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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 12:21


Désignation du candidat PS à la présidentielle, ne nous faisons pas kidnapper notre conviction personnelle !

 
 

Le processus de désignation du candidat PS est en cours même si en cohérence avec le calendrier, les candidatures ne sont pas déposées. Ainsi si certaines sont encore incertaines comme celle de JOSPIN ou de Martine AUBRY, si des alliances peuvent se faire jour avec des désistements possibles, les medias nous rabâchent que le tour est joué, que le scrutin est plié, et qu’en 2007, nous aurons droit au match SARKOZY contre Ségolène ROYAL.

 

Le déchainement médiatique, et « les sondages » qui fonderaient l’opinion, désigneraient donc comme candidate Ségolène ROYAL pour le PS.

 

Encore une fois, ce sont les militants qui votent. Les militants ne doivent pas se faire kidnapper leur vote. Quand aux médias et aux sondages, il me semble que nous avons déjà donné !

 

Les médias, nous refont le coup du débat sur la constitution, et désignent donc à notre place le candidat et la candidate, que nous sommes sensés choisir. Pour « nous aider », les medias se gardent bien de diffuser ou de relater ce qui pourrait contrarier l’ascension de leur choix.

 

Heureusement, il reste de trop rares journaux comme POLITIS, qui ne rentrent pas dans ce jeu. Tout ne serait pas passé idéalement à La Rochelle, la semaine dernière, et le nom de la candidate préférée des français, ce qui ne signifie en rien qu’ils voteront pour elle, aurait été hué par les militants. L’évènement est totalement à la trappe.

 

Mon propos n’est pas de nuire à Ségolène ROYAL, pour le plaisir de nuire. Mon propos est d’expliquer aux militants que le choix n’est pas fait, et qu’ils ne doivent pas céder aux multiples pressions qui ne manqueront pas de venir dans les semaines à venir au niveau des sections, fédérations, etc. Rappelez – vous que pour « faire plaisir aux chefs », que le PS avait voté majoritairement pour le OUI au référendum sur la constitution, mettant en final le PS en total déphasage avec la réalité et le vote majoritaire pour le NON à Gauche…

 

Bonne lecture de l’edito de Michel SOUDAIS qui donne un autre éclairage de la réalité du PS.

 

Bonne lecture.

 

Le PS doute de Ségolène
 
Michel Soudais
 

Dans les rangs socialistes, le style très personnel de Ségolène Royal agace. Pour la première fois depuis son entrée en campagne, son nom a été hué à La Rochelle, où son refus de débattre de ses propositions avec les jeunes militants de son parti a été sévèrement commenté.

 

L’incident n’a guère été relaté. Il n’a pourtant rien d’anecdotique. Dimanche matin, à La Rochelle, le nom de Ségolène Royal a été hué et sifflé par une partie des 3 000 militants qui assistaient à la séance de clôture de l’université d’été du parti socialiste. Ce couac s’est produit quand Régine Joly, conseillère régionale de Poitou-Charentes, est intervenue pour dire son « plaisir de travailler avec Ségolène Royal ». Le brouhaha s’est fait plus fort encore quand cette candidate aux législatives a expliqué la raison de ce plaisir : la mise en place d’« une méthode originale, la démocratie participative », qui permet « de ne pas gaspiller l’argent public ». Juste avant, Catherine Quéré, vice-présidente de la Région, avait déjà souligné qu’il était « formidable » de travailler avec Ségolène Royal, louant sans retenue son action en faveur des lycées ou de l’accès à la contraception des jeunes filles. La publicité était excessive, et les protestations de la salle visaient sans doute moins la présidente de la Région Poitou-Charentes que la grossièreté du procédé qui consiste à utiliser la tribune de l’université d’été pour faire la promotion d’une candidate à l’investiture présidentielle. Néanmoins, pour la première fois depuis que les sondages la placent en tête des présidentiables, cette petite bronca traduit le doute qui affecte les socialistes.

 

Dans les rangs du PS, Ségolène Royal agace. Ce n’est pas d’hier que l’individualisme, les prises de position iconoclastes et l’attrait immodéré de la députée des Deux-Sèvres pour les médias et les magazines de la presse people irritent les responsables socialistes. Mais ces petits défauts lui étaient volontiers pardonnés tant qu’elle ne prétendait pas jouer les premiers rôles. Peu impliquée dans les débats d’idées qui agitent régulièrement le parti sur les sujets économiques, sociaux ou internationaux, muette dans les congrès, la compagne de François Hollande, à la tête d’aucun courant ni sensibilité, pouvait bien jouer sa partition en solo. La direction du PS trouvait même quelques avantages à la popularité de cette députée singulière, plusieurs fois ministre après être entrée dans la carrière comme conseillère à l’Élysée en 1981, qui s’est fait une spécialité des sujets de société habituellement délaissés par les politiques.

 

La situation a changé avec l’affirmation de son ambition présidentielle. D’abord incrédules, les dirigeants du PS ont ironisé sur l’apparition de cette candidature inattendue. Ils ont longtemps espéré un faux pas de la candidate et cru que sa bonne cote dans les médias et les sondages se dégonflerait à l’approche des échéances. Rien de tel ne s’est produit. Au contraire. Début avril, quand Ségolène Royal publie sur le blog de Désirs d’avenir la trame du premier chapitre de son livre-programme à paraître en été, les rédactions vantent l’audace et la modernité d’une démarche censée mettre à contribution les citoyens internautes, sans même se prononcer sur la succession de banalités et de lieux communs qui composent ce premier jet. La publication va se poursuivre à raison d’un chapitre tous les quinze jours, nous annonçait-on alors. Cinq mois plus tard, deux chapitres seulement ont été mis en ligne. La mystification a fait long feu, puisque rares sont les journaux qui ont fait état de ce retard. Quant à l’ouvrage en question, il ne devrait sortir en librairie qu’en... novembre. « Après la désignation du candidat socialiste à l’élection présidentielle qu’elle qu’en soit l’issue », précise le Journal du dimanche (20 août), qui a discrètement annoncé ce report. Secondairement, ce journal indiquait qu’une de ses journalistes avait collaboré à la rédaction de cet essai qui aura pour titre Désirs d’avenir. On a connu méthode plus audacieuse. Et on a vu des hommes et des femmes politiques épinglés « en baisse » dans les hebdomadaires pour moins que ça. Pas Ségolène, qui reste intouchable quoi qu’elle fasse. Côté sondages, ni les hommages répétés à Tony Blair, ni les propos tenus à Bondy sur l’insécurité n’ont entamé le crédit de la présidente de Poitou-Charentes. Pas même son long silence sur la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban. Et quand, le 1er août, elle s’exprime enfin en souhaitant l’intervention de personnalités « qui pèsent au niveau international, des autorités morales » telles que Bill Clinton, pour obtenir un cessez-le-feu et « renouer le fil du dialogue », cette stupéfiante vision du monde n’affecte en rien sa crédibilité dans l’opinion.


À cinq semaines du dépôt des candidatures à la désignation du candidat qui représentera les socialistes à l’élection présidentielle, sa course en tête dans les sondages et sa bonne cote dans les médias créent une pression sur les adhérents. Comment pourraient-ils ne pas investir une personnalité si populaire ? Comment refuser l’onction à cette candidate présentée par les instituts d’opinion comme la seule capable de battre Nicolas Sarkozy ?

 

La question est devenue urgente. Quel que soit le candidat qu’ils soutiennent, ceux qui n’ont pas rallié le blanc panache du royalisme craignent, pour des raisons diverses, que la favorite des sondages, une fois désignée, fasse perdre son camp. Avec des nuances, ils sont persuadés que le malentendu sur lequel prospère sa popularité se dissipera immanquablement ; que son discours est en décalage avec les grandes attentes des électeurs potentiels de la gauche ; ou qu’elle accélérera la crise du PS, suscitant un possible éclatement, etc. Dimanche, le président de l’université d’été du PS, Jean-Christophe Cambadélis, par ailleurs lieutenant de Dominique Strauss-Kahn, a ainsi invité le PS à se méfier des engouements de l’opinion « en quête d’un bonheur immédiat », qui pourraient finalement « faire turbuler le système ». D’autres ne sont pas loin de penser, comme Alexis Dalem, corédacteur en chef de la Revue socialiste, et auteur dans le Monde du 26 août d’une tribune remarquée sur « le péril Royal », qu’elle est « la candidate rêvée de la droite et de Nicolas Sarkozy ».

 
Lire la suite dans Politis n° 915
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste