Ségolène ROYAL fait des propositions en dehors du programme du PS. Passe encore si cela va plus loin et dans le bon sens. Mais remettre en cause la carte scolaire est une vraie proposition de droite. Sarkozy en rêve, Ségolène le propose. Arrêtons les dérives !
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Carte scolaire: salve de critiques au sein du PS contre Ségolène Royal
La mise en cause par Ségolène Royal de la carte scolaire, dimanche, a provoqué une salve de critiques au Bureau national du Parti socialiste réuni mardi soir, a-t-on appris auprès de participants.
Le premier secrétaire François Hollande, selon le porte-parole Julien Dray, est intervenu d'emblée pour rappeler que "dans le projet socialiste, il n'est pas question et il ne peut être question de supprimer la carte scolaire", qui oblige les familles à scolariser leurs enfants dans un établissement proche de leur domicile.
Mais, selon M. Hollande, "il y a un problème de contournement, que personne ne peut nier, de mouvement vers l'école privée", alors que "le projet socialiste dit que la carte scolaire doit permettre une mixité efficace et réelle".
A Montpellier, Ségolène Royal avait proposé de "desserrer la contrainte de la carte scolaire", estimant même que "l'idéal" serait de la supprimer car, en dépit de ce dispositif, "il n'y a plus de mixité sociale".
Contrairement à l'habitude, l'intervention du numéro un socialiste n'a pas clos le débat, qui s'est déroulé dans une ambiance "très tendue", selon un témoin.
La secrétaire nationale à l'éducation, Claude Roiron (courant Fabius), a remis la discussion sur le tapis après avoir fait le point de la rentrée scolaire, tout comme Yves Durand (proche de Martine Aubry), ex-secrétaire national pour ce secteur.
Selon eux, la suppression de la carte scolaire est "une proposition récurrente dans les programmes de la droite", elle "ne ferait que renforcer la ghettoïsation de l'école publique et institutionnaliserait une école à deux vitesses".
Proche de Ségolène Royal, Delphine Batho a tenté d'argumenter que l'école connaissait déjà "une ghettoïsation sans précédent", ce qui rendait le débat légitime. Elle a été interrompue par les protestations de François Lamy, proche de Mme Aubry
AFP Mardi 5 septembre 2006