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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 11:33

La dette publique serait un des fléaux de la France si l’on en croit certains candidats à la présidentielle, discours très bien relayé par les médias, la caricature en étant l’émission d’Arlette CHABOT et le compteur qui défile en permanence pour affoler le peuple. Il ne faut pas oublier, que de faire peur sur la dette pour les générations futures, n’a pour autre objet que le justification de la mise en place d’une politique libérale.
 
On essaie même de nous faire croire, que c’est une vraie préoccupation des français. Une des grandes candidates a même commencé l’annonce de son programme en dissertant  justement sur la dette publique.
 
Comme je suis toujours septique, lorsque l’on m’explique que « l’on ne peut pas faire autrement », et que ces questions économiques m’intéressent, j’ai cherché à approfondir le sujet.
 
Tout d’abord, il y a eu un bon article dans l’Humanité Dimanche il y a quelques temps, malheureusement pas reprise sur internet. J’ai trouvé cet article par dans l’Huma qui justement traite du fameux compteur d’Arlette CHABOT. Je vous en conseille évidemment la lecture. Je vous conseille aussi l’article suivant de Michel HUSSON sur le sujet de la dette publique : « Dette publique, rente privée ».
 
 
Comme je l’ai déjà dit, l’économie n’est pas une science, contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire, mais relève de choix essentiellement politiques.
 
A suivre.
 
DH
 
 
Le compteur à débiter de l’idéologie
 
En dramatisant, dans l’émission d’Arlette Chabot, les chiffres de la dette, France 2 valide d’emblée les solutions libérales.
 
Un spectre hante l’élection présidentielle. La dette. Elle annonce des jours terribles et des lendemains qui déchantent dans des vallées de larmes. Au point que France 2 avec Arlette Chabot, dans son émission politique, ont choisi de lever le tabou, de regarder le spectre en face. Un énorme compteur est sur le plateau et les chiffres défilent, un peu comme les secondes qui nous - séparent de la fin du monde et de l’extinction du soleil. Chaque - seconde qui passe nous enfonce davantage et plus encore nos enfants.
 
De sorte qu’aucun candidat ne peut se dérober. Des dépenses pour la santé, pour l’éducation nationale, le SMIC à 1 500 euros tout de suite ? Incantations, démagogie, comportement de panier percé insoucieux de l’avenir. On aurait pu imaginer, il est vrai, d’autres compteurs. Celui des chiffres du - chômage ou celui des profits des actionnaires du CAC 40. Mais c’est la dette on vous dit, la dette. Les chiffres du reste font peur tant ils sont éloignés de ceux de nos comptes en banque, autant que le sont les salaires faramineux des grands PDG. La France, le mesure-t-on assez, doit 1 100 milliards d’euros, 65 % de son PIB. Et la France dépense trop qui paye des fonctionnaires entretient encore des services publics. La France vit dramatiquement au-dessus de ses moyens.
 
Alors chacun s’alarme. De quoi parlent les candidats ? Que font les politiques ? Comment ne pas poser les yeux de Chimène sur celle ou celui qui dira à la France, les yeux au fond des yeux que sa priorité, bien sûr, c’est la dette. Et comme les - solutions alors, se ressemblent. - Réduire le train de vie de l’État, - ramener ce dernier à ses fonctions régaliennes, armée, police, justice et, pour le reste, privatiser, tailler dans la fonction publique et ses privilèges. Car la seule, l’unique - réponse suggérée par le compteur de France 2 est évidemment - libérale.
 
La dette est un problème. Mais la France n’est pas davantage endettée que les autres pays de l’Union européenne, les États-Unis, moins que le Japon.
 
L’endettement d’un pays n’est pas un critère absolu de la santé de son économie. Il permet la réalisation d’équipements sur le long terme, il construit l’héritage des générations à venir. La question de la dette ne peut être dissociée de l’utilisation de l’argent, de la création de richesses réelles et non de plus-values financières, de la réorientation du crédit vers l’emploi, d’une réforme de la fiscalité faisant contribuer les revenus financiers au développement de la nation, de politiques européennes de progrès social et de croissance.
 
Le compteur de France 2 ne débite pas des chiffres, mais de l’idéologie et de la démagogie.
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 21:22


J’ai déjà présenté à plusieurs reprises l’association de défense des services publics sur ce blog. J'ai adhéré d'ailleurs à l'association.
 
Des états généraux se tiendront à Paris le 10 mars prochains. Les candidat(e)s à la Présidentielle seront interpellés et auront l’occasion de définir leurs orientations sur le sujet.
 
Cela risque d’être intéressant pour ceux qui veulent sans cesse casser le service public…
 
A suivre…
 
DH
 
 

Á l’initiative de

 

LA CONVERGENCE nationale des COLLECTIFS de Défense et de Développement des SERVICES PUBLICS

 

et des ORGANISATIONS SYNDICALES, ASSOCIATIVES et POLITIQUES qui s’associent à son action

 

Action Consommation, ACME (Asso. pour le Contrat Mondial de l'Eau),Alternative citoyenne ile de France, ANECR, ATTAC, CGT Banque de France, CGT- Cheminot, CGT- FME, La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, Collectif National Droits des Femmes (CNDF), Convergence citoyenne, CN Logement, EGSAM, FSU, Fondation Copernic, La convention des collectivités hors AGCS, Les amis de la Confédération Paysanne, La gauche républicaine, LCR, Les Verts, MARS, MNCP, MRC, PCF, PCOF, PRS, Réseau féministe Ruptures, Résistances Electriques et Gazières, Résistance sociale, Solidaires, SUD énergie, SUD Rail, Sygma-FSU, UD CGT Paris, UFAL, UGFF-CGT, UNRPA,

 
se tiendront
 
les Etats Généraux du Service Public,
 
le 10 mars 2007 à Paris
 

Les Etats Généraux du service public qui se tiendront le 10 mars à Paris (salle Olympe de Gouges 11è Arr. Square de la Roquette de 10h à 17h30) vont permettre de faire entrer la problématique des services publics au cœur de la campagne présidentielle.

 

Cette journée sera un moment important pour les luttes que nous menons tous localement et nationalement (usagers, syndicats, élu(e)s ) car elle détermine les points de convergences que nous avons mené ensemble depuis quelques années.

 

 La création du manifeste pour les services publics - dont la version officielle sera distribuée le 10 mars - en est l’émanation et nous remercions encore l’ensemble de ceux qui y ont participé.

 

A l’heure ou l’ensemble des départements sont concernés par des fermetures d’écoles, par des hôpitaux au bord de l’asphyxie budgétaire, par des bureaux de Poste fermés ou en manque d’effectif, par des lignes SNCF détériorées ou abandonnées...

 

A l’heure ou l’ensemble des services publics sont accusés d’aggraver le déficit publique alors que l’ensemble des citoyens et principalement ceux qui souffrent le plus manquent des besoins vitaux les plus élémentaires comme se loger, se déplacer, se soigner, s’éduquer, se chauffer...

 

De nombreux collectifs ont déjà fait part des délégations qu’ils décident d’envoyer aux Etats généraux, les organisations qui soutiennent et participent à Convergence s’amplifient (cf. liste des signataires ci dessus), des candidat(e)s à l’élection présidentielle ont également fait savoir leur volonté de venir débattre avec nous, donc il est temps de montrer que nos luttes locales se prolongent dans une résistance globale.

 

Notre manifeste se termine par cette phrase "Nous sommes le nombre, soyons aussi l’espoir" ! Il ne tient qu’à nous d’écrire l’Histoire.

 
Programme de la journée
 

A partir de 10H00 Café d’Accueil

 

10H45 (précises) Adresse au public

 

Présentation du déroulement de la journée et du Manifeste des SERVICES PUBLICS

 

11h15 Table ronde 1

 

Droits fondamentaux, biens publics communs,

 

A partir de secteurs très concrets, Education, Santé, Service d’aide à la petite enfance, Logement,…

 

Temps d’expression des candidat-e-s

 

12H45 Pause casse-croûte

 

Echange des collectifs et des organisations présentes

 
Intervention de G. SARRE maire du 11è arrondissement
 
14h 10 Table ronde 2
 

Les Services Publics pivot d’un modèle social

 

Temps d’expression des candidat-e-s

 

15H40 Table ronde 3

 

Europe et Services publics

 

Temps d’expression des candidat-e-s

 

17H15 : Clôture

 

Appel à la mobilisation : le 31 mars, Toutes et Tous ensemble à FIRMI pour des services publics de qualité, partout !

 

Pour l’égalité, les droits, la solidarité et la démocratie !

 

Pour en savoir plus : http://www.v-s-p.org/

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 09:07

Le gouvernement VILLEPIN voulait en urgence en fin de mandature engager la refonte du code du travail à l'Assemblée Nationale.

J’étais intervenu sur ce sujet il y a quelque temps. Finalement, il a renoncé. Vous trouverez ci-après le communiqué du Secrétariat du Secteur Entreprise du PS.

Encore une bonne raison de faire battre SARKOZY pour éviter que le sujet revienne sur le tapis...
 
DH

 
 
Communiqué d’Alain VIDALIES, Secrétaire national aux entreprises
 
 
Le Parti socialiste prend acte avec satisfaction du recul du gouvernement annoncé par Jean-Louis BORLOO en réponse à une question d’actualité du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, sur le projet de recodification du code du travail qui était dans les cartons de la droite depuis plusieurs mois.
 
Cette nouvelle rédaction du code du travail, sur un soi-disant objectif de clarification aurait abouti en fait à de nouvelles remises en cause des droits des salariés, unanimement dénoncées par les organisations syndicales comme par le Parti socialiste.
 
Elle constituait un pas supplémentaire dans l’entreprise de démolition systématique du droit du travail conduite par la droite de RAFFARIN, SARKOZY ET VILLEPIN depuis près de 5 ans.
 
Se sont ainsi succédés : la suppression de toutes les protections collectives issues de la loi de modernisation sociale, la création licenciement sans motif avec le CNE, la tentative de généralisation de la précarité avec le CPE, prélude au contrat unique voulu par Nicolas SARKOZY, le rétablissement du travail de nuit et l’apprentissage à partir de 14 ans issues de la loi de modernisation sociale, la , la , prélude au contrat unique voulu par Nicolas SARKOZY, le et
 
C’est une belle victoire pour les salariés. Elle doit se prolonger dans les urnes pour que l’ajournement de ce projet néfaste soit un enterrement.
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 23:06


Travail, chômage et société

 
 
 
 
 

L'importance du travail et du chômage résultent d'un choix de société.

 


Le chômage réel doit tenir compte de l'invalidité, du temps partiel, des pré-retraites et autres artifices pour diminuer le chômage officiel dans les statistiques, de moitié ou plus. Le chômage réel est proche de vingt pour cent de la population active effective, en France comme dans les pays affichant un faible chômage statistique : Grande-Bretagne, Pays-Bas, Danemark et autres modèles à la mode.

 
 
 

Pour mieux comprendre la réalité des chiffres sur le chômage, la productivité, l’emploi, etc. je vous recommande le site internet suivant :

 
 
 
 
 
 

Mieux que ce que nous assène chaque soir le journal télévisé de TF1, ce site internet apporte  une autre vision tant sur la France, que sur les pseudos modèles étrangers…

 
 
 

A consulter,

 
 
 
DH
 



France
 


Durée du travail : apparences et réalités, France et autres pays   Pour une durée officielle de 35h, la durée effective du travail est en moyenne de 39h pour les emplois à temps complet, de 36,3h pour l'ensemble des emplois et de 23,2h pour les emplois à temps partiel. Dans d'autres pays, en Europe et aux Etats-Unis, la durée réelle du travail est plus faible qu'en France.

 


Chômage officiel et chômage réel en 2005   Les données officielles minimisent beaucoup l'importance du chômage. Voici un calcul précis et très révélateur du chômage réel   et aussi   Chômage officiel et chômage réel (1996)

 


Le chômage réel en France : 1996 et 2005   En neuf ans, de 1996 à 2005, le chômage apparent (chômage officiel) a diminué de 21% en passant de 3.062.980 à 2.419.600 inscrits en catégorie 1 Anpe (chômage officiel). En fait, le chômage réel des diverses catégories de chômeurs et des chômeurs en partie ou en totalité dissimulés à travers différents dispositifs, calculé en équivalent "temps plein", a un peu augmenté, passant de 5.745.310 à 5.848.550.

 


Gains de productivité du travail - 1997-2003   En France, la productivité du travail a augmenté de 17,22 % en sept ans, pour l'ensemble de l'activité nationale.   Sans rien changer à la production de richesses du pays, le nombre d'emplois aurait pu être augmenté de 17,22 % en réduisant de 14,69 % la durée réelle du travail. En moyenne, avec des transferts d'emplois entre secteurs d'activité, le nombre d'emplois aurait augmenté de 4 284 500. Le chômage réel aurait beaucoup baissé.

Des mythes autour de l'emploi   Ce n'est pas une forte "croissance" qui crée de l'emploi mais une différence positive importante entre la croissance de la production et celle de la productivité, comme pour les années 1988-89 (1,5 %), ou une forte diminution de la durée du travail, comme entre 1970 et 1974.

 


Evolution de l'emploi en France : 2002 - 2007   Evolution de l'emploi, hommes et femmes, salariés et non salariés, durée du travail, taux d'emplois à temps partiel, statut des salariés (contrats CDI, CDD ...), chômage, emploi salarié marchand (industrie, construction, tertiaire), tableaux annuels (2002 à 2005) et trimestriels (décembre 2004 à 2006/2007).

 

 
Cinq ans d'emploi du secteur privé en France : 2001-2005   Au cours des cinq dernières années, l'emploi du secteur privé a progressé sous un gouvernement de gauche et a stagné sous les gouvernements de droite, pour une croissance équivalente du PIB. En 2001-2002, l'emploi a progressé de 275 900 (+1,82 %) en deux ans à gauche. En 2003-2004-2005, l'emploi a d'abord régressé avant de remonter lentement, pour une différence totale de 17 400 emplois (+0,11 %) en trois ans à droite.

 


La population active de 2005 à 2050   Certains nous parlent d'une diminution massive de la population active à partir de 2006, entraînant un manque de main-d'oeuvre et la disparition du chômage. En fait, la population active, occupée ou non (ayant un emploi ou au chômage) continue d'augmenter jusqu'en 2014 (+705 000 en 9 ans depuis 2005), puis diminue un peu jusqu'en 2023 (-157 000 en 9 ans) et augmente à nouveau jusqu'en 2050 (+357 000 en 27 ans).   Voir aussi ancienne étude 1995-2040

 



Gaulois et Goths chez les Grands-Bretons   Les Français installés en Grande-Bretagne sont peu nombreux (95 000). Les personnes qui entrent en Grande-Bretagne le font davantage pour leurs études que pour le travail. Celles qui quittent la Grande-Bretagne sont d'âge actif et très peu sont des retraités.

 
 
 

 
Grande Bretagne
 


Plus d'emplois créés en France qu'en Angleterre en 15 ans   En quinze ans, de 1990 à 2005, la France a créé davantage d'emplois (2 520 000 : +11,25%) que l'Angleterre (1 520 000 : +5,82%). Le modèle libéral britannique n'est donc pas supérieur au modèle social français.

 


Durée du travail : 32 heures en Angleterre   La durée moyenne du travail, pour l'ensemble des emplois à temps complet et à temps partiel, est de 31,72 heures par semaine en Grande Bretagne et de 36,28 heures en France. Les français travaillent en moyenne 4,56 heures de plus que les anglais chaque semaine.

 


Le modèle libéral britannique : emploi et chômage   En apparence, le chômage est moins élevé en Grande Bretagne (où le libéralisme est à l'oeuvre) qu'en France et le taux du chômage a diminué. Mais qu'en est-il en réalité et à quel prix ?

 
 
 

 
Danemark
 


Danemark et chômage : le modèle danois n'a aucun mérite   En 2004, le Danemark a plus de préretraités (187 200) que la France (139 700) pour une population active dix fois plus faible. Avec les autres mesures de marché du travail, le nombre réel de chômeurs est 2,52 fois le nombre officiel. Le taux de chômage réel devient 14,65 % au lieu d'un taux officiel de 6,38 %. La tromperie est dévoilée.

 


Le modèle danois : beaucoup d'emplois publics   L'emploi public représente 36,9 % des emplois (63,1 % pour le privé) au Danemark et seulement 19,4 % des emplois en France (80,6 % pour le privé). Pour faire disparaître le chômage en France, nous n'avons pas besoin de remettre en cause le code du travail, ni d'une plus grande flexibilité de l'emploi.

 

 
Droit du travail
 


Commentaire sur le CNE et le CPE   Une remise en cause progressive du Code du travail, lequel oblige à justifier un licenciement par un motif réel et sérieux et à utiliser une procédure simple mais respectueuse du salarié.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 11:35

A quelques jours de la clôture de la session parlementaire, les amis de Nicolas SARKOZY de la droite libérale s’empressent de faire passer en catimini un nouveau cadeau longtemps réclamé par le MEDEF, et qui ouvre la porte au blanchiment de l’argent.
 
Nicolas SARKOZY, peut se faire sur les plateaux de télé, l’ami des salariés, il est et reste un défenseur d’une politique libérale au service du MEDEF, au service des « puissants » et de la finance.
 
A suivre.
 
DH
 

L'Assemblée Nationale autorise le 7 février

2007 la fiducie, type d'entreprise calqué sur le trust anglo-saxon.
 
La fiducie, un joli cadeau du gouvernement au Medef
 
Les entreprises l'attendaient depuis 1789. «L'introduction de la fiducie dans notre droit est attendue depuis la rédaction du code civil», écrit ainsi Xavier de Roux, le député UMP rapporteur du texte qui doit être discuté demain à l'Assemblée. Les auteurs de la proposition de loi prévoyant l'instauration de la fiducie, un nouveau droit de propriété adapté aux entreprises, n'ont pas peur de faire dans l'emphase. Pourtant, le débat autour de cette «révolution juridique» ne devrait pas excéder une demi-heure. En catimini, on va ainsi greffer dans le droit français un système assimilable au trust anglo-saxon, ou à l' anstalt chère aux banques du Liechtenstein et pilier des paradis fiscaux les plus opaques.
 
L'introduction de la fiducie en France est une vieille revendication des professions libérales et des entreprises. «C'est un moyen pour améliorer notre attractivité, justifie Xavier de Roux. C'est un instrument de lutte contre les délocalisations. Aujourd'hui, certaines entreprises sont obligées d'aller créer des trusts en Angleterre ou au Luxembourg pour profiter de la souplesse de ce système.» A l'appui, le député UMP, ancien avocat d'affaires, avance le cas d'Alstom, qui avait dû créer un trust anglo-saxon dans le cadre de sa restructuration, ou de la Française des Jeux, société publique, qui, pour lancer Euro Millions avec d'autres sociétés européennes, avait utilisé un trust au Royaume-Uni.
 
Succession. Car la fiducie, qui permet de découpler la propriété d'un bien de son propriétaire (lire ci-contre), procure une souplesse juridique sans équivalent : elle permet par exemple de loger les dettes d'un groupe dans une filiale distincte, de créer une structure qui gère l'épargne salariale, ou de mettre de côté des fonds en vue de la dépollution de sites industriels. Pour les particuliers, la fiducie est utilisée pour transmettre ses biens à ses enfants sans avoir à payer des droits de succession.
 
Autant d'arguments qui trouvent relais au Sénat en la personne du très libéral Philippe Marini. En février 2005, le sénateur UMP rédige une proposition de loi d'application très générale instaurant la fiducie à la française. Son texte traîne pendant des mois, puis le gouvernement le fait adopter par le Sénat en octobre dernier. Avec modifications inspirées par le ministère des Finances, qui protège ses ressources fiscales. Les particuliers sont exclus du dispositif, et ce dernier ne permet pas de faire des économies d'impôt. Obligation est également faite de se déclarer à l'administration fiscale.
 
«Ordre du jour». A ce stade, personne à droite ne semble montrer un grand enthousiasme à porter la proposition à l'Assemblée. Le texte paraît devoir finir, comme de nombreux autres, au cimetière parlementaire. D'autant que le calendrier est très chargé. Mais, il y a une semaine, surprise, une «fenêtre politique extraordinaire» s'ouvre, note un observateur. Le gouvernement vient de renoncer à défendre son projet de loi sur la consommation, qui instaurait les «class actions» à la française à cause, officiellement, du trop grand nombre d'amendements déposés. Immédiatement, la droite comble le vide. «Les députés UMP sont arrivés en commission des lois avec en main le texte sur la fiducie et ont changé brutalement l'ordre du jour, raconte un membre de l'Assemblée. Nous n'avons à peine eu le temps de travailler le texte. Leur seule exigence, c'était qu'il passe au plus vite.» A gauche, on fait le rapprochement : «Le Medef ne voulait pas des actions de groupe, le projet est retiré, note perfidement Arnaud Montebourg le député PS de Saône-et-Loire. Il réclame la création des fiducies depuis quinze ans, on leur trouve une niche parlementaire. Le patronat fait vraiment l'ordre du jour de l'Assemblée.» 
 
La droite se défend mollement : «Ce remplacement est une pure coïncidence, dit Xavier de Roux. On substitue un texte qui ne tenait pas debout [le projet de loi sur la consommation, ndlr] par un texte dont j'entends parler depuis mes débuts comme avocat, il y a quarante-trois ans.» Malencontreux hasard, le même député se trouvait être le rapporteur du texte consommation...
 
«Offshore». Le Medef n'a cependant pas tout gagné. Dans une note confidentielle, l'organisation patronale déplore que «les limitations de l'usage de la fiducie privent l'institution d'une grande part de son intérêt». Mais à plus long terme, comme le reconnaît Xavier de Roux, le texte minima a  v cation à être complété. Dans un sens plus libéral, avec des fiducies de plus en plus opaques. Ce que dénonce Arnaud Montebourg, qui prédit «une France qui ressemblera à la Grande-Bretagne».  «Toutes les économies offshores se sont bâties sur des outils comme les trusts ou l' anstalt fait remarquer le député PS. Ce texte est le cheval de Troie du capitalisme financier le plus dérégulé.» Le plus difficile est toujours de faire le premier pas. Ce devrait être chose faite mercredi
 
 
Un transfert de propriété très ancien
 
 
La fiducie trouve ses origines dans le droit romain. Elle était utilisée au Moyen Age par les croisés qui confiaient leurs biens à un tiers, qui leur restituait à leur retour ou le transmettait, en cas de décès. Considérée comme un symbole du système féodal, la fiducie a été supprimée en 1789 et oubliée du Code civil napoléonien.
 
Le système consiste en un transfert de propriété, de la même manière que le trust anglo-saxon ou l'anstalt du Liechtenstein. Le fiduciant transfère le droit de propriété qu'il détient sur un bien à un tiers, le fiduciaire. En contrepartie, ce fiduciaire s'engage à gérer le bien et à le restituer au fiduciant ou à un autre bénéficiaire, à une date prévue.
 
Pour le Gafi (Groupe d'action financière),  «les fiducies sont de plus en plus perçues comme un dispositif clé des mécanismes de blanchiment à grande échelle». En 2000, le rapport du député Arnaud Montebourg contre le blanchiment préconisait d'enrayer le «formidable effort international de promotion du recours à la fiducie, porteur de risques et de menaces considérables par rapport à la traçabilité de l'argent sale». 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 07:30


Comme tout citoyen français qui se respecte, je râle un peu lorsqu’il faut faire le chèque pour payer les impôts. Pour éviter cela d’ailleurs, je suis passé à la mensualisation ! Au-delà je préfère « avoir les moyens » de payer des impôts plutôt que de ne pas pouvoir en payer. Par les impôts s’exprime la solidarité de la société. La droite actuellement, arrive à faire croire à ceux qui ne payent pas d’impôt ou très peu, que le fait de supprimer l’ISF est une bonne chose pour eux ! Il faut arrêter la démagogie.

 

C’est pourquoi je m’associe à l’initiative de la pétition lancée par la revue Alternative Economique. Comme je l’ai-je crois déjà évoqué sur ce blog, j’en recommande la lecture de cette revue mensuelle qui offre un autre regard sur l’économie. Dans ce monde de pensée unique, cela fait du bien !

 
DH
 
 

Appel : « Pourquoi nous consentons à l’impôt »

 
 

Nous, soussignés, assujettis à l’impôt sur le revenu, et pour certains d’entre nous, à l’impôt de solidarité sur la fortune, considérons ces prélèvements comme légitimes et sommes fiers d’apporter ainsi notre contribution aux dépenses publiques nécessaires au progrès, à la cohésion sociale et à la sécurité de la nation. Nous considérons également qu’un impôt progressif sur les successions est le corollaire indispensable des libertés économiques offertes par l’économie de marché. Le marché est facteur de progrès parce qu’il permet à l’esprit d’entreprise de s’exprimer. Mais les inégalités qu’il engendre sont mortifères pour la démocratie si aucune limite n’est mise à la transmission héréditaire de la richesse. Celle-ci doit être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d’avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet par héritage, est une société condamnée à une croissance lente, où les rentiers l’emportent sur les créateurs et où travail et mérite perdent toute valeur.


L’Etat doit bien sûr savoir se réformer. Augmenter les impôts n’est pas une fin en soi et la liberté de chacun passe par la libre disposition d’une large part du fruit de son travail. Mais voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne. Car nos revenus ne proviennent pas seulement de notre talent personnel. Ils ont été acquis par notre travail, mais celui-ci ne porterait pas ses fruits sans le stock d’infrastructures, d’innovations, de savoir-faire, de goût d’entreprendre, de lien social, qui nous a été transmis par les générations qui nous ont précédés. C’est cet héritage commun qu’il nous revient de préserver et de développer en priorité afin d’assurer la qualité actuelle et future de notre vie individuelle et collective. Ce qui passe par un niveau élevé de dépenses publiques. Ces dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme. C’est pourquoi nous consentons à l’impôt et récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement.



Cet appel, lancé à l'initiative du mensuel Alternatives Economiques a déjà reçu le soutien de :


Jean-Marie Albertini, économiste, Fadela Amara, Max Armanet, journaliste, Philippe Askenazy, économiste, François Baraduc, chef d’entreprise et vice-président du Conseil général du Rhône, Pierre Besançon, Vice président du Conseil économique et social régional de Franche Comté, Christophe Bigot, avocat, Vincent Boggio, médecin, Gaby Bonnand, secrétaire national de la CFDT, Noël Bouttier, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, Robert Boyer, économiste, Anton Brender, économiste, Bernard Carrère, animateur d’association, Luc Champagne, cadre supérieur, Louis Chauvel, sociologue, Christian Chavagneux, rédacteur en chef de l’Economie politique, Jean Clément, créateur et chef d’entreprise, Denis Clerc, fondateur d’Alternatives économiques, Jean-Baptiste De Foucauld, ancien commissaire au Plan, Gilles de Courtivron, ancien dirigeant du groupe La Vie - Le Monde, Geneviève Decrop, ancienne directrice de la Mission Rhône-Alpes d’information sur l’exclusion, Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste, Jacques Delors, Michel Dollé, rapporteur général du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale, François Dubet, sociologue, Gérard Duchamp, cadre supérieur, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques, Gilles Finchelstein, cadre supérieur, Maurice Fournet, ancien chef d’entreprise, Philippe Frémeaux, directeur d’Alternatives économiques, Antoine Garapon, juriste, Patrice Garnier, consultant, Jérôme Gautié, économiste, Christophe Gendreau, Stéphane Gourdon, Frédéric Volovitch, musiciens, Les Wriggles, Roger Godino, ancien chef d’entreprise, Philippe Grangeon, cadre dirigeant, Jean-Paul Hébert, économiste, Jean-Claude Guillebaud, éditeur, écrivain, Thierry Jeantet,  cadre dirigeant, mutualité, Wojtek Kalinowski, rédacteur en chef de la Vie des idées, Patrick Klugman, avocat, vice-président de SOS Racisme, Daniel Lenoir, cadre dirigeant, Didier Livio, chef d’entreprise, ancien président du Centre des jeunes dirigeants, Jacques Maire, cadre dirigeant, assurances, Jacques Maillot, chef d’entreprise, directeur de Témoignage chrétien, Antoine Martin, ancien DRH du groupe Danone, Eric Maurin, économiste, Dominique Méda, chercheuse, Olivier Mongin, éditeur, Marc-Olivier Padis, éditeur, Thierry Pech, secrétaire général de la République des idées, Hélène Périvier, économiste, Michel Préfol, ingénieur, Hugues Puel, économiste, Dominique Raymond-Blanc juriste, Loïc Richard, membre du Conseil économique et social de Bretagne, Paulette Souchon, infirmière, Jérôme Vignon, Patrick Viveret, philosophe et magistrat, Patrick Weil, directeur de recherche, Robert Zarader, cadre dirigeant - publicité, Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France...


Cet appel a déjà recueilli 13 282 signatures au 8 février 2007

 

Pour signer la pétition :


http://www.alternatives-economiques.fr/petition/

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 08:00



La chancelière de l’Allemagne Présidente en exercice de l’UNION, a décidé de relancer le débat sur la constitution par des consultations bilatérales secrètes, qui doivent être finalisèes par des entretiens en tête à tête avec chaque chef d’Etat autour du 21 mai… soit 5 jours après l’investiture du nouveau Président de la République.

 

Puis MERKEL entend en tirer une proposition pour le Conseil Européen de Bruxelles les 21 et 22 juin… soit 4 jours après le 2nd tour des législatives et l’élection d’une nouvelle majorité en France.

 

Voilà qui ne crée pas les conditions d’une discussion équilibrée et respectueuse de la position des Français.

 

Voilà qui oblige tous les candidat(e)s à la Présidentielle de se positionner clairement sur l’Europe, avant l’élection….

 

A suivre…

 
DH

 

Respectez notre non !

 

Certains de nos concitoyens ont parfois une vision bien naïve des réalités de la construction européenne. C’est l’Europe Bisounours : un monde merveilleux, où sous le couvert apaisant du drapeau marial, enjeux de pouvoir et rapports de force laissent place à un torrent inépuisable d’affection et de concorde. Dans ce bas monde, tout est affaire de luttes et de bataille, surtout le poste de journaliste titulaire à la rédaction ou celui de secrétaire de la section… Mais dans l’Union européenne, les bons sentiments sont censés régner en maître et les intérêts particuliers s’effacer par enchantement.

 

Combien de commentateurs nous ont lourdement raillés lorsque nous avons lancé notre campagne « respectez notre non ! » dès le lendemain du 29 mai 2005 en disant que cela serait l’enjeu d’une bataille ? Pensez-donc, quelle que soit leur stupéfaction à notre égard, nos amis européens ne pouvaient que respecter le « non » français ! Il était donc temps de passer à autre chose. C’était croire que le cours de la construction européenne n’est pas l’objet d’enjeux économiques et politiques considérables. Les millions d’euros dépensés par les grands groupes pour avoir lobby sur rue à Bruxelles n’ont rien de philanthropique. Quant aux réalités de puissance, elles n’ont pas disparu par la grâce du marché mondialisé. Il suffit pour s’en convaincre de faire la liste des pays qui revendiquent désormais devant leurs peuples et devant les Nations du Monde un rôle accru sur la scène mondiale : Allemagne, Brésil, Japon, Chine… On n’a encore vu aucune Nation renoncer à son siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU au motif que la prospérité économique suffisait à son bonheur et que le libre échange avait supprimé les rapports de force inter-étatiques. Les enjeux de puissance ne se sont pas dissous dans le nouvel âge du capitalisme. Les tensions s’exacerbent au contraire à l’échelle du monde.

 

Les partisans de la Constitution européenne, finance internationale, grands groupes, dirigeants politiques européens… n’ont pas changé d’avis pour faire plaisir à ceux qui voudraient que l’on tourne au plus vite la page du « non » français. Ils ont temporisé, patienté, pour apprécier les rapports de force et redéployer leurs positions en conséquence. S’ils reviennent aujourd’hui à la charge en organisant la scandaleuse réunion à Madrid des 18 pays « amis de la Constitution » (voir à ce sujet le communiqué de Jean-Luc Mélenchon et Oskar Lafontaine), c’est qu’ils estiment que le rapport de forces leur est à nouveau favorable. Les forces françaises qui ont porté le « non » de gauche ne sont pas parvenues à s’entendre, leur poids politique est donc marginalisé dans l’élection présidentielle française. Le favori du jour, Nicolas Sarkozy, est un proche ami de Merkel et de Blair. Les positions de Royal, qui avaient voté en faveur du projet de Constitution européenne, oscillent quelque peu en la matière, entre rejet de l’indépendance de la Banque centrale et refus de « pénaliser les pays qui ont voté oui ».

 

Dès que la France baisse la garde, les partisans de la Constitution repartent à la charge. Car l’Europe Bisounours n’existe pas. L’histoire européenne reste faite de conflits. Cette affaire même est tissée de l’étoffe dont elle fait ses drames. Peut-on ignorer les terribles dangers que recèle la démarche des « amis de la Constitution »? En affichant la couleur, ils prennent un risque : ramener la question européenne dans la présidentielle et obliger les candidats à s’engager irrévocablement à respecter le « non » des Français. Frank-Walter Steinmeier, ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne SPD déclarait récemment : « Il serait bien que, dans les pays où des élections doivent avoir lieu, la constitution européenne ne devienne pas un sujet central sur lequel des prises de position politiques de principe soient prises ». Mais s’ils assument ce risque c’est qu’il leur faut absolument préparer dès maintenant les conditions d’un encerclement de la France. Celui-ci doit en effet se matérialiser dès la conclusion de la présidence allemande, quelques jours seulement après le second tour des législatives françaises… afin de se concrétiser par la reddition de notre pays, lors de la présidence française du second semestre 2008. Ensuite, les partisans de l’Europe actuelle se pensent tranquilles pour longtemps : ils ne sont pas prêts de réorganiser des référendums sur ces questions et la prochaine présidence française ne reviendra qu’en 2022 !

 

Or acculer la France, l’encercler pour contraindre son peuple à renoncer à l’expression souveraine de sa volonté, c’est créer les conditions d’une crise nationale d’une immense ampleur. Dans un pays déjà secoué par l’urgence sociale et politique, c’est ajouter la crise nationale que l’on retrouve à la racine de toutes les grandes secousses qui ont marqué son histoire. C’est nier frontalement la formule de François Mitterrand, « faire l’Europe sans défaire la France », dont il avait senti qu’elle fixait le seul chemin acceptable par notre peuple. Nul ne sait ce qui pourrait sortir d’une telle crise. Une vague de nationalisme pourrait se lever contre nos partenaires et trouver son expression dans une extrême-droite dont notre pays est aussi l’inventeur. Pour éviter que l’histoire ne se répète, il faut la regarder en face. Surtout pas tourner la tête. Lorsque les hommes ont à l’esprit ses leçons, ils peuvent éviter qu’elle ne recommence. Mais lorsqu’ils tentent de l’ignorer, elle se rappelle à eux avec violence.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 16:49



Je vous avais parlé il y a quelques mois de l’association VSP de défense des services publics. A l’aube d’échéances électorales majeures, et face à une droite libérale en mouvement, les services publics doivent être défendus ! Je vous livre ici la lettre du collectif 13 de l’association.

 
DH
 
 
 

VIVENT LES SERVICES PUBLICS

 

Collectif des Bouches du Rhône

 

Maison du Citoyen Municipale d’Arrondissements 11, bd Jean Labro 13016 Marseille

VIVENT LES SERVICES PUBLICS

 

La lettre du Collectif 13

 

« Voici le premier numéro de « la lettre du collectif 13 ».

 
 

VSP arrive au bout de sa deuxième année, son CA s’enrichit de nouveaux responsables syndicaux dans les domaines de l’énergie, des transports en commun, de La Poste.

 

Ceux de l’Education vont nous rejoindre. D’autre part, VSP reçoit de nombreuses sollicitations de la part de citoyens ou de collectifs en lutte pour leurs services publics et notre bureau ne veut pas laisser nos adhérents avec une information si ponctuelle, si rare ou si discontinue.

 

Alors, à vos messages, postaux, téléphoniques ou électroniques et le prochain numéro de cette « lettre » aura une rubrique « en écho des luttes » bien meilleure.

 

Et si vous manquez d’inspiration, pensez que les échéances électorales s’approchant, chacun de nous va devoir s’interroger pour savoir comment, par exemple, une République, dans un pays développé, pourra dégager ses S. P. de l’obligation de rentabilité et les engager au service des usagers ? Comment une démocratie participative bien conçue pourra contribuer à enrichir un plan pluriannuel de développement ?

 

Comment l’élargissement des pouvoirs attribués aux usagers, aux syndicats, aux élus, pourra contrôler mieux leur fonctionnement ?

 

La troisième A.G. aura à en débattre le 3 février prochain. En attendant, je vous invite à lire le manifeste et le compte-rendu des travaux de la rencontre de la convergence nationale de décembre sur le site :

 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 18:58

La vigilance est toujours de mise face aux libéraux. Il est clair que l’on veut nous faire repasser la constitution européenne malgré notre vote en 2005, sous une forme ou une autre. A ce sujet SARKOZY propose un passage par le Parlement et non plus par référendum.

 

Jean – Luc MELENCHON et Oskar LAFONTAINE du LINSKPARTEI   diffusent ce communiqué commun. Cela est de bon augure pour la suite des évènements.

 

A suivre…

 

DH



Paris – Berlin

Vendredi 26 janvier 2007

 

Communiqué conjoint de

 
 
 
Jean-Luc Mélenchon,                                                      Oskar Lafontaine,

sénateur socialiste, député,                                               président du groupe Die

ancien Ministre,                                                                    Linke au Bundestag,

président de PRS                                                                ancien président du SPD

 
 
 
 

Nous déplorons la réunion organisée aujourd’hui à Madrid de représentants des gouvernements de 18 pays de l’UE ayant ratifié le projet de Constitution européenne.

 

Alors que les peuples français et néerlandais, représentant 80 millions d’habitants de pays fondateurs de l’Union, se sont prononcés contre ce projet de Constitution européenne, nous exprimons nos plus vives inquiétudes concernant une réunion qui vise, d’après le Ministre espagnol des affaires étrangères, M. Moratinos, à « permettre à la politique européenne contenue dans le projet constitutionnel de devenir une réalité ».

 

Il nous semble en effet inadmissible de vouloir forcer des peuples à subir des politiques qu’ils ont refusé, y compris en en changeant l’emballage. Toute tentative d’encerclement politique de ces peuples par une coalition d’autres pays de l’Union ne peut que conduire à des impasses dangereuses.

 

Nous refusons donc toute mise à l’écart des pays ayant déjà voté non au projet de Constitution européenne ou ne s’étant pas encore prononcés. Une telle méthode rompt le cadre collectif de discussion qui a toujours prévalu pour faire avancer l’Europe communautaire depuis les traités CECA et de Rome.

 

Elle crée un grave précédent où certains Etats s’arrogeraient le droit de décider de l’avenir de l’Europe à l’exclusion d’autres Etats. Nous regrettons vivement que le gouvernement allemand ait choisi de s’associer à cette initiative, alors qu’il exerce la présidence de l’Union au nom de tous les Etats membres.

 

Nous nous étonnons que le gouvernement français ne se soit pas opposé publiquement à une telle réunion qui exclut la France des discussions sur l’avenir de l’Union. Nous mettons en garde les décideurs européens contre toute tentative de se passer de l’avis des peuples pour imposer le traité constitutionnel européen. Nous appelons tous les responsables politiques progressistes en Europe à refuser ces tentatives de négation de la volonté des peuples.

 

Nous leur proposons de travailler à une autre méthode pour que la rédaction d’une Constitution européenne réussisse et trouve l’assentiment des citoyens et des peuples de l’Union. Pour cela, nous soumettons au débat l’idée d’une assemblée constituante européenne élue par tous les citoyens de l’Union.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 11:50

L'heure est grave, Antoine Quentin Fouquier-Tinville est de retour !
 
 
Citoyens, citoyennes !
 

Mon nom est Antoine Quentin Fouquier-Tinville, né en Picardie le 12 juin 1746.


Fervent révolutionnaire dès le 14 juillet 1789, j'ai compris l'importance de défendre la Révolution face aux factieux de tous bords et assumé la charge d'être Accusateur du Tribunal criminel extraordinaire à partir du 13 mars 1793. Mort à Paris le 7 mai 1795, je n'ai pu finir ma tâche.


Aujourd'hui, je sors de ma réserve forcée. En effet, l'heure est grave, l'état d'urgence politique actuelle me commande de revenir : il est temps de démasquer les ennemis de la République et dénoncer leurs agissements !

http://fouquier.tinville.over-blog.com

 
Un nouveau site à découvrir…
 
DH
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