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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 07:50

STOP !
 
 
 

« Un informateur » de la mouvance « jeunesse identitaire » déverse depuis ces derniers jours un flot de commentaires, qui n’est en fait que de la propagande d’extrême droite la plus nauséabonde, et la plus extrémiste.

 
 
 

Voir : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-4390407.html

 
 
 

Il s’appuie pour cela notamment sur l’agence d’information NOVOPRESS (*), qui n’est qu’une émanation de l’extrême droite.

 
 
 

Je pense que la démonstration est faite avec le soutien du FN Vitrollais, à cette pire mouvance extrémiste.

 
 
 

Ce blog n’ayant pas vocation à servir de diffusion de cette propagande, je me réserve le droit de supprimer les commentaires de cet « informateur ».

 
DH
NB : A toutes fins utiles, je signale que je conserverai tous les commentaires postés/supprimés.


 
 
 
 

(*) Présentée comme une « agence de presse internationale », Novopress n’est en fait que l’émanation de l’extrême droite la plus radicale. Evidemment, le ton de certains « articles » s’en ressent...

 
 
 

Au début, ça pourrait ressembler à une bonne surprise : « Tiens, une nouvelle agence de presse qui donne des infos sur la région ». Sur sa page d’accueil, le site Novopress se présente comme une « agence de presse internationale, iconoclaste et réactive ». Dans la colonne de droite, toute une série de sous-rubriques concernant des zones géographiques ou des pays étrangers (Amérique du Nord, Ecosse, Espagne, Italie, Québec, Roumanie et Suisse), ainsi que des régions françaises, désignées à l’occasion sous leur appellation en langue régionale : Alsace, Breizh (c’est-à-dire Bretagne), Euskadi (Pays basque), Flandre, Lyon et Paris.

 
 
 

Novopress affirme défendre « une information alternative et sans tabous » pour lutter contre « le monde de la pensée et de l’information unique, un monde où Big Brother voit, entend, lit et dirige tout ». Ce n’est qu’en lisant plus attentivement certains textes mis en ligne que l’on comprend mieux ce que Novopress appelle « une information alternative et sans tabous ».

 
 
 

Des articles pompés sur La Voix du Nord

 
 
 

Au premier abord, la partie consacrée à la Flandre, selon les jours où on s’y connecte, peut paraître anodine. On trouve ainsi des annonces de manifestations locales (Fêtes de Gayant à Douai, programme des visites estivales de l’Office de tourisme de Lille...). Parmi les sujets plus développés, figurent aussi des articles consacrés au dossier du Grand stade de Lille ou encore à la désignation des pôles de compétitivité.

 
 
 

Sans grande originalité par rapport aux commentaires faits par la presse régionale. Et pour cause... puisque nombre d’entre eux, vérification à l’appui, sont des articles intégralement pompés dans les éditions de La Voix du Nord. Evidemment, une telle pratique est déjà en soi répréhensible mais ce n’est pas le plus grave. Loin de là.

 

Le plus grave, c’est le ton d’autres « articles », qui dégagent une nauséabonde odeur de xénophobie et d’incitation à la haine raciale. Ainsi, le texte mis en une le 7 juillet et titré « C’est chaud le Nord ! » Ce dernier liste une série de faits divers régionaux récents mettant en cause des personnes d’origine maghrébine (ou que le rédacteur supposent telles). Avec en prime, des commentaires qui se veulent sûrement humoristiques et qui sont rien moins que racistes.

 
 
 
Correspondant anonyme
 
 
 

Vient ensuite la conclusion, chef d’œuvre de réflexion intellectuelle : « A Lille, l’association cultu(r)elle de la mosquée El-Fatha, en attendant de pouvoir occuper l’ancienne salle des ventes qu’elle vient d’acheter, va pouvoir partager les salles paroissiales mises à disposition par l’association diocésaine. C’est pas beau l’œcuménisme, coco ? Vous me direz que cela n’a rien à voir avec les 4 paragraphes précédents... Ben, tiens ! » S’ensuit, s’il était besoin d’être encore plus clair, une série de considérations sur ces « faits divers » qu’il faudrait requalifier de « faits d’occupation étrangère »...

 
 
 

Le 13 avril, c’est un compte-rendu d’audience au tribunal qui évoque le tabassage en règle d’une jeune fille par un jeune homme au nom à consonance maghrébine. Recopié intégralement dans La Voix du Nord, seul son titre a été changé pour une version sans équivoque : « Intégration ? Assimilation ? » Et, bien entendu, le texte en question a été archivé dans la catégorie « Religion »...

 
 
 

Toujours dans cette rubrique « Religion », le 14 juin, en dessous d’une sélection de sourates du Coran, figure un montage graphique du meilleur goût. L’image rappelle la forme d’un paquet de cigarettes, dont la marque, sur fond vert, serait « Coran » et le message préventif : « Etre lapidée après la grossesse nuit à la félicité de votre enfant »...

 
 
 

Inutile de préciser que Novopress (pour sa section France comme pour sa section Flandre) s’en est donné à cœur joie après les attentats de Londres pour amalgamer Islam et terrorisme, avec des titres du style : « Etre tolérant avec l’Islam... » (au-dessus d’une photo d’explosion) ou « L’Europe une nouvelle fois touchée par le terrorisme musulman ».

 
 
 

A ce stade de la lecture, l’envie démange d’en savoir un peu plus sur les responsables de ce site. Une adresse e-mail (impersonnelle) mentionnée sur la page d’accueil nous a permis d’échanger quelques messages avec un correspondant anonyme, que l’on peut supposer être l’animateur de la section Flandre. Après une promesse d’entretien téléphonique, ce dernier ne donnera plus de nouvelles [1], malgré deux relances. Il nous faut donc nous contenter des quelques réponses faites par courriel.

 
 
 

« Retour à nos racines et à nos traditions »

 
 
 

Sans surprise, ce dernier reprend l’argumentaire général de Novopress (lire plus haut), en y ajoutant sa petite touche, car « chaque antenne Novopress a ses spécificités ». « Pour Novopress Flandre, nous voulons faire ressortir les informations régionales de premier abord sans importance mais qui reflètent bien la société dans laquelle nous vivons. Ceci est très important car la totalité de la presse régionale est aux mains des tenants d’un gauchisme attardé ou boboïsant. » Ce dernier aspect de la presse du Nord-Pas-de-Calais avait dû nous échapper...

 
 
 

L’autre remarque rend beaucoup moins anodine les annonces de fêtes locales présentes sur le site. « Nous voulons également mettre en avant notre culture régionale, trop souvent combattue et mise en sourdine par les tenants de la République une et indivisible, écrit notre correspondant anonyme. C’est pourquoi nous mettons souvent en avant des activités culturelles intéressantes, prônant le retour à nos racines et à nos traditions. Nous voulons également que Novopress soit une passerelle entre la "Flandre française" et la "Flandre belge", étant convaincus que nous faisons partie du même peuple et de la même culture. »

 
 
 

Ces commentaires cadrent bien avec la mythologie entretenue par l’extrême droite autour des « traditions » et du « retour aux racines », ainsi que l’idée qu’elle se fait des liens avec la Belgique flamande.

 
 
 

Dans la rubrique « Politique » de Novopress Flandre, Carl Lang est le seul homme politique régional dont les communiqués sont repris (avec renvoi vers son site internet). Sur Novopress France, c’est la 22e Fête des Bleu Blanc Rouge qui fait l’objet d’une présentation louangeuse, avec tous les détails pratiques nécessaires.

 
 
 
Liens étroits avec le Bloc Identitaire
 
 
 

Restait à savoir qui se trouve derrière le nom de domaine Novopress. Inutile de chercher sur le site des coordonnées, à part des adresses e-mail impersonnelles. En revanche, une simple requête sur le site Gandi.net nous en apprend beaucoup plus [2]. Le nom de domaine Novopress (valide jusque décembre 2006) a été déposé par un certain Fabrice Robert. Un inconnu ? Pas vraiment...

 
 
 

A 33 ans, Fabrice Robert a un CV bien rempli. Ex-conseiller municipal FN à La Courneuve, ex-membre du Conseil national du MNR (de Bruno Mégret), c’est aussi l’ancien porte-parole d’Unité radicale. C’est à cette organisation, interdite depuis, qu’appartenait Maxime Brunerie, qui avait tenté de tirer sur Jacques Chirac le 14 juillet 2002. Parmi d’autres « exploits », Fabrice Robert est aussi le fondateur du groupe de rock radical Fraction Hexagone, qui promet « une balle pour les sionistes, une balle pour le cosmopolitisme, et une balle pour la police » ou rend hommage à la croix celtique, symbole depuis longtemps récupéré par les groupuscules fascistes.

 
 
 

Aujourd’hui, Fabrice Robert est président du Bloc identitaire (qui, entre autres, dit « son opposition totale au dogme du métissage ethnique »), créé en 2003, après la dissolution d’Unité Radicale. Tout soupçon d’homonymie est à écarter : l’adresse postale (à Nice) du Bloc identitaire (précisée sur son site) et celle du dépositaire de Novopress sont les mêmes.

 
 
 

La filiation entre les deux structures est de toute façon évidente. Un lien sur le site de Novopress renvoie vers ID Magazine (domicilié à Nivelles, en Belgique), publication commune au Bloc Identitaire et aux Jeunesses Identitaires, présidées par un comparse de Fabrice Robert. Par ailleurs, Novopress a relayé la campagne, pour une élection partielle à Nice, d’un « candidat identitaire », « soutenu par Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire ».

 
 
 

Et voilà comment, pensant trouver le site d’une nouvelle agence de presse, on tombe en fait sur une émanation d’un groupuscule de l’extrême droite la plus radicale. Au fait, on oubliait le « meilleur » : Novopress met en exergue, en haut de chaque page, une phrase de Jacques Prévert : « Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie »...

 
 
 
Pour en savoir plus : http://www.acrimed.org/
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 08:13


J’ai reçu sur mon blog, une rafale de commentaires des « jeunesses identitaires » sur les émeutes en banlieues, l’islam, etc. Les commentaires redirigent les internautes sur différentes vidéos, et sites « identitaires ».
 
 
 
Voir commentaires à la suite de l’article :

 
 
Curieux, je suis allé visiter les sites en question. On y découvre toute une galaxie de nostalgiques des gaulois, de Clovis ou de Jeanne - d’Arc, sans oublier la haine contre les élus et l’islam. La haine des élus explique surement pourquoi la plupart des commentaires ont été postés dans l'article sur l'ordre du jour du conseil Municipal.

Pour éviter de se faire traiter de racistes etc., ils se présentent dans une belle vidéo qui fleure bon le « travail, famille patrie » de PETAIN ! Sincèrement, cela vaut le détour. Le grand crédo de tous ces sites est évidemment la défense « des gaulois » contre l’envahisseur islamique. Nous retrouvons encore le thème classique de la guerre des croisés chrétiens contre les islamistes.
 
 
 
Mais j’ai voulu en savoir plus sur ce qu’était réellement les Jeunesses identitaires. C’est un peu moins glorieux et même inquiétant. En fonction de tout cela, je ne juge donc pas utile de répondre aux provocations des commentaires des Jeunesses Identitaires sur ce blog...
Il est intéressant que le militant FN vitrollais qui intervient réguliérement sur ce blog sous le pseudo "CICERON", soit intéressé par les propos tenus par "l'informateur des jeunesses identitaires". Cela nous éclaire un peu plus sur le FN Vitrollais et ses amitiés. Il est vrai que tout cela est dans la lignée d'un sujet déjà évoqué :

                                 http://didier-hacquart.over-blog.com/article-3262972.html

 

DH
 
 
 
 
 
Mieux connaitre le "Bloc identitaire"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le Bloc identitaire est un mouvement politique identitaire français créé le 6 avril 2003. Le logo du Bloc identitaire représente un sanglier stylisé. C'est une composante d'un nouveau courant de l'extrême droite française apparu récemment et appelé « mouvance identitaire ».

 
 
 
Création
 
 
 

Suite à la tentative d'assassinat perpétrée par Maxime Brunerie, membre du Mouvement national républicain (MNR) et sympathisant d'Unité radicale, contre le président français Jacques Chirac, le groupe Unité radicale est dissous le 6 août 2002.

 
 
 

Les conclusions de l’instruction menée par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy rendues en juillet 2004 avaient établi que la tentative d'attentat, isolée, n'avait pas de lien avec l’engagement politique de Maxime Brunerie. Deux des dirigeants d'Unité radicale (Fabrice Robert et Guillaume Luyt) participent peu après au lancement du site les-identitaires.com et de l'association Les identitaires, avant de contribuer, en avril 2003, à la fondation du Bloc identitaire - Mouvement social européen. Fabrice Robert devient président du Bloc identitaire et Guillaume Luyt vice-président[1].

 
 
 
Idéologie
 
 
 

Le Bloc identitaire se donne pour objectif de « fédérer les jeunes Français et Européens fiers de leurs racines et de leur héritage ». Il se présente comme étant « né de la rencontre de militants issus de parcours politiques divers mais partageant tous le même rejet du système dominant :

 
 

- Dégoût du matérialisme, du consumérisme et de l'exploitation des travailleurs par le grand actionnariat international,

 

- Opposition au métissage ethnique et à la culpabilisation permanente des peuples européens,

 

- Dénonciation de la non-représentativité du système électoral français et de la confiscation de la démocratie par une oligarchie (technocratique, financière, syndicale et médiatique),

 
 
- Refus du prêt-à-penser et du terrorisme intellectuel,
 
 

- Hostilité à l'impérialisme, qu'il soit nord-américain ou islamique. »

 
  

Le Bloc identitaire se positionne de diverses manières dans le corpus idéologique d'extrême droite. Il prend une posture ruraliste en « défendant la ruralité comme alternative à la schizophrénie urbaine » et en s'opposant à l'« horreur mondialiste. » Même s'il défend les « racines et de l'héritage » européen, le BI utilise peu les thèmes du traditionalisme catholique. Ainsi introduit-il le thème de « la conjugaison de la résistance identitaire au féminin[2] ».

 
  

Le Bloc identitaire fustige de manière radicale l'immigration avec des slogans comme « racaille immigrée » et demande « Pas de kärchers, mais des charters ! ». Ses membres affirment défendre les personnes de « souche européenne » et les « petits blancs de banlieue[3] ». De plus, le Bloc identitaire entend donner à ses actions une dimension européenne puisque, par exemple, il soutient « nos frères serbes du Kosovo » contre les Albanais musulmans au Kosovo.

 
 
 
Structures connexes
 
  

Le Bloc identitaire est à l’origine de l’agence de presse Novopress[4] et du label musical Alternative-s. Il pilote plusieurs associations qui se veulent à vocation humanitaire et sociale : Comité d’entraide aux prisonniers européens, Solidarité-Kosovo, Solidarité des Français, Soulidarietà… Il a créé avec l'association Terre et peuple le Conseil représentatif des associations blanches. Il entretient des liens étroits avec les mouvements identitaires suisses, belges, québécois et portugais. Il publie le trimestriel ID Magazine.

 
  

Le Bloc identitaire est également proche des Jeunesses identitaires. Les deux dirigeants du bloc ont reconnu leur « influence » sur celles-ci[5]. Enfin, le nom de domaine du site officiel des Jeunesses identitaires a été déposé par Nos racines qui utilise la même boîte postale que le Bloc identitaire[6]. De plus, le porte-parole des JI, Philippe Vardon, est membre du groupe de musique Fraction (anciennement Fraction Hexagone) dont fait aussi partie Fabrice Robert[7]. Enfin lors de sa création, le BI décrivait les Jeunesses identitaires comme son « mouvement de jeunesse ». Néanmoins dans son dossier de présentation de janvier 2005[8], les liens semblent avoir évolué car le BI adopte la position suivante : « En aucune manière les Jeunesses identitaires ne sont le mouvement de jeunesse du Bloc. »

 
  
Actions et lobbying
 
 
 

Le Bloc identitaire s'est notamment fait remarquer par l'organisation d'actions de « lobbying ».

 
 
En 2003, ses militants ainsi que ceux des Jeunesses identitaires ont déclenché une campagne médiatique contre le groupe de rap Sniper, accusé d’être « anti-français » et raciste « anti-blanc », en saturant les organisateurs de concerts et les municipalités où ceux-ci avaient lieu de coups de téléphone, de fax et de courriels.
 
 
 

Cette campagne a été reprise par des députés de la droite parlementaire UMP et s'est traduite par l'annulation de plusieurs concerts. Le ministre de l’Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, a été interpellé à ce sujet à l’Assemblée par la député Nadine Morano et 200 députés ont demandé - sous l'impulsion du député François Grosdidier - l’interdiction de groupes de rap présentés comme faisant l’apologie de la violence et du racisme, cependant sans succès.

 
 
 

En 2004, c’est Cesare Battisti (ancien membre des Brigades rouges, condamné dans son pays pour plusieurs braquages et assassinats) qui est pris pour cible par les militants identitaires. Cesare Battisti est alors menacé d’expulsion et le Bloc identitaire déclenche alors une campagne contre lui : manifestation devant l'ambassade de France à Rome, alerte des parlementaires français, intrusion de ses militants en plein conseil municipal de Paris, protestations auprès des « soutiens » de l'ancien terroriste (notamment les librairies qui diffusent une pétition en sa faveur), publication d'un entretien avec le fils de Lino Sabbadin, assassiné par Battisti[9], etc. Les menaces sur sa sécurité et celle de ses proches font partie des éléments qui entraînent la cavale de Battisti en août 2004. En avril 2006, Cesare Battisti, toujours en fuite, publie aux éditions Rivages et Grasset un livre intitulé Ma Cavale. Il y accuse notamment le Bloc identitaire d’avoir été financé par l’ambassade d’Italie pour l’« agresser[10] ». À la suite de cette publication, les dirigeants du Bloc identitaire ont porté plainte contre Battisti et ses éditeurs pour diffamation.

 
 
 
Soupes identitaires
 
 
 

Depuis 2003, le Bloc identitaire organise ou appuie, d'abord directement puis par l'intermédiaire d'associations satellites ou amies, la distribution de « soupes identitaires » aux sans domicile fixe. Ces distributions ont lieu dans plusieurs villes en France et en Belgique : à Strasbourg par le collectif Solidarité alsacienne proche d'Alsace d'abord, à Nice par l'association Soulidarietà, à Paris par l'association Solidarité des Français ainsi qu'en Belgique : à Bruxelles par l'association Renaissance sociale et à Anvers par l'association Antwerpse Solidariteit proche du Vlaams Belang (*). Le principe de ces soupes identitaires est de contenir du porc ce qui a pour conséquence d'exclure de facto les juifs et les musulmans pratiquants qui souhaiteraient respecter les interdits alimentaires imposés par leur religion respective, et ce, en dépit de leur condition de SDF.

 
 
 

Ces distributions sont l'objet de vives critiques (comme celles de la députée européenne Catherine Trautmann) car jugées par certains comme « discriminatoires et xénophobes[11] ». Le préfet du Haut-Rhin a interdit la distribution de la soupe identitaire à Strasbourg le 21 janvier 2006. La distribution a également été interdite à Paris. Pour sa part, le Bloc identitaire défend les soupes identitaires en arguant que « le porc est partie intégrante du patrimoine culinaire de la France[12] ». L'association provençale Soulidarietà revendique « de servir "lu nouostre davant lu autre"[13] (« les nôtres avant les autres ») ».

 
 
 
Dirigeants et membres du Bloc identitaire
 
 
 

Fabrice Robert (ancien cadre d'Unité radicale, ancien élu du Front national, ancien membre du Mouvement national républicain). Il a été condamné à 5 000 euros d’amende pour injure et diffamation[14] suite à la publication sur le site internet des Jeunesses identitaires d'un message où le proviseur du lycée Louis-Majorelle de Toul « se voyait critiqué pour l'interdiction en vigueur dans son établissement de porter le "Harrington", un blouson de type "bomber", au motif qu'il est "un symbole d'appartenance à un groupe dont l'idéologie est le racisme" ». Le journaliste a rajouté le commentaire suivant « Pauvre chéri… Et la casquette de rappeur qui est le signe d'appartenance à un gang de dealer ou de racketteur, ça ne te gêne pas ? Vieux con de gauche, ça se soigne, docteur ?[15] ». Fabrice Robert s'est pourvu en cassation.

 

Guillaume Luyt (ancien activiste de l'Action française, ancien cadre d'Unité radicale, ancien directeur du Front national de la jeunesse, ancien cadre du Mouvement national républicain), associe la radicalisation de son engagement à la lecture des œuvres de Guillaume Faye.

 
 
 
 
 
(*) ex Vlaams Blok, cher à Hubert FAYARD, ex FN, ex MNR, ex élu Vitrollais avec Catherine MEGRET, aujourd’hui proche de Christian BORELLI, UMP
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 18:01




Marine Le Pen persona non grata en Israël
 

JERUSALEM (Reuters) - Israël refuse de recevoir une délégation du Parlement européen en raison de la présence en son sein de Marine Le Pen, fille du président du Front national, fait savoir le ministère des Affaires étrangères.

 

"L'un des membres de la délégation appartient à un parti politique qui, malheureusement, est à la fois raciste et négationniste", a déclaré un porte-parole.

 

"C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas recevoir la délégation dans sa composition actuelle", a-t-il ajouté.

 

A Bruxelles, un porte-parole du parlement européen a invoqué un "problème technique" susceptible de compromettre le succès du déplacement des eurodéputés. Mais une source parlementaire a confirmé que l'annulation de ce voyage venait du refus des autorités israéliennes.

 

La vice-présidente du Front national devait faire partie d'une tournée d'un groupe d'eurodéputés au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens du 28 octobre au 4 novembre.

 

Jean-Marie Le Pen a déploré une décision "contraire aux traditions diplomatiques" et à "la démocratie élémentaire".

 

"En tout cas, le bureau de l'assemblée européenne a réagi avec dignité en rappelant aux Etats en question que ce n'est pas à eux de désigner les membres des délégations", a déclaré le dirigeant du FN sur le site internet de son parti.

 

"J'espère que le bureau de l'assemblée restera ferme sur ses positions" consistant à ne pas modifier la composition de la délégation, a-t-il ajouté.

 

La délégation conduite par le chrétien-démocrate allemand Elmar Brok devait notamment être reçue par le Premier ministre israélien Ehoud Olmert.

 

"Marine Le Pen a reçu une lettre" du Parlement européen expliquant le refus des autorités israéliennes, a précisé un porte-parole du Front national.

 

Le 20 octobre, Marine Le Pen, membre du Parlement européen depuis 2004, avait déclaré à Reuters que ce voyage devait être l'occasion de "lever un certain nombre de malentendus". Elle avait ajouté ne pas avoir d'hostilité particulière envers l'Etat hébreu.

 
Jean-Marie Le Pen a été condamné par la justice française pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de l'histoire de la Seconde guerre mondiale.
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 19:18

Le FN tente désormais de proposer un programme qui serait crédible pour la présidentielle 2007. Outre le fait, qu’il ne l’était donc pas avant, cela prouve que le FN essaie maintenant de devenir respectable en tentant de gommer l’image du passé. Cela se confirme sur le terrain.

 

Beaucoup de jeunes seraient tentés aujourd'hui par le FN (?) . C'est leur droit, mais notre devoir est aussi de les éclairer sur ce qu'est réllement ce parti politique.

 

J’ai la chance ( ?) d’avoir très régulièrement un internaute FN (pseudo CICERON) qui intervient sur mon blog, Lui aussi est sur une  ligne qui voudrait rendre respectable le FN  pour qu’il soit considéré comme un parti politique comme un autre. La lecture attentive de ses commentaires et réactions démontrent en fait le contraire.

 

Le FN ne doit pas être banalisé, même si les médias aujourd’hui semblent oublier ce qu’est réellement ce parti politique. C’est pourquoi, quelques rappels ne sont pas inutiles.

A tous les jeunes militants, qui se disent nationalistes, mais pas d'extrème droite, ce petit rappel ne sera pas inutile...

 
DH
 
 
 

Petite histoire de l'extrême droite française

 
 

Le retour de Jean-Marie Le Pen sur le devant de la scène lors de l'élection présidentielle est l'occasion de se rappeler que le combat contre l'extrême droite n'est jamais fini. L'extrême droite française est née avec le siècle. Un peu d'histoire. Le génie de Jean-Marie Le Pen, c'est d'avoir réussi à fédérer durablement toutes les traditions de la droite dure et extrême qui se sont succédées dans notre pays depuis un siècle. Il y avait toujours eu un parti conservateur en France. Mais l'émergence d'une droite conservatrice dure, révolutionnaire, violente et antisémite trouve ses premières manifestations dans la France de la IIIe République. Après la défaite de 1871, la France est amputée de l'Alsace-Lorraine. Un courant revanchard apparaît qui se nourrit de l'antiparlementarisme et de l'antisémitisme. Les scandales et l'Affaire Dreyfus ouvrent un espace à ce nouveau pan de l'échiquier politique.

 
De l'Affaire Dreyfus au 6 février 1934
 

Le nationalisme français se développe sous l'impulsion d'hommes comme Drumont, Déroulède et surtout Barrès et Maurras. L'Affaire Dreyfus coupe la France en deux, avec, du côté des antidreyfusards, un courant qui s'est structuré autour d'Action française. Mouvement d'intellectuels, doté d'un organe de presse et de groupes violents (les camelots du roi), cette ligue monarchiste, catholique et antisémite va rayonner sur sa génération pendant près d'un demi de siècle.

 

 Après la défaite de l'Allemagne en 1918, la droite dure devient viscéralement antibolchévique. Outre les monarchistes de l'AF, il y les mouvements d'anciens combattants comme les Croix de feu du colonel de la Roque. Aucun mouvement fascisant de masse n'émerge réellement, mais une multitude de ligues ayant plus ou moins en commun, l'antisémitisme, l'antiparlementarisme, l'anticommunisme et un nationalisme exacerbé. Le 6 février 1934, ces mouvements manifestent place de la Concorde, menaçant pour un soir, la République. Dans les années 30, alors que l'Europe voit fleurir un peu partout des régimes autoritaires fascistes, l'extrême droite française rayonne sur le plan littéraire avec des plumes comme Céline, Brasillach ou Drieu la Rochelle.

 
 

Si l'extrême droite est divisée, elle est au moins unie sur un point. Pour elle, la France décline et l'homme de la situation est Philippe Pétain, le vainqueur de la bataille de Verdun. C'est donc à lui que le Parlement abandonne les pleins pouvoirs en 1940 après la débâcle. C'est alors que Pétain met en place la Révolution nationale. Un régime corporatiste, ultra conservateur, catholique dont la capitale est Vichy. Il a avec lui les éléments les plus radicaux du fascisme français comme Jacques Doriot vendu du PCF et qui a fondé un Parti social français, Joseph Darnand qui a fondé une Milice, organisation paramilitaire qui prête main forte aux nazis, Charles Maurras comme autorité morale et Pierre Laval comme chef du gouvernement. Le régime pétainiste collabore avec les nazis avant de s'écrouler en 1944.

 

De la Guerre d'Algérie aux années de plomb

 

La découverte de l'horreur des camps de concentration rejette durablement l'opprobre sur l'extrême droite. Désormais, rien ne sera plus jamais pareil. Même si dès 1949, dans la jeunesse, avec Jeune Nation animé par les frères Sidos, la pensée vichyssoise et fascisante survit. Mais désormais, l'extrême droite est condamnée à rester groupusculaire pour longtemps. Cependant, aux élections de 1956, condamnant le parlementarisme, un parti populiste fait une percée remarquée, c'est l'UDCA de Pierre Poujade avec dans ses rangs, le benjamin de l'Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen.

 

La Guerre d'Algérie est l'occasion d'une résurgence avec le conflit qui oppose les partisans de l'Algérie française au reste du pays. En 1961, un putsch manqué fait apparaître l'Organisation armée secrète (OAS) qui regroupe des militaires et des nostalgiques de Vichy. Cette organisation terroriste agit à la fois en Algérie et en France.

 

Les années 60 qui commencent voient apparaître une extrême droite nostalgique d'un côté et une extrême droite violente, révolutionnaire, à la fois anti-impérialiste et anti-communiste. Son premier combat est de lutter contre le gaullisme. La candidature de l'avocat Pierre Tixier-Vignancour en 1965, dont le bras droit est Le Pen, à l'élection présidentielle recueille plus de 5 % des voix. Pour autant, c'est la première tentative de légitimation par les urnes. L'activisme violent se poursuit dans la jeunesse avec l'émergence de mouvements comme Occident, Ordre nouveau et bientôt le GUD. Rassemblant quelques centaines d'étudiants, ils manient mieux la barre de fer que la théorie politique. Creuset pour une génération qui, majoritairement finit à droite (Madelin, Longuet, Goasguen, Devedjian etc.) ce mouvement est aussi savamment instrumentalisé par les partis de droite.

 

Parallèlement, à la fin des années 60, on assiste à une tentative de mise à jour idéologique pour dépasser le racisme folklorique et donner une structuration scientifique à la pensée d'extrême droite. C'est l'émergence de la Nouvelle droite autour de personnes comme Alain de Benoist ou Bruno Mégret. Cette pensée suinte à droite dans des publications comme le Figaro magazine et tant au RPR qu'à l'UDF.

 
Le Front national
 

En 1972, deux mouvements d'extrême droite, Ordre Nouveau et le Parti des forces nouvelles constituent un parti politique, le Front national pour participer aux élections législatives de 1973. La présidence est confiée à Jean-Marie Le Pen. Le FN se construit sur le modèle du MSI de Giorgio Almirante, un parti néo fasciste ouvertement mussolinien. Le FN reste groupusculaire, en concurrence avec d'autres mouvements qui déclinent rapidement.

 

En 1983, lors d'une municipale partielle à Dreux, le numéro deux du FN, Jean-Pierre Stirbois parvient à se faire élire grâce au soutien de la droite. Dès lors, sur fond de crise, la percée électorale du FN se précise au point qu'il peut atteindre plus d'une trentaine de députés aux élections de 1986. Le parti de Le Pen, par ses succès électoraux, le charisme de son chef et sa capacité à capter à la fois les votes protestataires, à donner un espace d'expression aux idées racistes devient durablement installé dans la vie politique française.

 

En 1995, Le Pen recueille près de 15 % des suffrages à la présidentielle et quatre villes tombent aux mains du FN, dont Toulon. En 1998, l'extrême droite est si bien implantée localement que dans quatre régions (Rhône-Alpes, Picardie, Bourgogne et Languedoc-Roussillon), la droite n'hésite pas à faire alliance avec elle pour en garder ou en gagner la présidence. Au point que les autres formations politiques se déterminent parfois par rapport à lui notamment sur le fond. C'est ce qu'on va appeler la lepénisation des esprits.

 
La lepénisation des esprits
 

Le Pen parvient à fédérer durablement autour de lui toutes les traditions de l'extrême droite française. Et la porosité avec la droite est si forte que la base des partis traditionnels n'est pas si intransigeante avec le FN que leurs responsables politiques. Le Pen alterne entre "dérapages verbaux" et victimisation. Le socle idéologique du FN se structure avec la contribution de brillants théoriciens comme Mégret, Blot et Le Gallou. Ce dernier invente le concept de "préférence nationale" dans lequel il va justifier toute l'idéologie lepéniste basée sur la discrimination systématique des immigrés, l'inégalité des races, le corporatisme, l'inégalité entre les femmes et les hommes, la fermeture des frontières, etc…

 

Mais il y a un débat interne sur la stratégie. Si Le Pen, fidèle à la tradition de la droite révolutionnaire "attend son heure", voulant prendre seul le pouvoir, Mégret s'approprie une pensée gramscienne mal digérée. Il veut conquérir le pouvoir culturel (dominer les référents de la pensée) pour conquérir le pouvoir politique.


Par ailleurs, si Le Pen surfe opportunément sur le "ni droite ni gauche", Mégret, lui, a choisi son camp et il est de droite. Il veut conquérir le pouvoir en s'alliant avec la droite.

 

L'avènement du premier gouvernement d'Alliance nationale de Berlusconi en 1994 avec le soutien l'extrême droite. Ces deux stratégies s'opposent et provoquent une scission au début de l'année 1999 entraînant déclin relatif du FN.

 

Mais si sa dynamique s'est brisée, le FN reste, dans les représentations, le parti de la peur, du repli sur soi et de la discrimination. C'est ainsi que, excités par les discours de la droite sur l'insécurité, perplexes quant à l'avenir, beaucoup de Français ont porté Le Pen en deuxième position lors de l'élection présidentielle le 21 avril.

 
Pour en savoir plus :    http://pluriel.free.fr/fn2.html
 

Fondation du Front national

 

Les fondateurs proposent la présidence à Jean-Marie Le Pen qui s'était retiré de la vie politique pour se consacrer à sa société d'éditions (la SERP) après la dissolution des Comités Tixier le 23 janvier 1966, ce qui avait marqué la dislocation et l'émiettement de la droite nationale en plusieurs partis éphémères.

 

Le 5 octobre 1972 a eu lieu le congrès constitutif du Front national pour l'unité française, communément appelé Front national, l'élection de Jean-Marie Le Pen comme président et du journaliste François Brigneau comme vice-président.

 

Parmi les fondateurs du nouveau mouvement on pouvait relever les personnalités suivantes :

 

Georges Bidault, le successeur de Jean Moulin à la tête du CNR , ancien Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères du GPRF et de la Quatrième République, ayant rompu avec l'attachement à de Gaulle au moment des événements d'Algérie, alors chef du Mouvement pour la Justice et la Liberté, partira presque immédiatement le 12 octobre 1972 tout en conservant des relations d'amitié avec la plupart des nationalistes ;

 

Pierre Bousquet, secrétaire général du Parti de l'Unité Française et ancien de la division SS Charlemagne. Il partira en 1981 ;

 

François Brigneau, pour Ordre nouveau, journaliste à Minute et au Crapouillot, cofondateur avec Antoine Blondin et Pierre Boutang de nombreux journaux comme La Dernière Lanterne qui deviendra La Fronde et enfin Rivarol, ancien des Comités Tixier (sa cassette vidéo sur la campagne).

 

Victor Barthélemy, ancien du Parti communiste français, puis de la LVF, puis secrétaire général du PPF (voir son livre de mémoires Du communisme au fascisme), l'un des deux animateurs français avec Maurice Bardèche du Mouvement social européen, partira en mai 1978 ;

 
 

André Dufraisse, ancien du Parti communiste français, puis du PPF ;


François Duprat, historien, journaliste et personnalité majeure du militantisme nationaliste-révolutionnaire des années 60-70, assassiné en 1978 ;

 
 

Roland Gaucher, célèbre historien du communisme et romancier engagé dans la dénonciation de la dictature dans les démocraties populaires, journaliste à Minute, Initiative nationale Itinéraires, L'Auto-Journal, avec Barthélemy et Brigneau la personnalité la plus influente et la plus décisive sur le nationalisme recomposé de la seconde moitié du XXe siècle.

 

Léon Gaultier, ancien proche collaborateur du Secrétaire général à l'Information du gouvernement du Maréchal Pierre Marion,un des fondateurs de la Milice, il fut l'espace d'un combat sous uniforme allemand sur le Front de l'Est durant l'été 44 (il raconte son parcours dans Siegfried et le Berrichon, paru chez Perrin), il a travaillé après sa sortie du bagne pour l'agence Havas, et a été l'un des cofondateurs avec son ami JMLP de la SERP : s'il n'est pas directement un fondateur du parti, il y participera après dans la traversée du désert mais sera progressivement écarté du cercle des amis de JMLP au début des années 80.

 

Roger Holeindre, personnalité incontournable du nationalisme en France, alors président du Parti de l'Unité Française ;


Alain Robert, pour Ordre Nouveau et le GUD ;

 

Le comité directeur était composé de nationalistes issus du mouvement Ordre nouveau et du mensuel Militant de Pierre Bousquet ; de nationaux, dont Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre ; de centristes anti-gaullistes issus du Mouvement pour la Justice et la Liberté/Unité Française de Georges Bidault.


Le 12 octobre 1972, élection du premier bureau politique, avecJean-Marie Le Pen (président), François Brigneau (vice-président), Alain Robert (secrétaire général), Roger Holeindre (secrétaire général adjoint), Pierre Bousquet (trésorier) et Pierre Durand (trésorier adjoint). Le Mouvement pour la Justice et la Liberté/Unité Française quitte le FN.

 
 
Pour en savoir plus :
 
 
 

Les condamnations de Jean - Marie Le PEN

 
 

Janvier 1960 : condamné pour des menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de police.

 
27 avril 1964 : condamné pour coups et blessures volontaires.
 

16 janvier 1969 : condamné à trois mois de prison avec sursis et 20 000 F de dommages et intérêts pour coups et blessures volontaires par le Tribunal de grande instance de Paris.

 

14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d'« apologie de crime de guerre ». La pochette d'un disque édité par la Serp affirmait : « La montée vers le pouvoir d'Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu'il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée. »

 

11 mars 1986 : condamné au franc symbolique pour « antisémitisme insidieux » (peine confirmée en appel le 9 juillet). Jean-Marie Le Pen s'en était violemment pris à des journalistes juifs ou d'ascendance juive : « Je dédie votre accueil à Jean-François Kahn, à Jean Daniel, à Yvan Levaï, à Elkabbach, à tous les menteurs de la presse de ce pays. Ces gens-là sont la honte de leur profession. Monsieur Lustiger me pardonnera ce moment de colère, puisque même Jésus le connut lorsqu'il chassa les marchands du temple, ce que nous allons faire pour notre pays. » Et il leur accordait comme circonstance atténuante de n'avoir « appris le français que récemment ».

 

27 mars 1986 : reconnu coupable d'apologie de crimes de guerre dont la déportation pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler ».

 

16 novembre 1987 : condamné à 3000 F d'amende et 8000 F de dommages et intérêts à verser au Mrap pour « provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale » par le Tribunal de Paris à la suite de la distribution d'un tract lors des élections municipales de 1983. Condamné lors du même procès à 5 000 F d'amende pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale » pour ses propos lors d'une l'émission du 14 février 1984, selon lesquels « le monde islamo-arabe » constituerait un « danger mortel ». Peines confirmées par la Cour d'appel de Paris (11ème chambre) le 29 mars 1989.

 

8 juin 1993 (pourvoi n°89-83298) : Cassation partielle de l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 29 mars 1989 en ses dispositions portant condamnations pénales et civiles du chef du délit de provocation à la discrimination raciale. Pour la cour d'appel, Le Pen « met l'accent sur le "monde islamo-arabe qui actuellement pénètre dans notre pays" et le "danger mortel" pour les français de se voir ainsi "colonisés" ; que de tels propos sont de nature à créer dans l'esprit des français l'idée qu'ils sont menacés dans leur identité même par la présence sur leur térritoire de musulmans venant du tiers monde, à faire naître envers ce groupe déterminé, à raison de sa religion des réactions de rejet et à provoquer des actes discriminatoires voire de violence » 

 

alors que pour la Cour de cassation, « les expressions reprochées au demandeur ne désignaient aucune personne ou aucun groupe de personnes autre que des populations étrangères indéterminées, n'étaient de nature à inciter le public ni à la haine, ni à la violence, ni à la discrimination raciale et n'avaient pas dépassé les limites du droit à la libre expression sur le phénomène de l'immigration, la cour d'appel a dénaturé les propos incriminés et fait une fausse application de l'article 24 alinéa 6 de la loi du 29 juillet 1881 » 

 

23 mai 1991 : condamné par la Cour d'appel de Lyon pour « utilisation du terme SIDA pour stigmatiser l'immigration qui représenterait un danger aussi grave que la maladie porte une atteinte intolérable à la dignité des malades, qui ont droit au respect et à la solidarité et également une atteinte intolérable à la dignité des populations immigrées ».

 

18 décembre 1991 : condamné par la Cour d'appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l'humanité » et « consentement à l'horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. [...] Si, c'est un point de détail ! Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c'est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. »

 

3 juin 1993 : condamné à 10 000 francs (1 524 euros) d'amende par la Cour d'appel de Paris pour son « Durafour-crématoire » (prononcé après l'appel de Michel Durafour à « exterminer le Front national ») « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l'époque, Michel Durafour. Le 7 décembre de la même année, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

 

8 novembre 1995 : condamné à un redressement de 1,4 million de francs pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ».

 

15 novembre 1996 : condamné pour « atteinte gravement portée à un magistrat ».

 

6 janvier 1997 : condamné à 6 000 F d'amende par le Tribunal de Strasbourg pour avoir qualifié l'association Ras l'front de « mouvement de tueurs de flics ».

 

4 juillet 1997 : condamné par le Tribunal de Paris pour propos racistes.

 

26 décembre 1997 : condamné à 300 000 F de consignation pour diffusion du jugement dans des journaux, à un franc symbolique de dommages et intérêts à onze associations plaignantes et à payer leurs frais de justice par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible », pour avoir dit que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail ».

 

2 avril 1998 : condamné à deux ans d'inéligibilité (réduits à un an par la cour d'appel, qui ajoute 8000 F d'amende) et trois mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Versailles pour « violences en réunion » et « injures publiques » (faits requalifiés par la Cour d'appel en « violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions ») pour avoir agressé la maire et candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal (qui portait son écharpe d'élue) lors des législatives de 1997.

 

9 septembre 1998 : condamné au franc symbolique pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann lors d'un meeting du Front national en 1997.

 

 10 septembre 1999 : La Cour d'appel de Versailles considère que la réitération des propos pour lesquels il a déjà été condamné, i.e. « le point de détail », sur le fondement de l'article 1382 du Code civil (responsabilité délictuelle), caractérise le trouble illicite et confirme le jugement de première instance. (MRAP, avril 2002)

 

10 juin 1999 : condamné à 12 000 DM (environ 6 000 €) d'amende par le tribunal d'instance de Munich pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre, i.e. « le point de détail » (MRAP, avril 2002)

 

2 avril 2004 : Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Jean-Marie Le Pen à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale, en raison de propos tenus l'an précédent dans une interview au quotidien Le Monde (il avait déclaré notamment « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont »). Jean-Marie Le Pen devra également verser 5 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'homme et la même somme à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), qui étaient parties civiles. Décision qui sera confirmée le 11 mai 2006 par la chambre criminelle de la cour de cassation.

 
Et pour finir (?) :
 

Jean - marie Le PEN sera jugé les 8 et 9 juin 2007, pour "complicité d'apologie de crime de guerre", après avoir déclaré dans le journal d'extrème droite RIVAROL "que l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine".

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 11:02

Le Pen renvoyé en correctionnelle (*)
 
 
 JEAN-MARIE LE PEN est-il menacé de devoir renoncer à se présenter à l'élection présidentielle ? C'est ce que laissait entendre hier Me Arno Klarsfeld, l'avocat de l'Association des fils et filles de déportés juifs de France, à la suite du renvoi du président du FN en correctionnelle. Mais il paraît pourtant peu probable que celui-ci puisse être déclaré inéligible avant l'élection présidentielle. La juge parisienne Michèle Ganascia vient de signer deux ordonnances de renvoi. Jean-Marie Le Pen sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour les propos qu'il a tenus en janvier 2005, dans l'hebdomadaire Rivarol, sur l'occupation allemande en France pendant la seconde guerre mondiale.
 
Il avait été mis en examen en mars 2005 après l'ouverture de deux informations judiciaires par le parquet de Paris. La première instruction, pour «apologie de crime de guerre», visait une présentation considérée comme «favorable» de la Gestapo, organisation jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis. Jean-Marie Le Pen avait fait état dans Rivarol d'une intervention de la Gestapo qui avait empêché un «massacre»ordonné par un officier allemand «fou de douleur» après un sabotage dans le Nord. Il avait ajouté : «On pourrait multiplier les anecdotes de ce type. Sur le drame d'Oradour-sur-Glane, il y aurait ainsi beaucoup à dire.»
 
La seconde instruction, pour «contestation de crime contre l'humanité»,avait été ouverte à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile déposée par l'Association des fils et filles de déportés juifs de France. Elle visait un passage dans lequel le président du FN avait déclaré à Rivarol : «En France, du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés».
 
«Du point de vue de la morale politique, c'est inacceptable et j'espère que le tribunal prononcera l'inéligibilité de Jean-Marie Le Pen», a déclaré Me Arno Klarsfeld. Mais selon Me Wallerand de Saint-Just, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, si le code pénal permet au tribunal de prononcer une peine d'inéligibilité dans le cas de «provocation à la haine raciale», il n'en va pas de même pour les chefs d'accusation d'«apologie de crime de guerre» ou de «contestation de crime contre l'humanité». Et le tribunal ne peut prononcer que des peines explicitement prévues pour le crime considéré.
 
De toute façon, étant donné les délais habituels, le tribunal correctionnel ne devrait pas statuer avant neuf mois, c'est-à-dire avant mars. Le président du FN, s'il est condamné, fera appel, puis, si sa condamnation est confirmée, ira en cassation. C'est dire que le jugement définitif ne saurait en aucun cas être prononcé avant l'élection présidentielle de mai 2007.
 
Encore une fois, les repsonsables et militants qui l’on soutenu à Vitrolles pendant des années avec Bruno MEGRET et ceux qui le soutiennent toujours aujourd’hui au sein du FN, ne pourront pas dire, « je ne savais pas ».
 
A suivre…
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 07:40

L’Extrême droite célèbre la défaite des Bleus trop noirs (*)
 
 
« Ciao Voyou », tel est le titre du journal d’extrême droite MINUTE, à propos du carton rouge de Zinédine ZIDANE, lors de la finale de la coupe du monde ! Pour l’hebdomadaire, le capitaine français a conservé des comportements de racaille de banlieue. « Les romains ont battu des Gaulois qui ne ressemblent pas vraiment à des Gaulois » a confié » Bruno GOLLNISCH, numéro 2 du FN. Romain - Marie qui a longtemps conduit la procession des catholiques traditionalistes voit dans la défaite de la France le triomphe d’une certaine forme de « romanité grandiose ».
 
Dès le 26 juin, Le PEN lui-même déclarait que si la France ne se mobilisait pas derrière son équipe, c’est que « les français ne se sentaient pas complètement représentés par cette équipe ».
 
L’extrême droite italienne n’est pas en reste, Roberto CALDEROLI, Vice-président du sénat italien et dirigeant de la Ligue du Nord, après avoir salué la victoire de « l’identité italienne » sur une équipe de France « qui a sacrifié sa propre identité en alignant des Noirs, des islamistes et des communistes » !
 

Décidément, et encore une fois, les vieux démons hantent toujours les responsables du FN, qui restent fidèles à leur ligne politique basée sur l’exclusion, le racisme et la haine de l’autre…
Même si cela les dérange, les joueurs de l’équipe de France sont tous français par définition, et ce depuis plusieurs générations. De plus est -il nécessaire de rappeler que les antillais et réunionnais, sont aussi des français !
Manifestement, ils n’étaient pas comme des millions de français dimanche soir devant leurs postes de télévision, suspendus aux résultats et aux exploits de l’équipe de France.
Je suis d’autant plus à l’aise pour le dire, que je ne suis pas un grand fana de foot, mais exceptionnellement dimanche soir, comme en 1998, j’étais derrière mon équipe et malheureux comme beaucoup à l'issue du match !... Et les responsables du FN Vitrollais, du MNR, les proches de MEGRET, d'hier et d'aujourd'hui, que faisaient -ils dimanche soir ?
 
 
(*) Extrait d’un article du journal LIBERATION du 12 juillet 2006
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 07:30


Le Front National continue de peser sur la vie politique française (*) :

faits et réalités

 
 
 
 

Quatre ans après le coup de tonnerre du premier tour de l'élection présidentielle du 21 avril 2002, l'extrême droite et son leader, Jean-Marie Le Pen, continuent de peser sur la vie politique française, révèle un sondage IFOP-Acteurs publics publié vendredi 21 avril 2006 dans Metro.

Sur 1 009 personnes interrogées les 6 et 7 avril, plus d'un tiers (35 %) estiment que l'extrême droite enrichit le débat politique, contre 65 % d'un avis contraire.

Elles sont 34 % à affirmer que l'extrême droite, incarnée notamment par le Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen, est proche des préoccupations des Français. Ce pourcentage est encore plus élevé parmi les ouvriers (43 %). A titre de comparaison, 43 % des personnes interrogées estiment que l'extrême gauche enrichit le débat politique.

Les pourcentages sont également très élevés parmi les employés (54 % estiment que l'extrême droite enrichit le débat politique) et les habitants des communes rurales (44 %).

En revanche, 71 % des moins de 25 ans estiment que l'extrême droite n'enrichit pas le débat politique.

L'immigration est citée par 43 % des sondés comme étant le domaine dans lequel la présence de l'extrême droite paraît le plus utile pour enrichir le débat, suivie par la sécurité (31 %). Le chômage n'est cité que par 14 % des sondés, l'éducation par 7 % et la protection sociale par 5 %.

A titre de comparaison, le chômage et la protection sociale sont cités par 61 % des sondés comme étant les domaines dans lesquels la présence de l'extrême gauche paraît la plus utile pour enrichir le débat politique en France.

"Emeutes dans les banlieues de l'automne 2005, mouvements sociaux consécutifs au contrat première embauche en 2006, autant de crises hexagonales qui (...) semblent renforcer l'extrême droite", commente Frédéric Dabi, directeur du département opinion publique de l'IFOP.

 
(*) Extrait d'un article paru dans le journal Le Monde du 21 avril 2006


 

Les chiffres de ce sondage ont remis sur la scène publique le FN et son leader. Ils ont été largement diffusés dans la presse et à la télévision. Cela m’interpelle quelque part.

 
Tout d’abord, je n’ai pas la compétence pour remettre en cause les instituts de sondage, mais je suis surpris de voir que l’opinion française est sondée sur un échantillon de 1009 personnes. Par comparaison, un sondage que nous avons effectué sur la ville de Vitrolles a été fait sur un échantillon de 400 personnes. Ce sondage a été très décrié pour la non représentativité de notre ville de moins de 40 000 habitants par l’opposition de la Droite Vitrollaise Unie (UMP + ex FN + ex MNR) et du FN !…
 
Ensuite, ce qui m’interpelle ce sont les résultats du sondage réalisé après l’affaire du CPE. Après les grandes mobilisations au niveau national, alors que le FN était pour le CPE, contre les manifestants, contre l’attitude du gouvernement qui a abrogé le CPE « en cédant à la rue », il est surprenant que le FN ait une aussi grande audience. A ce sujet je pense qu’il faut sans cesse rappeler les positions du FN sur tous les sujets d’actualité. Il faut aussi sans cesse rappeler les échecs cuisants des gestions municipales des villes FN et MNR. Vitrolles est malheureusement un bel exemple.
 
Ce qui est rassurant cependant dans ce sondage, c’est la non crédibilité du FN auprès des jeunes. Le renouveau passera par eux !... (*)
 
Un autre point qui m’interpelle c’est la publicité faite par les médias. Quand on sait qui contrôle les médias, et parfois pour qui « ils roulent », on ne peut que s’interroger sur l’interprétation des sondages et les objectifs fixés. On ne peut que s’étonner de l’énergie mise en œuvre pour remettre au centre du débat la sécurité et l'immigration par exemple.
 
Est – ce pour faciliter l’ascension de Nicolas SARKOZY toujours en quête du graal ? Remettre la sécurité au centre du débat, n’est – ce pas l’occasion pour lui de faire de la surenchère pour récupérer l’électorat FN, comme nous le voyons actuellement. C’est aussi une bonne opportunité pour lui de faire oublier le CPE…
 
A Gauche aussi nous avons une responsabilité. Le débat ne doit pas être entre Le PEN et SARKOZY. Nous devons agir sur toutes les  insécurités sociales que sont  le chômage, le démantèlement du code du travail, la précarité, les difficultés pour se loger, se déplacer, la protection des biens, etc.

La déliquescence actuelle du pouvoir aux mains d’un parti politique l'UMP, doit nous interpeller sur nos institutions qui ne sont plus adaptées. La Gauche doit revenir sur ses fondamentaux et être proche de son légitime électorat. Sans état d’âme le gouvernement actuel travaille lui, effectivement pour son électorat.

 
"Une autre société est possible !" (voir article sur la conférence de Jean - François KAHN). L’accompagnement simple avec une touche à Gauche du néolibéralisme est une erreur de cap !
  

Seule une Gauche Unie sur des objectifs clairs sera en capacité de faire face à un vote contestataire et de refus de la classe politique. La désignation du candidat de Gauche n’est pas une affaire de marketing et de sondage. La gauche ne doit pas tomber dans ces dérives. Jusqu’à preuve du contraire, comme me le rapportait un salarié de mon entreprise, « ce ne sont pas les sondages qui me diront pour qui je dois voter »…  A méditer.


 


(*) Vous pouvez signer l'appel pour faire de la jeunesse une priorité nationale :   

http://www.toc-mag.com/site_v2/



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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 18:11


Un Elu FN dénonce les subventions aux lycées pour des voyages sur les lieux de mémoire.

 

Pour l’Elu FN, Patrick BINDER, Président du groupe FN au Conseil Régional d’Alsace, les voyages chez les nazis déforment la jeunesse. En effet, il vient de dénoncer les subventions accordées aux lycées pour financer les visites de camps d’extermination.


Il y a quinze jours, les proviseurs des lycées alsaciens ont reçu une lettre de l’Elu frontiste. En un peu plus d’une page, Patrick Binder explique sa complainte contre « des subventions accordées [par la région] aux lycées alsaciens pour le financement des déplacements des élèves sur les lieux de mémoire, comme par exemple au camp d’extermination d’Auschwitz ou au Mémorial de Caen.


Regarder l’avenir. « La visite des lieux de mémoire ne parait pas justifiée à l’âge adolescent », assène très vite l’Elu. Et pourquoi donc ? Parce que c’est un âge « où l’on est encore très influençable «  et que « ces lycéens que l’on envoie sur les sites de mémoire ne voient qu’un côté du conflit et peuvent se forger l’idée que nous porterions une responsabilité imprescriptible dans ces horreurs et ces massacres ».. « Nos enfants, poursuit Patrick Binder, n’ont pas à porter la croix de la culpabilité sur plusieurs générations. Apprenons-leur à regarder l’avenir de manière objective et positive, et pas seulement axée sur le passé ».


Ce n’est pas la première que cet élu se fait remarquer par ses prises de positions, tout à fait dignes de son mentor Jean Marie Le PEN (le « point de détail », etc.).


Ceci est une preuve, s’il en fallait encore, que l’idéologie du FN n’évolue pas. Les responsables politiques qui représentent ce parti dans notre Ville, où qui l'ont quitté pour le MNR,ce qui n'est guère mieux, ne peuvent pas ignorer les valeurs défendues par le FN, et donc au minimum, ils les cautionnent. Quelle est leur position sur cette affaire ?


La Gauche, la Droite, et l’Extrême Droite, ce n’est pas la même chose. Cela doit être dit et largement diffusé.


A suivre.
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 21:57

Ne pas confondre
les électeurs pour un Parti Politique 
et les responsables des Partis Politiques !
 
 
A plusieurs reprises j’ai expliqué dans ces colonnes par des exemples concrets de la vie Vitrollaise, la "porosité" entre le MNR et l’UMP.
 
Cette porosité et ce recyclage que je dénonce, s’entendent évidemment au niveau des responsables politiques et non des électeurs Vitrollais.
 
Les électeurs, à un moment donné de l’histoire Vitrollaise, ont pu donner leur voix à tel ou tel parti politique pour telle ou telle raison. Très souvent cela a été un vote "contre quelqu’un"  ou "contre une politique". Cela exprimait souvent une forme de "ras le bol"...
 
Il est toujours discutable qu’un rejet conduise à un vote pour un parti extrémiste, mais l’expérience vitrollaise a prouvé que cela ne signifiait pas obligatoirement une adhésion réelle à toutes les idées de ce parti. Le dénigrement inutile de ces citoyens, n’a jamais été la meilleure méthode pour ramener les électeurs du FN/MNR dans le giron Républicain.

Au contraire, la discussion, les explications, l’écoute, la prise en compte des attentes ont été plus constructifs, sans oublier la déconvenue de ces électeurs face aux fausses bonnes solutions, aux arguments trop faciles et démagogiques... A Vitrolles, en 5 ans les citoyens Vitrollais ont pû constater au quotidien, les dégats de la gestion de l'équipe MEGRET.

Que les électeurs revotent aujourd’hui pour un parti républicain quel qu’il soit, est forcément une bonne chose tout à fait louable. Tous les vrais démocrates ne peuvent que s’en réjouir.

Après tout, bien qu’ayant toujours milité pour l’interdiction du FN, en fonction des valeurs qu'il représente, incompatibles à mon sens avec celle de la République Française, issue de la révolution de 1789, il n’est pas interdit, au sens légal, de voter FN ou MNR.
 
L’affaire est tout à fait différente pour ceux qui ont eu des responsabilités au FN/MNR ou qui ont été élus sur la liste de Catherine MEGRET. Avoir des responsabilités dans ce type de parti politique, cela signifie une réelle adhésion aux idées d’intolérance et de racisme propagées par ces partis.

Les individus peuvent cependant évoluer et je m'en félicite. Quitter un parti extrémiste pour adhérer à un parti républicain comme l’UMP est une chose, prendre des responsabilités dans ce parti en est une autre. A chacun son sens des valeurs, mais c’est le problème de l’UMP,de son Président Nicolas SARKOZY, et pas le mien !

Que l’UMP à Vitrolles, au sein d’une Droite Unie s’acoquine avec "tous les ex" pour "ratisser large"en vue des élections municipales de 2008, est un choix que les responsables politiques de ce parti au niveau local, départemental et national devront assumer…

Les électeurs eux, doivent savoir à qui ils ont à faire et ne pas être trompés une fois de plus.
 
A suivre.

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite