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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 06:15

 

 


 

Ce qui m’a toujours surpris, c’est l’implication de notre ancien Président de la République

Valéry Giscard d’Estaing contre le développement de l’éolien en France. C’est lui qui est à la tête du lobby le plus puissant (*). Cela n’a en fait rien d’étonnant car c’est aussi un grand défenseur du nucléaire. Est-ce que cela aurait un rapport par hasard ?

 

Toujours est-il qu’un rapport parlementaire va dans le même sens. Le rapporteur PS de la commission a même démissionné, refusant de cautionner le rapport uniquement à charge. Le Parti de Gauche se positionne sur ce sujet !

 

A suivre,


DH

 

(*) Pour s’en convaincre tapez Giscard et éolien sur n’importe quel moteur de recherche…

 


 

 

Le lobby nucléaire tente d'asphyxier l'énergie éolienne

 

   

 

 

Depuis plusieurs années, le lobby nucléaire a décidé de tuer l'énergie éolienne qui lui fait concurrence, alors que c'est une énergie dont l'efficacité est reconnue et que le réacteur EPR ne cesse de subir des retards dû à de multiples problèmes techniques. C'est le but à peine caché du rapport de la mission d'information parlementaire.

 

Tout y passe : l'atteinte aux paysages qui serait due au développement «anarchique» des installations, le coût du démantèlement de celles-ci, le classement en installations dangereuses de type SEVESO... Les anti-éoliens veulent aussi éloigner celles-ci des bords de mer : pas une à moins de 10 km à l'intérieur des terres et à moins de 15 miles en mer (24 km). On voudrait interdire toute construction qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

 

C'est oublier qu'il existe un arsenal complet qui protège nos paysage et que face aux 8 000 éoliennes prévues pour 2020 nous avons dans le même temps : 100 000 km de lignes à haute tension, 10 300 km d'autoroutes, 30 000 km de voies ferrées, des milliers de remontées mécaniques et des ports de plaisance envahissant.

 

S'agissant du coût du démantèlement, les partisans du nucléaire y vont fort : ils demandent que soit intégré son coût alors que cela n'a jamais été pris réellement en compte pour aucune autre énergie. Et quant à comparer une éolienne à une installation à haut risque cela prêterait à sourire s'il ne s'agissait d'un rapport parlementaire.

 

Le Grenelle de l'environnement a décidément du plomb dans l'aile.

 

Martine Billard, Parti de Gauche

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 05:46

 


 

François Delapierre du Parti de Gauche parle d'une première avec un sondage qui intègre Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2012. En fait, il y a un deuxième sondage réalisé par le Nouvel Obs.

 

Les choses bougent... Intéressant, non ?

 

A suivre...

 

DH

 

 


 

Lundi, 29 Mars 2010

 

Quel paysage politique après les régionales ? La question intéresse aussi les sondeurs, qui n'ont pas attendu pour aborder les nouvelles configurations qui peuvent se présenter lors de l'élection présidentielle de 2012. Du coup, c'est la première fois que le scénario d'une candidature à l'élection de Jean-Luc Mélenchon est "testée" (sondage IFOP publié dimanche dernier dans Sud Ouest).

 

Martine Aubry y est créditée de 27% des intentions de vote juste devant Sarkozy (26%). Suivent Marine Le Pen à 11%, Duflot à 9%, Bayrou à 7%, Jean-Luc Mélenchon à 6%, Dominique de Villepin à 6%, Olivier Besancenot à 5%. On mesure donc le bouleversement politique produit par les régionales. Dans le détail du sondage, on trouve que 9% des électeurs interrogés qui avaient voté pour Ségolène Royal au premier tour de 2007 choisiraient cette fois Jean-Luc Mélenchon. Une indication des marges de progression du Front de Gauche.

 

Francois Delapierre

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 05:19




Manifestation du 23 mars 2010, le Parti de Gauche dans la rue à Marseille

 

 GEDC1245.JPG

Hélène LECACHEUX et Albert BRUN, "ABBA" en grande discussion...


Le Parti de Gauche était à coté des salariés le 23 mars à Marseille à l'appel de la manifestation unitaire CFDT-CGT-FSU-UNSA-SOLIDAIRE.

 

Nous étions 50000 suivant les organisateurs et 12 000 suivant la Police. De tels écarts n'étonnent plus personne à Marseille depuis longtemps, pour nous qui sommes habitués au pavé marseillais !

 

Après le vote des 14 et 21 mars, espérons que Sarkozy et son gouvernement ont entendu les salariés et retraités !

 

A suivre !

 

DH



GEDC1244.JPGLes camarades du Parti de Gauche assuraient "un point fixe" comme d'hab...


 

DSC02248.JPG
Le camarade Rémy et son épouse du PG 12ème


otre serviteur avec "ABBA"

DSC02259.JPGVotre serviteur avec "ABBA".




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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:26

Communiqué du Parti de Gauche sur le second tout des élections régionales 2010.
DH


Dimanche, 21 Mars 2010

  

capture_dcran_2010-03-21__22.45.48


Les électeurs viennent d'effacer politiquement la victoire présidentielle de Sarkozy en 2007. La déroute qu'ils ont infligée à la droite est d'une ampleur historique. Nicolas Sarkozy et François Fillon n'ont désormais plus aucune légitimité pour continuer à détruire les acquis sociaux et républicains de notre pays. A commencer par leur réforme des retraites que nous combattrons dans la rue dès le 23 mars prochain.


Le gouvernement prétend que sa politique n'a pas été sanctionnée? Alors qu'il le vérifie en remettant sa majorité parlementaire en jeu par le biais d'une dissolution ! Hélas le pouvoir va tenter de se dérober au verdict populaire. Après avoir refusé d'écouter la rue, le voilà décidé à nier les urnes. Cette obstination annonce une crise politique majeure.


Le Front de Gauche va s'y préparer. Il est désormais installé dans la vie politique française. Il lui faut maintenant trouver un second souffle pour offrir un recours au pays. De ce point de vue, le résultat de la liste Front de Gauche-NPA du Limousin à ce 2ème tour (autour de 19 % contre 13 % au 1er tour) est un formidable encouragement. Il démontre la capacité mobilisatrice de l'autre gauche réunie. Il faut poursuivre dans cette voie afin de constituer au plus vite une alternative politique majoritaire à gauche. Pour ce faire, le Front de Gauche doit asseoir sa crédibilité dans les mobilisations et les urnes, en prenant d'une part toute sa place dans la bataille contre la réforme des retraites qui débute le 23 mars, en présentant d'autre part des candidatures communes dans les prochaines élections (cantonales, présidentielle et législatives), autour de plates-formes partagées proposant une autre voie pour la France.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 05:11

 




En préparant ce post, j'ai reçu un coup de téléphone de Mariani ! En fait, il s'agit d'un message pré-enregistré. Mon dieu qu'il a une voix triste ! Est-ce le résultat de dimanche dernier et celui prévisible de dimanche prochain !

 

Le point intéressant, c'est que j'ai appris que la région était responsable du chômage !!! Moi qui croyait que Sarko s'occupait de tout et qu'il s'était engagé justement à le réduire ? On m'aurait menti ? Remarquez c'est pas mal pour préparer les esprits pour 2012...

 

Finalement, je n'ai pas été convaincu et dimanche prochain je mettrai un bulletin pour Michel Vauzelle...

 

Plus sérieusement, je vous propose l'analyse du Parti de gauche du 1er tour des Régionales...

 

DH


 

 

Mercredi, 17 Mars 2010

 

 

Le premier tour des régionales vient de faire sortir le pays de la trajectoire politique ouverte par l'élection présidentielle de 2007. En trois ans seulement, la participation record est devenue abstention record. La nette victoire de Sarkozy a laissé place à une désaffection historique de ses électeurs. Le surgissement du Modem s'est transformé en effondrement. Et alors que la candidate PS de 2007 cherchait l'alliance avec le Modem, les clins d'œil aux « démocrates » ont disparu des propos d'Aubry et Cohn-Bendit dès la soirée électorale de dimanche.

 

Le premier tour des régionales vient de faire sortir le pays de la trajectoire politique ouverte par l'élection présidentielle de 2007. En trois ans seulement, la participation record est devenue abstention record. La nette victoire de Sarkozy a laissé place à une désaffection historique de ses électeurs. Le surgissement du Modem s'est transformé en effondrement. Et alors que la candidate PS de 2007 cherchait l'alliance avec le Modem, les clins d'œil aux « démocrates » ont disparu des propos d'Aubry et Cohn-Bendit dès la soirée électorale de dimanche.

 

La nouvelle période qui s'ouvre est d'abord marquée par le retour au premier plan de la crise politique. L'assise du pouvoir est plus faible que jamais. Le rejet de sa politique s'exprime en premier lieu par l'abstention. Le vote vient seulement en second. On sait au terme de la campagne combien le vote PS a été majoritairement un vote par défaut. Le doute sur la capacité de la gauche, spécifiquement celle du PS, à gouverner autrement n'est pas réglé. Enfin, le succès du PS est aussi un contre-pied. Car ce n'est pas l'alliance prévue avec le Modem qui se réalise. C'est le retour à l'union de la gauche que ce parti décrétait dépassée. D'ailleurs c'est seulement en provoquant une triangulaire lamentable dans le Limousin que le PS qui lorgnait vers le Modem évite de se retrouver allié avec... le NPA !

 

Ce nouveau cycle est aussi caractérisé par une nouvelle géographie à gauche. Europe Ecologie est à la croisée des chemins. Elle n'est passée devant le PS dans aucune région. La voie de la recomposition au centre lui semble coupée. Reste son statut de deuxième force à gauche. Que va-t-elle en faire ? Une alliance privilégiée avec le PS, troquantla renonciation à un candidat à la présidentielle contre un petit volant de députés élus avec son appui ? Le recul électoral enregistré dimanche conduit de nombreux responsables Verts ou Europe Ecologie à prôner la revente rapide d'une récole électorale qui pourrait s'avérer périssable. Mais le débat est ouvert dans cet espace politique dont l'hétérogénéité s'est accrue depuis les européennes au lieu de se réduire.

 

Enfin, le Front de Gauche s'enracine. Nous sommes les seuls à avoir progressé en voix tout au long du cycle qui s'achève. Nous entrons donc dans le suivant en dynamique ascendante. L'adhésion est bien présente, souvent au-delà de nos électeurs. Reste à conquérir la crédibilité électorale. Celle qui nous donnerait aux yeux du plus grand nombre le statut d'un « vote utile ». C'est le déclic qui a manqué dans l'élection pour transformer notre progression en une poussée qui nous aurait permis de passer en tête. Il faut dire que nous avions la difficulté d'affronter des sortants de gauche. Europe Ecologie n'y a pas résisté alors que le Front de Gauche a tenu bon. Pour autant, le Front de Gauche n'est pas encore suffisamment fort pour se permettre des faiblesses. Ainsi chaque division du PCF a coûté cher, en Picardie, en Seine-Saint-Denis, en Pays-de-Loire... Ainsi chaque fois que nous sommes peu implantés, nous sommes emportés par le laminoir du « vote utile ».

 

De tout cela il faudra faire un bilan précis et détaillé. Harassement de l'entre-deux tours ne nous en laisse pas le loisir. Le premier tour ne s'est finalement terminé que mardi dernier à 18h ! Il aura fallu batailler ferme pour obtenir que le PS respecte le vote des électeurs. Nous n'avons pas présenté des listes autonomes pour nous soumettre au « vainqueur ». Pas de rapports féodaux à gauche ! Le PG ne connaît qu'un seul maître, le suffrage universel. Lorsque nous fusionnons avec la liste de gauche arrivée en tête au premier tour, nous le respectons. Nous ne nous soumettons à personne. Nous exigeons donc que le PS respecte le vote des électeurs qui ont fixé notre poids dans la gauche rassemblée. Cette fermeté a payé puisque la fusion proportionnelle a été effective presque partout. A quelques tristes exceptions. En Picardie, le président sortant a instrumentalisé les oppositions entre communistes pro-Hue, pro-Gremetz et pro-Buffet pour nous éliminer du second tour. En Limousin, le PS provoque une triangulaire. Fort heureusement, la droite ne peut l'emporter et les électeurs de gauche pourront voter sans réserve pour la liste Front de Gauche-NPA. Ailleurs nous soutiendrons les listes de la gauche rassemblée afin de terminer le travail si bien commencé au premier tour, qui permet d'espérer que dimanche prochain un vote de gauche unitaire et sans ambigüité balaye la droite dans tout le pays.

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 05:58

 




Vitrolles détient un triste record avec 63 % d'abstention... C'est étonnant quelque part dans une ville qui par le passé a été très politisée avec justement de très forts taux de participation aux élections locales notamment à l'époque « Mégret »...

 

Pour autant, ce taux doit interroger toutes les forces politiques Vitrollaises. Les scores des uns et des autres doivent être relativisés avec ce très faible taux de participation.

 

Pour le Parti de Gauche, cela ne nous laisse pas indifférent. Il n'est pas anodin que les électeurs se détournent des urnes. C'est même grave pour la démocratie. Je considère que nous avons les « politiques que nous méritons ».

 

Nous sommes tous égaux dans l'isoloir ! Certes tout est fait pour détourner les citoyens des urnes. Il faut se poser la question de savoir qui y a intérêt ? « Tf1 and Co » ne nous aident pas et ne font rien pour l'éducation, l'information, etc. A contrario, il faut tout faire pour que les citoyens ne pensent pas par eux-même...

 

Une anecdote. Sarko était à Eurocopter il y a quelques jours. De part mes responsabilités syndicales, outre l'avoir rencontré pour lui poser une question, j'ai suivi ensuite le cortège de sa visite. Un salarié l'a pris par l'épaule. Sa demande c'était que Sarko, par ailleurs, Président de la République (au delà de l'homme, c'est tout de même la plus haute fonction de l'Etat) s'occupe du problème des supporters de l'OM interdits pour je ne sais plus trop quel match... Tout est dit !

 

DH

 


 

 

Régionales : Vitrolles, bastion abstentionniste

 

Publié sur La Provence.fr le mardi 16 mars 2010

 

 

Quand les chauffeurs de poids lourds pèsent leur chargement sur la bascule de la zone des Estroublans, ils prennent rapido un café à la guinguette attenante, tenue depuis 9 ans par Yves, un Vitrollais de 49 ans qui a tous ses tampons sur sa carte d'électeur. Sauf celui du premier tour des régionales.

 

"Il faisait beau", le temps a filé, il a oublié. Ou fait semblant, dans une commune où l'abstention grimpe à 62%. "Ils ont pris 50% d'abstention dans la gueule. Et dimanche, tout le monde était content !" Face à un parking en terre rempli de camions polonais, il sert le café au verre avec un soupçon d'amertume. "Les salariés n'ont plus un euro pour le petit noir du matin. La crise n'est pas pour tout le monde quand je vois les banquiers qui affichent des bénéfices extraordinaires" .

 

Les candidats aux régionales ne paieront pas toute l'addition de sa colère : au second tour, il ira voter. Laurent Dupont, ferronnier de 45 ans, était à son bureau de vote à 8h05. Seul passionné au milieu d'artisans et de commerçants démobilisés. "L'enjeu des régionales a été mal expliqué. Quand les dirigeants politiques en parlent, c'est ambiance cour de maternelle. Je ne connais pas la langue qu'ils causent. C'est sûrement que je n'ai pas fait assez d'études".

 

Laurent Dupont est un ironique. De l'autre côté de l'A7, Jonathan fêtait hier ses 18 ans sur le parvis de la gare routière. Deux jours trop tard pour voter dimanche prochain. Pas grave ! Sous sa casquette américaine vissée sur le côté, il a rêvé de mille cadeaux d'anniversaire, mais jamais d'une carte d'électeur.

 

À ses côtés, Quentin, 20 ans, sans emploi, qui ne vote pas "parce qu'il ne s'intéresse pas trop aux programmes politiques", Jean-Michel, 21 ans, lycéen, dans le même cas puisque "les candidats ne font pas ce qu'ils ont promis pendant la campagne", Christian, 18 ans, qui "s'en fout", Cyril, 17 ans, qui se demande, "honnêtement, à quoi ça sert de voter".

Jamais ils ne parlent entre eux de politique. Leurs parents les ramènent-ils parfois sur le chemin des isoloirs ? "Ma mère non plus ne vote pas", précise Christian, employé dans la restauration. Un beau-père l'incite à passer aux urnes. Il en tiendra compte. "À la prochaine présidentielle."

 

Il s'en trouve tout de même un pour annoncer qu'il se déplacera dimanche. Jean-Michel, le plus âgé. Pour le FN. Que Vitrolles -mais aussi Marignane- ait aussi peu voté dimanche n'étonne pas la politologue Virgine Martin (Euromed-Management). "Il y a une forme de radicalisme dans cette abstention. Ce n'est pas du désintérêt pour la chose publique."

Ces villes "à fort potentiel protestataire" s'abstiennent "pour les mêmes raisons qui les ont amenées à voter Front national". Les déçus du sarkozysme "s'extrême-droitisent ou finissent par jeter l'éponge", la droite parlementaire étant trop peu implantée pour les retenir.

 

Alors qu'en face, PS et Front de gauche sont mieux armés face à une liste écologiste "qui ne correspond à rien ici". Deux des trois candidats, Vauzelle et Le Pen, ont prévu cette semaine une halte à Vitrolles-Marignane. Dans l'espoir de rallier ce bastion abstentionniste.

 

Patrice MAGGIO

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 06:13

 


Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps ! La formule est empruntée à d'Hugo Chavez à propos du climat lors du sommet de Copenhague: « Si le climat était une banque, ils l'auraient déjà sauvé depuis longtemps ! ».

 

Au delà, je vous livre une excellente tribune sur la crise grecque de Jean-Jacques Chavigné, un collègue de Gérard Filoche.

 

A méditer...

 

DH


Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà sauvée depuis longtemps !
 
Heureusement que les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ne travaillent pas au service des urgences d’un hôpital. Avec leur acharnement à faire payer au peuple grec les falsifications commises par le gouvernement conservateur au pouvoir jusqu’en octobre 2009,  ils refuseraient de soigner une famille victime d’un accident de la route, sous prétexte que le père (ou la mère) qui conduisait la voiture avait bu un coup de trop et brûlé un feu rouge.

 
 « On ne guérit pas un alcoolique en lui donnant encore une nouvelle bouteille d’eau-de-vie » confirme, d’ailleurs, le député libéral allemand Franck Shäffer. Comme si  toute la famille était alcoolique. Comme si c’était le peuple grec qui avait falsifié les comptes de la Grèce et non pas le gouvernement de Kostas Karamanlis !

 
Comme si, de surcroît, le gouvernement conservateur grec avait été le seul à « tricher » sur le montant de sa dette. « Le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal ont, eux aussi, « optimisé » leurs comptes avec l’aide Goldman Sachs, JP Morgan Barclays… », soulignait le Monde du 19 février.

 

La finance régulée

 

En septembre dernier, après la réunion du G20 à Pittsburgh, Nicolas Sarkozy avait pourtant crié victoire : le capitalisme était moralisé, la finance était régulée.
 
La moralisation du capitalisme nous la voyons à l’œuvre. Les spéculateurs s’attaquent aux Etats qui avaient mis des centaines  de milliards d’euros à leur disposition pour les sauver de la faillite. Ces spéculateurs doutent, en effet, de la capacité financière de ces mêmes Etats à réduire les dettes publiques qu’ils avaient largement contribué à gonfler. Elle consiste, aussi, pour l’Union européenne à vouloir faire rembourser par les peuples européens les centaines de milliards d’euros que les Etats ont dépensé pour colmater les brèches ouvertes par les spéculateurs.

 
La régulation de la finance a été tout aussi efficace. Les agences de notation avait accéléré la crise des « subprime » en notant comme des produits particulièrement sûrs, des produits infestés de créances de pacotille. Ce sont ces mêmes agences de notation qui sont à l’origine de la crise grecque.

 
Les produits dérivés, les fonds spéculatifs avaient, eux aussi, accélérés la crise de 2008. Ils sévissent toujours en 2010. Les fonds spéculatifs (hedge funds) ont acheté des millions d’euros de CDS, (credit default swap) censés garantir contre le défaut de paiement de la dette publique grecque. Ils se sont ensuite attaqués à la dette publique grecque. Pour s’assurer contre le défaut de paiement de la Grèce, le gros des spéculateurs s’est alors  mis à acheter en masse les CDS. Les fonds spéculatifs ont largement profité de l’opération.


Au peuple grec de payer la note


En exigeant de la Grèce qu’elle réduise ses déficits publics de 4 % en une seule année et de près de 10 % en 3 ans, les 27 dirigeants de l’Union européenne ont donné satisfaction aux spéculateurs.

 
C’est ce qu’ils appellent « soutenir la Grèce ». Ils la soutiennent comme la corde soutient le pendu. Cette assistance consiste, en effet, à exiger de la Grèce qu’elle fasse payer les frais de la crise, entièrement de la responsabilité des spéculateurs et du précédent gouvernement conservateur, aux salariés grecs.

 
Sous la pression de l’Union européenne, le gouvernement grec s’est partagé la tâche. Le ministre du travail grec, a annoncé un recul de deux ans de l’âge moyen de départ en retraite (de 61 à 63 ans en 2015). Le premier ministre, Georges Papandréou  , a annoncé le gel des salaires des fonctionnaires et de nouvelles taxes sur les carburants. Le ministre des finances, a annoncé d’autres mesures salariales d'austérité qui frapperont la fonction publique : baisse de 10 % des primes, diminution de 30 % des heures supplémentaires, arrêt total des embauches en 2010 …

 
Cela ne suffit pourtant  pas aux dirigeants européens qui ont mis la Grèce sous tutelle, envoyé leurs inspecteurs et lui ont laissé un mois pour prendre de nouvelles mesures d’  «assainissement » : augmentation de la TVA, nouvelles taxes sur l’énergie…

 
Les néolibéraux qui n’ont pas de mots assez durs pour condamner les « tricheries » de la Grèce affirment, sans éclater de rire que, selon un sondage publié début février, six Grecs sur 10 estimaient nécessaires la politique d’austérité ! Il ne leur est jamais venu à l’idée qu’il était beaucoup plus facile de « maquiller » un sondage qu’une dette publique. Nul besoin pour y parvenir, pourtant, de faire appel aux services de Goldman Sachs.
 
Une telle cure d’austérité a toutes les chances de provoquer une grave récession en Grèce et d’aboutir à l’inverse de l’effet souhaité mais qu’importe : les spéculateurs exigent, il faut leur donner satisfaction.

 

Les « P.I.I.G.S. »

 

Cet aplatissement de l’Union européenne devant les spéculateurs ne peut que les encourager. Demain cela risque, en effet, d’être le tour de ceux qu’à la suite de l’analyste économique américain Nouriel Roubini, les médias anglo-saxons appellent élégamment « les P.I.I.G.S. » : Portugal, Irlande, Italie,  et Espagne (Spain).

 
Le Royaume Uni n’est, cependant, nullement à l’abri et la City elle-même commence à s’en rendre compte. Selon les Echos du 19 février, elle s’est posée, en effet, la question de savoir si le terme « PIGS » n’était pas déjà dépassé et « s’il ne devait pas être remplacé maintenant que la Grèce avait été mise à nu, par le terme « Stupid » (Spain, Turquie, United-Kingdom, Portugal, Italie, Dubaï), plus large ».  Bill Gross, le responsable des investissements de Pimco (un des plus gros investisseurs du monde dans les dettes d’Etat) dissuadait, en effet, au même moment, d’acheter les bons du Trésor britannique « reposant sur un lit de nitroglycérine ».

 
En attendant, ce sont l’Espagne et le Portugal qui sont dans la ligne de mire des spéculateurs. Ils peuvent se calmer un moment mais cela ne saurait durer très longtemps. Le message de l’Union européenne est, en effet, beaucoup trop contradictoire. Ce message affirme à destination du peuple grec : à la Grèce de se débrouiller toute seule. A destination des marchés : nous viendrons au secours de la Grèce. Un jour ou l’autre, les spéculateurs finiront bien par essayer de tester ce que vaut ce message et s’ils arrivent à faire sortir la Grèce de la zone euro, ils se déchaineront contre le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, la Belgique…

 
Le prix Nobel d’économie Paul Krugman estime que « la plus grande difficulté pour la zone euro n’est pas tant la Grèce que l’Espagne ». Nouriel Roubini ajoute : « Si la Grèce est un problème, l’Espagne pourrait être un désastre parce qu’elle la quatrième économie de la zone ».

 
La France et l’Allemagne ne sortiraient pas indemnes d’une telle crise. La récession grecque, espagnole, portugaise se généraliserait à toute l’Europe et, de toute façon, les banques allemandes et françaises cumulent, près de 100 milliards de crédit ou de prise de participation dans le capital des banques grecques. L’effet domino recommencerait, comme en 2008.

 

Un révélateur pour l’Union européenne


La crise actuelle commence à jouer le rôle d’un puissant révélateur sur ce qu’est réellement la nature de l’Union européenne.

 
Cette Europe est uniquement une Europe de la concurrence, la solidarité n’y a aucune place.
Bin sûr, quand il s’est agi de sauver les banques, les différents Etat membres ont pu (en complètement contradiction avec le traité de Lisbonne) mettre des centaines de milliards d’euros à la disposition des banques privées, sans la moindre condition et avec la bénédiction de la Commission européenne. Mais les intégristes néolibéraux qui dirigent l’Union européenne se refusent, aujourd’hui, à apporter l’aide de l’Union européenne à la Grèce. Et, s’ils devaient en arriver là, ce serait à des conditions qui plongeraient ce pays dans une profonde récession.

 
Le Président de la BCE, Jean-Claude Trichet, s’accroche au dogme : « Les traités prévoient la clause de non-sauvetage, et les règles doivent être respectées ». Et le traité de Lisbonne ne s’arrête pas là. L’article 123 de ce traité interdit à la BCE et aux banques centrales européennes d’accorder des crédits aux Etats européens. La Banque européenne d’investissement et les fonds structurels gérés par la Commission européenne pourraient se substituer à la BCE. Mais le traité de Lisbonne ne leur permet pas de prêter  des pays faisant l’objet d’une procédure de « déficit excessif ». Afin de fermer cette ultime porte de sortie, la Commission a engagé cette procédure contre la Grèce.
 
L’Europe du traité de Lisbonne  apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : une zone de libre-échange, laissée volontairement sans institutions démocratiques et sans gouvernement, entièrement soumise aux marchés financiers et enserrant les salariés européens dans un corset de fer. Le thatchérisme institutionnalisé.

 

La zone euro risque de voler en éclat


Pendant le débat sur le traité de Maastricht, en 1991, les opposants de gauche à se traité expliquaient qu’en cas de « choc asymétrique », la zone euro, telle qu’elle était conçue (concurrence contre solidarité) risquait d’éclater.

 
Un « choc asymétrique », c’est ce à quoi nous sommes très exactement confrontés avec les effets de la crise de 2008-2009 qui a eu un impact très différent sur chacun des pays de cette zone.

 
A l’épreuve de la crise, le fossé entre les structures des économies de la zone euro est devenu patent. C’est le fruit de la « concurrence libre et non faussée » qui structure tous les traités européens depuis l’ « Acte unique européen » de 1986 et qui devait, assuraient les dirigeants européens, permettre un  rapprochement rapide des différentes économies européennes.
  
Des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande sont loin d’avoir la même compétitivité que l’Allemagne. Comment pourraient-ils s’en sortir avec un euro fort qui les empêche d’exporter et aggrave la crise qu’ils connaissent ?  La tentation, si la zone euro ne change pas très rapidement de politique (ce qui impliquerait de tirer un trait sur le traité de Lisbonne), risque d’être forte pour ces pays de quitter la zone euro. Ils pourraient ainsi dévaluer leurs monnaies et exporter plus facilement leur production. Ils pourraient aussi utiliser l’inflation pour rembourser leur dette à moindre prix.

 
Aujourd’hui, l’économie allemande domine l’économie européenne. Mais cette domination repose sur un très important recul de la part salariale depuis dix ans et sur les énormes excédents d’exportations réalisés aux dépens des autres pays européens qui constituent les ¾ des débouchés de sa production. Si ces pays entrent en récession, l’Allemagne se trouvera privée de débouchés et, le recul imposé aux salaires ayant fortement restreint la demande intérieurs, elle rentrera, elle aussi, en récession.

 

Taxer la spéculation


L’Union européenne est une zone incontournable pour la finance. Comme le souligne Frédéric Lordon dans un article « Quatre principes et 9 propositions pour en finir avec les crises financières » d’avril 2008: « L’Europe est une zone d’activité financière autosuffisante. Elle peut parfaitement adopter unilatéralement un degré supérieur de réglementation financière sans risquer, comme on s’empresse de le dire, la désertion des capitaux, ou sans que les capitaux extra-européens partis lui manquent. Au demeurant, les impératifs de diversification sectorielle et géographique rendent impossible aux investisseurs extra-européens de « faire l’impasse » sur le marché européen »

 
L’Union européenne pourrait donc ramener les spéculateurs à la raison en instaurant, comme le propose Attac, une taxe sur les transactions financières à un double niveau : un niveau faible (0,1 %) en temps ordinaire, un taux élevé (de 10 à 50 %) en période de folie spéculative. Mais l’Union européenne se refuse à instaurer une telle taxe et préfère se soumettre aux exigences insensées des spéculateurs.

 
Dans une telle situation, Nicolas Sarkozy joue un double jeu : il a sans doute quelque crainte à l’idée que les spéculateurs puissent s’en prendre à la dette publique du pays qu’il préside. Le déficit public de la France s’élève, en effet, à 7,9 % du PIB en 2009 et s’il est assez loin des 12,7 % du déficit grec, il encore plus loin des 3 % maximum exigés par le traité de Lisbonne. Mais il compte bien, aussi, s’appuyer sur la menace de cette spéculation pour faire reculer le déficit public en taillant dans les dépenses sociales avec, en priorité, une nouvelle réforme de nos retraites.


« L’Europe c’est la paix », disaient-ils


Lors du débat sur le projet de Constitution européenne, les partisans de cette Constitution insistait  sur la paix qui régnait aujourd’hui en Europe. Nous répondions alors que construire une Europe de la « concurrence libre et non faussée » s’était prendre le risque d’opposer les  peuples européens entre eux.

 
Là encore, c’est malheureusement ce qui est en train d’arriver. Le magazine allemand Focus titrait en une « Tricheurs dans la famille de l’euro » avec une Vénus de Milo faisant un doigt d’honneur. Le vice-premier ministre grec, Theodoros Pangalos, répliquait (lors d’un entretien à la BBC) en mettant en cause l’attitude de l’Allemagne, lors de l’invasion de son pays en 1941 : « Ils ont  pris les réserves d’or de la banque de Grèse, ils ont pris l’argent grec et ne l’ont jamais renduLes Allemands doivent-ils à l’avenir partir en retraite non plus à 67 ans mais à 69 ans pour que les Grecs puissent profiter de leur préretraite ? »
». Le Frankfurter Allgemeine Zeitung (AFZ) éructait : «

 
Comme si les salariés grecs et allemands n’avaient pas les mêmes ennemis : les néolibéraux qui cherchent à faire reculer toujours plus leurs droits pour permettre aux profits de mettre la main sur la plus grande part possible des richesses créées par le travail.  

La finance contre les peuples : les sociaux-démocrates européens devront choisir


D’un côté, la finance, les 27 dirigeants des pays de l’Union européenne, la Commission européenne, la Banque Centrale Européenne et bien sûr les différents patronats de chacun des pays européens qui se frottent les mains à l’idée de pouvoir utiliser la crise pour faire de nouvelles coupes claires dans les dépenses sociales.

 
De l’autre, les syndicats grecs qui ont appelé à une grève générale qui a largement paralysé le pays le 24 février. Ils refusent de payer les frais de la gabegie des banques, de la finance et des dirigeants conservateurs qui ont « maquillé » la dette.

 
Cette situation tend à se généraliser à tous les pays européens et les dirigeants de la social-démocratie européenne devront rapidement choisir leur camp. Ils auront autrement, la même désagréable surprise que le premier Ministre Grec, Georges Papandréou, socialiste du PASOK : des syndicats dirigés par des cadres et des militants de son propre parti appelant à combattre sa politique dans la rue.

 

Tous les salariés d’Europe sont concernés


Le gouvernement espagnol a annoncé un plan de rigueur de 50 milliards d’euros sur trois ans, sa volonté de porter l’âge de la retraite de 65 à 67 ans et de réformer le marché du travail en facilitant les licenciements et en baissant les allocations chômage, alors qu’avec la crise, le nombre de chômeurs explose. Il se heurte à d’importantes mobilisations.
 
En France, Nicolas Sarkozy veut profiter de cette crise pour allonger la durée de cotisation et donc faire encore baisser le montant de nos retraites. Il prépare lui-aussi un plan de rigueur. Les syndicats appellent dans l’unité à une mobilisation massive le 23 mars, en défense de nos retraites et contre ce plan de rigueur.

 
Très rapidement, ce sont l’ensemble des salariés européens qui seront touchés. La présence de John Monks, le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats à la manifestation du 24 février à Athènes, alors que la Grèce était paralysée par la grève générale, est un signe de la progression de cette prise de conscience.
 
Nous sommes tous, en effet, des Grecs espagnols !


 
Jean-Jacques Chavigné

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 05:55



 

La commission européenne vient d’autoriser la culture d’une pomme de terre OGM. C’est un scandale, comme disait quelqu’un. C’est aussi l’exemple même que refusent les peuples. C’est une décision prise contre les citoyens totalement inacceptable.

 

 

L’Europe aussi s’invite dans le débat des Régionales 2010. Votez pour le Front de Gauche, c’est voter pour ceux qui se sont battu contre l’Europe du Traité Européen de 2005.

 

DH


 

 

La scandaleuse décision pro-OGM de la Commission Européenne

 

 

 

Le Parti de Gauche dénonce l'autorisation par la Commission Européenne, le 2 mars

dernier, de la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée de la firme agro-chimique allemande BASF, Amflora, à des fins industrielles et pour l'alimentation animale.

 

La Commission européenne n'avait plus donné son feu vert à une culture OGM en Europe depuis 1998 et le maïs MON 810 de la firme Monsanto.

 

La pomme de terre génétiquement modifiée Amflora de la firme agro-chimique allemande BASF est enrichie en amidon notamment pour les besoins de l'industrie papetière. Elle contient des gènes de résistance à certains antibiotiques. L'Organisation Mondiale de la Santé et l'Agence Européenne de Médecine ont ainsi alerté sur « l'importance critique » de l'antibiotique affecté par la pomme de terre Amflora, la kanamycine.

 

En 2007, une majorité d'Etat européens s'était prononcée contre cette mise en culture. La majorité qualifiée n'avait cependant pas été atteinte et les règles européennes prévoient qu'il revenait alors à la Commission de prendre la décision.

 

Le Parti de Gauche dénonce la précipitation de la nouvelle commission Barroso à défendre les intérêts des grandes firmes industrielles. L'ancien commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas était opposé à l'autorisation d'Amflora. Le nouveau commissaire chargé de la Santé et de la protection consommateurs, chargé du dossier, John Dalli, n'a eu besoin que de quelques semaines pour délivrer une autorisation , sur la base d'un avis de l'Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA). Celle-ci a toujours émis des avis favorables aux OGM. L'embauche de son ancienne directrice du département OGM, Suzy Renkens, par le groupe suisse Syngenta, présent dans le secteur des organismes génétiquement modifiés, ne fait que renforcer les doutes sur son indépendance !

 

L'autorisation de l'importation et la commercialisation du maïs Monsanto MON 863 confirme la volonté de la Commission Européenne d'ouvrir les vannes aux OGM.

 

Dés l'annonce faite par la Commission Européenne, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche et député européen a interpellé la Commission Européenne au travers une question écrite. Il lui est ainsi demandé d'expliquer
le fait qu'elle soit ainsi « passée outre la volonté de plusieurs de ses Etats membres », qu'elle ait pris une telle décision « sans que des experts indépendants des lobbys privés aient eu à se prononcer » et « de quel droit a-t-elle décidée de mettre potentiellement en danger la santé des citoyens européens sans même les consulter ».

Face au forcing de la commission européenne pour imposer des OGM au péril de l'environnement et de la santé humaine, le Parti de Gauche demande :


• le déclenchement par le gouvernement français de la procédure de sauvegarde afin d'interdire la commercialisation de l'OGM Amflora en France,


• un moratoire européen sur les OGM,


• la mise en place d'un cadre de recherche indépendant et transparent sur les effets des OGM et les bio-technologies.

 

 

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 06:26

L'âge de la retraite c'est un choix de société et donc un choix politique !


C'est pourquoi il faut inviter, comme le propose le Parti de Gauche, les retraites dans la campagne des régionales car bien sûr qu'il y a un lien entre la politique locale, départementale, régionale , nationale et européenne ! Tout est lié...


Alors le 14 mars, c'est le Front de Gauche...


DH


 




 Les Régions n'ont pas compétence sur les retraites. Mais à coup sûr, le résultat des élections régionales aura compétence pour créer un rapport de force dans le débat sur les retraites ! Ce n'est pas un hasard si le Gouvernement attend la fin de ces élections pour ouvrir ce dossier. Il sait que c'est impopulaire et ne voulait pas prendre un risque supplémentaire d'être sanctionné électoralement. Il sait que c'est impopulaire, alors il se donne aussi du temps. Du temps pour quoi ? Pour convaincre de la nécessité de réformer notre système en assénant contrevérités sur contrevérités à ce sujet.


Les Régions n'ont pas compétence sur les retraites. Mais à coup sûr, le résultat des élections régionales aura compétence pour créer un rapport de force dans le débat sur les retraites ! Ce n'est pas un hasard si le Gouvernement attend la fin de ces élections pour ouvrir ce dossier. Il sait que c'est impopulaire et ne voulait pas prendre un risque supplémentaire d'être sanctionné électoralement. Il sait que c'est impopulaire, alors il se donne aussi du temps. Du temps pour quoi ? Pour convaincre de la nécessité de réformer notre système en assénant contrevérités sur contrevérités à ce sujet.


Les arguments utilisés par la droite apparaissent de prime abord, si on ne s'y attarde pas trop, comme des évidences. Ils ne résistent pas à l'analyse plus fine, à l'examen plus sérieux. Je vous en livre ici quelques uns. Faites en bon usage.


Notre système de retraite est très endetté, il y a un trou de l'ordre de 5 milliards. Ouhla, c'est une somme, 5 milliards !!! Mais 5 milliards sur combien, au juste ? Quel est le pourcentage d'endettement du système de retraite ? 2,5 % ! Oui oui, 2,5%. C'est comme si on criait au scandale chaque fin de mois lorsque les Français ont un découvert de 2,5% de leurs salaires. Demandons à des travailleurs émargeant au Smic s'ils ne seraient pas satisfait de n'avoir que 25€ de découvert à la fin du mois.


D'accord, mais notre système de retraite est en danger, il ne sera plus financé en 2050. Quand ça, dîtes-vous ? En 2050. Malin, comme argument. Pour les salariés, la retraite c'est le futur, c'est demain, c'est plus tard, c'est après. Et 2050, c'est également le futur, demain, plus tard. Agitons un peu la peur du lendemain, ça peut faire son chemin. Disons le nettement : ce n'est pas sérieux, pour deux raisons. D'abord, parce que nos retraites d'aujourd'hui sont payées avec de l'argent d'aujourd'hui, et nos retraites de demain seront payées avec de l'argent de demain. Nous ne mettons pas aujourd'hui de l'argent de côté qui ressortira au moment du départ à la retraite. L'argent se conjugue au présent. La lumière très crue a été portée sur ce sujet lorsque des fonds de pension (ou retraites par capitalisation) se sont écroulés suite à de mauvais placements financiers. Ce sont les retraités d'aujourd'hui qui ont été pénalisés. Ils ont cotisé toutes leur vie, et ne reçoivent aujourd'hui plus rien.


L'autre argument est démographique. Le "baby-boom" arrive à la retraite, peu à peu. Ce qui fait beaucoup de personnes par rapport aux actifs. Mais la génération d'après ? Les naissances aujourd'hui sont importantes, nous connaissons une vraie dynamique dans la natalité nationale. C'est un cycle. Des excédents sont donc à prévoir dans quelques années, et ce bien avant 2050.


Pourquoi tout ça, alors ? Les retraites, c'est comme le reste. Comme la santé, l'eau, l'éducation. Comme auparavant l'énergie, les télécommunications, la poste. Ce sont des milliards qui échappent à la voracité des capitaux privés. Ce sont des bénéfices qui leur échappent. C'est insupportable pour Nicolas Sarkozy. Gageons que dans le "serment du Fouquet's", comme le qualifie à juste titre François Delapierre, les responsables politiques de la droite et les grands capitalistes ont parlé du partage entre eux de ces gâteaux qui leur échappaient encore. Il s'agit simplement de dénigrer le système par répartition pour le remplacer par le système par capitalisation. Et ce au mépris des salariés, dont on se moque de savoir si enseigner au-delà de 60 ans est bon pour eux comme pour les élèves. On se moque de savoir si un pilote de ligne peut piloter, pour eux comme pour les passagers. On se moque des dépenses de santé supplémentaires qu'occasionnent une durée de travail plus longue, qui épuise, stresse, affaiblit. On se moque des salariés. Quand il y a du profit à faire, alors peu importe, tout y passe : la solidarité, les emplois, les services publics, les dépenses publiques, l'environnement. L'intérêt particulier des plus riches qui veulent être encore plus riches au détriment du plus grand nombre, de l'intérêt général de la communauté humaine doit toujours primer pour la droite.


Alors oui, les élections régionales sont aussi le moment de créer un rapport de force face aux projets gouvernementaux. C'est l'occasion de redonner du souffle à tous ceux qui luttent et résistent face aux projets libéraux. C'est l'occasion de donner une bonne gauche face à la droite. Ne la laissons pas passer, les 14 et 21 mars prochain, en votant pour les listes "Ensemble pour des Régions à gauche", impulsées par le Front de Gauche.


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 05:34




Meeting du Front de Gauche le mercredi, Sarkozy à Eurocopter le jeudi...



Hier soir se tenait le meeting du Front de Gauche à Marseille. Bien sûr, j'y étais avec les camarades du Parti de Gauche et du PCF Vitrollais et Marignanais.


C'est toujours un grand moment et bien entendu Jean-Luc Mélenchon nous a fait un « grand discours », ses qualités de tribun ne sont plus à démontrer ! J'y reviendrai.


Aujourd'hui, changement de décor, Sarko vient dans mon entreprise à Eurocopter, pour un « grand discours » pour clore les assises de l'industrie. Il rencontrera, 5' d'après le protocole, les « représentants des salariés , en fait les membres du CCE, dont je fais partie. S'il est en campagne électorale, car il ne faut pas se leurrer, moi aussi !!!

 

http://www.philippetastet.com/contenu/abonnes/Magic/images/sarkozy-veut-la-nation.jpg

En plus j'aurai le droit d'assister au discours parmi 1100 invités de l'Elysée et 400 salariés. Au moins est-ce que se sera aussi drôle qu'au petit journal de Yann Bartes de Canal + ?


A suivre...


DH



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE