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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 07:36

 



La Ligue des Droits de l’Homme s’engage dans la Présidentielle 2007. Ses arguments sont à prendre en considération.

 


DH

 
 
 
 
 
 
 
28 avril 2007 - Election présidentielle
 


Le 6 mai, barrons la route à l’autoritarisme, votons pour défendre les droits et les libertés
 
 
 

Communiqué de la LDH

 
 
 

Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la Ligue des droits de l’Homme n’intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement de la démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de liberté, d'égalité et de fraternité sont en jeu.

 
 
 

Nous venons de vivre cinq années de régression des libertés, de l’égalité et de la fraternité. Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique. L’autoritarisme, le recours aux moyens d’exception ont accompagné le renforcement du contrôle social, le choix du tout répressif, le recul des droits des justiciables, les attaques contre l’indépendance des juges. L’insécurité sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée, la précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les « différents », les jeunes des quartiers défavorisés, ont été traités en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles maternelles, les familles les plus démunies sanctionnées pour leur pauvreté.

 
 
 

Si Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l’Etat, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas : loi durcissant encore la répression pénale, nouvelle loi anti-étrangers, contrat de travail « unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de l’« identitaire » et de l’immigration… Il est de notre devoir d’alerter les citoyennes et les citoyens de ce pays : la poursuite et l’amplification de la politique menée depuis cinq ans ne serait pas un «rêve» mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales.

 
 
 

Nous voulons une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse réaliser ses aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous. Pendant qu’il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l’égalité et non les discriminations.

 
 
 

La Ligue des droits de l’Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène Royal.

 
 
 

Paris, le 28 avril 2007.

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 09:21

 


Sarkozy et mai 68, attention danger !


 
 
 

Jai fait un 1er texte sur SARKOZY et Mai 68, en rapport avec son discours du meeting de Clermont Ferrand. Je ne pensais pas qu’il allaite en remettre un couche lors de son discours de Bercy le 29 avril.


 
 

Cela devient chez lui une obsession. Mais pourquoi donc s’acharne – t – il sur mai 68 ? Qu’a – t - il derrière la tête ?


 
 

Il faut lire en détail son discours et le décrypter. C’est totalement hallucinant et inquiétant.


 
 

Nicolas SARKOZY cherche simplement à démontrer que tous les maux de la France viennent de mai 1968. Si vous êtes victimes du chômage, de l’insécurité, des faibles salaires des problèmes de l’école, etc. c’est la faute à Mai 68.


 
 

Faire croire aux ouvriers, employés et cadres que les goldens parachutes de leurs patrons, qui au passage votent tous SARKOZY, c’est de leur faute et de mai 68, c’est très fort !


 
 

En clair, « vous avez foutu le bordel, vous vous êtes bien amusés, vous avez vu les dégâts que cela à causé, alors, fini de jouer, vous avez bien compris que maintenant il faut remettre de l’ordre et revenir aux choses sérieuses ! ».


 
 

Tous ce qui arrive au « bon peuple », c’est finalement de sa faute, et SARKOZY va donc s’employer à revenir aux « vraies valeurs ».


 
 

Je me demandais dans mon premier billet, si c’était le retour à une droite réactionnaire, je crois que c’est pire que cela. SARKOZY est un homme dangereux.


 
 

Sa vision de la société ressemble au « travail, famille, patrie » auxquels on peut ajouter l’ordre policier.


 
 

pour lui, le peuple est là pour travailler, non plus 35h00, symbole de feignants, mais 40h00 et plus (la limite est de 48h00 en Europe), jusqu’à 65 ans ou plus. Pendant qu’il travaille, le « bon peuple » n’a plus le temps de penser. De toute façon TF1 et consorts se mobilisent pour le divertir (où l'avilir ?). A quoi bon l’informer d’ailleurs ? S’il avait l’intention de réfléchir, donc de se rebeller,  l’Etat policier veille.


 
 

SARKOZY dévoile de plus en plus le modèle de société dans lequel il veut nous amener. Cela dépasse le simple clivage Gauche – Droite.


 
 

A méditer, avant le 6 mai, car après il sera trop tard !


 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 07:28


J – 8, Distribution de tracts pour Ségolène ROYAL sur le marché du dimanche à Vitrolles







Les camarades du PS en action, votre serviteur et les camarades du PC avec mon collègue adjoint au Maire Malik Mersali en pleine action !

 

DH



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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 15:39

Sarkozy veut en finir avec la mentalité mai 68 ! Est ce un retour réactionnaire ?

A son meeting du 27 avril 2007 à Clermont - Ferrand Nicolas Sarkozy a affirmé sa volonté d'en finir avec la mentalité mai 68.


« J’ai voulu remettre la morale au cœur du débat politique dont elle avait été chassée depuis des décennies par l’idéologie de mai 68. Je veux tourner la page de mai 68, je veux remettre de la morale dans la politique. »


Comment peut on effacer d'un coup de torchon voire karcher ce chapitre de l'histoire ?


Comment peut –on balayer Sartre et Beauvoir ?


Comment peut – on rayer toute ces mobilisations et prise de conscience pour une société plus ouverte ?

Comment peut –on oublier le combat des femmes ?


Comment peut – on bannir la créativité d'un monde généreux contre celui du plus fort et du plus riche ?


Nicolas SARKOZY S’il arrive victorieux le 6 mai prochain nous prépare une Droite dure et réactionnaire. Il va jusqu’à remettre en cause l’histoire !


1968 a libéré la France d’un carcan et d’un pouvoir vieillissant et oppressant qui contrôlait la société, l’information, etc.


Vouloir remettre en cause mai 1968, c’est vouloir nous projeter dans un retour en arrière, nous priver de libertés, maitriser encore plus les médias, nous faire travailler plus encore plus longtemps pour nous empêcher de penser, etc.


Attention, le 6 mai, ce n’est pas seulement une droite libérale qui veut le pouvoir, mais aussi une droite réactionnaire.


DH


Complément :

Nicolas SARKOZY a semble- t – il rajouté encore une couche sur mai 1968 lors de son discours à Bercy le 29 avril. Mais n’en fait – il pas un peu trop en sombrant dans la caricature ?

Les héritiers de mai 1968 sont responsables, selon Nicolas Sarkozy, de la "dérive du capitalisme financier". "La contestation de tous les repères éthiques a préparé le terrain des parachutes dorés et des patrons-voyous."

Ce qui est « amusant », si je ne me trompe pas, c’est qu’il doit y avoir plus de patrons du CAC40 qui votent Sarkozy et qui profitents des parachutes dorés, que de patrons qui votent Ségolène ROYAL (Y – en a t –il seulement un seul ?) !

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 08:58

Sarkozy filmé à son insu : à écouter avant de le laisser devenir président

Je suis critique envers Ségolène, mais l’objectif aujourd’hui est d’éviter au pays Nicolas SARKOZY. Le réseau PRS m’a fait passer cet enregistrement à voir. Encore une fois, cela nous éclaire un peu plus sur la vraie personnalité de celui qui prétend vouloir nous gouverner dans quelques jours.


Dans ces propos tenus à huit clos devant des associations de Nanterre, lors d'une rencontre en février 2007 Place Beauvau et filmée à l'insu du ministre, Nicolas Sarkozy apparaît tel que le décrivent ceux qui l'ont rencontré en petit comité : démago, déterministe et homophobe en prime...



**SARKOZY SCANDALE**
envoyé par LeVraiSarko



Dans un autre genre, tout aussi édifiant, de la France d'après, je vous conseille de voir comment se passe un meeting de Sarkozy. la vidéo suivant a été filmée aux abords du meeting de second tour du 23 avril 2007 à Dijon.


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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 14:47

 


Débat ROYAL– BAYROU, premières impressions à chaud


 
 
 

Je pense après avoir écouté ce débat, que François BAYROU se confirme en grand vainqueur de cette élection Présidentielle 2007, même s’il n’est pas au second tour ! Clairement, et tout à fait logiquement, il cultive son espace politique pour 2012.


 
 

Le grand perdant de ce débat, c’est Nicolas SARKOZY qui en s’y opposant par des moyens détestables, et jusqu’à présent en le refusant, se met hors jeu, vis-à-vis des électeurs de François BAYROU. En le dédaignant, lui et donc ses électeurs, il se discrédite totalement.


 
 
Et Ségolène ?
 
 

Pour moi ce débat a montré clairement que le socialisme n’était pas soluble dans le centrisme, et réciproquement. Pour tous ceux qui dimanche soir, dans la précipitation pensaient le contraire et jetaient aux orties plus d’un siècle d’histoire en sont pour leur frais. Il y a de profondes divergences idéologiques entre le programme de l’UDF, et celui du PS. Ce débat, en mettant au grand jour ces divergences, va obliger certains au PS à revoir leur stratégie, et pour moi, ce n’est pas plus mal.


 
 

La force de Ségolène a été de faire que ce débat se réalise. C’était certainement le débat le plus intéressant de la campagne. Elle a démontré sans renoncer à certaines valeurs fortes que le dialogue était ouvert.


 
 

Il reste maintenant aux électeurs de François BAYROU d’évaluer les 2 approches entre celles de SARKOZY, qui refuse le dialogue, méprise quasiment François BAYROU, et débauche les Députés UDF, et celle de Ségolène ROYAL, qui malgré des divergences de programme, engage le dialogue.


 
 

A suivre,


 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 07:06


Le débat Ségolène ROYAL – François BAYROU



MAJ du 29/04/07 : Le débat si vous l'avez raté ou si vous voulez le revoir :




Vous pourrez le suivre en direct sur BFM TV et RMC aux adresses internet suivante de 11h00 à 12h30 :

C’est une première entre 2 tours des présidentielles de voir un débat avec le candidat arrivé en troisième position.

Ce sera un moment important de cette campagne qui sera suivi attentivement par la Gauche de la Gauche, le PS, ses militants et ses électeurs, les électeurs de François BAYROU et les autres.

A mon avis l’exercice est complexe pour les 2 protagonistes. Pour l’un, l’objectif c’est 2012, pour l’autre le 6 mai 2007. Chacun ne doit pas vendre son âme, sachant que les programmes ne sont pas forcément compatibles (plus d’Etat pour l’une, moins d’Etat pour l’autre, maintien des 35h00 pour l’une, travailler plus pour gagner plus comme SARKOZY pour l’autre, etc.).

A suivre…

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 15:27


Ne pas confondre les électeurs de et les projets de BAYROU, la précision n’est pas inutile. En effet BAYROU est logiquement dans une optique 2012, le coup d’après. Il a une base UDF, mais on voit bien que son ossature, c'est-à-dire ses députés, prend l’eau et rallie l’UMP. Ensuite, il y a ses électeurs dont certains viennent de la Gauche, il faut les reconquérir, et d’autres qui ont peur de "l’Etat SARKOZY". Il faut aussi les conquérir, sans perdre son âme.
 
Pour autant le PS, doit – il remettre en cause son histoire et faire un virage idéologique à la va – vite ? Il n’est jamais sain de changer dans l’urgence de positionnement, cela peut générer le rejet autant d’une partie des socialistes, de l’autre gauche, et ce ne sera pas crédible pour les électeurs de BAYROU.
 
Je vous livre l’interview de Jean – Luc MELENCHON, dans l’HUMA de ce matin, qui remet certaines choses en place.
 
DH
 
« Ne pas confondre les électeurs et les projets de BAYROU », par Jean – Luc MELENCHON (*)
 
 

Pour Jean-Luc Mélenchon, sénateur socialiste de l'Essonne, un accord avec le dirigeant de l'UDF distendrait les liens avec une part de l'électorat de gauche. Entretien réalisé par Rosa Moussaoui

 

Vous refusez toute perspective d'alliance politique avec l'UDF. Mais Ségolène Royal a-t-elle le choix ?

 

Jean-Luc Mélenchon. S'adresser aux électeurs de M. Bayrou est une chose. Entrer dans une logique d'alliance comportant des ministres au gouvernement et des accords de désistement dans les circonscriptions en est une autre. S'adresser aux électeurs, et le faire d'une manière convaincante, par l'entremise d'un débat public, mille fois oui. C'est ainsi que l'on peut faire de ce deuxième tour un moment de débat transparent et utile aux citoyens. D'autant que de nombreux électeurs de M. Bayrou ont voté pour lui de manière contextuelle, le pensant le mieux placé pour battre Nicolas Sarkozy. Une grande partie d'entre eux sont des électeurs de gauche, mécontents du Parti socialiste, qu'ils ont jugé en décalage avec leurs attentes. Je pense, par exemple, à certains enseignants. Il y a aussi ces millions de citoyens qui participent à des élections pour la première fois. Ce sont des cœurs à prendre. Ils devront faire, au deuxième tour, un choix différent du premier. Il faut évidemment s'adresser à eux, les convaincre. Mais un accord politique avec l'UDF relève d'un tout autre registre. Une large part des électeurs de gauche y est opposée. Parmi ceux qui ont choisi Ségolène Royal le 22 avril se trouvent, en outre, des communistes, des altermondialistes ayant pratiqué le « vote utile ». Ceux-là sont d'accord pour un débat avec les électeurs de M. Bayrou. Pas avec un accord politique. Nous devons en tenir compte.

 

Ces positions vous valent d'être qualifié par un éditorialiste (1) de « dinosaure chez lequel la réalité met longtemps à arriver jusqu'au cerveau »...

 

Jean-Luc Mélenchon. Je suis très surpris de la violence de certains journalistes. Parmi les politiques, personne ne me parle ainsi. Les insultes n'ont pas leur place dans le débat démocratique.

 

Ce débat est-il conjoncturel ou renvoie-t-il a des options de long terme défendues par les uns et les autres au sein du Parti socialiste ?

 

Jean-Luc Mélenchon. Il y a un débat conjoncturel, lié à des choix tactiques que je désapprouve, mais que l'on peut comprendre. D'ailleurs ma récente intervention, en brisant le gel, n'est pas étrangère à la clarification dont Julien Dray s'est fait l'écho en distinguant l'adresse aux électeurs de M. Bayrou et la perspective d'un renversement d'alliances. Mais certains voient dans cette séquence politique l'occasion rêvée d'accomplir ce que les socialistes français ont refusé ces trente dernières années : pousser le PS à un changement de centre de gravité.

 

L'effondrement des partenaires de gauche du PS ne rend-il pas incontournable cette ligne de recentrage ?

 

Jean-Luc Mélenchon. L'affaiblissement de la gauche autour du PS ouvre la voie à ceux qui poussent dans ce sens. C'est une évidence. C'est la raison pour laquelle en novembre dernier, j'avais mis en garde l'autre gauche contre des divisions qui lui ont été préjudiciables et font aujourd'hui le jeu d'autres stratégies d'alliances. Il serait néanmoins très injuste de reprocher à cette autre gauche sa faiblesse tout en se félicitant du vote utile qui, précisément, l'a affaiblie. Considérer cette autre gauche, en particulier les communistes, à l'aune de ce seul résultat électoral serait un contresens total.

 

Où est, pour vous, la clé d'une victoire de la candidate socialiste ?

 

Jean-Luc Mélenchon. Elle est dans le rassemblement de la gauche, dans le travail d'éducation populaire de terrain et dans l'interpellation, que j'approuve, des électeurs de M. Bayrou. Je le répète, ma conviction profonde est que le centre n'existe pas. Ce qui existe, ce sont les électeurs de M. Bayrou, qui devront faire un choix au second tour.

 
(1) Libération du 26 avril.

(*) Interview dans l’Humanité du 27/04/07

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 07:59

 


A l’heure des grandes alliances et de l’élargissement au centre, il ne faut pas oublier les camarades de l’autre gauche qui se sont positionnés pour Ségolène au second tour. Leurs soutiens sont indispensables à la victoire. Il ne faut pas les trahir, les ignorer ou les sous-estimer, mais au contraire les respecter.

A ce titre, il faut lire l'interview de Clémentine AUTAIN dans le figaro de ce matin.

 
 
 
DH
 
 
 
DECLARATION LCR unitaire courant UNIR
 
 
 

Tout faire pour battre Sarkozy par le vote Ségolène Royal

 
 
 

La mobilisation exceptionnelle des électeurs et des électrices a manifesté la volonté d’empêcher la réédition du 21 avril 2002.  

 
 
 

L’enjeu est à présent clair : au second tour, Nicolas Sarkozy sera tout à la fois le candidat de la droite et de l’extrême droite. Il veut imposer une politique qui représente une grave menace pour les salariés, les jeunes, les femmes, les immigrés, le peuple de ce pays. La mobilisation de toutes et de tous est nécessaire pour le battre. Aucune voix ne doit manquer à Ségolène Royal, le 6 mai. 

 
 
 

La gauche, dans ses diverses composantes, n’a pourtant pas été à la hauteur de la situation.  Le Parti Socialiste, avec le « pacte présidentiel » porté par Ségolène Royal, n’a pas proposé la politique de rupture avec le libéralisme et avec la logique antidémocratique de la V° République, qui est nécessaire pour répondre aux aspirations populaires. 

 
 
 

Quant aux forces de la gauche antilibérale, victimes du vote utile, elles n’ont pas su s’appuyer sur la dynamique du « non » de gauche au traité constitutionnel européen et sur les mobilisations sociales des dernières années, qui se sont poursuivies durant toute la campagne électorale. Elles se sont dispersées dans une concurrence qui à fait perdre à leurs propositions politiques une grande part de crédibilité. 

 
 
 

Nous nous félicitons du résultat de notre camarade Olivier Besancenot, mais force nous est en même temps de constater que le total des voix antilibérales à gauche est le plus faible depuis une décennie.  

 
 
 

Forte de son résultat, il est de la responsabilité de la LCR de prendre dès aujourd’hui, avec la toute la gauche du 29 Mai, des initiatives pour mobiliser toutes les énergies contre Sarkozy, en faisant ainsi entendre l’exigence de la rupture avec le libéralisme, indispensable si l’on veut vraiment battre la droite. L’appel à la tenue d’un grand meeting de la gauche antilibérale à Paris, et de réunions du même type en province, doit permettre d’amplifier la mobilisation pour battre le candidat de la droite et de l’extrême droite. 

 
 
 

Au-delà, il est également de la responsabilité de la LCR de prendre l’initiative de rassembler la gauche antilibérale dans l’objectif de construire une réelle alternative à la droite et au social- libéralisme, ce qui passe en premier lieu par la recherche d’un maximum de candidatures communes aux élections législatives. 

 
 
 

Battre Sarkozy le 6 mai, empêcher la droite d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale en juin, redonner son poids véritable à la gauche antilibérale dans l’électorat populaire, en toute indépendance vis-à-vis du social-libéralisme et de ses tentations d’alliance au centre : tels sont les objectifs que défendent les militants unitaires de la LCR. 

 
 
 
Le 22 Avril 2007, 23h00 
 
 
 

Christian Picquet, Alain Faradji, Céline Malaisé, Francis Sitel 

 

Membres du bureau politique de la Ligue communiste révolutionnaire 

 
Courant UNIR 100% à gauche de la LCR 
 
 
 




 
Déclaration des Communistes unitaires
 


Tous ensemble battre Sarkozy et reconstruire la gauche antilibérale
 



La mobilisation des milieux populaires et des jeunes témoignent d’un très fort intérêt pour l’élection présidentielle, particulièrement de la volonté de se mobiliser contre Nicolas Sarkozy. Au vu du score élevé de Ségolène Royal, l’affaiblissement de l’ensemble de la gauche résulte de la division des forces antilibérales ; division qui les a marginalisées. Nous sommes ainsi face au danger que représente le résultat de la droite la plus dure.

 


Le 6 mai, il faut battre Nicolas Sarkozy, éviter la victoire de la droite ultralibérale, sécuritaire et liberticide, empêcher le danger de fracture politique, sociale et démocratique. Nous appelons donc à voter en faveur de Ségolène Royal au deuxième tour. Cet appel n’est empreint d’aucune illusion sur son programme, où l’emportent nettement les recettes social-libérales. Il est indissociable de notre volonté de réponse aux urgences et de construction d’une perspective de transformation.

Deux années de luttes, de la victoire du Non au référendum à celle contre le CPE n’ont pas trouvé de traduction électorale, contrairement à ce qui s’est passé par exemple aux Pays-Bas.

 


Le gâchis consécutif à l'explosion de la dynamique unitaire des antilibéraux est avéré. Il se vérifie que leur action ne peut avoir de sens et de force que dans un cadre unitaire.

 


Il n'y a rien de plus urgent que de dépasser la division, la concurrence, les réflexes hégémoniques, les logiques d’appareil ou la rancune : il faut les empêcher d’être des obstacles insurmontables à la construction d'un rassemblement antilibéral.

 


Autre chose était possible avec les citoyens, le mouvement social, les organisations antilibérales. Et autre chose doit maintenant se construire, avec la relance d'une dynamique unitaire aux législatives, et au-delà vers les élections municipales et cantonales. Aucun préalable à la recherche d’unité ne se justifie.

 


L'antidote face au risque de constitution à l'Assemblée nationale d'une alliance entre le Parti socialiste et l’UDF est l'affirmation aux législatives d'un fort courant unitaire, se traduisant par la constitution d'un groupe de députés antilibéraux, refusant toute compromission avec une politique social-libérale

 


La division ne peut plus durer. Partant du processus existant avec la coordination nationale des collectifs antilibéraux, un cadre unitaire est indispensable, incluant tous les acteurs - organisations, collectifs, militants associatifs et syndicaux, citoyens non organisés... - ayant participé aux différentes campagnes (Besancenot, Bové, Buffet) ou n’ayant pas fait campagne, quel qu’ait été leur vote, en créant les conditions pour que chacun y trouve sa place. C'est en mêlant les différentes cultures dont sont issus toutes celles et tous ceux qui aspirent et luttent pour changer la société, que l'on travaillera le projet politique, que l'on développera une nouvelle culture citoyenne et démocratique. Ce n'est que dans un cadre unitaire que peut s'élaborer une politique alternative.

Les Communistes unitaires susciteront et prendront leur part aux constructions unitaires qui se développeront dans les prochaines semaines et les prochains mois, où tous sans exception devraient se retrouver. La concrétisation immédiate et dans la durée d'une telle démarche contribuera à l'ampleur et à la portée des luttes sociales à venir.

 



Saint-Denis, le 22 avril 2007, 21h00

 
 
 
 
 

DECLARATION DU MARS-GAUCHE REPUBLICAINE

 
 
 
POUR  BATTRE SARKOZY
 
 
 

LA SEULE VOIX ROYALE EST A  GAUCHE !

 
 
 
 
 

La campagne pour le premier tour des Présidentielles n’aura pas comblé les attentes de tous ceux qui espéraient en faire le prolongement politique du non au TCE et des mobilisations sociales qui ont suivi. Les sondages, les témoignages, la forte mobilisation militante et citoyenne dans les meetings, ont confirmé la priorité accordée par nos concitoyens à la question sociale. Ce sont ces thèmes qui auraient du être au centre des débats et des propositions. Par manque de volonté ou de crédibilité, la gauche, toutes tendances confondues,  n’a pas su suffisamment s’en saisir pour imprimer plus fortement sa marque sur la campagne. Résultat : elle obtient, toutes candidatures cumulées, un score relativement faible et son message a été si brouillée qu’un candidat centriste a pu apparaître aux yeux d’une partie de ses électeurs comme la meilleure alternative contre Nicolas Sarkozy. Force est de reconnaître qu’entre un projet social-libéral de gauche et un projet libéral-social de centre droit, la différence ne saute pas aux yeux et que du coup l’impact personnel peut prendre le pas sur les considérations politiques.

 
 
 

Fort heureusement les électeurs non seulement se sont déplacés en  masse, confirmant après la campagne référendaire le civisme et le vif intérêt de nos concitoyens pour la politique et abaissant du coup le score du Front National, mais surtout suffisamment d'entre eux ont finalement décidé que le clivage gauche/droite était encore le plus efficace moyen de s’opposer à Nicolas Sarkozy. Ce choix nous permet aujourd’hui de prendre part sans réserve à la bataille qui s’annonce. Il faut battre Nicolas Sarkozy !  Car le candidat de l’UMP n’est pas seulement dangereux pour ses accès d’humeur vis-à-vis de la presse ou ses attitudes provocatrices face aux jeunes des banlieues. Par son action et son projet, tout démontre sa volonté d’imposer à notre pays une contre-révolution libérale à la hauteur de ce que fut celle de Margaret Thatcher en Angleterre. Sarkozy est aussi l’homme des ruptures annoncées avec tout ce qui reste de la tradition gaulliste. Ultra l'atlantisme, son soutien à Bush laisse penser que contrairement à Jacques Chirac il aurait engagé la France dans le conflit irakien. Enfin il n’hésite pas, à, tour à tour, flatter aussi bien les replis communautaires qu'à  se faire le chantre des valeurs « chrétiennes » ou à dangereusement lier identité nationale et immigration.

 
 
 

Le Mars-Gauche Républicaine appelle en conséquence à voter sans réserve pour Ségolène Royal.

 
 
 

Dans le même temps nous lui affirmons, ainsi qu’au Parti Socialiste, qu’il est encore temps  d’orienter son projet à gauche. De nouvelles voix vont s’élever  pour appeler à une alliance avec le centre. Elles ne feront ainsi que concrétiser l’idéologie sociale-libérale qui domine depuis trop longtemps le PS en une construction politique ad hoc. Ces voix sont de mauvaises conseillères : ce n’est pas en lorgnant sur sa droite que Ségolène Royal battra celle-ci. Mais même en cas de victoire, ce funeste projet serait le plus sur moyen de s’éloigner encore un peu plus de l’aspiration et des besoins du plus grand nombre et donc de préparer de futures défaites plus cuisantes encore que celle d’avril 2002. Si Ségolène Royal veut mobiliser davantage l’électorat populaire que son adversaire, elle ne doit pas seulement gérer le vote utile dont elle a déjà bénéficié mais elle doit renouer avec la vocation transformatrice de la gauche. Il lui appartient non de glorifier abstraitement la valeur travail mais de s’attaquer à une répartition des richesses qui depuis 10 ans n’a eu de cesse de se faire au profit des revenus du capital et au détriment de ceux des salaires. Ce n’est pas la priorité à la réduction de la dette qui doit servir de boussole à notre politique économique mais bien des mesures pour la création d’emploi et pour résoudre les besoins urgents qui se posent aujourd’hui en matière d’éducation, de logement, de santé, de lutte contre la pollution, etc… Ce qui au demeurant aurait à terme des effets sur le désendettement de la France en relançant la croissance.

 
 
 

Il est également nécessaire d’affirmer clairement une politique de maintien et d’essor des services publics ce qui passe notamment par le retour à un service 100% public de l’énergie et à l’arrêt de l’ouverture au marché engagée sur plusieurs secteurs. Enfin, elle doit clairement redonner au parlement la place centrale qu’il devrait détenir dans une 6ème République qui n’oublierait pas également d’instaurer une véritable démocratie sociale dans les entreprises. Voilà le type de mesures qui seraient à même de motiver le peuple de gauche.

 
 
 

A vrai dire, nous n’imaginons guère Ségolène Royal et son parti opérer pareille évolution par eux-mêmes. C’est pourquoi la gauche antilibérale ne doit pas rester spectatrice de cette bataille. Nous restons convaincus – et le phénomène Bayrou l’a paradoxalement prouvé – qu’il y avait matière pour elle à atteindre un score historique et ainsi à peser réellement sur toute la gauche. Bien sûr le traumatisme du 21 avril a joué. Mais c'est sa division, ajoutée au rôle protestataire dans lequel se sont maintenus, non sans talent parfois comme le démontrent les résultats, les candidats d’extrême gauche, qui l’ont d'abord renvoyé à un rôle finalement subalterne. Et ce alors que malgré le vote utile, environ 10% d'électeurs se sont tournés sur des candidats à gauche du PS. Il lui revient maintenant d'être utile pour le second tour. A cet effet nous avons signé un appel avec plusieurs personnalités (cf note) à un grand meeting unitaire rassemblant toutes celles et tous ceux qui ont battu ensemble les estrades pendant la campagne du référendum pour que chacun, avec ses différences, mais sur la base commune de rupture avec le libéralisme, viennent apporter sa pierre à la mobilisation contre Sarkozy. Et indiquer ainsi au PS qu’il est encore temps de s’engager dans une autre politique et sur  un autre projet pour les cinq années à venir.

 
 
 

Il nous appartient de reprendre l’offensive. Que l’échec de notre division nous aide à comprendre que divisés nous restons bien peu utiles à notre peuple. Et qu’ensemble nous serions à la fois plus efficaces pour battre Sarkozy et pour poser la question de la résistance au libéralisme et de la transformation politique, sociale et démocratique dans les cinq années à venir. A commencer par les législatives où les militants du Mars-Gauche Républicaine œuvrent depuis des semaines au maximum d’accords unitaires.  

 
 
 
Le 22 avril 2007
 
 
 
 
 
 
 
LES ALTERNATIFS
 
 
 

COMMUNIQUE 22 avril 2007

 
 
 
 
 

SARKOZY NE PASSERA PAS !

 
 
 
 
 

Même si le résultat obtenu par José Bové est modeste, notre campagne a été militante, brassant la diversité des engagements sociaux et politiques, reposant sur l'intervention, souvent pour la première fois, de dizaines de milliers de citoyennes et citoyens dans le combat politique.

 
 
 

Pour la première fois aussi, la gauche alternative et altermondialiste a participé à un  scrutin présidentiel, c'est un premier jalon.

 
 
 

De nombreux suffrages se sont portés sur les candidat-e-s de la gauche du 29 mai, mais la division a empêché l'émergence d'une dynamique large.

 
 
 

Ce combat continuera aux législatives avec une présence importante de la gauche alternative, altermondialiste et écologiste, et nous souhaitons que des accords de non-concurrence puissent être passés à ces élections avec la LCR et le PCF dans le plus grand nombre de départements.

 
 
 

Dans les deux semaines qui viennent, les Alternatifs mèneront une campagne active, avec toutes les forces de la gauche de transformation sociale prêtes à s'engager dans cette voie, pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, candidat de la droite autoritaire, des discriminations, de la soumission au MEDEF et à l'atlantisme.

 
 
 

Le 1er mai, dans la rue, se manifestera la volonté de barrer la route à Sarkozy et à la Droite de combat, et de construire les mobilisations sociales, démocratiques, écologiques, indispensables pour la transformation de la société.

 
 
 
 
 
22 avril 2007
 
 
 
 
 
Déclaration de Marie-George Buffet
 

consécutive au 1er tour des élections présidentielles

 
 
 
 
 

En battant tous les scores de participation sous la 5ème République, notre peuple vient de montrer l’importance capitale qu’il donnait à ce scrutin manifestement dominé par une question centrale : pour ou contre Nicolas Sarkozy.

 
 
 

Exacerbé par le présidentialisme et la médiatisation, cet enjeu a dominé tous les autres. A gauche, le dramatique danger de voir l’emporter une coalition de la droite et de l’extrême droite a produit un véritable effet de souffle du vote dit « utile » qui a joué massivement en faveur de Ségolène Royal, et même pour une part de François Bayrou. Il a particulièrement joué sur les électrices et électeurs les plus déterminés à faire gagner la gauche, et notamment un grand nombre d’électrices et d’électeurs communistes. Ces résultats ne sauraient traduire l’audience réelle du Parti communiste dans notre pays.

 
 
 

Nicolas Sarkozy est un homme dangereux qui a délibérément choisi de reprendre les thèses insupportables du Front National afin de devenir le candidat de la droite et de l’extrême droite. Il doit absolument être battu. Lucide sur les insuffisances et les ambiguïtés du programme de la candidate socialiste, j’appelle sans hésitation tous les hommes et toutes les femmes de gauche, toutes et tous les démocrates, à voter et faire voter le 6 mai Ségolène Royal.

 
 
 

Je lance cet appel avec d’autant plus de force que la situation est difficile. Avec moins de 40% des suffrages exprimés, la gauche réalise un de ses plus bas scores sous la 5ème République.

 
 
 

J’appelle les communistes, toutes celles et tous ceux qui, dans leurs diversités, ont fait avec moi une campagne magnifique de mobilisation et de détermination, à ne pas relâcher leur effort.

 
 
 

Jusqu’au 6 mai, il nous faut tout faire pour battre Nicolas Sarkozy. C’est vital pour notre peuple qui subirait sans cela, durant cinq ans, la politique ultra-libérale d’une droite décidée à en finir une fois pour toutes avec notre système social.

 
 
 

Ce que je veux dire, enfin, c’est que malgré ce résultat évidemment très loin de nos espérances, nous avons mené un beau combat. Jamais nous n’avons voulu céder à ces discours selon lesquels il ne serait pas possible, en France, de changer les choses en grand.

 
 
 

Tout au long de la campagne, j’ai pu mesurer combien les attentes qui se sont manifestées puissamment dans les luttes contre les réformes Raffarin, dans la campagne contre la constitution libérale de l’Europe ou pour arracher le retrait du CPE sont toujours présentes et attendent des réponses de la gauche.

 
 
 

Pendant toutes ces semaines, les militantes et militants communistes, les nombreux élus qui m’ont soutenu, les acteurs et actrices du mouvement social, les hommes et les femmes qui furent à nos côtés pendant cette campagne, ont montré une grande résolution à faire gagner en France les idées de progrès social et d’humanité.

 
 
 

Ces idées là, quoi que l’on nous dira ces prochaines semaines, sont et resteront toujours vivaces. Et le Parti communiste sera toujours là pour les relayer, les renforcer dans les luttes, les porter aux côtés de tous les hommes et femmes de France qui aujourd’hui rêvent d’une vie enfin meilleure.

 
 
 

Je veux le redire ici. Il n’y en France aucune fatalité au chômage, à la misère, à la vie telle que l’on veut nous l’imposer. Alors continuons le combat, dès demain pour battre la droite et pour imposer aux élections législatives, dans quelques semaines, le changement dont notre pays a besoin.

 
 
 
 
 
 
 
POUR QUE LA GAUCHE ANTILIBERALE DISE ENSEMBLE
 
 
 
« Il faut battre Sarkozy en votant
Ségolène Royal» !
 
 
 

La « drôle de campagne » est terminée. Malgré le brouillage de tous les repères, la candidate du Parti Socialiste s’est qualifiée pour le second tour. Divisée la gauche antilibérale n’a pu s’imposer comme un acteur essentiel de cette élection. Il lui revient aujourd’hui de dépasser sa dispersion électorale pour prendre ses responsabilités et contribuer à  battre Sarkozy au second tour.

 
 
 

Nous nous adressons en ce sens à toute la gauche de gauche — des socialistes du « Non » à l’extrême-gauche — qui avait mené unitairement la campagne contre traité constitutionnel européen. Nous lui proposons de se retrouver à l’occasion d’un grand meeting commun à Paris, et de réunions du même type partout en France, pour appeler à battre la droite sur la base des exigences et valeurs de transformation sociale qui forment son patrimoine commun. Nous savons que les discours d’Olivier Besancenot, de José Bové, de Marie-George Buffet, de Jean Luc Mélenchon, des animateurs de la campagne du Non dont nous fûmes, et de bien d'autres encore, seront divers. Mais nous ne doutons pas de l’efficacité pour mobiliser toutes les énergies à gauche, de ce qui serait l’une des initiatives les plus significatives de l’entre-deux tours. Voilà bien le minimum que nous devons aux millions d’hommes et de femmes qui veulent conjurer la menace Sarkozy mais ne se retrouvent pas dans le « pacte présidentiel de Ségolène Royal.

 
 
 

Nous en sommes convaincus : la gauche ne doit pas s’adapter au libéralisme mais le combattre ; c’est le plus sûr moyen de battre la droite.

 
 
 

Nous n’avons pas changé d’avis, nous pensons toujours que les propositions de la candidate et la politique du Parti socialiste ne sont pas une réponse à la hauteur des attentes de l’immense majorité de la population, faute d’une volonté d’imposer un autre partage des richesses et des pouvoirs. Nous pensons toujours qu'il y a besoin d'une gauche qui saura de nouveau se tourner vers les classes populaires, donner la priorité à la satisfaction des besoins du plus grand nombre, affirmer son parti-pris féministe, relever enfin le défi de la redistribution des richesses, défendre un nouveau mode de développement respectueux des équilibres écologiques, replacer la souveraineté populaire au cœur de ses propositions pour la France et pour l'Europe. La campagne du premier tour a confirmé qu’il existait bien deux orientations divergentes à gauche et nous regrettons d’autant plus qu’une alternative unitaire à gauche n’ait pu peser de tout son poids pour empêcher la droitisation du débat électoral. Mais nous n’avons jamais confondu la droite et la gauche ; c’est pourquoi nous appelons à battre Nicolas Sarkozy en votant Ségolène Royal.

 
 
 

Car Nicolas Sarkozy est un homme dangereux. Il aspire à être l’artisan d’une contre-révolution conservatrice et ultra-libérale inspirée de Georges Bush. Il veut mettre en pièces ce qu’il reste des conquêtes sociales arrachées depuis la Libération (code du travail, protection sociale, service public, Etat social). Il entend promouvoir un autoritarisme attentatoire aux libertés et n’hésite même plus à s’en prendre à l’héritage des Lumières. Il abandonne l’ambition d’égalité républicaine au profit d’une vision communautariste de l’avenir de la société. Il prône un alignement atlantiste de la politique étrangère de la France sur celle des Etats-Unis. Il est poussé par une extrême-droite à laquelle il aura emprunté tout un pan de sa terminologie et de ses idées pour récupérer une partie de ses voix. Oui, décidément, aucune voix ne doit manquer pour lui barrer la route du pouvoir suprême.

 
 
 

Mais on ne battra pas Sarkozy en écoutant les sirènes centristes qui charment déjà d’importantes figures du Parti socialiste. C’est en répondant aux attentes sociales, en proposant une réelle alternative à l’ordre libéral, en retrouvant le peuple de gauche qui souffre des politiques menées depuis 25 ans, que l’on y parviendra. Ce message, il revient aux diverses composantes de la gauche antilibérale de le porter dans l’unité.  Par-delà un total de voix qui représente son plus mauvais score de la décennie.

 
 
 

Rassemblée, à l’occasion de la campagne référendaire de 2005 comme dans les mobilisations sociales, la gauche de transformation avait démontré son utilité de contestation et de proposition et permis de révéler l’opposition majoritaire de nos concitoyens à la mondialisation libérale.  Divisée, elle aura été vécue comme incapable de changer la donne à gauche. Le temps des bilans viendra, mais la question d’une alternative à l’alternance reste posée. Serait-il responsable de reproduire sans fin les concurrences qui viennent de nous conduire à l’échec ?

 
 
 

Pour notre part, nous en restons convaincus, l’ambition de changer la donne à gauche pour y rendre majoritaire une politique de transformation profonde de la société, reposera très vite la question de l’unité de la gauche antilibérale. De nouveaux chemins devront sans doute être explorés pour y parvenir. Cela dit, dès les législatives, la gauche antilibérale s’honorerait de présenter un maximum de candidatures communes plutôt que de chercher à se compter en une compétition dérisoire. Et tout de suite l’organisation du meeting commun que nous proposons pour battre la droite serait un signe d’espoir envoyé à celles et ceux qui aspirent à une gauche authentiquement de gauche. Notre ambition est d’y travailler.

 
 
 
Le 22 avril 2007 – 21h00
 
 
 

Clémentine AUTAIN (féministe, élue de Paris app. PCF) - Eric COQUEREL (président du MARS Gauche Républicaine) - Claude DEBONS (ex-coordinateur des collectifs du 29 mai) - François LABROILLE (élu régional IDF Alternative citoyenne) - Roger MARTELLI (PCF, communiste unitaire) - Christian PICQUET (LCR unitaire) - Catherine TRICOT (communiste unitaire).

 
 
 

Déclaration de José Bové au soir du

premier tour

 
  
 
 
 

Je remercie les centaines de milliers de citoyennes et de citoyens qui ont fait le choix du rassemblement de la gauche alternative et écologiste.

 
 
 

Ce résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances mais, en quelques semaines de campagne, un élan unitaire a rassemblé celles et ceux qui veulent combattre ensemble, dans les luttes et dans les urnes, la précarité sociale, les discriminations, les dégâts portés à l’environnement ; celles et ceux qui veulent promouvoir ensemble, dans les luttes et dans les urnes, une véritable transformation sociale, démocratique et écologique.

 
 
 

Ce soir, nous mesurons le gâchis électoral qu’a constitué la division des forces de gauche qui ne se reconnaissent pas dans le programme du Parti socialiste. Comme nous n’avons cessé de le dire pendant toute la campagne, nous ne nous résignons pas à cette division.

 
 
 

Un autre avenir est possible pour la justice sociale, la rénovation démocratique et la sauvegarde de notre planète. Il suppose une gauche de transformation sociale suffisamment forte et unie pour en finir avec une gauche d’accompagnement du modèle économique libéral.

 
 
 

Pour l’heure, j’appelle les citoyennes et les citoyens, le 6 mai prochain dans les urnes, à battre Nicolas Sarkozy, candidat de la droite et de l’extrême droite. Cet homme est dangereux. Son élection entraînerait de nouveaux coups contre les droits sociaux, les libertés démocratiques et la protection de l’environnement. Elle conduirait notre pays à un alignement sur la politique guerrière de Bush.

 
 
 

Sarkozy ne passera pas ! Un autre monde est en marche. Un autre avenir est possible.

 
 
 
 
 
Communiqué du comité de campagne de José Bové.


Contre Sarko, un front solidaire à Paris le 4 mai.
 



Une scène ouverte pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas
rester sans voix. Nicolas Sarkozy est dangereux. Arrêtons-le !

 


Le vendredi 4 mai , nous organiserons une scène ouverte contre Sarkozy pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas rester sans voix.

 
 
 

Persuadé-e-s que l'unité des forces antilibérales et écologistes est absolument nécessaire pour battre la droite et l'extrême-droite et faire reculer durablement les politiques libérales, le PCF et la LCR, ainsi que tous ceux qui partagent ce combat avec nous, sont les bienvenu-e-s. Parce qu'il faut s'engager à la fois dans la rue et dans les urnes, cette scène ouverte permettra aux artistes, aux militants et représentants de sensibilités politiques antilibérales et écologistes, aux militants associatifs et syndicaux, et aux initiateurs des multiples appels contre Sarkozy, d'exprimer le refus de la société que Sarkozy nous promet.

Tous ensemble, battons, dans la rue et les urnes, Sarkozy et ses idées.

 
 
 
 
 

1er tour de la présidentielle, déclaration d’Olivier Besancenot

 
 
 
 
 

Près d’1,5 million d’électeurs et d’électrices se sont rassemblés autour de ma candidature. C’est 280 000 de plus par rapport à 2002. Malgré la pression du « vote utile » qui dans les dernières semaines a servi de seul programme à la campagne de Ségolène Royal, plus de 4,1% d’électeurs ont porté leurs suffrages sur mon nom. C’est un encouragement précieux pour les luttes de demain. Merci à celles et ceux qui viennent de voter pour moi. Nous avons réussi ensemble dans cette campagne, au-delà de notre score, à répondre aux attentes sociales de la population. Pour le droit à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore le droit au logement...Le SMIC à 1500 euros net, l’augmentation de tous les revenus de 300 euros nets, la réquisition des logements vides, l’interdiction des licenciements et la lutte contre les discriminations ; autant de questions désormais installés dans la société et dans le monde du travail ; autant de mobilisations à venir pour faire entendre notre voie et notre force.

 
 
 

Nicolas Sarkozy est donc en tête et qualifié au second tour face à Ségolène Royal. La droite vient depuis cinq ans de mener une politique de démolition systématique de nos conquêtes sociales, et Sarkozy veut appliquer désormais à la société française le traitement de choc du MEDEF. C’est à dire plus d’inégalités, plus d’injustices et moins de libertés. Le Pen est exclu de la compétition et c’est une excellente nouvelle. Mais Sarkozy a mené une campagne extrêmement réactionnaire. Chassant sur les terres du FN, cet homme et son programme sont un danger majeur immédiat.

 
 
 

Personne n’est propriétaire de ses voix et chacun, chacune est évidemment libre de son vote le 6 mai. Mais depuis cinq ans la LCR combat la politique de Chirac et de ses premiers ministres dans la rue comme dans les urnes. C’est en ce sens que je vous appelle le 1 mai à manifester dans toutes les villes de France pour les mesures d’urgence sociales que j’ai défendues dans cette campagne et contre le projet antisocial de Sarkozy. Contre cette droite arrogante, le deuxième tour prend nécessairement l’allure d’un referendum anti-Sarkozy pour tous ceux et celles qui entendent résister à sa politique. Le 6 mai nous serons du côté de ceux et celles qui veulent empêcher Nicolas Sarkozy d’accéder à la présidence de la république. Il ne s’agit pas de soutenir Ségolène Royal mais de voter contre Nicolas Sarkozy.

 
 
 

Face à cette droite dure, le parti socialiste et sa candidate ne sont pas en effet à la hauteur. J’ai proposé tout au long de cette campagne une redistribution des richesses. Je constate que ce n’est pas le projet du PS qui se situe sur le même terrain que la droite en acceptant le libéralisme et en saluant les profits des grandes entreprises. Même sur le terrain du patriotisme et du nationalisme, le PS cherche à rivaliser avec la droite. sur le terrain du patriotisme et du nationalisme. C’est pourquoi la LCR ne se situe pas en soutien à Ségolène Royal.

 

J’appelle celles et ceux qui se sont reconnus dans nos propositions à se regrouper pour qu’ensemble nous puissions créer une force susceptible de les défendre dans les mobilisations sociales. Quelle que soit la présidence qui sortira des urnes le 6 mai, il faudra continuer à s’opposer aux politiques libérales et la LCR continuera à œuvrer pour l’unité la plus large possible dans les luttes à venir. Et ce, si Sarkozy devait malheureusement l’emporter le 6 mai, mais également si Ségolène Royal était élue afin qu’elle connaisse une opposition à sa gauche et pas seulement à sa droite.

 
 
 

Nous avons besoin d’une nouvelle force anticapitaliste. Pour être utile comme nous l’avons été ces cinq dernières années dans les luttes et les résistances en s’appuyant sur la nouvelle génération politique qui émerge après les mobilisations contre le CPE, dans les banlieues et dans les entreprises,. La LCR vous propose de construire ensemble cette force capable de combattre le capitalisme et d’offrir l’espoir qu’un autre monde est possible.

 
 
 
 
 

Déclaration du Cnir des Verts du 25 avril 2007

 
 
 

Le projet porté par Nicolas Sarkozy est foncièrement réactionnaire, ultra-libéral, liberticide et anti-écologique, c’est-à-dire dangereux pour notre démocratie. Pour cela les Verts, sans aucune hésitation, s’engagent à tout mettre en oeuvre pour faire échouer la coalition Sarkozy-Le Pen.

 
 
 

Ils appellent donc à voter Ségolène Royal au second tour.

 
 
 

Ils demandent au parti Socialiste et à leur candidate d’afficher la prise en compte des valeurs de l’écologie politique, que portent les Verts : c’est le meilleur gage de mobilisation de l’électorat écologiste.

 
 
 

En cohérence avec leurs valeurs et leur projet, les Verts aujourd’hui, tout comme au soir du 22 avril, engagent une campagne sous leurs propres couleurs et logo pour faire gagner la gauche le 6 mai. Ils prendront leurs propres initiatives ouvertes à l’ensemble des composantes de la société. Ils inviteront la société civile à les rejoindre afin de créer une dynamique pour permettre aux électeurs et aux électrices écologistes de s’identifier aux idées portées durant cette période.

 
 
 

Pour concrétiser cette dynamique et en constatant que les conditions pour une majorité parlementaire et gouvernementale de gauche et des écologistes ne sont aujourd’hui pas réunies, aux élections législatives des 10 et 17 juin 2007, Les Verts investissent des candidates et candidats sur l’ensemble des circonscriptions du territoire avec leurs partenaires de Régions et Peuples Solidaires, dans l’esprit de faire vivre le projet autonome de l’écologie politique.

 
 
 

Déclaration adoptée au Conseil National Interrégional (CNIR) extraordinaire du mercredi 25 avril 2007.

 
 
 
 
 

Déclaration d'Arlette Laguiller au soir du premier tour de l’élection présidentielle 2007

 
 
 
 
 

Tout d’abord, je remercie de leur confiance et de leur conscience celles et ceux qui m’ont apporté leurs suffrages et leur soutien.

 
 
 

Comme il était évident, ce sont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qui vont disputer le deuxième tour.

 
 
 

La crainte de voir Bayrou ou Le Pen dépasser Ségolène Royal n’était entretenue que pour favoriser, dès le premier tour, un vote abusivement présenté comme utile.

 
 
 

Pour revenir sur le passé, je ne regrette pas, loin de là car j’en suis fiè

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007
26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 10:59

Attention au grand écart…
 
 
En tant qu’élu PS, j’ai la particularité ( ?), d’avoir soutenu Laurent FABIUS lors des débats internes pour la désignation du candidat du PS à la Présidentielle. Je n’étais pas fabiusien, et je ne le suis toujours pas, mais cela rentrait dans une cohérence en rapport à mon positionnement pour le NON à la constitution européenne en 2005. Je me situe en fait dans la mouvance de PRS, et de Jean – Luc MELENCHON sur le plan des idées.
 
Ensuite, les militants du PS ont choisi majoritairement Ségolène ROYAL. Au-delà de la personne, c’est une orientation du PS qui a été choisie. On est d’accord ou pas, mais le choix est respectable.
 
J’ai milité dans les collectifs antilibéraux pour une candidature unitaire de « l’autre Gauche », et cela m’a valu des menaces d’exclusion du PS. Beaucoup au PS n’avaient compris que pour gagner qu’il aurait besoin de tout le monde et que tisser des liens avec l’autre Gauche est important, par rapport au rejet que le PS génère parfois. Cela prouve aussi que le PS n’est pas monolithique.
 
Malgré cela, jusqu’au 1er tour, j’ai choisi de m’impliquer sur les affaires aéronautiques, notamment sur le dossier EADS via le secteur entreprise du PS, et j’ai participé à une distribution de tracts devant mon entreprise Eurocopter. J’ai aussi largement fait campagne contre les programmes de SARKOZY et BAYROU.
 
Dès les résultats du 21 avril, j’ai clairement et sans ambiguïté appelé à voter Ségolène ROYAL pour battre Nicolas SARKOZY le 6 mai prochain.
 
Cet appel, comme celui de nombre de camarades de gauche, n’est évidemment pas un chèque en blanc, ni un quelconque renoncement à un certain nombre de valeurs. A un moment donné, il ne faut pas se tromper d’ennemi ni de priorité.
 
Mais les choses se compliquent avec les appels à la grande alliance avec la droite de BAYROU. Je dis bien la Droite, car pendant des semaines, le PS a tapé sur BAYROU, et nous a expliqué que BAYROU était de droite. C’était surement, lorsqu’il y avait un risque qu’il passe devant Ségolène au 1er tour ?…
 
Pour moi, BAYROU a fait une très bonne campagne, et a trouvé son créneau et son positionnement politique. Il répond certainement à des attentes, d’où son très bon score. Pour moi, BAYROU ce n’est pas SARKOZY. Pour BAYROU, l’enjeu c’est maintenant 2012, et c’est logique. Son problème, c’est que si lui est sincère à priori dans sa démarche, comme le sont les électeurs qui lui ont fait confiance, à mon avis son problème vient de ses élus. En effet, ils ont été élus grâce à l’UMP sur des programmes de droite. Ils ont toujours été à droite, et gère des communes avec la droite et jamais avec la Gauche. Les Députés UDF quittent d’ailleurs le navire pour rallier l’UMP et tenter de sauver leurs sièges…
 
Entre l’UDF et le PS, il y a des divergences sur les programmes. BAYROU l’a rappelé lui - même hier lors de sa conférence de presse.
 
Aujourd’hui, moi je suis et reste sur la cohérence politique, et je ne suis pas pour « le grand écart ». Le bon score de Ségolène ROYAL est le résultat du « vote utile », d’où l’effondrement de « l’autre Gauche » par rapport à 2002. Ce n’est pas un vote total d’adhésion. Il faut en tenir compte. « Faire avaler » des ministres UDF à l’autre Gauche n’est pas sans risque.
 
Pour moi, l’objectif n’est pas « le pouvoir pour le pouvoir ». Il faut prendre le pouvoir sur un objectif et un programme.
 
Pour moi, il faut respecter les électeurs de Gauche qui ont fait confiance à Ségolène dès le 1er tour au nom du vote utile,
 
Pour moi, il faut respecter les électeurs de « l’autre Gauche » qui rejoindront Ségolène au second tour,
 
Pour moi, il faut respecter les électeurs PS qui ont choisi Ségolène au 1er tour, sur la base d’un programme, et pas un autre,
 
Pour moi, il faut respecter les électeurs de François BAYROU, et c’est à eux d’assumer leurs responsabilités.
 
Pour moi, le « Tout Sauf SARKOZY », ne justifie pas tout à Gauche !
 
A suivre, DH
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007