, Jospin.

Soit Jack Lang et / ou Dominique Strauss Kahn rejoignent Ségolène Royal et le duel Royal / Fabius s'ouvrira recoupant des clivages plus profonds au sein du PS.


Le premier ralliement en faveur de Ségolène Royal devrait la mettre à l'abri d'un retour de Lionel Jospin.


Une étape importante vient d'être franchie !

 
A suivre, sachant qu'en dernier ressort, ces sont les militants qui choisiront en leur âme et conscience...
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 09:30

Ségolène et les éléphants, soyons sérieux…
 
 
Une vague médiatique s’abat actuellement, sur les éléphants du PS (DSK, FABIUS, LANG, JOSPIN, etc.) qui se ligueraient contre la « jeune nouvelle gazelle» dans la sphère politique, Ségolène ROYAL.
 
Je crois, qu’il faut être un peu sérieux, et se rappeler que Ségolène était conseillère de François MITERRAND de 1982 à 1988, Ministre de l’environnement d e 1992 à 1993 du gouvernement Pierre BEREGOVOY, Ministre déléguée à l’enseignement scolaire de 1997 à 2000 du gouvernement de Lionel JOSPIN Ministre Déléguée à la famille et à l’enfance de 2000 à 2001 du même gouvernement JOSPIN.
 
S’ajoutent à cette déjà longue carrière politique engagée depuis près d'un quart de siècle, des mandats de Député en 1988, sans oublier en 2004 la Présidence du Conseil Régional de Poitou-Charentes.
 
Je pense qu’un tel CV, que beaucoup cherchent à gommer, montre que Ségolène n’est pas si neuve que cela et quelque part elle fait partie elle aussi des éléphants du PS… A contrario, ce CV marque aussi son expérience en politique.
 
Encore, une fois, le combat politique ne doit pas se mener sur l’image et les sondages, mais sur la réalité d’un projet et d’idées…
 
A suivre…
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 16:02


Quel est le candidat Socialiste crédible qui peut se rendre à la fête de l’Huma, et être bien accueilli ?

 

Ne cherchez pas, il n’y en a qu’un, c’est Laurent FABIUS, d’ailleurs, les autres ne viennent pas.


Pour gagnez, en 2007, il faut un candidat PS, capable de rassembler le peuple de Gauche dès le 1er tour, et pas « par défaut » au second tour ! Sinon, il n’y a aura pas de second tour, comme en 2002…

 

Camarades du PS, réfléchissez – y avant de vous déterminez en novembre prochain…

 
DH
 

 
Fabius à la fête de l'Huma pour rassembler la gauche (*)

 

Le candidat à l'investiture PS est revenu à la fête de l'Humanité pour y porter un "message de rassemblement". L'accueil a été chaleureux.


Laurent Fabius (PS) est revenu dimanche 17 septembre à la fête de l'Humanité, après y avoir fait un passage chahuté en 2005, pour a-t-il dit, porter un "message de rassemblement".


Le candidat à l'investiture socialiste pour 2007 a reçu un accueil chaleureux et s'est promené dans les allées sans incident.


"Salut Lolo, c'est pour toi qu'il faut voter", "Socialistes! à gauche toute!", ont lancé sur son passage quelques visiteurs. Seules de rares huées ont retenti pendant la promenade d'une heure du candidat à l'investiture socialiste, dans les allées du parc de la Courneuve où, l'an dernier, il avait reçu un œuf sur la tête.


Il a conversé avec Marie-George Buffet durant quelques minutes, le temps pour les responsables des deux pôles de la gauche, qui se tutoient, de dire tout le mal qu'ils pensent de Nicolas Sarkozy et de sa politique envers les immigrés.


"Sarkozy" banni


"Il y a un mot qu'il ne faut pas prononcer ici à la fête, c'est Sarkozy", a raconté Marie-George Buffet tandis que Laurent Fabius renchérissait: "les gens sont inquiets" devant le "personnage, nous avons une responsabilité" de gagner.
"Cela me fait plaisir d'être à tes côtés pour dire que le rassemblement à gauche est nécessaire", "les Français en ont marre, ils disent mettez-vous d'accord, débrouillez-vous, rassemblez-vous", a insisté Laurent Fabius.


La dirigeante communiste, qui veut rassembler une gauche radicale, a nuancé : "il faut cette fois une gauche qui vraiment réussisse, c'est notre mot d'ordre".
Laurent Fabius a précisé devant la presse être "porteur d'un message: c'est qu'il faut rassembler la gauche pour réussir à changer la France". "Il faut au deuxième tour que tout le monde se rassemble, vraisemblablement autour du candidat socialiste, sur une base nouvelle pour changer les choses".


Le député de Seine-Maritime a aussi évoqué l'épisode de l'an passé: "Ce n'est pas toujours facile. L'an dernier, il y avait eu des incidents avec quelques zozos", mais "le rassemblement à gauche est une grande tâche, qui mérite qu'on fasse preuve de détermination". Cette année, "l'accueil est bon enfant, chaleureux", a-t-il commenté.

"Volonté populaire"


Pour le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, la venue de Laurent Fabius à la fête de l'Huma est "un geste très positif qui va contribuer à détendre les tensions et les crispations entre les forces de gauche".


D'autres socialistes sont venus avec un message d'unité pour leurs camarades communistes. Henri Emmanuelli a ainsi appelé les formations de gauche à "s'asseoir autour d'une table" pour discuter d'un programme commun pour la présidentielle.
Jack Lang, autre présidentiable PS, a fait une visite plus discrète, mais a également été accueilli chaleureusement par des visiteurs qui se faisaient prendre en photo avec lui. Il a fait part de son optimisme, car il sent "une volonté populaire à la base, profonde, de rassemblement".

 

(*) NOUVELOBS.COM | 17.09.06 | 15:24

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 15:48


Les bullocrates, de Jean - François KAHN (*)

 
 

« Enfermés dans leur bulle, les décideurs coulent, et ils disent que la France coule ». Tel est le résumé succinct du dernier livre de JFK.

 

Une fois de plus, je conseille fortement ce livre à tous les hommes de Gauche et de Droite, sans oublier ceux d’Extrême Droite. L’avantage avec JFK, qui se dit « centriste révolutionnaire », c’est qu’il est capable de faire réfléchir l’ensemble de la classe politique, sans que son argumentaire apparaisse partisan pour un camp ou l’autre. Au contraire, chacun en prend pour son grade !

 

Je conseille aussi ce livre particulièrement, aux hommes et femmes du peuple de droite, qui sont sincèrement conquis par Nicolas SARKOZY. Il faut savoir où se place SARKOZY, et ce qu’il défend réellement. Ce n’est certainement pas les intérêts des « hommes et femmes » d’en bas.

 

JFK se bat aussi contre une France qui coulerait, alors qu’au contraire elle renait. Les bullocrates, en fait l’intelligentsia politique, médiatique, économique, industrielle, tente par tous les moyens, et ils en ont beaucoup, de maintenir leurs privilèges, alors que tout se fissure, et que la bulle est prête à exploser. Quand elle explosera, il faudra repenser une révolution humaniste pour le meilleur… afin d’éviter une révolution de revanche, pour le pire. Le credo de JFK, auquel j’adhère, c’est de remettre l’homme au centre de la société et non la finance et le profit pour les actionnaires !

 

Je ne suis pas toujours avec JFK, il était pour le traité européen, contre les 35h00, mais j’apprécie son coté iconoclaste et penseur de la société française, qu’il replace toujours dans un contexte historique.

 

 A lire pour la réflexion, ce livre qui est la continuité des conférences qu’il a tenu en France, et récemment à Berre l’Etang (voir : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-2583684.html)

 
 

Bonne lecture

 
 
(*) Editions FAYARD
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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 10:47



Grâce aux camarades  du nord, les candidats PS à la candidature ont présenté le 16 septembre à Lens leurs orientations pour la future élection Présidentielle.

 

Vous trouverez ci-joint le discours de Laurent Fabius, qui la presse est unanime à ce sujet, a été le plus applaudi par les militants présents. La campagne a pris à un réel virage hier.


Camarades militants, rien n’est joué et tout peut basculer. Cela ne dépend que de vous et de votre bulletin de vote.

 

D’autres débats auront normalement lieu après le dépôt des candidatures. Les suivre et lire les interventions des uns et des autres est essentiel pour se positionner individuellement en faisant fi de toutes les luttes d’influence.

 

Rappelez-vous le 29 mai 2005, où le PS s’est retrouvé en total déphasage avec le pays sur le traité constitutionnel. Vous aviez été nombreux à voter sincèrement OUI au TCE lors du référendum interne, en cédant à la pression de nos hiérarques. Vous avez été tout aussi nombreux à voter NON, le 29 mai, loin des influences du parti.

 

Il ne faut pas que le PS se retrouve encore une fois en décalage avec la réalité du pays… En 2007, il nous faut un candidat apte à faire gagner la Gauche en la rassemblant.

 

Bonne lecture…

 
DH
 
 

Enfin ! La désignation du candidat PS à la Présidentielle s’engage sur le débat de fond..

 
 
Texte du discours de Laurent Fabius :
 

Beaucoup de ceux qui nous écoutent doivent se dire « mais au fond ces socialistes, ils sont venus l’un après l’autre mais ils sont d’accord ». Et c’est vrai que sur l’essentiel, nous sommes d’accord, sinon nous ne seront pas socialistes, mais il y a aussi des points sur lesquels il faut aller plus loin de notre discussion car il ne serait pas normal que les débats aient lieu à propos du PS partout en France, sauf au sein du PS.

 

Il faut les débats au sein du PS et ensuite tout le monde rassemblé dans l’unité. Nous ne savons pas encore qui sera notre candidat. Mais nous savons déjà qui sera notre adversaire et il ne serait pas normal que passant quelques heures ensemble, relayées puissamment, nous ne consacrions pas une part importante à cet adversaire. Je le ferai en quelques dizaines de secondes à ma manière. Oui, on l’a dit, M. Sarkozy est un homme dangereux, mais le danger est encore plus grand lorsqu’il est assorti de talent et de moyens financiers et médiatiques considérables. Et autant je suis en désaccord sur beaucoup de points avec Bayrou, autant je pense que sur cette question du contrôle financier économique des médias, il a eu raison de dire ce qu’il a dit.

 

Sarkozy qui sera vraisemblablement candidat est un réactionnaire. Nous, nous sommes socialistes. En une seule après-midi, se posant par hélicoptère au Medef il a sacrifié le droit de grève, annula les 35 h, et la semaine suivante, il veut supprimer les régimes spéciaux, dont le régime minier, et ça veut dire quelque chose dans le Nord et le Pas-de-Calais. Sarkozy, futur candidat à la présidence de la République n’est pas un républicain laïc, c’est un communautariste. M. Sarkozy n’est pas un Européen convaincu comme nous tous, qui défend les intérêts de la France, il est avant tout un pro américaniste, il est un zélateur de Bush. Nous n’avons pas besoin à la tête de l’Etat de quelqu’un qui veut comme programme être le futur caniche du président des Etats-Unis.

 

La devise de la République française, c’est liberté, égalité, fraternité. Et bien moi, je me battrai de toutes mes forces pour que n’accède pas à cette plus haute charge, quelqu’un dont en fait la vision des choses est "marche ou crève". Il n’en est pas question. A partir de cela, se pose un problème politique.

 

M. Sarkozy prend cette position non seulement parce qu’elle est profondément la sienne, mais parce qu’il veut draguer l’extrême droite dont il ne faut pas minimiser aujourd’hui et demain l’influence. Et je crois comprendre que dans le débat implicite, respectueux, qui s’établit chez nous, il y a deux positions possibles sur l’attitude que nous devons prendre.

 

Ou bien on dit la gauche sera obligée de voter pour le candidat socialiste alors n’en faisons pas trop, telle n’est pas ma position. La gauche si elle veut gagner doit rassembler. Le rassemblement ne peut s’opérer que sur des positions authentiquement de gauche. Il faut au premier tour que tout se passe pour que le rassemblement de la gauche s’opère autour du candidat socialiste et ensuite au deuxième tour viendra le reste. C’est la seule stratégie gagnante pour battre la droite en 2007.

 

J’ai l’intention d’être candidat. Je m’y suis préparé, je me sens en capacité de l’être et je le souhaite. Ce sera aux militants de trancher. Mais je peux d’ores et déjà dire, pour faire écho aux propositions qui ont été faites, que le futur président aura au moins quatre immenses défis à relever.

 

Le premier, c’est le défi du quotidien, du pouvoir d’achat, du logement, de la santé. Mon projet le voici c’est le notre à tous. Qu’on puisse dire si je vote socialiste, voilà ce que cela changera dans ma vie. C’est pourquoi parmi d’autres, avec d’autres, je fais la proposition, le SMIC à 1500 €, d’abord récusée ensuite acceptée par tous, je pense qu’il faut être plus précis. Le SMIC aujourd’hui en brut est à 1254 €, je pense que parmi les propositions emblématiques que nous devrons porter dans cette campagne, il y a une augmentation immédiate du SMIC. On le dit c’est pas le problème.

 

Je ne dis pas que le seul problème concerne les smicards, mais il y a sans doute 20 % de la population qui est au SMIC et davantage encore chez les femmes. La gauche arrivant au pouvoir ne serait pas capable de proposer une augmentation de cent euros, je dis que si on est de gauche et compte tenu des expériences que nous avons faites les uns les autres au pouvoir, la première tradition de la gauche doit être une augmentation des salaires et d’abord des petits salaires.

 

Il y a eu un débat sur la carte scolaire. Je le dis clairement, tout en respectant chacune et chacun, mon idéal n’est certainement pas la suppression de la carte scolaire. L’aménager oui mais encore faut il voir les conséquences. Admettez qu’il y ait le choix entre beaucoup d’établissements, on sait bien qui se portera dans les établissements huppés. Une certaine catégorie de la population ou les enfants qui auront des notes formidables. Mais les autres, ce que nous voulons aussi protéger, ils resteront dans des établissements désertés par tous. On sait d’ores et déjà quels sont les établissements qui ont de vrais moyens, il faut donner des moyens en subordonnant l’attribution des moyens aux origines sociales. En intégrant l’établissement privé, qui doit prendre sa part de la mixité sociale en faisant en sorte que les jeunes qui choisissent le professorat puissent déjà avoir un salaire, pour qu’ils ne soient pas empêchés d’accéder à ce superbe métier parce qu’ils n’ont pas les moyens de faire des études. En développant l’enseignement supérieur.

 

Il faut d’abord que notre candidat soit le candidat du pouvoir d’achat. Il faut aussi qu’il soit en candidat de l’excellence environnementale, il faut en parler. Le XXIe siècle sera écologique ou n’existera même plus, d’où la nécessité d’un programme précis prévoyant les énergies renouvelables, les économies d’énergie, plus de transport collectif et non pas la suppression des moyens des transports collectifs. C’est le débat GDF, au-delà des arguments excellents qui ont été donnés, je n’admets pas un instant qu’alors que tous les pays du monde savent bien qu’il s’agit de reprendre en main les capacités énergétiques, la France avec un gouvernement de droite laisserait GDF confié aux pouvoirs privés, cela n’a pas de sens. Nous devons garder la maîtrise de notre énergie. Oui je suis pour la reconquête à cent pour cent d’EDF.

 

Il faut, troisième tâche du président de la République, introduire la démocratie partout, on l’a fort bien dit, les uns et les autres, notamment à fond pour la décentralisation, mais la décentralisation ne veut pas dire la suppression du rôle de l’Etat ou des services publics. Je crois que c’est 68 millions d’euros que le gouvernement, et non pas l’Etat, doit dans une grande partie pour les RMI. Il faut une péréquation financière parce que sinon les plus riches seront les plus riches, alors bravo pour la région parisienne et la région Rhône-Alpes, mais que deviendra le Nord-Pas-de-Calais ou la Normandie ?

 

Le quatrième enjeu, mes camarades, c’est qu’il faut relancer l’Europe et réorienter l’Europe. On l’a dit dépasser le oui et le non. Il faut tenir compte du vote des Français. On a parlé tout à l’heure de Stora. Il y a des mesures à prendre en France mais il y a aussi des mesures à prendre en Europe et dans le monde. Parce que tout le monde comprend que si on continue à ne jamais poser la question sociale ou environnementale ou monétaire, on laisse les travailleurs dans la situation de misère.

Il faut que l’Europe soit capable d’avoir une vraie politique industrielle une vraie politique scientifique. Il faut une Europe relancée, réorientée. On a besoin d’industrie, on a besoin d’aller plus loin dans le rejet des délocalisations.

 

Je termine en disant un mot plus personnel, les sondages. Une chose est certaine, c’est que les sondages ont une valeur à un instant donné. Il faut que ce soit par la réflexion, l’intelligence par la discussion le débat maîtrisé amical, que vous les militants vous vous forgiez vos convictions, et qu’ensuite cette conviction élargie, relayée devienne celle de la gauche puis du peuple de France. Si l’on écoutait les sondages, à quoi serviraient les débats. Oui, mais voila, la réflexion ça existe, le débat ça existe, l’engagement ça existe, j’ai à l’esprit cette phrase de Jaurès : « le courage c’est de se donner aux grandes causes, sans savoir qu’elle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni même s’il lui réserve une récompense ».

 

Je ne sais pas quelle sera la récompense, et je ne sais pas pour quoi, mais je sais que la gauche et la France sont deux choses superbes et que cela vaut qu’on y consacre toute sa vie.

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 07:46

Incroyable, dans la deuxième ville de France, des milliers d’écoliers privés de sport et de transport (*)…
 
 
La Ville de Marseille n’a plus d’argent pour payer les transports des élèves vers les gymnases, stades, parcs et jardins. Seule solution pour les enseignants : prendre le bus avec leur classe, ou renoncer au sport. La quasi totalité des 37 000 élèves des écoles maternelles et primaires sont privées de cars pour leurs séances de sport !
 
C’est un véritable scandale pour la seconde ville de France gérée par un éminent représentant de l'UMP, Jean - Claude GAUDIN, par ailleurs proche de SARKOZY et grand soutien de Daniel SIMPONPIERI, Maire de Marignane ex FN, ex MNR, et soutien de l'équipe UMP de Vitrolles, composée d'ex FN, d'ex MNR et autres colistiers des MEGRET...

Je n'ose imginer une pareille chose à Vitrolles. Le Maire Guy OBINO sauterait avec son équipe Municipale, et ce serait normal  ! A Marseille, il ne se passe quasiment rien, comme pour la propreté de la Ville  qui est scandaleuse.


(*) Journal La Provence du 12 septembre 2006

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Published by Didier HACQUART - dans Municipales 2008
15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 07:51


A l’heure où SARKOZY et la droite veulent remettre en cause une fois de plus les 35 heures, cette chronique de Denis CLERC, d’Alternatives Economiques, revue que je conseille particulièrement, me parait intéressante…

Par ailleurs, un sondage de LH2, rélisée pour le Manifeste 2007 (Info 20 minutes Marseille du 8 septembre) nous indique que  seulement 34% des salariés veulent "travailler plus pour gagner plus", et 58 % veulent voir leur durée de travail actuelle garantie par la loi. C'est une véritable brêche dans la pensée libérale de SARKOZY and Co. La réponse d'un fidèle de SARKOZY, c'est "Cela montre que nous avons encore du chemin à faire pour convaincre..."

Pendant ce temps là, Le PEN a préconisé dans son discours à Saint Martin de Crau,  l'augmentation du temps de travail en proposant de faire passer la retraite à 67,68 ou 69 ans ! Le PEN est un véritable libéral qui contrairement aux apparences ne défend pas les salariés.

DH

 
 
 
 
 
Obsession, par Denis Clerc
d'Alternatives Economiques
 



Taper sur les 35 heures est devenu le sport favori des idéologues, du patronat ou des politiques à la recherche de boucs émissaires commodes


L’économie française n’est pas en forme ? La faute aux 35 heures. Nos importations prennent l’ascenseur tandis que nos exportations montent par l’escalier ? Evidemment, les Chinois ignorent les 35 heures.

 
 
 

La note à payer au titre du déficit public par les générations futures s’accroît ? Forcément, puisque la génération au travail limite ses efforts, voire se met les doigts de pied en éventail. Le pouvoir d’achat des salaires est stagnant ? On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, travailler moins et gagner plus. Le chômage fait de la résistance en France, alors que partout ailleurs il a fortement reculé ? Pas étonnant, puisqu’on empêche les gens de travailler davantage et qu’il faut donc prélever des taxes, des cotisations et des contributions sur un volume de travail réduit, ce qui décourage les créations d’emplois.

 


Je me souviens d’avoir lu, en 2003, un article accusant les 35 heures d’être à l’origine de la catastrophe sanitaire de la canicule ! Ce n’était pas le soleil qui chauffait trop fort, les voitures qui alimentaient l’effet de serre ou la surdité des décideurs face aux cris d’alarme du réseau d’alerte. Non, c’étaient les 35 heures, qui avaient réduit le nombre de professionnels au travail dans les services d’urgence et les maisons de retraite, diminué le nombre de concierges en activité en août et encouragé les départs en vacances, tandis que les vieux parents âgés isolés se déshydrataient.


A ce compte et avec un peu d’imagination, je vois bien l’utilisation qui pourrait être faite des 35 heures pour expliquer la violence dans les banlieues, la virulence de l’épidémie de chikunguna, les retards de livraison d’Airbus, le montant des primes de l’ancien patron de Vinci, les pertes de la coopérative Alternatives Economiques l’an passé et mes lumbagos à répétition.

 


D’ailleurs, même Ségolène s’y met : les conditions de travail qui empirent, les accidents de travail qui demeurent élevés, le stress des cadres et les cadences infernales, toujours les 35 heures.


On aurait aimé que la candidate potentielle préférée des Français fasse preuve d’un peu plus de circonspection. Car l’exploitation de l’enquête Sumer (sur les conditions de travail) de 2003 conduit un spécialiste comme Thomas Coutrot, de la Dares (service de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l’Emploi), à écrire que « les salariés qui ont bénéficié d’une réduction effective de leur temps de travail ont des conditions de travail différentes, et à plusieurs égards plus favorables, que les autres » (1). Certes, prudent, il souligne que les salariés qui ont bénéficié d’une réduction effective de la durée du travail sont peut-être aussi ceux qui avaient auparavant déjà de meilleures conditions de travail.

 


Sur le plan économique, on ne voit guère de traces des 35 heures dans les comptes des entreprises : la part des salaires dans la valeur ajoutée après impôts des sociétés non financières est passée de 67,3 % en 1997 à 67,9 % en 2004, alors même que le nombre de leurs salariés en équivalent temps plein a augmenté de 2 millions entre-temps.

 
 
 

I ensuite, qui ont permis de revaloriser le Smic (+ 20 % de pouvoir d’achat horaire entre 1997 et 2005, + 8 % pour ceux qui sont passés aux 35 heures) sans peser sur les comptes des entreprises. Une l a été possible d’augmenter l’emploi sans accroître le coût salarial et sans appauvrir les salariés. Un miracle ? Non, mais la conjonction de trois phénomènes qui se sont bouclés en cercle vertueux. Des gains de productivité horaire élevés, d’abord, qui ont permis de payer les embauches supplémentaires : en 1997, chaque heure de travail en France permettait de produire 15 % de plus que dans la moyenne de l’Union européenne à quinze ; le différentiel était passé à 19 % en 2003 (dernière année disponible). Des baisses de cotisations sociales,croissance économique forte, enfin, à la fois cause et conséquence de créations d’emplois nombreuses.

 


Il ne s’agit pas pour autant de soutenir que les 35 heures n’ont pas eu d’effets négatifs sur certaines entreprises ou sur certains salariés, mais dans l’ensemble, le choc a été absorbé sans difficulté majeure. Et 350 000 chômeurs supplémentaires ont pu trouver un emploi durable. A mes yeux, ceci l’emporte largement sur cela. Et c’est parce que les données chiffrées disponibles confortent ma position que, dussé-je lasser (2), je continuerai de soutenir contre les idéologues, le patronat ou les politiques à la recherche de boucs émissaires commodes, que les 35 heures ont aidé la société française davantage qu’elles ne l’ont desservie. 

 



(1) « Les conditions de travail des salariés après la réduction de leur temps de travail », Premières synthèses n° 06.3, février 2006 (www.travail.gouv.fr, rubrique « Etudes et statistiques »).

 


(2) En effet, j’y ai déjà consacré trois « points de vue » (Alternatives Economiques n° 225, 234 et 240) et certains lecteurs m’ont écrit pour me dire que cela tournait à l’obsession.

 
 
 

Pour en savoir plus : http://www.alternatives-economiques.fr/

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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions