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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 21:53


Conseil Municipal de Vitrolles

du 30 novembre  2006
 
 

Le prochain Conseil Municipal se tiendra le 30 novembre 2006 à 18h30 à l’hôtel de Ville.

 

Ce conseil aura un caractère plutôt technique. Le point fort sera l’intervention de l’association ADEV (*) pour informer les Vitrollais de son  combat et solliciter leur soutien massif dans son combat contre les nuisances sonores du trafic aérien.

 

N’hésitez pas à venir nombreux pour mieux comprendre le fonctionnement de notre ville et le rôle des élus !

 

Pour des raisons professionnelles, exceptionnellement, je ne pourrai être présent à ce conseil Municipal.

 

Pour en savoir plus sur ce conseil municipal et les précédents :

 
 
 

(*) Voir : http://www.vitrolles-sans-avions.com/

 
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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles
27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 07:53
 
Pas de passerelle avec Le Pen
 
 
 

La déclaration de principe du Parti Socialiste proclame notamment "I'égalité et la dignité des hommes et des femmes". Dernièrement, George Frêche s'est une nouvelle fois écarté de ces valeurs souscrites par l'ensemble des adhérents socialistes en déclarant :

 
 
 

"Regardez l'équipe de France de football : y'a 8 africains sur 11. Parce qu'ils en veulent ! Ils utilisent le foot pour la promotion sociale et c'est très bien pour eux ! Nous, on est fatigué, tout va trop bien. Ça ressemble à ce film, le truc de Jamel Debouzze. Indigènes. On fait une équipe de foot d'indigènes. Mais moi je ne le dis pas comme Le Pen, qui le dit de façon semi-raciste. Y'aurait un Africain, deux ou trois... Mais là. Bon, j'ai vu récemment les All Blacks. Y'a un ou deux Maoris mais la plupart des joueurs, ce sont des Écossais, des Anglais, dont les parents sont en Nouvelle-Zélande depuis 3 générations. En Afrique du Sud, ils constituent l'ossature de l'équipe des Blancs. Y'a aussi des Noirs. C'est une équipe sympathique, c'est un mélange. Mais en France, c'est plus un mélange, c'est la totalité. Bientôt, y'aura 11 noirs sur 11 en équipe de France. C'est une catastrophe pour le sport français. Ça veut dire qu'on est nuls, voila la réalité. Moi, ça me peine! Y'a encore que le rugby qui sort des champions. Le rugby, c'est des équipes normales. Y'a un ou deux Nord-Africains, y'a un ou deux noirs. C'est la composition de la population française. Mais le foot, c'est une catastrophe. C'est que des mercenaires. Bon enfin."

 
 
 

Un propos qui n'est pas étranger à Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré bien avant "Peut-être que le sélectionneur a exagéré la proportion de joueurs de couleur, peut-être qu'il aurait dû garder dans ce domaine-là plus de mesure, peut-être s'est-il laissé entraîner par ses choix idéologiques"

 
 
 

Ce n'est pas la première fois qu'il s'écarte de notre philosophie républicaine. Il n'est pas concevable de faire l'économie d'une sanction, alors que collectivement nous dénonçons ces propos chez nos adversaires, ou leurs alliances circonstanciés.

 
 
 

Nous militants socialistes mais aussi sympathisants et électeurs, condamnons solennellement ces propos et demandons à la commission des conflits de statuer au plus vite sur le sort du Président de la Région Languedoc- Roussillon afin qu'il soit exclu du Parti Socialiste. Il a déjà été écarté des instances nationales. Considérant qu'il n'a ni tenu compte des sommations qui lui ont été faites (et notamment après les propos sur les harkis) ni retiré ses propos, il semble que malheureusement il n'y a pas de solution alternative. Les valeurs que nous portons ne sont susceptibles d'aucune entorse. Si le prix du respect de celle-ci n'est possible qu'en excluant le président d'une région, alors il ne faut pas hésiter.

 
 
 

Signez cette motion en laissant vos nom/prénom et le numéro de votre département ainsi que le cas échéant si vous êtes militants votre section voir vos responsabilités (au PS  ou en tant qu'élu) dans les commentaires ou en envoyant un mail à arnaudblog@orange.fr

 


N'hésitez pas diffuser cette motion à votre entourage.

 
 
 
Signez cette motion sur :

 http://arnaudsanchez.typepad.fr/motionfreche/
 
N'hésitez pas diffuser cette motion à votre entourage.
 
 
 
Les premiers signataires :
 
 
 

Arnaud SANCHEZ (44 - Section de Couëron - Délégué Fédéral) ; Matthieu DUVAIL (85 - Section d'Olonne sur Mer) ; Luc MANDRET (75 - Section Chapelle-Goutte d'Or) ; Hugues DEBOTTE (92 - Suresnes) ; Anthony PILETBERNARD (31- Section Toulouse 2 - Louise Michel) ; Elsa SOLVIGNON (94 - électrice) ; Octave CESTOR (44 - section Nantes Ouest - Conseiller municipal de Nantes ) ; Fabienne BOUJU (72 - Le Mans) ; Tony MAERTEN (Savoie) ; Christophe GRÉBERT (92 - Puteaux) ; Antoine PHILIPPS (Paris - XVè) ; Manuela DELAHAYE (Paris - 14e bureau de la section Pierre Beregovoy et Commission nationale entreprises) ; Bertrand MIALHE (31 - secrétaire de la section Toulouse 2 "Louise Michel") ; Frédéric MENARD (60 -section Bacouel) ; Cyril VILLEMIN (54 - Section de Toul) ; Hervé NOWAK (94 - Kremlin Bicêtre) ; Jean LACASSAGNE (Paris - Section 13éme Ouest/RM75) ; Vincent LE ROUZIC (92 - Section Rueil-Malmaison) ; Cédric L. (44 - UDF 1ère circonscription) ; Nathanaeël UHL (Paris - Section Javel-Grenelle, 15e) ; Mikaël COCHARD (75 - 19e) ; Akli LE COQ (Val d'Oise - Section de Cergy) ; Alain SORAL (75) ; Adrien SERPOGA (91 - Sainte-Genviève-des-Bois) ; Stéphane MARI (13 - section 313) ; Didier HACQUART (13 - Adjoint PS Vitrolles et Section d'entreprise Eurocopter (602 BdR)) ; Pierre LOREILLER (89 - Section PS G. Roux) ; Daniel LAUNAY (44 - Sainte-Luce-sur-Loire) ; Benoit HAUDRECHY (75, section Jean-Baptiste Clément) ; Dia MORIS (64 - Bayonne) ; Yves FORMENTIN (Paris - 14e Section Petit Montrouge) ; Florent GEFFARD (49 - section de Saumur) ; Georges MARTEL (19 - Section Egletons - Membre du Conseil National du PS) ; Philippe GUICHARD (75 - Section Paris XIII Est) ; Maxime PISANO (54 - Section de Nancy - CF) ; Najat AZMY (59 - Section de Roubaix - Conseillière générale et candidate sur la 10e circonscription) ; Raoul GEORGER (13 - Section de Vitrolles) ; Pierre LAFITEDION (92 - Secrétaire de Section d'Issy-les-Moulineaux) ; Jean-Claude MATURIN (30 - Trésorier section NIMES Sud et membre du BF) ; Catherine LAWLESS ; François TOP (92 - Section de Puteaux) ; David CHEVALIER (29 - section de Châteaulin - Délégué de la 6ème Circonscription du Finistère) ; Philippe SARRE (92 - Conseiller général de Colombes ) ; Jean BACHELERIE (19 - militant du PS et syndicaliste actif) ; Jean-Philippe ALQUIER (92 - section de Colombes) ; Gilbert HUAULT (94 - section du Kremlin Bicêtre) ; Fred ABRAM-PROFETA (92 - secrétaire de section de Boulogne-Billancourt) ;  Adama TRAORE ( 92 -  section de Puteaux) ; Patrick LEBORGNE ( 35 - Secrétaire Fédéral - Membre du Bureau de la CNE du PS) ; Gérard SERPAULT (44 - section de Guémené Penfao) ; Luc BÉRARD DE MALAVAS (92 -Secrétaire de section d'Asnières, Secrétaire fédéral, Conseiller municipal) ; Yannick JOALLAND (44) ; Laure CELERIER  (92 - Boulogne Billancourt) ; Alain BOURGAREL (92- section de Gennevilliers - conseiller municipal PS) ; Sandrine  CLARAC (94 - Section du Kremlin-Bicêtre) ; Renaud FETET (88 - Section de Haute Moselle) ; Michele HONG (92 - Section de Boulogne-Billancourt) ; Agathe LE BAIL (92 - Section de Boulogne-Billancourt) ; Vincent RENAULT (92-Section de Boulogne-Billancourt) ; MichelTATTIA (75- Section 13e Ouest) ; Régis  SADA (92 - Puteaux) ; Clément BÉCACHE (92 - Boulogne-Billancourt) ...

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 10:26


La désignation de Ségolène ROYAL par les militants PS donne lieu à de nombreuses analyses. Mon ami Robert de PRS - Vitrolles, m'a signalé l'interview d’Emmanuel TODD, sociologue dans le Libé du 24 novembre.  Cette analyse des votes pour Ségolène ROYAL et Laurent FABIUS est effectivement très intéressante pertinente et doit tous nous interpeller pour la suite…
 
Emmanuel TODD était déjà intervenu lors de la campagne des primaires PS.
 
DH
 
 
 

Pour Emmanuel Todd, démographe et sociologue, l'étude du vote des militants PS lors de la primaire ne donne aucun signal d'une reconquête de l'électorat populaire.

 

Défricheur de la lutte contre la «fracture sociale» à l'aube des années 90, Emmanuel Todd juge que Ségolène Royal séduit «une France paisible et semi-rurale», mais pas les classes populaires.

 
Etes-vous surpris par la désignation de Ségolène Royal ? 
 

Non. Dans l'univers politique, encore plus que dans l'univers social, il y a des lois de symétrie, et il aurait été étonnant que, au moment où le grand parti de droite abandonne le gaullisme pour le sarkozysme, le PS, son double à gauche, garde sa forme traditionnelle ­ que la tradition ait été sociale-démocrate avec Dominique Strauss-Kahn ou socialiste avec Laurent Fabius. Le résultat est cohérent avec l'univers mental défini par la couverture de Paris-Match du printemps 2005, où l'on voyait Nicolas Sarkozy et François Hollande poser ensemble.

 

Le scrutin a été analysé comme l'amorce de la reconquête de l'électorat populaire par le PS. 

 

Il y a quelque chose d'un peu irréel dans le ton d'évidence avec lequel cette conclusion a été tirée. Le divorce du PS d'avec les catégories populaires est un phénomène progressif et de très longue durée, qui commence au milieu des années 60 et qui est arrivé à son stade terminal le 21 avril 2002. La carte du vote Jospin ce jour-là montre que le taux de survie du Parti socialiste a été plus élevé dans les régions les moins ouvrières et les moins industrielles de l'ouest et du sud-ouest de la France. Il serait historiquement et sociologiquement surprenant qu'une tendance aussi ancienne s'inverse en quelques mois.

 

Tout de même, Royal ne vient-elle pas de faire la preuve de la profondeur de son implantation ? 

 

Le PS vote, et les commentateurs en parlent comme si c'était un scrutin au suffrage universel. Or il n'y a pas de rapport mécanique entre les deux. Le Parti socialiste est une organisation à l'intérieur de laquelle, jusqu'à l'arrivée des nouveaux adhérents par Internet, 40 % des adhérents étaient des élus, et une proportion considérable des employés municipaux, départementaux ou régionaux. En fait, pour les trois quarts des votants de jeudi dernier, la première préoccupation n'était pas de refléter les tendances profondes de la société, mais d'assurer la victoire électorale de leur employeur en obéissant aux injonctions des instituts de sondage qui leur ont promis la victoire inéluctable de Ségolène Royal. D'autant que les nouveaux adhérents viennent souvent des classes supérieures ­ tendance bobo ou non ­ et reflètent faiblement la réalité sociologique du pays.

C'est donc un parti largement décroché de la société qui a désigné Ségolène Royal, et la signification des résultats département par département est dès lors limitée. Néanmoins, si l'on met de côté les jeux d'appareils propres à chaque fédération, on voit que, comme Jospin en 2002, le vote Royal est surreprésenté dans ce que j'appelle la France paisible : une France semi-rurale, où les vieilles industries sont absentes et qui ne compte pas beaucoup d'immigrés. N'oublions pas que Ségolène Royal est, comme Jean-Pierre Raffarin, l'élue de la région Poitou-Charentes, qui n'est certainement pas la région où les problèmes de la société française se posent avec le plus d'acuité.

 

N'y a-t-il donc aucun enseignement à tirer de ce vote sur le jugement que portent les classes populaires sur Ségolène Royal ? 

 

Pour moi qui fais de la cartographie électorale depuis 1981, mon principal étonnement est de voir dans la carte du vote Fabius des «traces» de ce que vit réellement la société française. Les départements où l'ancien Premier ministre obtient plus de 20 % des voix ­ une bande allant de la Normandie à l'Alsace en passant par la Somme, les Ardennes et la Lorraine, ainsi qu'une flaque autour de l'Auvergne et du Limousin ­ regroupent une France d'industries anciennes frappées par la globalisation, une France dépourvue de grandes villes universitaires, une France où la question du Smic a un sens et où le blocage des salaires mène au surendettement, une France qui échappe à la «pesée culturelle» des dominants de la société. Dans ces régions, le système conciliaire socialiste semble être resté perméable à l'influence du monde populaire et à ses difficultés économiques. Je suis d'autant plus surpris que, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, j'avais été très sceptique sur la capacité de Fabius à devenir le représentant des milieux populaires.

 

Ségolène Royal peut-elle malgré tout finir par attirer vers elle l'électorat populaire ? 

 

Le vote du 21 avril 2002, le non à la Constitution européenne, les émeutes ou les manifestations contre le CPE, montrent que seul un projet économique se saisissant du libre-échange, des délocalisations, du niveau des salaires, pourra lui permettre d'aller vers cet électorat. Mais je ne vois rien de tel dans son image ou dans ses discours. La décentralisation parle à un parti d'élus ou d'employés municipaux. Le débat sur la carte scolaire exprime surtout l'inquiétude des classes moyennes face au risque de déplacement de leurs enfants. Le féminisme satisfait les classes supérieures, qui conçoivent le couple comme l'union de deux individus libres sans enjeu économique réel. Mais, dans les milieux populaires, le couple mélange inextricablement choix sentimentaux et survie économique, et il est possible que la thématique, sans déclencher d'hostilité, soit perçue comme dénuée de pertinence politique. En réalité, qui veut fuir la réalité économique en activant les valeurs sociétales, la sécurité et les questions d'identité, finit toujours, s'il veut être efficace, par désigner un bouc émissaire ­ c'est-à-dire par renforcer Jean-Marie Le Pen.

 
Ainsi la gauche serait vouée une nouvelle fois à échouer ? 
 

On ne peut exclure que, tirant les leçons de sa désignation, Ségolène Royal comprenne le phénomène de résistance que traduit le vote Fabius et adopte un programme en conséquence. Qu'elle accepte, en somme, le non-sens de sa victoire. Au fond, toute la question est de savoir si elle saura s'émanciper de ceux qui l'ont faite reine.

 

 (*) Libération, 24/11/2006

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 21:49

APPEL : La gauche antilibérale doit se ressaisir !
 


Depuis six mois, un processus de rassemblement de la gauche antilibérale s’est engagé. Des collectifs unitaires se développent. Des meetings chaque fois plus nombreux se tiennent. Des militants de toutes sensibilités se rejoignent et apprennent à travailler ensemble. Une dynamique unitaire, puissante et inédite, s’affirme de jour en jour. Tout indique que, comme aux Pays-Pas, la gauche antilibérale peut faire une percée électorale et changer profondément la donne politique dans notre pays.



Mais, malgré ses avancées, cette dynamique unitaire est aujourd’hui menacée : démission de Raoul Marc Jennar du collectif national, retrait de la candidature de José Bové, engagement par la LCR de la candidature d’Olivier Besancenot, forcing du PCF pour imposer la candidature de Marie-George Buffet

 

L’aventure unitaire antilibérale risque de s’achever dans la division, la confusion et la démoralisation. Au moment où le ségolénisme triomphe dans le PS et où Le Pen parvient à des niveaux jamais atteints dans les sondages.


Il est plus que temps de nous ressaisir ! 


Nous appelons la LCR à rejoindre le processus unitaire et à retirer la candidature d’Olivier Besancenot. C’est d’autant plus nécessaire que la désignation de Ségolène Royal par le Parti Socialiste, qui confirme clairement les choix socio-libéraux de ce parti, rend aujourd’hui possible un dépassement des divergences qui ont opposé
la LCR et le collectif national sur les relations avec le parti socialiste.

 Nous appelons le PCF à prendre conscience que Marie-George Buffet n’est pas en mesure de représenter la diversité de notre rassemblement et à renoncer à cette candidature.

Nous appelons Raoul Marc Jennar et José Bové à reprendre leur place dans ce rassemblement.
 
Nous appelons à un sursaut et à une entente pour que les 9 et 10 décembre soit désigné(e) un(e) candidat(e) autour de qui toute la gauche antilibérale pourra se rassembler.


Ne bradons pas l’espoir du 29 mai !


            - Rémy Jean

 
                - Françoise Laroche


                - Jacques Lerichomme


                - Slimane Toudert

 

(militants des collectifs des Bouches du Rhône)


  

Nous appelons les militants de la gauche antilibérale à signer massivement cet appel.

 
Pour signer l'appel :

http://www.alternativeunitaire2007.org/appel/?petition=3

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Published by Didier HACQUART - dans La Gauche Antilibérale
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 15:10


José BOVE renonce à sa candidature pour représenter les collectifs antilibéraux. ce n'est pas une bonne chose. L'histoire n'est cependant pas encore écrite. PRS et Jean Luc MELENCHON ont une responsabilité particulière aujourd'hui. Cela sera débattu lors du conseil national de PRS de ce WE.

La donne peut encore évoluer, si les responsables des collectifs et les candidats à la candidature restent fidèles à la finalité des collectifs ! La démarche est ambitieuse et complexe. Chacun aujourd'hui doit assumer ses responsabilités.



A suivre...


PRS se tourne vers les collectifs antilibéraux (*)

 
 

Les militants de l’association de Jean-Luc Mélenchon veulent être « un trait d’union » au sein de la gauche.

 

C’est peu de dire que le vote massif des militants socialistes en faveur de Ségolène Royal a été durement ressenti du côté de PRS, l’association crée par Jean-Luc Mélenchon qui avait activement participé à la campagne du « non de gauche » au traité constitutionnel européen.

 

Pour François Delapierre, l’un de ses dirigeants, par ailleurs membre du bureau national du PS, « ce vote est un tournant pour le parti socialiste et pour la gauche dans son ensemble » Engagé au côté de Laurent Fabius dans la campagne interne qui vient de se dérouler, il estime aujourd’hui qu’« il faut regarder la défaite en face » et voit dans l’orientation politique revendiquée par Ségolène Royale un risque majeur, celui de ne pas être en mesure de rassembler l’électorat de gauche en 2007.

 

Dans ces conditions il revient, selon lui, aux collectifs antilibéraux une responsabilité particulière pour faire entendre avec force la voix des salariés, des chômeurs, des jeunes, de tous ceux qui subissent de plein fouet les politiques libérales. Et cela passe, souligne François Delapierre, par leur capacité à se mettre d’accord sur la question des candidatures. Mais cette responsabilité est aussi, insiste-t-il, celle de « ne pas creuser le fossé avec les militants et électeurs socialistes ».

 

De ce point de vue, l’accueil reçu par Jean-Luc Mélenchon lors du meeting de Montpellier a levé ses inquiétudes. Et l’affluence grandissante depuis Le Mans et Grenoble, aux initiatives organisées par les collectifs conforte le choix des militants de PRS de jouer un rôle de « trait d’union » entre les militants et électeurs socialistes qui souhaitent le rassemblement sur d’autres bases que celles de « centre gauche » actuellement privilégiées par Ségolène Royale et la direction du PS et tous ceux qui se retrouvent aujourd’hui dans la démarche et les orientations définies par les collectifs antilibéraux. Cette position est-elle tenable ?

 

Dans la campagne du référendum, PRS avait déjà passablement énervé les responsables socialistes tenant du « oui ». La présence de Jean-Luc Mélenchon à Montpellier, sur la tribune au côté des porte-parole des collectifs antilibéraux, a déjà fait grincer des dents à la direction du PS. C’est de cette situation nouvelle à gauche que les militants de PRS débattront samedi à l’occasion de leur réunion nationale.

 
 
(*) Jacqueline Sellem  http://www.humanite.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 12:05

L'hypothèse Mélenchon est posée au PCF (*)
 
 
Victoire de Ségolène Royal au PS, difficultés des collectifs antilibéraux à produire un candidat commun, hésitation du PCF à entrer vraiment dans la campagne présidentielle : le mois de décembre sera-t-il celui de la candidature de Jean-Luc Mélenchon ?
 
Le meeting tenu à Montpellier samedi 18 novembre a démontré l'incontestable attente qui demeure chez un grand nombre de militants du non au référendum de 2005. Quatre mille personnes rassemblées à six mois d'une échéance électorale en dépit de l'état de désorganisation des collectifs antilibéraux : voilà un fait politique qui n'est pas passé inaperçu. Un espace politique et une capacité militante semblent exister pour ceux qui font le pari que le clivage du « non » au Traité constitutionnel européen demeurera structurant pour 2007.
 
Mais comme le reconnaissent beaucoup de militants des collectifs antilibéraux, la désignation d'un candidat commun va relever du défi bien difficile à surmonter. Yves Salesse est reconnu pour sa force de travail mais reste presque totalement inconnu des Français. José Bové a beaucoup d'adversaires, en particulier au Parti communiste avec lequel il ne partage aucune histoire militante solide. Clémentine Autain plaît aux médias et aux bloggeurs bobos parisiens, mais son inexpérience et sa distance avec la France ouvrière sautent aux yeux. Patrick Braouzec n'a aucun atout politique permettant de l'emporter. Reste Marie-George Buffet, l'ancienne ministre de la Jeunesse et des sports, mais sa candidature estampillée PCF fait grincer les dents des autres « candidats à la candidature » et son potentiel électoral semble limité.
 
L'équation semble insoluble.

Même en dehors des collectifs, le PCF hésite à se lancer vraiment dans la bataille. La faiblesse du score de Robert Hue en 2002 a marqué les esprits (3,37% des voix, à peine 960 000 voix !). Un tel résultat rendrait difficile de solides négociations avec le PS pour les législatives, sans compter le non remboursement des frais de campagne. Et surtout, Marie-George Buffet manque de ce grain de folie qui fait un bon candidat à l'élection présidentielle : si son dévouement et la sincérité de ses convictions font consensus, il plane un doute sur sa capacité à mener campagne.

La clé est encore au PS

Depuis le référendum de 2005, les militants communistes ont eu l'occasion de cotoyer des camarades d'un genre nouveau : mi-rouges, mi-roses. Regroupés autour de Jean-Luc Mélenchon, les partisans de l'association Pour la république sociale (PRS) ont marqué les esprits par leur capacité militante et leur visibilité pendant la campagne référendaire. La célèbre affiche
« Pour moi, c'est non », c'était eux. Avant le vote de la CGT, avant les grosses machines militantes, ils ont sillonné le pays pour s'opposer au traité constitutionnel européen. Pendant la campagne et après, ils ont noué de solides liens avec les antilibéraux et avec les communistes. Le ballon de leur stand à la dernière Fête de l'Humanité était si visible qu'on leur demanda de bien vouloir être un peu plus… discret ! La culture des militants de PRS (deux ou trois milles membres) est très proche de celle des communistes : le peuple n'est pas un gros mot pour eux, pas plus que la France, et ils préfèrent au charme discret des centres-villes les odeurs des marchés et du terrain.

Mélenchon l'a dit à Montpellier : on ne fera pas de lui un Ségoliste. Le PS sait qu'il lui sera difficile de le faire plier. Sénateur jusqu'en 2011, son calendrier est libre de tout point de pression. Ses choix politiques sont ses médailles : opposant à la première guerre du Golfe, adversaire résolu de la dérive libérale en Europe, tribun vengeur lors de la campagne référendaire sur l'Europe. Lors de ses longues envolées oratoires, il renoue avec la tradition du populisme socialiste, éduquant le Peuple et les militants, parlant aux tripes et aux cœurs. A bien des égards, il est le seul à gauche à contester à Le Pen le statut de tribun des prolos. Il fallait le lire évoquant les poings serrés et la dignité retrouvée des petits et des humbles pour comprendre la réalité charnelle du 29 mai 2005.

Sa conviction est simple : la clé de 2007, comme 2005, se trouve au PS. Une candidature Mélenchon, soutenue par le PCF et par une bonne partie des collectifs antilibéraux, donnerait une suite politique logique au 29 mai, en même temps qu'une solution politique aux hésitations des communistes et à l'immaturité organisationnelle des antilibéraux. Avec les troupes communistes et celle de PRS, il pourra mener campagne en profondeur, sur l'ensemble du territoire, et avec une capacité de commando que les grands partis ne peuvent plus se permettre, fussent-ils les maîtres de la « blogosphère ».

Les communistes sauront-ils saisir et mettre à profit cette « fenêtre d'opportunité » comme le disent les experts en stratégie ? Le mois de décembre le dira.
 
(*) Vendredi 24 Novembre 2006- Julien Landfried- Marianne2007.info
 
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 07:31



Fédération Nationale des Elus Socialistes et Républicains

8 bis, rue de Solferino, 75007 Paris

 
APPEL DES ELUS
CONTRE LE PROJET DE LOI SARKOZY
 
POUR UN ETAT VOLONTAIRE ET SOLIDAIRE DANS LES QUARTIERS
 

Elus socialistes et républicains, nous condamnons avec force les violences urbaines que nous vivons au quotidien aux côtés de la population, violences qui appellent des sanctions fermes et proportionnées et nous dénonçons la responsabilité du gouvernement dans cette situation. Un an après les émeutes dans les quartiers, rien ou presque n’a changé : abandon de la police de proximité, insuffisance des crédits de la politique de la ville et pour l’aide aux associations, fermetures de nombreux services publics, explosion de la précarité, renforcement des ghettos… Le bilan du ministre de l’Intérieur est sans appel : 27% de plus d’atteintes aux personnes depuis 2002 !

 

Face à son échec, Nicolas Sarkozy cherche de nouveaux boucs émissaires pour masquer son incompétence. Son projet de loi soi-disant dédié à « la prévention de la délinquance » n’a d’autre objectif que de stigmatiser un peu plus la jeunesse et de se défausser sur les maires de la responsabilité de l’insécurité qu’il n’a pas su enrayer. Et ce d’autant que depuis quelques années les phénomènes de délinquance s’étendent aux petites villes et à des zones rurales jusqu’à présent épargnées. Les élus de ces communes peuvent en témoigner.

 

Nous dénonçons un texte d’opportunité électorale qui porte atteinte à la fonction de l’élu, aux libertés publiques et encourage le désengagement de l’Etat.

 

Nous ne serons pas les premiers maillons de la chaîne pénale ni les « super-patrons » de la sécurité, et nous ne tiendrons pas des fichiers relatifs à des données confidentielles sur nos concitoyens. Les maires ne sont pas en charge du contrôle social et parental. Si, depuis le gouvernement de Lionel Jospin, nous assumons en responsabilité notre participation à la coordination de l’ensemble des acteurs de la prévention et de la sécurité, nous refusons de nous substituer à l’Etat en matière de police et de justice. Ce n’est pas notre conception du mandat.

 

Nous, élus socialistes et républicains, qui assumons au quotidien la médiation et l’exigence d’une présence forte du service public pour le bien être de tous dans les quartiers, demandons que l’Etat s’engage à assurer effectivement la prévention et la sécurité. Cela suppose, notamment, le rétablissement de la police de proximité en y mettant les moyens humains et les investissements nécessaires ; cela suppose aussi des moyens substantiels pour la justice afin de renforcer la prise en charge des mineurs délinquants.

 

Au-delà, nous sommes convaincus que seule la mise en œuvre d’une politique globale et durable dans les quartiers peut changer la donne. Face à l’insécurité sociale, il y urgence sociale ! Les réponses s’appellent l’emploi, l’éducation, le logement, la mixité sociale, l’accès aux services publics, la défense de la laïcité et la lutte contre les discriminations.

 

Nous estimons que la question de la prévention de la délinquance mérite mieux qu’un texte bâclé, au service des seuls intérêts électoraux du candidat Sarkozy.

 

Nous appelons l’ensemble des parlementaires saisis de ce texte à bien mesurer les conséquences de ce projet de loi, à entendre la voix des élus locaux et à rejeter ce texte inutile et dangereux.

 
 

Premiers signataires :

 

Martine Aubry, maire de Lille, Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, Jean-marie Bockel, sénateur-maire de Mulhouse, Jean-Pierre Balduyck, maire de Tourcoing, Claude Bartolone, Député, adjoint au maire du Pré-st-Gervais, Pierre Bourguignon, député-maire de Sotteville-lès-Rouen, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Gérard Cosme, maire du Pré-st-Gervais, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Michel Destot, député-maire de Grenoble, Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois, François Hollande, député-maire de Tulle, Garo Hovsepian, maire 13ème, 14ème arrdts de Marseille, Bertrand Kern, maire de Pantin, André Laignel, député européen, maire d’Issoudun, Claudy Lebreton, Pdt du Conseil général des Côtes d’Armor, adjoint au maire de Plénée-Jugon, Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire de Cachan, Dominique Lefebvre, maire de Cergy, Martin Malvy, Pdt du conseil régional Midi Pyrénées, adjoint au maire de Figeac, Thierry Mandon, maire de Ris-Orangis, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, Lisette Narducci, maire 2ème, 3ème arrdts de Marseille, Rémi Pauvros, maire de Maubeuge, François Pupponi, maire de Sarcelles, François Rebsamen, maire de Dijon, Gilbert Roger, maire de Bondy, Christophe Rouillon, maire de Coulaines, René Rouquet, député-maire d’Alfortville, Alain Rousset, Pdt du Conseil régional d’Aquitaine, adjoint au maire de Pessac, Patrick Sève, maire de l’Hay-les-Roses, Manuel Valls, député-maire d’Evry, René Vandierendonck, maire de Roubaix.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 13:51


Réunion du Collectif antilbéral pour des candidatures unitaires


 

de Vitrolles - Marignane- St Victoret .....

 
 
 
Vendredi 24 Novembre 18 heures
 

local du PCF à Vitrolles , 13 rue Jean GOUJON

 
( en face de la clinique)
 
 
 
 
 

Notre démarche repose sur trois piliers : une stratégie, un programme, des candidatures.

 
 
 

Le 10 septembre à Saint-Denis, a fixé l’objectif et la stratégie politique de notre rassemblement et a formulé de premières idées sur le processus de désignation de nos candidatures à la présidentielle et aux législatives.

 
 
 

 les 14 et 15 octobre à Nanterre, a permis d’avancer considérablement sur le programme et de préciser davantage cette méthode de désignation  les 9 et 10 décembre 2006.

 
 
 

C'est la date  retenue pour la prochaine réunion nationale des collectifs. Elle aura pour ambition de valider l’ensemble de notre démarche  ce qui supposera la désignation  du (de la) candidat(e).

 
 
 

Il y a neuf propositions de candidatures : Clémentine AUTAIN, José BOVE, Marie-George BUFFET, Patrick BRAOUEZEC, Julien FAESSEL, Michel FEUILLEBOIS, Patrick GUILLOT, Jack HARMAND, Yves SALESSE.

 
 
 
Faire vivre notre unité dans sa diversité.
 
 
 

Cette diversité est notre richesse, mais elle est aussi le plus grand des obstacles pour désigner un seul nom. Aucun n’est issu d’une génération spontanée. Tous héritiers d’une longue histoire, qu’ils soient organisés ou pas dans un parti, ils ne peuvent aujourd’hui prétendre représenter parfaitement et de façon égale tous les courants qui traversent notre démarche. Et pourtant il sera nécessaire de le réaliser le mieux possible : c’est une question de respect de toutes les composantes mais aussi d’efficacité en termes électoraux.

 
 
 

Notre collectif local compte des militants VERTS, du PCF, du PS , des syndicalistes, des responsables d'associations et des citoyens 

 
 
 

Pour en savoir plus site national pour une alternative à gauche

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Published by Didier HACQUART - dans La Gauche Antilibérale
22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 11:19


Le site internet pour « Une alternative à gauche »…

 
 
 

Pour mieux connaître la gauche antilibérale, qui se structure actuellement, je vous conseille le site :

 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 13:25

Au lendemain du vote de désignation de Ségolène ROYAL, Jean – Luc MELENCHON était au meeting de la Gauche Anti-libérale à Montpellier. Vous trouverez ci-joint son intervention. Au-delà de la déception d’une bataille perdue, le camarde MELENCHON est déjà prêt à repartir pour d’autres batailles sans renier ses convictions.
 
DH
 
 
Discours de Jean – Luc MELENCHON au meeting de Montpellier du vendredi 17 novembre
 
Jean-Luc, je ne vais pas te poser de question, je vais simplement dire que tu étais avec nous au soir du grand meeting de 2005, donc ce soir, tu es le bienvenue parmi nous. René Revol a décidé de te laisser son temps de parole, puisqu'il est comme toi au PRS, alors Jean-Luc, qu'as-tu à nous dire ?
 
Jean-Luc Mélenchon : Eh bien cette question là est la plus facile !

D'abord je voudrais vous remercier tous, de la chaleur de votre accueil et des mots aimables qui ont été prononcés à mon égard, tout à l'heure. Soyez assurés que je les reçois avec beaucoup de chaleur et beaucoup de ferveur.
 
Ma position est assez singulière, vous le savez. Un vote est intervenu dans mon parti, hier soir et la première de ses conséquences est que je n'ai pas beaucoup dormi. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, si cela pèse sur la qualité de mon élocution. Un vote est intervenu et je ne cache pas ma déception. Je sais que le monde médiatique veut que, sitôt qu'un événement a eu lieu, on passe au suivant, et comme par enchantement on oublie l'engagement, la peine, l'effort , la conviction que l'on a mis dans la défense d'un point de vue jusqu'à la veille. Ce n'est pas mon cas. Je ne suis pas un robot, je ne suis pas une machine. J'ai cru avec ferveur à ce que j'ai dit. Un vote donne une décision, il ne force pas une conviction, la mienne n'a pas changé. Mais en même temps je veux vous dire sans détour, peut-être que je heurterais quelques uns d'entre vous, que ce vote exprime une réalité politique. Il a sa cohérence et que c'est avec cette réalité là qu'il faut traiter. Et avec les mêmes objectifs que nous pouvions avoir avant qu'il soit intervenu. Je le dis parce que je fais partie peut-être d'une catégorie qui n'est plus bien en cours : les hommes et les femmes qui font partie d'une organisation qui croit à la vertu du collectif, qui se sent l'héritière d'une histoire et qui sait que cette histoire ne peut pas être transmise autrement que par nous-mêmes, les militants, les personnes qui luttent, ceux qui s’engagent, ceux qui prennent le risque parfois de leur carrière, de leur vie. Ne méprisons pas les organisations, sinon il ne nous restera plus que les sondages et les sondages sont toujours dans la main de ceux qui les paient.
 
Alors, qu'est ce que je fais ici ? En conscience, je crois qu'il est de mon devoir de dire de la même manière que je souhaite l'unité de toute la gauche pour battre la droite, que je la souhaite de toutes mes forces (parce que je ne sais pas comment on peut sans cela battre la droite), je dis avec la même clarté, tout socialiste que je suis: je souhaite de toutes mes forces le succès de la démarche que vous avez entreprise. Je souhaite le rassemblement de la gauche représentée ici. Je souhaite qu'il aboutisse à une candidature commune car il est absolument inenvisageable, irresponsable de croire qu'un seul parti pourrait avoir à lui tout seul, la majorité! Et j'ajoute que si vous vous laissez transformer en poussières additionnées, vous aurez dans les conditions mêmes avec lesquelles vous serez entrés dans le débat réglé la sortie par laquelle vous passerez ensuite.
 
Il n'y a pas de contradiction à vouloir cette candidature commune et à vouloir l'unité de toute la gauche, c'est une seule et même chose et il faut avoir le courage de le dire en transcendant parfois ce qui parait être l'aspect momentané d'un intérêt de parti, le mien en l’occurrence.
 
Pourquoi ?
 
On a évoqué bien des arguments qui justifient l'importance du vote de 2007, à mon tour, je veux en évoquer deux qui me paraissent particulièrement ardents à cet instant :
 
Premièrement, l'état du continent. Chers amis, chers camarades, c'est la force de s'être instruit auprès des autres, d'avoir ouvert les livres, d'avoir écouté les générations précédentes de militants pour dire et savoir reconnaître que quelque chose de terrible est en train de se préparer. Faute d'alternative progressiste, alors que le libéralisme fait exploser les sociétés dans toute l'Europe, partout c'est l'extrême droite qui tient le dessus du pavé. C'est cette catastrophe qu'il faut enrayer, c'est la responsabilité de notre génération politique. Celui qui reste une main en arrière, celui qui ne voit pas, celui qui sacrifierait à je ne sais quel intérêt du moment la claire conscience qu'il aurait de cette réalité, celui là vraiment manquera à sa classe, manquera à ses devoirs, manquera à sa patrie républicaine. Nous avons les moyens de détourner le coup qui s'annonce ! Nous en avons les moyens ! Le calendrier nous sert: en 2008 c'est la France qui a dit "non" qui préside l'Union Européenne. Cela ne sera plus le cas avant 2015. Saisissons cette chance d'ouvrir une alternative pour la paix, et donc par le progrès social. Oui, nous pensions avoir réussi quelque chose depuis le référendum et avant, depuis 2002. Nous pensions qu'ayant tiré la leçon de 2002, au moins une des leçons, nous allions mettre au premier plan la question sociale et que c'est sur elle que chacun serait obligé de se prononcer. Et que voit- on hélas, mille fois hélas ? Nous revoilà embourbés dans une discussion qui n'a pas de sens réellement vous le savez comme moi. Non, la France n'est pas malade de manque d'autorité, elle est malade de manque d'égalité, elle est malade d'inégalité. Réglez cette question là et vous en aurez réglé des centaines d'autres.
 
Quand la première fortune de France gagne 1 SMIC et demi annuel par heure. Quand les 60 premiers dans le tableau gagnent 5300 SMIC annuels et que dans le même temps, 7 millions de nos compatriotes sont pauvres, parmi lesquelles 2 millions de travailleurs, alors il y a une injustice et c'est celle-là qui est la mère de toutes les injustices, de toutes les violences. 400 000 sans toits, 200 000 qui dorment par terre, 200 000 qui sont dans les campings, voilà la situation de la France au moment où elle n'a jamais été aussi riche de son histoire. Le premier des tabous à vaincre c'est celui de s'habituer à l'idée qu'il est normal que les uns aient tout et les autres n'aient rien. Voilà les tabous qu'il faut briser. Qu'accumuler l'argent n'est pas un droit, que soulager la misère est un devoir. J'y mets de la passion, mais comment ne pas mettre de la passion quand on regarde des chiffres qui vous apprennent que le revenu salarial moyen a progressé en 10 ans de 3%, et même régressé d'1% pour les employés et que dans le même temps, les actionnaires du CAC 40 ont vu leur bénéfices augmenter de 300% !
 
Alors, nous savons très bien la difficulté de notre situation, nous savons très bien que la gauche, dans l'univers entier est en réinvention. Tout à l'heure José Bové et Marie George Buffet ont signalé quelque chose qui est très juste: aux portes de l'empire, des peuples qui sont bien plus désarmés que nous ne le sommes ont le courage et l'audace de vouloir changer leur destin. Alors nous aussi nous sommes capables de réinventer la gauche, cette réinvention est en train de se commencer, c'est à nous de la mener jusqu'à son terme et de lui faire subir le test, le seul qui compte pour un républicain, le test de la démocratie, le test du vote.
 
Que le peuple arbitre entre les différentes orientations politiques qui sont présentes à gauche. Et que cet arbitrage une fois rendu, nous ayons la sagesse d'accepter ensuite de nous rassembler pour battre l'adversaire. Mais que le peuple tranche d'abord, et qu'il puisse le faire en toute connaissance de cause. Je crois que vous ne devez pas accepter que se creuse le fossé que voudraient que s'établisse entre nous ceux qui ont tout intérêt à ce que nous nous divisions. Nous avons intérêt à ne pas accepter le partage des rôles que d'aucuns souhaiteraient et qui leur conviendrait si bien : A une certaine gauche la gestion et à l'autre la protestation naturellement impuissante.

Notre rôle est d'éduquer, d'éclairer, un grand peuple qui bien souvent est désorienté. Le rassemblement que nous voulons opérer ce n'est pas seulement l'addition des patrimoines électoraux de nos partis respectifs. C'est surtout la conquête des esprits de ceux qui sont totalement désorientés et ne savent de quel côté ils vont trouver leur salut, la possibilité de sortir par le haut. Ce sont ces masses innombrables qui ne savent que dire, que penser et qui étant frappés dans leur quotidien n'y trouvent pas les ressorts. Car lorsque l'on est dans la misère il n'est pas facile de se préoccuper des autres. Lorsque l'on doit s'occuper de son lendemain, il n'est pas facile de penser au surlendemain des autres. Ne l'oublions jamais, nous devons être le grand parti des exploités et des humiliés.

J'achève.

Chers amis, chers camarades. Je crois comme vous, sans doute je l'espère que le grand nombre a le droit non pas de rêver mais de voir ses rêves devenir des réalités. Le grand nombre n'aspire pas à empiler la richesse, il aspire à la vie douce, que les enfants soient correctement éduqués, que l'on puisse cesser de travailler lorsque le moment est venu et que l'on est fatigué, que l'on puisse aller en vacances, que l'on puisse être logés, que l'on puisse être nourris et chauffés. Ce programme de la vie douce semble complètement incompatible avec l'ordre d'un système qui échoue en tout point. Que chacun d'entre nous quelle que soit sa place, et plus éminente est la place, plus éminent est le devoir, se demande comment être utile à cette noble cause. Je finis sur cette phrase de Jean Jaurès : « Assez parlé d'égalité, il est temps de faire des égaux »

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste