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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 07:53

Bravo…
 
 
 
 
 

Pour une fois n’est pas coutume, je vais rendre hommage à François BAYROU ! Il ne faut pas y voir une conversion soudaine, ni un quelconque changement d’orientation politique. Tout au plus cela montre que je ne suis pas « un gauchiste sectaire » comme on veut bien le dire parfois...

 
 
 

Non, je tiens simplement à saluer sa détermination à dénoncer « les liens d’intimité et d’intérêts unissant le pouvoir politique aux grands groupes de médias détenus par les puissances industrielles. Nicolas SARKOZY assume cette intimité… »

 
 
 

Il n’a pas peur de s’attaquer à Claire CHAZAL en direct sur TF1 sur ce sujet… C'est suffisament rare pour être salué !

 
 
 

Il soulève un réel problème de démocratie, qu’il va bien falloir traiter…

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 09:11

Le Balkanysme immobilier a du plomb dans l’aile (*)
 
  
Patrick BALKANY est la référence politique de la Droite Unie représentant l’opposition Vitrollaise.  La Droite Unie, composée des représentants de l’UMP, des ex FN, ex MNR et autres colistiers des MEGRET ont en effet fait venir Patrick BALKANY à Vitrolles avec le soutien d'Eric DIARD, Député UMP de la XIIème.
 
 
Sans revenir sur les frasques de BALKANY, un intéressant article paru dans MARIANNE explicite une autre facette de cet homme.
 
En effet, il s’avère que la politique de BALKANY, c’est la dérive immobilière et l’urbanisation démesurée de la ville. Les opérations immobilières sont menées par une société d’économie mixte, dont le capital est contrôlé par la mairie…
 
Déjà en 1995, il avait été épinglé par la Cour Régionale des Comptes qui l’avait méchamment épinglé en dénonçant qu’une société d’économie mixte se mette « subitement » à construire des logements dans le secteur privé, comme un simple promoteur immobilier…
 
La gestion BALAKANY, c’est aussi une augmentation de la dette de 76,7% par rapport à 2001 (274 millions d’€)…
 
Chacun est libre d’avoir le modèle politique qu’il entend. La Droite Unie Vitrollaise, comme le député de la XIIème circonscription Eric DIARD qui soutient l’initiative,  a choisi.
 
L’affairisme n’a rien à faire à Vitrolles. Les risques seraient  grands avec une équipe municipale à la Balkany "tentée" par une colonisation urbaine de notre plateau et une remise en cause des zones agricoles. Le risque est réel. Les Vitrollais soucieux de leur environnement et de leur cadre de vie doivent s’y opposer ! et une remise en cause des . . Les Vitrollais soucieux de leur environnement et de leur cadre de vie doivent s’y opposer !
 
Ce sera un des enjeux des prochaines municipales 2008.
 
(*) Hebdomadaire Marianne du 9 au 15 septembre 2006
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Published by Didier HACQUART - dans Municipales 2008
10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 15:37


Un nouveau Blog militant à découvrir,

 
 

Gaëlle LENFANT se lance dans la bataille des législatives 2007 dans  la XIème circonscription des Bouches du Rhône au nom du Parti Socialiste.

 

Gaëlle LENFANT, représente la génération montante du PS des Bouches du Rhône, tout en étant pas dans la mouvance majoritaire… C'est à souligner.

 

Elle vient d’ouvrir son blog de campagne, que je vous invite à découvrir.

 
 
Bon surf et bonne chance à Gaëlle !
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 16:07


Des camarades de la mouvance FMDS appellent à soutenir Laurent FABIUS de manière argumentée.

Quand on dit , que cela bouge au sein du PS, et que Séglonène la solution  qui s'imposerait au militants...

Au fait ce sont les sondages qui doivent dicter notre choix. Un bon sondage au niveau national, c'est environ 1000 personnes. De culture scientifique, je connais les statistiques, et les échantillons représentatifs. Ceci dit, allons - nous nous faire dicter notre choix, par mille personnes choisies au hasard et qui seraient senser nous  représenter et qui donc décideraient pour nous ? Suivant ce principe, je propose de supprimer les élections et de procéder à un sondage de 1000 personnes ! Ce n'est pas sérieux...

C'est indécent vis à vis des 250 000 adhérents du PS, et des millions d'électeurs en France ! Rien n'est donc joué, et camarades du PS, vous avez un bulletin de vote entre les mains, et vous êtes libres de l'utiliser en votre âme et conscience de militant politique responsable...


DH


 

Camarades soyons cohérents!

 

Le choix du candidat socialiste, actuellement en débat dans nos rangs, est décisif pour toute la Gauche, pour l'avenir des salariés et des jeunes de ce pays ! Nous avons toute notre place à y prendre! C'est bien aux militants et à eux seuls que doit revenir la décision.

 
Pour beaucoup d'entre nous nous nous sommes engagés en politique en choisissant le premier parti de la gauche après le choc du 21 avril 2002.
 

Nous sommes une génération marquée par l'élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle et nous ne souhaitons pas revivre ce traumatisme d'avoir a voter pour les libéraux afin de barrer la route au fascisme! C'est la le premier critère dans le choix du futur candidat socialiste ! Celui ou celle qui portera nos couleurs devra d'abord être en capacité de rassembler la gauche au premier tour pour l'emporter au second.

 

Dés juin 2002 nous avons tiré les leçons de ce retentissant échec en faisant l'analyse que la politique conduite au gouvernement entre 1997 et 2002 puis la campagne du candidat socialiste n'avaient pas suffissement incarné pour les classes populaires une volonté de rupture avec le libéralisme et la loi du profit. Nous nous étions alarmés de l'éloignement de notre base sociale traditionnelle ( ouvriers, employés, jeunes).

 

Nous avons, depuis plus de 4 ans et deux congrès du PS tenté d'infléchir à gauche sa ligne politique et si, à quelques occasions des divergences tactiques et stratégiques nous ont séparés tous les courants de gauche successifs ( NM, NPS, AS, RM, PRS, FMDS) ont défendu les mêmes options: rassemblement sans exclusive de toute la gauche, lutte contre la mondialisation et l'Europe libérale, VI ème République, protection et extension des services publics, justice fiscale, rénovation du parti...

 

Nous nous sommes également battus ensemble au côté du mouvement social et syndical pour défendre la retraire solidaire par répartition, le code du travail et lutter contre la précarité et les privatisations, pour dénoncer les atteintes à tous les droits sociaux et les libertés publiques mis à mal par une droite revancharde.

 

Dés la fin 2003 nous avons refusé le carcan libéral et atlantiste de la constitution européenne. Ensuite nous avons fait le choix d'incarner publiquement dans le Non de gauche, un non socialiste. Notre campagne a d'ailleurs contribué au basculement d'une majorité de l'électorat socialiste vers le non donc elle fut un atout maître dans cette grande victoire populaire du 29 mai 2005 !!

 

Dans cette bataille décisive et fondatrice nous avons rencontré les amis de Laurent Fabius qui eux aussi ont contribué à cette victoire capitale pour l'avenir de la gauche et de l'Europe! Ils avaient compris qu'il fallait stopper la dérive libérale de l'UE, renouer avec les classes populaires victimes des politiques de moins disant social et fiscal permanent ! Ce choix a alors placé Fabius au cœur de la Gauche qui, faut-il le rappeler, a très majoritairement choisi le non en 2005...

Au vu de son parcours antérieur et du déchaînement médiatique entretenue contre lui par la presse, propriétés des bétonneurs et des marchands de canons, Fabius a fait preuve de constance, de fermeté et de courage. Il a contribué a crédibiliser le non dans l'électorat PS au départ hésitant. Il a fait un choix fondateur au moment ou les sondages annonçaient le oui à 75 %!

 

Nous sommes désormais à l'heure du choix d'un candidat inévitable dans le système bonapartiste de la Vème République (d'ou l'urgence d'en finir avec le présidentialisme qui tue le débat public). Après plusieurs mois de réflexion nous avons fait le choix de soutenir Laurent Fabius pour cette échéance.

 

Certes nous avons combattu durement (et à juste titre) les choix fiscaux du ministre des finances en 2000-2002 ainsi que certaines propositions qu'il émettait à la même époque mais il n'était pas tout seul au gouvernement à l'époque...De plus son évolution montre qu'il a su tirer des leçons de l'échec (ce qui n'est pas le cas de tous les dirigeants du PS) des socialistes le 21 avril 2002 en voulant mettre le cap à gauche... tel que TOUTE la gauche du PS (dont Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon) le demandaient depuis 4 ans.

 

Dans les débats actuels Laurent Fabius est le présidentiable qui porte les idées et les thématiques qui sont les plus proches des nôtres:

 

- Il propose une augmentation de 100 euros du SMIC tandis que la principale présidentiable de la motion A, qu'ont déjà rallié des camarades de NPS et RM, estime que c'est trop...

- Il met en avant sa volonté de créer une République nouvelle parlementaire et pleinement laïque alors que d'autres évoquent une vague « République du respect »

- En continuité avec sa prise de position pour le NON il propose de réorienter le cours de la construction européenne quant d'autres ne propose rien sur ce sujet majeur

- Il souhaite revenir à plus de justice fiscale en supprimant les exonérations scandaleuses sur les stocks options

- Il propose de faire de l'éducation et de la prévention le coeur de sa politique quand d'autres évoquent un encadrement militaire pour la jeunesse et la remise en cause de la carte scolaire

- Il propose la fusion d'EDF-GDF dans un grands pole 100% public

 

Certes nous souhaiterions que Fabius s'engage plus nettement et plus franchement pour la redistribution des richesses du capital vers le travail, qu'il remette davantage en cause la Vème République et qu'il s'adresse plus encore au coeur du salariat et de la jeunesse mais ces quelques mesures sont déjà de nature a nous offrir une perspective autre que celle d'un blairisme à la française qui conduirai fatalement la gauche dans le mur... Or, nous voulons tous battre la droite et éviter la rupture libérale, autoritaire et atlantiste de Sarkozy !

 

Les choix de Fabius sont aujourd'hui les plus susceptibles de remplir deux conditions indispensables à la victoire en 2007: rassembler toute la gauche et renouer avec les classes populaires qui nous ont abandonné en 2002.

 

Nous avons encore des points de désaccords avec Fabius (d'ou le choix d'une motion NPS-AS séparée au congrès de 2005) mais nous faisons le choix le plus cohérant au vue de notre orientation défendue avec constance depuis 2002.

 

Laurent Fabius c'est le choix de la raison mais surtout de la continuité dans notre engagement. Comment trouver une logique politique à soutenir aujourd'hui des candidats qui hier faisaient l'éloge de Blair, montraient des hésitation a s'engager franchement contre le CPE et faisaient campagne pour le oui à la constitution libérale européenne? Comment après avoir défendue une VI ème République et demander l'abrogation des lois scélérates de la droite choisir des candidats qui se sont montrés les plus hostiles à nos idées ? Comment dans le même temps refuser de soutenir le seul candidat qui a voté non et qui souhaite l'ancrage à gauche du PS le plus net ??

 

Pour certains il faudrait rallier tel ou tel candidat aujourd’hui porté par les sondages et les médias sans se soucier de la ligne politique et des propositions qu'il font ... Il faudrait renoncer à nos idées sous prétexte que les élites et la presse auraient déjà annoncé le résultat...avant le vote des militants socialistes mais surtout des citoyens français...Suivant ce raisonnement il aurait fallu nous rallier au OUI parce que tous les sondages et autres faiseurs d'opinion disaient qu'il allait l'emporter haut la main six mois plus tard ??? Il aurait également fallu soutenir Michel Rocard contre Fancois Mitterrand en 1980 et investir Jacques Delors en 1994... L'histoire a justement montré que rien n'est jamais écrit d'avance et que l'avenir n'est que ce que nous décidons d'en faire collectivement.

 

Nous devons refuser clairement de nous laisser imposer nos choix avant que n'ai eu lieu de vrais débats ! Accepter cela c'est aussi accepter pleinement la perméabilité du PS « aux forces de l'argent » comme disait Mitterrand ainsi qu'aux groupes de pression et autres lobbys extérieurs. C'est enfin admettre que ce ne sont plus les militants mais les médias qui choisissent les candidats. Pour nous la n'est pas la voix de la démocratie et de la rénovation...

 

Faire de la politique c'est avoir des convictions et les défendre jusqu'au bout, c'est refuser de brader ses opinions sur l'autel de calculs personnels à court terme. Certes nous avons fait un choix difficile mais il est réfléchi et résolu car comme le disait Hugo nous avons choisit la conscience et non pas la consigne! Nous lançons un appel à tous les jeunes camarades qui ont voté pour la motion 5 (NPS-AS) lors du dernier congrès pour qu’à l'heure décisive du choix il fasse eux aussi le choix de la cohérence et de la fidélité à leurs idées!

 

Julien GUERIN ( ex membre du BN du MJS, FMDS 43)

Flavian BOUCHET ( AF du MJS 43, FMDS)

Yoann ROUVIERE ( FMDS 43)

Pierre CORTESE (FMDS 43)

Anna GERBIER (FMDS 43)

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 18:12



Ségolène ROYAL fait des propositions en dehors du programme du PS. Passe encore si cela va plus loin et dans le bon sens. Mais remettre en cause la carte scolaire est une vraie proposition de droite. Sarkozy en rêve, Ségolène le propose. Arrêtons les dérives !


Au fait, camarades militants du PS, il n’est pas encore trop tard pour désigner un candidat de gauche pour le PS !... Si les sondages ont choisi pour vous, vous n’avez cependant pas encore mis votre bulletin de vote….

 
 DH
 

Carte scolaire: salve de critiques au sein du PS contre Ségolène Royal



La mise en cause par Ségolène Royal de la carte scolaire, dimanche, a provoqué une salve de critiques au Bureau national du Parti socialiste réuni mardi soir, a-t-on appris auprès de participants.


Le premier secrétaire François Hollande, selon le porte-parole Julien Dray, est intervenu d'emblée pour rappeler que "dans le projet socialiste, il n'est pas question et il ne peut être question de supprimer la carte scolaire", qui oblige les familles à scolariser leurs enfants dans un établissement proche de leur domicile.


Mais, selon M. Hollande, "il y a un problème de contournement, que personne ne peut nier, de mouvement vers l'école privée", alors que "le projet socialiste dit que la carte scolaire doit permettre une mixité efficace et réelle".


A Montpellier, Ségolène Royal avait proposé de "desserrer la contrainte de la carte scolaire", estimant même que "l'idéal" serait de la supprimer car, en dépit de ce dispositif, "il n'y a plus de mixité sociale".


Contrairement à l'habitude, l'intervention du numéro un socialiste n'a pas clos le débat, qui s'est déroulé dans une ambiance "très tendue", selon un témoin.

La secrétaire nationale à l'éducation, Claude Roiron (courant Fabius), a remis la discussion sur le tapis après avoir fait le point de la rentrée scolaire, tout comme Yves Durand (proche de Martine Aubry), ex-secrétaire national pour ce secteur.

Selon eux, la suppression de la carte scolaire est "une proposition récurrente dans les programmes de la droite", elle "ne ferait que renforcer la ghettoïsation de l'école publique et institutionnaliserait une école à deux vitesses".


Proche de Ségolène Royal, Delphine Batho a tenté d'argumenter que l'école connaissait déjà "une ghettoïsation sans précédent", ce qui rendait le débat légitime. Elle a été interrompue par les protestations de François Lamy, proche de Mme Aubry

AFP Mardi 5 septembre 2006  

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 18:31

Je ne suis pas seul pour soutenir Laurent FABIUS !...
 
 
 

La planète internet jouera un rôle essentiel lors de la prochaine présidentielle. La première phase pour les socialistes, c’est la désignation de leur candidat.  Face à l’ostracisme des médias contre Laurent FABIUS, la planète internet s’agite et une multitude de sites se créent. Cela prouve au moins que rien n’est joué, et que ceux qui hésitent pour un autre choix que le choix officiel, ne sont pas seuls !

 

Je me propose de vous donner quelques sites de soutiens à Laurent FABIUS :

 
Le site internet de Laurent FABIUS :
 
 
Le blog de Laurent FABIUS :
 
 
Le site de soutien :
 
 
 
Le site de Jean – Luc MELENCHON
 
 
Le site de PRS :
 
 
Le site des sites et blogs de soutiens à Laurent FABIUS :
 
 
et aussi :
 
 
 

Rassembler à Gauche 34

 

http://lrassemblezagauche.midiblogs.com/

 

Le site des camarades du 62 :

 
http://fabius2007.over-blog.com/


Dans les Bouches du Rhône :
 
PRS 13 :
 
 
Blog 13 de soutien à Laurent FABIUS :
 
Bon surf...
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 18:35


Fin du pétrole, n’oublions pas les autres matières premières

 
 

Je me suis exprimé à plusieurs reprises, sur la fin du pétrole et ses conséquences sur le système économique et social actuel.

 

Un sujet moins connu, est celui de la pénurie d’autres matières premières tout aussi essentielles.

 

Au rythme de consommation actuel, il resterait 188 années de production de fer, 85 ans pour l’uranium, 31 ans pour le cuivre et 22 ans pour le zinc…

 

Il est temps que les politiques prennent à bras le corps cette situation ! La raréfaction étant inévitable, il est urgent de penser le monde dans lequel nous vivrons demain.

 

Encore une fois, les 10 ou 15 % de rentabilité exigés par les actionnaires perdent tout leur sens, et c’est tout le modèle absurde qui guide notre société actuel qui va être remis en cause. La croissance à tout pris n’a pas de sens non plus dans la mesure ou la terre est un système fini, et donc les ressources ne sont donc pas inépuisables.

 

Les experts peuvent se battre sur les quantités de pétrole qui restent, comme sur celles des métaux, mais même avec une marge d’erreur de 100%, nous aurons des problèmes dans moins d’un siècle cela devrait donner à réfléchir. Voilà un vrai problème politique…

 
 

Pour en savoir plus :


Alternatives économiques n°250 ; Métaux en fusion

 
et le site :
 
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Published by Didier HACQUART - dans Réflexions
4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 15:40


Malgré la campagne interne du PS, pour désigner le meilleur candidat pour 2007, SARKOZY nous dévoile un peu plus son programme.

 

Ceux qui pensent que SARKOZY est proche des salariés sont trompés par les apparences. Nous en avons pour preuve son ovation lors de l’université d’été du MEDEF.


Il est bon de revenir sur quelques unes de ses déclarations. SARKOZY jouent sur tous les tableaux. D’un coté il joue sur le coté populiste pour séduire un certain électorat et empiéter sur le terrain du FN, de l’autre, il  conforte ses positions libérales, ce qui ne manque pas de séduire le MEDEF. Il faut le dire, le redire et le faire connaître.

 

SARKOZY, est un réel usurpateur à la solde de la haute finance. Ce n’est pas le défenseur « du pauvre peuple » qu’il souhaite paraître. SARKOZY s’attaque donc ouvertement aux 35 heures et au droit de grève...

 
 
 
Nicolas, star du MEDEF…
 
 

La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, a clos jeudi l'université d'été de la première organisation patronale de France en présence de Nicolas Sarkozy, dernier invité de marque, qui a tenu un véritable discours de campagne présidentielle devant plusieurs centaines de chefs d'entreprise conquis.

 

La huitième université d'été du MEDEF s'est achevée jeudi en début d'après-midi sur le campus de l'école des hautes Etudes Commerciales (HEC) de Jouy-en-Josas (Yvelines), après trois jours de débats économiques, sociaux et philosophiques sur le thème: "concilier l'inconciliable".

 

Actualité électorale oblige, à quelques mois de l'échéance présidentielle, de nombreux représentants politiques de premier plan ont été présents. Le ministre de l'Economie Thierry Breton, l'ancien ministre socialiste de l'Economie Dominique Strauss-Kahn, ou encore le président de l'UDF François Bayrou sont venus cette année participer aux rencontres. Egalement conviée, Ségolène Royal a "poliment décliné" l'invitation, selon le MEDEF.

 

A l'applaudimètre patronal, c'est le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, venu le dernier jour, qui a remporté un véritable triomphe, attaquant le "modèle social français", ou encore taclant les socialistes à de nombreuses reprises, et remettant encore une fois en cause les 35 heures.

 

"Ce n'est pas la peine d'aller inventer la pierre philosophale. La France ne s'est pas encore remise du choix historiquement stupide d'expliquer aux gens qu'en travaillant moins on pouvait gagner davantage", a lancé Nicolas Sarkozy, qui s'expliquait devant 300 chefs d'entreprise réunis pour la séance plénière de clôture de l'université d'été.

 

=> Le sens de la vie suivant le MEDEF et les libéraux comme SARKOZY, c’est de travailler de plus en plus, et de plus en plus longtemps ! C’est vrai qu’en s’usant au travail, jusqu’à 65 ans et plus, cela réduira le problème des retraites. C’est en fait un non – sens historique, et une remise en cause du progrès social de ces 100 dernières années.  

 

Longuement applaudi, il a également expliqué que "le modèle social idéal, c'est celui qui donne un emploi à chacun. Ce n'est donc plus le modèle social français". Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait "en tant que politique", a aussi lancé qu'il fallait "faire plus pour ceux qui ont moins, mais en même temps arrêter de considérer qu'il y a un guichet ouvert et que même si on ne se donne pas la peine de se lever le matin, on a droit à des allocations".

 

=> Les plus de 2 millions de chômeurs et tous les exclus du travail apprécieront. En 2006, la droite libérale incarnée par SARKOZY est encore su le schéma de considérer les chômeurs, comme des fainéants et oisifs, qui profitent du système. C’est particulièrement choquant. Sait –il au moins ce que c’est un chômeur en fin de droits qui se retrouve sans rien à la fin du mois ? Mais c’est un discours qui doit plaire effectivement au MEDEF.

 

Sur le droit de grève, Nicolas Sarkozy a proposé une loi prévoyant un vote à bulletins secrets dans les universités, les administrations et les entreprises au bout de huit jours de conflit social, "pour en finir avec les dictatures de certaines minorités".

 
=> Sans droit de grève, aurions nous obtenu les congés payés, la semaine de 40 heures en 1936, etc. ? Si les salariés avaient attendus que cela vienne d’un patronat compréhensif et progressiste, ils auraient attendus très longtemps… Remette en cause le droit de grève, est le rêve du MEDEF, en ôtant aux salariés, leur seul et réel pouvoir.

 

Après 30 minutes de discours, et après avoir été ovationné à peine arrivé, Nicolas Sarkozy a quitté le campus sans répondre aux questions des très nombreux journalistes. Avant de partir, il a invité son auditoire à "fortement participer aux débats" en vue de l'échéance de 2007, propos immédiatement repris par Laurence Parisot.

 

=> Rien de plus normal, que le MEDEF participe au débat électoral, s’il reste à sa place, comme d’autres instituions de la société civile, et que les patrons ne fassent pas de menace vis_ à vis de telle ou telle mesure proposée… Trouver démagogique une mesure qui consiste à augmenter le SMIC immédiatement de 100 €, car elle menacerait l’économie des entreprises. La remarque est d'autant plus déplacée, lorsque l’on voit les salaires de quelques patrons, leur niveau d’augmentation en 2005, sans parler des stocks-  opions…

 

La présidente du MEDEF a ainsi expliqué qu'elle souhaitait que la France se concentre sur l'élection présidentielle et fasse l'effort de se mettre "au bon niveau du débat", laissant entendre que l'université d'été patronale devait largement y contribuer. "Ce que nos tables rondes ont montré", a-t-elle ainsi dit, "c'est qu'il y a des enjeux de moyen terme -la question de l'énergie- et des questions économiques et sociales également".

=> Très bien, mais en démocratie, c'est le peuple qui est souverain et qui décide ce qui est bon pour lui. Désolée, Madame PARISOT, mais nous n'avons pas vraiment besoin de vos conseils, et le débat sera au niveau que nous souhaitons !

 
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 12:21


Désignation du candidat PS à la présidentielle, ne nous faisons pas kidnapper notre conviction personnelle !

 
 

Le processus de désignation du candidat PS est en cours même si en cohérence avec le calendrier, les candidatures ne sont pas déposées. Ainsi si certaines sont encore incertaines comme celle de JOSPIN ou de Martine AUBRY, si des alliances peuvent se faire jour avec des désistements possibles, les medias nous rabâchent que le tour est joué, que le scrutin est plié, et qu’en 2007, nous aurons droit au match SARKOZY contre Ségolène ROYAL.

 

Le déchainement médiatique, et « les sondages » qui fonderaient l’opinion, désigneraient donc comme candidate Ségolène ROYAL pour le PS.

 

Encore une fois, ce sont les militants qui votent. Les militants ne doivent pas se faire kidnapper leur vote. Quand aux médias et aux sondages, il me semble que nous avons déjà donné !

 

Les médias, nous refont le coup du débat sur la constitution, et désignent donc à notre place le candidat et la candidate, que nous sommes sensés choisir. Pour « nous aider », les medias se gardent bien de diffuser ou de relater ce qui pourrait contrarier l’ascension de leur choix.

 

Heureusement, il reste de trop rares journaux comme POLITIS, qui ne rentrent pas dans ce jeu. Tout ne serait pas passé idéalement à La Rochelle, la semaine dernière, et le nom de la candidate préférée des français, ce qui ne signifie en rien qu’ils voteront pour elle, aurait été hué par les militants. L’évènement est totalement à la trappe.

 

Mon propos n’est pas de nuire à Ségolène ROYAL, pour le plaisir de nuire. Mon propos est d’expliquer aux militants que le choix n’est pas fait, et qu’ils ne doivent pas céder aux multiples pressions qui ne manqueront pas de venir dans les semaines à venir au niveau des sections, fédérations, etc. Rappelez – vous que pour « faire plaisir aux chefs », que le PS avait voté majoritairement pour le OUI au référendum sur la constitution, mettant en final le PS en total déphasage avec la réalité et le vote majoritaire pour le NON à Gauche…

 

Bonne lecture de l’edito de Michel SOUDAIS qui donne un autre éclairage de la réalité du PS.

 

Bonne lecture.

 

Le PS doute de Ségolène
 
Michel Soudais
 

Dans les rangs socialistes, le style très personnel de Ségolène Royal agace. Pour la première fois depuis son entrée en campagne, son nom a été hué à La Rochelle, où son refus de débattre de ses propositions avec les jeunes militants de son parti a été sévèrement commenté.

 

L’incident n’a guère été relaté. Il n’a pourtant rien d’anecdotique. Dimanche matin, à La Rochelle, le nom de Ségolène Royal a été hué et sifflé par une partie des 3 000 militants qui assistaient à la séance de clôture de l’université d’été du parti socialiste. Ce couac s’est produit quand Régine Joly, conseillère régionale de Poitou-Charentes, est intervenue pour dire son « plaisir de travailler avec Ségolène Royal ». Le brouhaha s’est fait plus fort encore quand cette candidate aux législatives a expliqué la raison de ce plaisir : la mise en place d’« une méthode originale, la démocratie participative », qui permet « de ne pas gaspiller l’argent public ». Juste avant, Catherine Quéré, vice-présidente de la Région, avait déjà souligné qu’il était « formidable » de travailler avec Ségolène Royal, louant sans retenue son action en faveur des lycées ou de l’accès à la contraception des jeunes filles. La publicité était excessive, et les protestations de la salle visaient sans doute moins la présidente de la Région Poitou-Charentes que la grossièreté du procédé qui consiste à utiliser la tribune de l’université d’été pour faire la promotion d’une candidate à l’investiture présidentielle. Néanmoins, pour la première fois depuis que les sondages la placent en tête des présidentiables, cette petite bronca traduit le doute qui affecte les socialistes.

 

Dans les rangs du PS, Ségolène Royal agace. Ce n’est pas d’hier que l’individualisme, les prises de position iconoclastes et l’attrait immodéré de la députée des Deux-Sèvres pour les médias et les magazines de la presse people irritent les responsables socialistes. Mais ces petits défauts lui étaient volontiers pardonnés tant qu’elle ne prétendait pas jouer les premiers rôles. Peu impliquée dans les débats d’idées qui agitent régulièrement le parti sur les sujets économiques, sociaux ou internationaux, muette dans les congrès, la compagne de François Hollande, à la tête d’aucun courant ni sensibilité, pouvait bien jouer sa partition en solo. La direction du PS trouvait même quelques avantages à la popularité de cette députée singulière, plusieurs fois ministre après être entrée dans la carrière comme conseillère à l’Élysée en 1981, qui s’est fait une spécialité des sujets de société habituellement délaissés par les politiques.

 

La situation a changé avec l’affirmation de son ambition présidentielle. D’abord incrédules, les dirigeants du PS ont ironisé sur l’apparition de cette candidature inattendue. Ils ont longtemps espéré un faux pas de la candidate et cru que sa bonne cote dans les médias et les sondages se dégonflerait à l’approche des échéances. Rien de tel ne s’est produit. Au contraire. Début avril, quand Ségolène Royal publie sur le blog de Désirs d’avenir la trame du premier chapitre de son livre-programme à paraître en été, les rédactions vantent l’audace et la modernité d’une démarche censée mettre à contribution les citoyens internautes, sans même se prononcer sur la succession de banalités et de lieux communs qui composent ce premier jet. La publication va se poursuivre à raison d’un chapitre tous les quinze jours, nous annonçait-on alors. Cinq mois plus tard, deux chapitres seulement ont été mis en ligne. La mystification a fait long feu, puisque rares sont les journaux qui ont fait état de ce retard. Quant à l’ouvrage en question, il ne devrait sortir en librairie qu’en... novembre. « Après la désignation du candidat socialiste à l’élection présidentielle qu’elle qu’en soit l’issue », précise le Journal du dimanche (20 août), qui a discrètement annoncé ce report. Secondairement, ce journal indiquait qu’une de ses journalistes avait collaboré à la rédaction de cet essai qui aura pour titre Désirs d’avenir. On a connu méthode plus audacieuse. Et on a vu des hommes et des femmes politiques épinglés « en baisse » dans les hebdomadaires pour moins que ça. Pas Ségolène, qui reste intouchable quoi qu’elle fasse. Côté sondages, ni les hommages répétés à Tony Blair, ni les propos tenus à Bondy sur l’insécurité n’ont entamé le crédit de la présidente de Poitou-Charentes. Pas même son long silence sur la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban. Et quand, le 1er août, elle s’exprime enfin en souhaitant l’intervention de personnalités « qui pèsent au niveau international, des autorités morales » telles que Bill Clinton, pour obtenir un cessez-le-feu et « renouer le fil du dialogue », cette stupéfiante vision du monde n’affecte en rien sa crédibilité dans l’opinion.


À cinq semaines du dépôt des candidatures à la désignation du candidat qui représentera les socialistes à l’élection présidentielle, sa course en tête dans les sondages et sa bonne cote dans les médias créent une pression sur les adhérents. Comment pourraient-ils ne pas investir une personnalité si populaire ? Comment refuser l’onction à cette candidate présentée par les instituts d’opinion comme la seule capable de battre Nicolas Sarkozy ?

 

La question est devenue urgente. Quel que soit le candidat qu’ils soutiennent, ceux qui n’ont pas rallié le blanc panache du royalisme craignent, pour des raisons diverses, que la favorite des sondages, une fois désignée, fasse perdre son camp. Avec des nuances, ils sont persuadés que le malentendu sur lequel prospère sa popularité se dissipera immanquablement ; que son discours est en décalage avec les grandes attentes des électeurs potentiels de la gauche ; ou qu’elle accélérera la crise du PS, suscitant un possible éclatement, etc. Dimanche, le président de l’université d’été du PS, Jean-Christophe Cambadélis, par ailleurs lieutenant de Dominique Strauss-Kahn, a ainsi invité le PS à se méfier des engouements de l’opinion « en quête d’un bonheur immédiat », qui pourraient finalement « faire turbuler le système ». D’autres ne sont pas loin de penser, comme Alexis Dalem, corédacteur en chef de la Revue socialiste, et auteur dans le Monde du 26 août d’une tribune remarquée sur « le péril Royal », qu’elle est « la candidate rêvée de la droite et de Nicolas Sarkozy ».

 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 11:44


Campagne de désignation  du candidat PS, Laurent FABIUS sur la planète BLOG

 
 
 
 
 
 
 

Laurent FABIUS dispose d’un site internet depuis de nombreux mois.

 
 
  
 
 
 
 

Ce site est classique et relativement "institutionnel" dans sa présentation.

 
 
 

Il anime aussi  un blog qui permet désormais un véritable dialogue avec lui :

 
 
 
 
 
 
 
 

Je vous engage à le découvrir et à réagir aux interventions de Laurent. Vous y trouverez une approche plus personnelle qui révèle mieux le personnage… Il répond en toute franchise sur des questions comme sa sincérité et e sang contaminé…

 
 
 

Bon surf, et surtout bonne réflexion dans votre choix.

 
 
 
 
 
 
 

Petits rappels :

 
 
 

- Contrairement à ce que l’on nous raconte parfois, ce sont les militants qui désignent leurs candidats et non pas les instituts de sondage, qui seraient habilités à le faire à leur place…

 
 
 

- Le candidat Socialiste devra être en mesure de rassembler la Gauche pour la victoire. Qui est en capacité de la faire aujourd’hui par rapport à des positionnements politiques passés ?

- A méditer...

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007