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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 05:50

 



Un intellectuel nous quitte, Daniel BENSAID est décédé le 12 janvier 2010

 

Daniel BENSAID est décédé cette semaine. C'était un « intellectuel marxiste » à l'impressionnante bibliographie, professeur d'université et fondateur de la LCR puis du NPA.

 

Je ne partageais pas toutes ses analyses mais j'ai lu 1 ou 2 de ses bouquins.

 

Ce que l'on retient de lui en parcourant les éloges, c'est qu'il était quelqu'un de reconnu à Gauche, voire au delà parfois.

 

Pour mieux le découvrir, j'ai trouvé cette vidéo où il nous parle la crise crise finanicère qui s'est déclarée fin 2008...

 

DH

 


 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 06:15





Lancement de la campagne du Front de Gauche pour les Régionales !

 

Le 10 janvier se tenait le meeting de lancement de la campagne du Front de Gauche pour les régionales 2010 !

 

 

Et voilà l'intervention de Jean-Luc Mélenchon « en live »

 

DH

 


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 05:44




Cela se passe ainsi au parlement Européen...


Les députés doivent auditionner les futurs commissaires européens. Grâce à jean-Luc Mélenchon, l'élu du Front de Gauche, nous avons le droit à l'envers du décor, mais surtout à la réalité des choses !


Si les gens savaient, ils seraient horrifiés, mais ils s'en doutent, vue l'abstention grandissante. Mais tout cela a ses limites, et un jour...


A méditer...


DH


 


Jean-Luc Mélenchon à l'audition de madame ASHTON, nouvelle Vice-Présidente de la Commission Européenne...



http://www.jean-luc-melenchon.fr/wp-content/uploads/110120102469-189x253.jpgJ’ai fait l’aller retour lundi à Bruxelles pour participer à l’audition de la madame Ashton, la nouvelle vice présidente de la Commission Européenne, en charge des affaires étrangères. Elle planchait devant la commission des affaires étrangères. Il y avait foule ! Photographes, journalistes super triés sur le volet, invités des autres commissions en nombre contingenté et ainsi de suite.


Je suis le vice président de cette commission et je faisais donc partie des premiers intervenants autorisés à lui adresser la parole. Une minute pour moi pour une question et une seule. Deux pour elle pour répondre. Puis de nouveau une minute pour moi pour réagir et poser une autre question. Et une minute pour elle de conclusion. C’est ce que l’on appelle un débat contradictoire au parlement européen. Bon ! Pourquoi pas. Le résultat a été assez consternant. Qu’on en juge.


Je lui fais remarquer qu’elle n’a rien dit du partenariat transatlantique  dans son propos liminaire alors que la Commission, le Conseil et le parlement l’ont déclaré prioritaire. Je lui demande ce qu’elle compte faire pour la formation du grand marché transatlantique dont le Parlement et le conseil ont souhaité l’achèvement pour 2015. Je pousse la courtoisie jusqu’à lui préciser que je ne soutiens pas du tout ce projet pour lui éviter de faire du zèle le cas échéant. Il y a quelques rires amusés. Réponse stupéfiante. Elle dit qu’elle n’a jamais entendu parler de ce marché mais qu’elle veut confirmer que le partenariat transatlantique est prioritaire ! Je lui réplique que je suis désolé qu’elle ne connaisse pas ce projet et que je la renvoie pour le connaître aux nombreux textes de la commission, du conseil et du parlement. Elle me remercie de les lui envoyer ! Je crois qu’elle se moque de moi, tout simplement !


Mais quand je lui demande si elle peut me dire quel est, d’après elle, l’adversaire qu’affrontent les troupes européennes en Afghanistan, si elle peut le nommer, et nous dire où nous en sommes par rapport aux buts de guerre poursuivis ça devient surréaliste. Elle me dit que l’Europe fait bien son travail et que de nombreux hôpitaux ont été construits. Mais « il reste beaucoup a faire pour la population » !  A ce moment je me dis qu’en réalité elle ne connait rien aux sujets qui nous occupent. La suite me confortera dans cette impression.


Quand l’italien de droite Mario Mauro lui demande à quelle position elle se rattache en ce qui concerne les nombreux points de vue à propos du siège de l’Union européenne au conseil de sécurité de l'ONU, elle répond qu’elle sèche car elle ne connaît pas le dossier !


Quand un autre dit que les tensions, avec la Moldavie, la Biélorussie, les Balkans et ainsi de suite et même la Turquie ont pour dénominateur commun l’action de la Russie et qu’elle lui demande ce qu’elle compte faire, elle répond qu’elle va aller sur place pour connaître les motifs de ces tensions.


Quand on lui demande ce qu’elle pense du partenariat privilégié avec le Maroc, et ce qu’elle compte faire, elle déclare que c’est très important et qu’il faut réfléchir tous ensemble à ce sujet. 


A une nouvelle question sur l’Afghanistan elle rappelle que de nombreux résultats sanitaires ont été obtenus et répète qu’il reste beaucoup à faire car le pays manque souvent de l’essentiel ! Par exemple est-ce que nous savons que dans certains ministères il n’y a pas de téléphone ? 


Quand il lui est demandé comment elle pense que s’appliquerait la clause d’obligation d’assistance mutuelle en cas d’agression militaire contre un des membres de l’Union, elle répond en nous lisant l’article 42.7 qui le prévoit et nous affirme qu’il faut que le Conseil et la commission y réfléchissent sérieusement  pour dire comment cela doit se faire selon les circonstances.  


En Bosnie elle dit que le vrai problème c’est que les gens veulent seulement vivre en paix. Mais comment ? Bien sûr la question est posée et nous devons y réfléchir tous ensemble !


D’une façon générale, cette femme n’est en rien une pauvre innocente qui serait bizutée par une assemblée de vieux renards. Elle ne sort pas de l’œuf davantage qu’aucun de nous. Elle a été  commissaire au commerce extérieur. Elle manie donc sciemment la langue gluante de l’Europe des élites qui agissent sans contrôle. Elle manie cette langue prétexte  comme personne ! Toutes ses réponses sont des esquives brodées de bonnes intentions affirmées sur le ton passionné d’une dame catéchiste. « Nous devons absolument dialoguer (prout prout !)  et trouver ensemble (prout prout !) une réponse sur ce point » « Nous ne devons pas relâcher nos efforts (scrogneugneu !) en vue d’aboutir à une solution qui convienne sur ce point » « Tous ensemble (ouf !) , nous avons le devoir de réfléchir (ollé !)pour dire comment continuer notre travail (ollé !)  en vue de voir le succès de nos nouveaux efforts (ollé !) » etc… Jusqu'à la nausée ! J’ai fini par me lasser et je suis parti, mort d’ennui et sidéré par cette scène ou la démocratie parlementaire n’est plus qu’une comédie sans objet ni dignité. Je n’ai même pas eu l’envie de participer à la séance d’évaluation par le bureau de la commission. Je lui donne pourtant 20 sur 20. Personne n’a mieux démontré l’ineptie de sa fonction que cette femme. Sur un plan personnel je lui mets aussi 20 sur 20 car elle ne peut que nous surprendre agréablement à l’avenir parce qu’elle part de zéro et qu’il n’y pas de raison qu’elle ne finisse par apprendre quelque chose, chemin faisant.


http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/01/la-baronne-me-saoule/#more-2248


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 05:17



Un internaute régissant à mon précédent billet, merci TAMA, rappelait que l'Union est un combat ! Certes oui bien sûr, mais c'est un combat passionnant qui mérite d'être mené. Cet aboutissement aujourd'hui pour le Front de Gauche montre que ses composantes encore plus diverses aujourd'hui qu'aux européennes, il y a quelques mois démontre qu'au delà des histoires, des positions politiques, etc. que l'essentiel est resté le plus fort : Apporter une alternative et réponse crédibles de Gauche à la politique de SARKOZY ! Le Parti de Gauche qui a à peine un an d'existence n'y est pas pour rien...


A suivre l'interview de Jean-Luc MELENCHON au sujet du meeting du 10 janvier.


DH



PS, pardon PG : Ce soir au Bartas, réunion du Front de Gauche pour un internet de haut débit pour tous les vitrollais !




Lancement de la campagne du front de Gauche, interview de Jean-Luc MELENCHON


Le Front de gauche a lancé sa campagne dimanche. Pourquoi avoir mis autant de temps à conclure un accord national ?

100120102457La faute au calendrier ! Au Parti de gauche, nous avions décidé dès mi-juin de partir en liste autonome dans tout le pays et notre programme était prêt fin septembre. Le Parti Communiste a arrêté sa position fin novembre. Nos nouveaux partenaires plus tard encore. On a donc du faire en cinq semaines ce que d’autres ont fait en cinq mois. Cela aiguise les difficultés traditionnelles pour composer ce type de listes

L’Ile de France a notamment été un sujet de discorde ?


Bof ! J’avais proposé ma candidature au moment de l’affaire Jean Sarkozy. Je lançais un défi à la droite ! J’aurais aimé et su  mener cette campagne car j’ai été un élu de la région parisienne durant 17 ans. Les communistes sont très attachés à la candidature de Pierre Laurent. Mon devoir est d’aider au rassemblement. Nous ne devons pas reproduire les luttes de personnes du PS. Je ne serais donc pas celui par qui la discorde arrive. Pierre Laurent est dorénavant notre premier de cordée en Ile de France! Je le félicite et je vais l’aider autant que possible. Dans cette région, trois des principaux dirigeants du Parti de gauche seront tête de liste départementale. Nous allons donc  mener une campagne très ardente.


 Vous ne serez donc pas candidat ?


Non, j’avais dis que ce serait l’Ile de France ou rien parce que c’est là que je maitrise la connaissance des dossiers locaux. Dès lors, mon rôle sera national. La droite va me trouver sur son chemin partout dans le pays. Et on me verra beaucoup en Languedoc Roussillon, au côté de René Revol qui y mène une liste formidable de  l’autre gauche rassemblée !


 Dans cette région, le front de gauche a conclu une alliance avec le NPA. Pourquoi ?


Cette région devient un symbole. Toute l’autre gauche est unie, dès le premier tour. Et un accord est conclu avec les Verts : celui des deux qui arrivera en tête mènera la liste de fusion du deuxième tour. Nous voulons faire barrage à la droite et écarter Georges Frêche. Ce n’est pas simple. La droite tire sa force de la division que Georges Frèche a installé à gauche. Le PS joue un jeu dangereux. Il croit qu’il va gagner100120102460 30 régions sur 22 en fermant les yeux sur toutes les combines.…. C’est dangereux : Nicolas Sarkozy est un chef de guerre. Il ne se laissera pas faire. Il a créé une ambiance épouvantable avec le débat sur l’identité nationale et le retour du sécuritaire. Je mets en garde solennellement toute la gauche. Entrer en campagne comme si c’était gagné d’avance est très dangereux! 


Alors pourquoi ne pas avoir fait d’alliance nationale avec le NPA ?


Bien sur, cela aurait été tellement mieux ! Mais l’union de l’autre gauche a quand même progressé depuis les européennes !  Le PCF soit autonome avec nous dans 17 régions : c’est un évènement dans la vie de la gauche. L’accord avec le NPA se fait dans 8 régions. C’est formidable ! Au total, le jeune Parti de Gauche, partout autonome et unitaire à la fois, joue le rôle de trait d’union.   


Quid du second tour ?


Le Front de Gauche et le NPA disent la même chose : il y aura une fusion des listes de gauche pour battre la droite. Mais pas question de Modem là dedans: c’est un parti avec une histoire et un programme de droite. 


Avez-vous déterminé un objectif global pour cette campagne ?


D’abord ramener au vote la France qui souffre, lutte, mais s’abstient. Améliorer notre score des européennes, passer devant le Modem et le Front National ! C’est possible. Les élections régionales nous rapprochent du terrain et nos militants y sont très présents. 


Quels seront vos thèmes de campagne ?


Répondre à l’urgence écologique et sociale ! La vie est encore plus dure depuis la crise. Donc, la gauche routinière doit être remplacée par une gauche de combat. Certaines politiques doivent complètement changer. Exemple : il faut sortir totalement les services publics des appétits du marché. L’aide aux entreprises ne peut plus être à guichet ouvert. Elle doit être exceptionnelle et sous condition d’engagements sur l’emploi et l’environnement. Assez de cadeaux clientélistes ! L’école de tous d’abord ! Pour les établissements scolaires confessionnels, les régions doivent s’en tenir aux obligations légales, sans un centime de plus. Bref : l’intérêt général d’abord.


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 06:35



Le Front de Gauche a lancé sa campagne des régionales le 10 janvier à Paris. Cela n'a pas fait la une des médias, pour autant c'était l'évènement politique du Week-End.


Le Front de Gauche est tout de même la seule entité politique unitaire à gauche ! Je reviendrai dans ces colonnes sur la campagne des Régionales du front de Gauche, notamment à Vitrolles !!!


A suivre, DH




FRONT DE GAUCHE , RASSEMBLEMENT REUSSI .




http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/1837313104.jpgPARIS — Le Palais des Congrès de Paris a fait salle comble dimanche pour le lancement de la campagne des régionales du Front de Gauche qui a voulu se poser comme "la" vraie gauche pour les régionales, à travers les voix de Jean-Luc Mélenchon (PG) et de Marie-Georges Buffet (PCF).


Commençant par un "meilleur voeu à notre France des rébellions", le président du Parti de Gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon -qui a renoncé à conduire en Ile-de-France la liste du Front de Gauche au profit d'un communiste- a précisé: "nous ne cherchons à récupérer aucune lutte, nous ne donnons de conseils à personne!".


Devant une assemblée de 4.000 militants agitant leurs drapeaux rouges siglés PG ou PCF, Jean-Luc Mélenchon n'a épargné ni les Verts ni les socialistes."Nous refusons l'alliance avec le MoDem", a asséné l'ex-socialiste.


"La taxe carbone, elle revient, elle défigure le combat écologiste", a-t-il ajouté, ironisant sur "le capitalisme vert", le PG et le PCF fustigeant de concert le capitalisme coupable de nombreux maux dont les problèmes de pollution et d'environnement.


S'attaquant plusieurs fois à la "bande du Fouquet's" qu'incarne, à ses yeux, le pouvoir actuel et s'adressant "à ceux et celles qui n'ont pas de Rolex", Marie-Georges Buffet a invité les électeurs à sortir du "laisser-faire libéral".


"Ne laissons pas rabougrir les élections en plébiscites locaux avec les grands ducs régionaux. La gauche routinière doit s'effacer et une gauche de combat doit prendre la relève", a lancé, en écho, le tonitruant Jean-Luc Mélenchon, sous les applaudissements nourris.


Pour Marie-Georges Buffet, "les dirigeants socialistes sont encore dans l'impasse libérale et d'autres boudent dans leur coin. Aujourd'hui la gauche (du Front de Gauche, ndlr) relève la tête!".


Peu auparavant, le président du PG avait encore raillé le PS "souffrant de la maladie de la grosse tête" et confiant au point d'"annoncer qu'il remportera 30 régions sur 22!". Eclats de rire de la salle.


"Ne perdons jamais de vue que les élections régionales sont nationales. L'emploi, l'éducation, la santé, l'environnement, les élections posent tous les problèmes de la vie du pays. Tout compte, la lutte sociale comme l'exigence du retrait en Afghanistan", a-t-il ajouté.


Leurs discours avaient été précédés de prises de parole de travailleurs sans-papiers, d'un gréviste de la faim d'EDF dénonçant "les conditions de management dans les entreprises", ou encore du porte-parole de Génération Palestine.


Les deux formations (PG et PCF) font liste commune dans 16 régions (et 17 si un accord est trouvé pour la Corse). En Ile-de-France, ce sera le communiste Pierre Laurent qui conduira la liste.


Résumant la position générale du Front de Gauche en s'exprimant quasiment en dernier, Marie-Georges Buffet a enfin invité "les ouvriers, le peuple, les intellectuels", déçus de la gauche et "qui récoltent des miettes", à choisir le vote de "l'antisarkozysme utile, de l'unité de la gauche et de l'écologie sociale".


De Philomène BOUILLON (AFP)


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 05:20





La gestion du gouvernement de la grippe A est sujette à caution. De mon petit point de vue, il ne faut pas se tromper de cible. Si le gouvernent n'avait rien fait , il aurait été critiqué. Il en a fait peut - être un peu trop, mais chacun ne peut que se réjouir que le H1N1 ne soit pas aussi terrible que ce qui avait été prédit.

 

Pour autant, petit à petit, « on » finit par découvrir quelques dessous de la grippe A. Et c'est cela qui est critiquable !

 

On sait que le gouvernement a annulé les commandes de vaccins. Mais il y a quelque chose qui m'a choqué dans le Journal du Dimanche d'hier 10 janvier. La résiliation des commande fait l'objet de négociation entre l'Etat et les laboratoires.

 

Je vous livre l'intervention d'un avocat de ces labos : « La France n'a pas non plus intérêt à se brouiller avec nous, si elle ne veut pas être reléguée dans le rang des clients de seconde zone à la prochaine pandémie ». Cela frise la menace, et par ailleurs le business est plus important que la santé de 60 millions de français... En clair, les labos sont là pour faire du fric et pas pour soigner les hommes et les femmes ! Dans quel monde vivons-nous ? Cela me rappelle les médicamenteurs et la réunion organisée à Vitrolles il y a quelques semaines...

 

Au delà, le scandale, qui se profile dépasse nos frontières. Un article de l'Huma résume la situation.

 

A méditer...

 

DH


 

Grippe A  : l’enquête qui pourrait 
révéler l’intox

 

Le Conseil de l’Europe met les pieds dans le plat en décidant d’examiner l’influence exercée par les grands laboratoires dans la promotion d’une campagne de panique destinée à pousser les pouvoirs publics à l’achat massif de vaccins.

 

Le tintamarre mondial autour de la vaccination contre la grippe A (H1N1) n’était-il finalement qu’une formidable opération d’intox déclenchée par les grands laboratoires pharmaceutiques avec la complicité de certains gouvernants  ? C’est cette question que va se poser très sérieusement le Conseil de l’Europe, à Strasbourg, qui vient de lancer une commission d’enquête sur ce thème et prévoit d’en faire un « débat d’urgence » lors de son assemblée parlementaire de janvier.

 

À l’origine de cette décision, Wolfgang Wodarg, député allemand au sein du Conseil. Médecin, épidémiologiste, spécialiste des maladies pulmonaires, il préside la commission santé de l’Assemblée européenne qui vient donc de décider à l’unanimité de diligenter l’enquête et la procédure parlementaire. À charge un dossier particulièrement impressionnant établi par ce même Dr Wodarg.

 

Les multiples courroies de l’industrie pharmaceutique

 

Les mécanismes mis en œuvre par les grands laboratoires pour « faire du profit en diffusant la peur », selon les termes de cet ancien député du Parti social-démocrate allemand (SPD) (membre jusqu’en 2009 de la commission santé du Bundestag) sont décryptés, démontés. Rien ne justifie de sonner de cette façon le tocsin pour une maladie qui est, de loin, bien plus bénigne que la grippe saisonnière – « elle ne représente même pas un dixième des cas mortels habituels », souligne le parlementaire du Conseil de l’Europe. Sauf à se placer du point de vue des actionnaires des labos, pour qui les commandes publiques massives de vaccins sont une mine d’or.

 

Décisive est la capacité de l’industrie pharmaceutique à actionner de multiples courroies de transmissions dans le monde politique pour obtenir les décisions sur lesquelles elle va pouvoir faire jouer ses relais dans les médias pour faire gonfler la panique. Comment  ? Wolfgang Wodarg revient sur la grippe aviaire de 2005-2006 pour laquelle avait déjà été orchestrée une campagne catastrophe. Et de pointer le rôle déterminant joué dans cette affaire-là, aux États-Unis, par un certain Donald Rumsfeld, alors secrétaire d’État à la Défense. Sous couvert de prévention, l’administration US avait alors réalisé des achats massifs de ces fameuses pilules de Tamiflu. Signe particulier  : Rumsfeld avait été, jusqu’à son entrée en fonction au ministère, président du directoire du groupe Gilead Sciences qui, avec Roche, la multinationale suisse, produisait le… Tamiflu.

 

Une absence totale de transparence

 

À la même époque, le conflit d’intérêt est tout aussi transparent pour le chef du programme de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un certain Klaus Stöhr. Ce spécialiste va passer ensuite à la direction du groupe Novartis et se trouve chargé aujourd’hui de la diffusion sur le marché du vaccin Optaflu contre… la grippe porcine. Le personnage a naturellement gardé tous ses relais au sein de l’OMS. S’appuyant sur des exemples concrets comme ceux-là, Wolfgang Wodarg dénonce « une absence totale de transparence » qui place, de fait, la « filiale santé » des Nations unies « sous la coupe de l’industrie pharmaceutique ». Responsables  : les États et en particulier les grandes puissances qui, sous couvert d’installer les meilleurs experts, délèguent quasi systématiquement leurs pouvoirs à des spécialistes issus des grands labos. La proximité de nombreux gouvernements avec ces groupes est donc avérée. Elle se manifeste soit directement quand des hommes liges sont disponibles dans la place (le cas Rumsfeld), soit indirectement dans les organisations sanitaires internationales (le cas Stöhr), voire dans les instituts spécialisés nationaux, relève l’épidémiologiste. D’où le risque que ces organisations ne perdent finalement l’autorité et la crédibilité indiscutables dont elles devraient disposer. Une plus grande transparence par le biais d’un contrôle bien plus important des élus du peuple est nécessaire, souligne en substance le président de la commission Santé du Conseil de l’Europe. Cette démocratisation inédite apparaît effectivement comme le seul moyen de rendre leur lustre perdu à ces institutions, pourtant indispensables. Tant un travail sur les vrais risques sanitaires auxquels l’humanité se trouve exposée reste bien entendu plus primordial que jamais.

 

Le système actuel avec sa soumission aux labos ne permet pas de répondre à ce défi-là. Tout au contraire. Car si la campagne de panique autour de la grippe porcine s’est faite au profit des vendeurs de vaccins, la précipitation avec laquelle elle a été conduite s’est révélée, elle-même, dangereuse pour la santé publique, estime le Dr Wodarg en relevant que des millions d’êtres humains sains ont été ainsi « exposés de façon inutile en se laissant injecter des produits insuffisamment testés ».

 

Bruno Odent

 

L'Humanité, Article paru le 6 janvier 2010

 

Pour en savoir plus :

Entre gouvernement et « médicamenteurs », des liaisons dangereuses

 

Laboratoires  : même pas mal

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 05:53



Encore une date à retenir dans son agenda !


Il sera abordé un autre aspect de la problèmatique soulevée dans ces colonnes il y a quelques jours sur "les Risques psychosociaux : débattre enfin du travail par la revue Santé et Travail".
DH



Les accidents du travail et les maladies professionnelles « çà suffit » !

 



Ensemble, le 29 janvier 2010 a 18h30 au CRDP boulevard d'Athenes a Marseille nous dirons : Les accidents du travail et les maladies professionnelles « çà suffit » !


L'organisation internationale du travail donne le chiffre de, 6 000 décès par jour imputables à des accidents ou des maladies du travail dans le monde : deux décès par jour en France. Pour sortir ce drame de la banalisation et de l'indifférence, nous avons besoins de réhabiliter la conflictualité et le rapport de force collectif pour la défense des conditions du travail et du contenu du travail. Cela appelle un débat sur le monde du travail que l'on entend défendre et qui interpelle le politique et  l'économique.

 

Nous le disons avec force, il est indispensable de réagir face à ces atteintes aux droits de l'homme que sont :


-la mort au travail (accidents, suicides) et la souffrance des familles des victimes, à qui vont être infligées un long parcours judiciaire pour voir reconnaître la dignité de leurs proches.


-les épreuves que doivent subir les handicapés du travail délaissés, par la puissance publique, et qui passerons le reste de leur vie dans la précarité économique.


-les salariés victimes de l'amiante, de cancers, de TMS, autant d'atteintes à la dignité humaine qui sont insupportables.

 

Nous voulons donc faire de ce colloque un acte public.


 Nous lançons un appel pour que chaque salarié s'empare du colloque et en fasse le lieu d'expression de la réalité de son vécu dans l'entreprise. Car aujourd'hui que l'on travaille dans une grande entreprise ou dans une PME se sont les choix du modèle économique du travail mis en place qui conduisent aux mêmes conséquences « le travail est maltraité ».


 Nous lançons un appel aux organisations syndicales, aux associations à tous ceux concernés par la problématique du travail, à participer aux travaux de ce colloque.

 

Nous voulons donc faire de ce colloque un acte de rassemblement :


L'objectif de la Fondation Copernic avec son appel « Le travail tue » est de mettre à disposition de l'ensemble des citoyens, un outil pour riposter ensemble aux logiques qui considèrent la santé des travailleurs comme une variable d'ajustement de leurs objectifs de production.


 Le colloque de Marseille, s'inscrit dans le cadre d'un travail déjà engagé, puisque l'appel lancé par la Fondation Copernic "Travailler tue en toute impunité" fin février 2009, a tout de suite été suivi d'un Forum unitaire en mars, à la Bourse du Travail à Paris.


C'est le sens de la rencontre organisée par La Fondation Copernic à Venelles le 11 juin 2009 avec la participation de SUD Crédit Agricole, CGT et CFDT de Cadarache, CGT Lyondell Basall avec la participation des avocates de Pierre Rivas (1) et Annie Thebaut- Mony(2).

 

Nous voulons donc faire de ce colloque un acte d'action :


L'action à déjà permis des avancées significatives dans le domaine de la santé au travail par exemple : reconnaissance de la faute inexcusable de Renault dans le suicide d'un de ses salariés, le procès contre Eternit en Italie face aux victime de l'amiante. L'observatoire du stress mis en place par la CGC et Solidaire.

 

Mais face au démantèlement de tout ce qui touche à la santé au travail (Médecine et inspection du travail, remise en cause du Code du travail) il nous faut une action de haut niveau dans les entreprises et hors entreprises.

 

C'est l'ensemble de la société que nous voulons mobiliser sur ces questions : citoyens, salariés privés d'emploi, fonctionnaires.


C'est  sur cette base que les premières organisations suivantes : L'UD CGT13, FSU, Fédé PCF13, Gauche Unitaire, NPA, FASE  ont acté le principe de co-organiser le colloque.

 

La Fondation Copernic continue plus que jamais à croiser les regards de syndicalistes, d’associatifs, de fonctionnaires et d’universitaires, pour « remettre à l’endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers ».

 

Nous vous proposons donc de vous joindre, aux 8000 signataires de la pétition "Travailler tue en toute impunité : pour combien de temps encore ?" pour faire du colloque un moment de réflexion, pour construire des réponses collectives de luttes face à l’enjeu de la santé au travail.

 

Signer l'appel : http://www.fondation-copernic.org/petition/index.php?petition=3


Association contre le harcèlement moral ACHM34

Jean Jacques ADAM (Cheminot npa/cgt)

Gérald AUTECHAUD (Rognac 13340),

Robert AVELLA (Retraité 13770 venelles),

Pierre BACHMAN (Eguilles (13)

Raymond BANO (Chargé de mission), Berre l'Etang (13)

Alain BARLATIER SNES membre des CHS académique et départemental ENet secrétaire général adjoint de la FSU13

Frédéric BERTET SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DU SNU IPP 13

Michel BIANCO (Copernic, pére de jérôme bianco décédé d'un accident du travail),

Gilles BLANC (Employé crédit agricole alpes provence secretaire général sdacap/sudcam (05-13-84)

Ingeborg BONTE (Responsable formation irp marseille)

Claude BOUILLET (Retraité cea13770 Venelles),

Pierre BOUVIER (Défense des victimes de l'amiante la ciotat)

Magali Braconnot Conseillère Municipale à Simiane Collongue (13) Conseillère Municipale à Simiane Collongue (13)

Michel CARRIERE (Syndicaliste, ancien responsable ud cgt 13)

Alain CHAMPARNAUD (Cgt cadarache)

Jean-marc COPPOLA (Président du groupe communiste et partenaires à la région paca)

Deborah COHEN (maître de conférence en histoire moderne, Université de Provence)

Michel COSTE (CGT Chimie)

Evelyne COURSOL (Professeur des école-élue municipale Venelles)

Daniel DAIX (Venelles)

Caroline DESPREZ (Assistante d'une icpe nucléaire autorisée) Venelles

Pierre DHARREVILLE (Secrétaire départemental fédération du pcf 13)

Christophe DORÉ secretaire general du SNU ipp 13
Béatrice DUNET SECRETAIRE GENERALE ADJOINTE DU SNU IPP 13

Elisabeth FABRE (Inspectrice du travail,sud travail affaires sociales)

Jean-claude GÉDIN (Ingénieur d'etudes, université de provence) Venelles

Denis GUENNEAU (Citoyen du monde) Venelles 

Gerard GUIEU elu CHSCT CGT CEA Cadarache

Pierre-marie GUILBERT (Médecin du travail marseille)

Didier HACQUART (Syndicaliste - itrolles 13)

Roger HADDAD (Syndicaliste pétrochimie)

Charles HOAREAU (Cgt, rouge vif 13)

Rémy JEAN (Enseignant-chercheur en ergologie)   

Samuel JOHSUA (professeur émérite en sciences de l’éducation, université de Haute-Provence)

Jean claude LABRANCHE (Syndicaliste cgt,copernic 13)

Véronique LATTELAIS  SNU ipp 13 aubagne

Françoise LAROCHE - SNPES-PJJ / FSU
Hélène LE CACHEUX (Parti de gauche)

Catherine LECOQ (Comédienne conseillère régionale pcf paca)

Jacques LERICHOMME (Fsu 13, Fondation Copernic)

Jean-François LONGO sg FSU 13

Nathalie LORET (Animateur marseille 15)

Marie-julie MARANT (Ingénieur - venelles (13)

Christine MENDELSOHN (Parti de la gauche européenne)

Jean-marie MICHELUCCI (Coordinateur cgt groupe arkema)

Sandrine MUSSO (Anthropologue, marseille)

Arlette PAROLA (FASE)

Isabelle PASQUET (Sénatrice des bouches du rhone)

Jean-rené PENDARIES (Sociologue cnrs aix-marseille

Yves PERRIN TOININ (Médecin généraliste Aubagne)

Gerard PONTHIEU (13770 Venelles)

Monique POUPAUD (13 venelles)

Pierre PRADEL (Retraité vitrolles)

Jean-yves SALVAT (Sud cam, secrétaire du ce du crédit agricole alpes provence)

Silvia SAPPA ( Avocate Aix en Provence)

Pierre SAUSSAC (Responsable clientèle - venelles)

Elisabeth TEISSIER déléguée du personnel SNU ipp 13/FSU
Marcel TOUATI (Médecin, responsable acteur santé pcf 13)

Laurent TRAMONI S3 SNES

Didier TURRINI (Cgt UD06)

Jean louis VAYSSIERE (Consultant - expert chsct 13770 Venelles)

Corinne VIALLE secrétaire Nationale du SNU ipp

Bernard VUILLON (Sociologue. marseille. 13009),

 


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 05:35





La revue Santé et Travail la lancé une pétition sur les risques psychosociaux pour « débattre enfin du travail ». Cette pétition est relayée par le monde syndical et autres, mais le sujet est aussi politique.

 

Les risques psychosociaux sont liées notamment à des méthodes d'organisation, de management, de gestion des entreprises, eux même liés à des choix politiques comme « la concurrence libre et non-faussée », la course aux résultats impliquant le juste à temps, la « satisfaction du client » 24heures sur 24, etc.

 

« Tout est dans tout et réciproquement », comme disait Pierre Dac...

 

C'est pourquoi je relaie cette pétition sur mon blog !


DH

 


Risques psychosociaux : débattre enfin du travail

 

Depuis longtemps, nous alertons sur la montée de la souffrance au travail. Nous devrions nous réjouir que les pouvoirs publics se saisissent de ce dossier. Nous sommes pourtant inquiets de la façon dont s’engage la prévention des risques psychosociaux et des conséquences que cela peut entraîner pour des salariés déjà malmenés.

On ne résoudra pas le problème du mal-être au travail, des dépressions professionnelles ou des suicides à coups de numéros verts, de formation à la gestion du stress et encore moins d’autopsies psychiques. Au mieux, ces actions n’ont pas d’effet sur la cause majeure des problèmes ; au pire, elles culpabilisent les salariés qui utilisent ces services, mais ne se sortent pas des impasses dans lesquelles l’organisation du travail les place.

Il est aussi irresponsable de confier à l’encadrement, voire aux collègues, la détection des salariés « fragiles », dont la « vulnérabilité » ne leur permettrait pas de supporter les conditions de travail, considérées, elles, comme immuables. On marginalise ainsi davantage des salariés qui perdent pied, alors qu’il s’agit au contraire de mettre fin à leur isolement. On place aussi les cadres de proximité dans une injonction paradoxale insupportable  : d’un côté, des objectifs intenables qu’ils doivent imposer à leurs équipes et, de l’autre, le repérage des dégâts qu’ils ont contribué à répandre.


Non, si l’on veut prévenir les risques psychosociaux, c’est le travail qu’il faut soigner en priorité. C’est le travail qu’il faut adapter à l’homme et non l’inverse. C’est là que les marges de manœuvre sont les plus grandes, tant les modes d’organisation du travail et la gestion des ressources humaines ont dégradé le travail et les relations sociales.


Chasse aux effectifs, pressions pour diminuer la masse salariale en poussant à la démission, individualisation des rémunérations et de l’évaluation des performances, intensification du travail avec multiplication des contraintes, suppression des temps « improductifs », organisation du travail en juste-à-temps, prescription de modes opératoires standardisés, tous ces facteurs sont à l’œuvre dans la plupart des secteurs de l’économie et des fonctions publiques. Ils concourent à isoler les salariés et à les priver d’un nécessaire soutien collectif. Or, c’est le cœur de la souffrance des salariés aujourd’hui. Etre en permanence débordé, avoir le sentiment de ne plus arriver à faire un travail de qualité et ne pas pouvoir en parler à ses collègues, eux-mêmes débordés et en concurrence sur les objectifs, confine le salarié dans sa solitude.


Fréquemment, les préoccupations des directions, soucieuses de la seule rentabilité économique et financière à court terme, sont en rupture avec l’expérience concrète du travail vécue par les salariés. Bien travailler impose toujours de prêter attention à des aspects de la situation de travail que la hiérarchie n’est pas en mesure de percevoir. Or, aujourd’hui, en raison de la pression sur les coûts, il est souvent impossible de faire un travail de qualité, conforme aux exigences que l’expérience individuelle et collective des produits et des clients a développées. Les salariés doivent trier, faire des choix et abandonner des pans entiers de leur activité, sans possibilité d’en débattre avec leurs collègues. Chacun se débrouille, seul, en fonction de ses propres critères. Cela débouche fréquemment sur des conflits de travail, qualifiés à tort de « conflits personnels ». L’impossibilité de débattre des « détails » qui font la qualité du travail a un coût élevé pour la santé psychique. Les conflits psychiques sont l’intériorisation de débats sociaux qui n’ont pas lieu.


Cette situation appelle une série de mesures énergiques visant à restaurer dans les entreprises des capacités d’expression et de débat.


Nous appelons les acteurs sociaux des entreprises à négocier en priorité sur l’expression des salariés. Il s’agit de reconstruire des espaces d’échanges, entre salariés d’abord, puis entre les salariés et leur hiérarchie, sur les difficultés que pose le travail. La reprise de ce dialogue est un préalable indispensable pour repenser l’organisation et les finalités du travail. Cette requête n’a rien de révolutionnaire : il s’agit de réactiver le
« droit à l’expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail », défini à l’article L. 2281 du Code du travail.


L’enjeu, mais aussi la difficulté, sont de surmonter l’isolement des salariés. Pour que le processus soit fructueux, il est nécessaire de prévoir des temps suffisants de confrontation des expériences entre salariés et d’élaboration de la pensée. On ne maîtrisera pas les risques psychosociaux sans reconstruire des collectifs de travail. Cela passe par le renforcement de l’acteur syndical, mais aussi par le développement de pratiques syndicales au plus près du travail. Pour négocier, les syndicalistes ont besoin de temps pour débattre du travail avec les salariés.


Des moyens nouveaux pour les CHSCT seraient aussi les bienvenus. La formation générale de base prévue par la loi n’est pas suffisante. Devrait s’y ajouter un droit à la formation sur les risques avérés dans l’entreprise (risques psychosociaux, TMS, risques majeurs…). Le droit d’alerte du CHSCT, cantonné actuellement aux risques graves, devrait être étendu aux risques organisationnels.


Par ailleurs, si la loi a bien prévu d’obliger l’employeur à respecter des principes généraux de prévention (article L. 4121-2 du Code du travail), intégrant l’organisation du travail, l’adaptation du travail à l’homme, et même la limitation du travail cadencé et monotone, aucun décret d’application de ce texte voté en 1991 n’a été pris. Il devient indispensable de combler cette lacune. Nous demandons aux pouvoirs publics d’engager sans plus attendre ce chantier complexe.


Nous croyons nécessaire de créer des « délégués prévention » de branche et/ou de bassin d’emploi pour intervenir dans les TPE et PME dépourvues d’instances représentatives du personnel (IRP). De même, dans les cas de sous-traitance, il serait bénéfique d’instaurer une obligation de consultation mutuelle des IRP de l’entreprise donneuse d’ordre et de l’entreprise prestataire.


Enfin, il est grand temps de renforcer le devoir d’alerte incombant aux médecins du travail, non seulement en direction de l’employeur, mais aussi vis-à-vis des instances représentatives du personnel. Il devra être assorti d’une obligation de réponse écrite du chef d’entreprise.

 

Pour signer l'appel, cliquez ICI.

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 05:40





La taxe carbone de Sarkozy a été censurée par le Conseil Constitutionnel, car la loi a été jugée injuste !

 

Je vous renvoie pour la petite histoire au communiqué de Jean-Luc MELENCHON de septembre dernier sur ce sujet...

 

Le Parti de Gauche lui proposait une « fiscalité écologiste plus juste » (lire à ce titre l'article paru dans POLITIS).


Voici le communiqué du Parti de Gauche :

 

 Annulation de la taxe carbone : sanction d'un bricolage


Les motifs d'annulation de la taxe carbone par le Conseil Constitutionnel correspondent à un grand nombre des critiques portées par le Parti de Gauche lors du débat parlementaire


- Exonérations de la très grande majorité des émissions d'origine industrielle alors que bon nombre de ces industries polluantes ne seront pas soumises aux quota de carbone européen avant 2012.


- Exonération du transport routier et aérien, pourtant grand émetteur de gaz à effets de serre


- Injustices pour les ménages principales cibles pour cette nouvelle taxe alors que ce sont les acteurs qui ont le moins de possibilités de modifier leur comportement de part des choix contraints.


- Les députés du Parti de Gauche avaient d'ailleurs défendu des amendements de suppression de nombre des exonérations pointées par le Conseil Constitutionnel. Mais le gouvernement et Nicolas Sarkozy se sont obstinés pour faire croire à leur volonté de lutter contre le réchauffement climatique.


- Après l'échec de la méthode Sarkozy à Copenhague, après l'échec de cette taxe carbone, injuste socialement et inefficace environnementalement, il est temps de comprendre que ce n'est ni le bricolage politicien ni les attitudes de Rambo qui construiront une véritable réponse au défi climatique. Oui, il faut changer de modèle développement mais cela se fera par une politique volontariste qui ne peut passer que par une planification écologique et démocratique qui permette de sortir de la civilisation du tout pétrole et non par de nouvelles taxes frappant aveuglément tous les ménages indépendamment de leurs possibilités financières de faire des choix en lien avec les enjeux environnementaux.


Jeudi, 31 Décembre 2009 Martine Billard

 

 

L'HUMA a fait un bon article sur le sujet...

 

A suivre.


DH

 

 


Taxe carbone: le vert de trop...


Le Conseil constitutionnel a annulé, mardi soir, la loi qui instituait la taxe carbone, jugée inefficace écologiquement et inéquitable fiscalement.

 

Le gouvernement aura eu, cette année, l’estomac retourné avec deux jours d’avance sur le lendemain de fête. Le Conseil constitutionnel lui a servi le « vert » de trop mardi, tard dans la soirée, en retoquant son projet d’instituer une taxe carbone. Visant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre « afin de lutter contre le réchauffement de la planète », celle-ci aurait dû s’appliquer à compter du 1er janvier, autrement dit dès demain.

 

une rupture caractérisée de l’égalité

 

Mais ce qui devait être l’une des mesures fiscales phares du projet de loi de finances 2010 n’a pas été du goût des neufs sages, lesquels ont décidé d’annuler in extremis la mesure, jugée socialement inéquitable et écologiquement inefficace.

 

Épinglées  : les nombreuses exemptions qui devaient accompagner sa mise en place. « Ainsi étaient totalement exonérées de contribution carbone les émissions de 1 018 sites industriels les plus polluants, tels que les raffineries, cimenteries, cokeries et verreries, les émissions de l’industrie chimique utilisant de manière intensive de l’énergie (…), celles du transport aérien et du transport routier de passagers », souligne le Conseil constitutionnel dans son rapport. Pointant également l’exonération des centrales thermiques ainsi que les réductions accordées aux activités agricoles, de pêche, de transport routier de marchandises et au transport maritime (75 % pour chacun), il estime qu’au total, « 93 % des émissions d’origine industrielle, hors carburant, (auraient été) exonérée de contribution carbone ». In fine, « moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre auraient été soumises à la contribution », laquelle n’aurait donc porté que sur « les carburants et les produits de chauffage qui ne sont que l’une des sources de dioxyde de carbone ».

 

Des régimes de faveur « contraires à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique », résume le Conseil, qui note, surtout, que cela « aurait créé une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques ».

 

Deux motifs majeurs qui l’ont donc conduit à censurer la loi, faisant écho aux critiques entendues depuis juillet, quand le débat avait été lancé. Censée répondre aux engagements pris en 2008 lors du Grenelle de l’environnement, la taxe carbone – ou contribution climat énergie – devait inciter les entreprises, les ménages et les administrations à diminuer leur consommation d’énergie fossile – gaz, fuel, essence, charbon – via un « stimulus prix ». En juillet, la commission Rocard proposait de fixer le tarif de la taxe à 32 euros la tonne de CO2. Les parlementaires avaient finalement retenu celui de 17 euros la tonne, accompagnant la mesure d’un « chèque vert » reversé aux ménages en guise de compensation et, donc, d’une kyrielle d’exemptions. Dès lors, les critiques s’étaient multipliées. À celles entendues depuis le début, portant sur le bien-fondé même d’une nouvelle taxe imposée aux ménages – 5 centimes de plus par litre de carburant et de fioul, 3,14 euros de plus par MWh de gaz – venaient s’ajouter celles des organisations écologistes, reprochant au gouvernement de ne pas être allé jusqu’au bout de son idée.

 

Un nouveau texte le 20 janvier

 

Deux lignes d’oppositions que l’on retrouve dans les réactions entendues depuis hier. Majoritairement, les organisations de défense de l’environnement saluent cette censure en ce qu’elle doit permettre au gouvernement de revoir sa copie. « La décision du Conseil constitutionnel doit donner l’occasion au gouvernement de créer une véritable contribution climat énergie, conforme au vœu des acteurs du Grenelle de l’environnement et non des lobbies qui ne pensent qu’en termes d’exonérations et de chantage à l’emploi », estime ainsi Sébastien Genest, président de France Nature Environnement. Un point de vue repris, côté politiques, par le Parti socialiste (à l’origine de la saisine du Conseil constitutionnel) et par les Verts qui exigent, en substance, une contribution ambitieuse et socialement équitable. Député communiste du Nord, Jean-Jacques Candelier reste quant à lui fermement opposé au principe même d’une taxe. « Elles représentent déjà les deux tiers du prix à la pompe, souligne-t-il, dans un communiqué. Comment quelques milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires (3 milliards – NDLR) pourraient changer les comportements, alors que les 50 milliards d’euros de l’actuelle fiscalité environnementale n’y arrivent pas  ? »

 

Le gouvernement, enfin, se montre déterminé à ne pas lâcher le morceau. François Fillon présentera un nouveau texte le 20 janvier. Un délai court, quand les entreprises dans le collimateur sont, elles aussi, déjà reparties à la charge pour défendre leur bout d’os.

 

Marie-Noëlle Bertrand (31/12/09)

 

Le dossier Taxe carbone du journal l'Humanité

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 06:13




Évidemment cela n'a pas fait la une des journaux télévisés. Pour autant, nous avons à apprendre des pays d'Amérique du Sud...

A méditer..



DH





Extraits de l’intervention du Président de la Bolivie lorsqu’il s’est réuni avec les mouvements sociaux.

 

 

http://www.larevolucionvive.org.ve/IMG/arton1067.jpg


" (..) En quoi consiste le fait que les peuples du monde décident du futur de l’humanité ? Il consiste en un référendum mondial sur le changement climatique. Que les peuples du monde décident par leur vote conscient du destin de l’Humanité. Comme dirigeant syndical, j’ai une petite expérience du pouvoir de l’organisation, de la conscientisation, de l’unité pour changer de petites comme de grandes choses. Je crois dans nos mouvements sociaux : ils connaissent leurs problèmes, ils connaissent aussi les solutions.

Je veux vous lire la première proposition de ce référendum :


1 - Êtes-vous d’accord pour rétablir l’harmonie avec la nature, et pour reconnaître les droits de la Terre Mère ?


(cris et applaudissements d’approbation de la salle)


2 - Êtes-vous d’accord pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qu’est le système capitaliste ?


(cris et applaudissements d’approbation de la salle)


3 - Êtes-vous d’accord pour que les pays développés réduisent et réabsorbent leurs émissions de Co2 à effet de serre pour que la température ne monte pas de plus d’un degré centigrade ?


(cris et applaudissements d’approbation de la salle)


4 - Êtes-vous d’accord pour transférer tout ce qui a été dépensé dans les guerres et pour consacrer un budget supérieur à la défense de la Terre face au changement climatique ?


(cris et applaudissements d’approbation de la salle)


5 - Êtes-vous d’accord avec un tribunal de justice climatique pour juger ceux qui détruisent la Terre Mère ?


(cris et applaudissements d’approbation de la salle)



Compagnon Chávez, le document vient d’être approuvé dans ce sommet sur le Changement climatique. De nouveau je salue l’effort et la mobilisation des mouvements sociaux. Nous sommes des présidents alliés des mouvements sociaux. Je veux continuer à apprendre de vous. Je suis élève des mouvements sociaux de Bolivie et du monde.
Je veux vous dire que je ne me sens plus seul.


Ne vous sentez pas seuls dans cette lutte pour la vie, pour l’humanité, pour la défense de la Terre Mère. Que nous accompagnent les mouvements sociaux, nous présidents qui essayons d’exprimer la pensée de nos peuples, est indispensable. Seuls, Evo ou Hugo nous ne pouvons avancer, mais si les peuples nous accompagnent nous sommes ici pour changer les politiques capitalistes qui font tant de mal à l’humanité.


Patrie ou Mort ! Nous vaincrons.


Planète ou mort ! Quand, quand, carajo !"



Pour en savoir plus :


http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1067&lang=es




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