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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 08:03



Honteux. Le FN n’est pas un parti politique comme les autres. Un Elu FN remet en cause
Lucie AUBRAC. C’est proprement scandaleux. Et dire qu’aujourd’hui Le PEN est parait –il fréquentable ?...
 
 
 
DH
 
 
  
 
 
 


Les "interrogations" d’un élu FN sur Lucie Aubrac
 
 
 
 
 

"Quand vous saurez qui elle était vraiment, vous rigolerez moins, bande de crétins!", a lancé Régis de la Croix Vaubois au groupe communiste qui voulait rebaptiser du nom de la célèbre résistante un lycée bourguignon.

 
 
 

Emoi au Conseil régional de Bourgogne. Les propos d’un élu Front National sur la résistante Lucie Aubrac, lundi lors d'une session plénière, ont provoqué un tollé dans l'assemblée. En fin de session, un vœu a été présenté par le groupe communiste visant à rebaptiser un lycée de la région du nom de Lucie Aubrac, fille de viticulteurs bourguignons, décédée le mois dernier à l'âge de 94 ans

 
 
 

Au moment du vote, seul le groupe FN s'est opposé à ce vœu, Régis de la Croix Vaubois, conseiller frontiste de la Nièvre, lançant : "Quand vous saurez qui elle était vraiment, vous rigolerez moins, bande de crétins!". Cette réflexion a provoqué un concert de protestations, dont celle du premier vice-président PS du Conseil régional, Christian Paul.

 
 
 

Interrogé par téléphone, Régis de la Croix Vaubois a précisé à l’AFP qu'il ne visait pas "son passé de résistante" mais ses prises de positions ultérieures en faveur des sans-papiers.

 
 
 

Plus tard, l’élu a cependant ajouté une phrase lourde de sous-entendus : "Ca ne remet pas en cause son passé de résistante, qui est globalement reconnu même s'il reste quelques interrogations".

 
 
 

Contacté par lefigaro.fr, Régis de la Croix Vaubois a estimé que le "degré de participation" de Lucie Aubrac dans le Résistance n’était "pas clairement établi".

 
 
 

Sollicité par lefigaro.fr, le directeur de la communication du Front National, Alain Vizier, s’est refusé à tout commentaire renvoyant les journalistes au seul Régis de la Croix Vaubois.

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:47



Au-delà de la vitrine qu’il veut se donner aujourd’hui, et de la dédiabolisation du FN qu’il faut dénoncer sans cesse, le programme du FN est libéral et ne va certainement pas dans le sens des classes les plus défavorisées qu’il prétend défendre.

 
 
 
DH
 
 
 
 
 

Jean-Marie Le Pen réinterprète la devise "Liberté, Égalité, Fraternité"

 
 
 

LE MONDE | 30.03.07 | 16h41  •  Mis à jour le 30.03.07 | 16h41

 



 

Prompt à relever les contradictions dans les discours de ses adversaires, Jean-Marie Le Pen manie lui-même l'art de dire tout et son contraire avec dextérité. Interrogé dans le quotidien lyonnais Le Progrès publié jeudi 29 mars, à propos de ce que signifie pour lui la devise "liberté, égalité, fraternité", le président du Front national ironise : "Elle dit un certain nombre d'objectifs et de vertus qu'elle propose d'observer. Il y a la liberté, puis, presque son contraire, l'égalité, et pour arranger les choses, on a ajouté la fraternité. C'est une devise qui en vaut une autre. C'est "honneur et patrie" ; "valeurs et discipline", "tiens voilà du boudin", etc."

 
 
 

Des mots qui contrastent avec son lyrisme lorsqu'il parlait de la République et de sa devise dans son discours de Valmy, le 20 septembre 2006. Ce jour-là, il s'était plaint de cette "vision terrible (...) de notre pauvre France où la liberté, l'égalité, la fraternité désertent chaque jour un peu plus notre sol et nos vies".

 
 
 

M. Le Pen est coutumier de ce genre de brouillage. On l'avait entendu en Corse, le 7 octobre 2006, fustiger la "notion de citoyen", coupable à ses yeux de "définir les collectivités humaines comme des communautés de destin plutôt que de culture" tandis que le 20 septembre à Metz, il la portait aux nues en la liant à la "patrie".

 
 
 
AMBIGUÏTÉS
 
 
 

Quel est le vrai Le Pen ? Celui du Progrès et de Corse ou celui de Metz et Valmy ? Un coup d'œil à son programme lève les ambiguïtés que les discours de Metz et Valmy, inspirés par Marine Le Pen, cheville ouvrière de la dédiabolisation du FN, distillent.

 
 
 

La liberté, Jean-Marie Le Pen l'entend surtout au profit de l'entreprise, dont il souhaite alléger les impôts : taxe professionnelle comme impôt sur les bénéfices et sur les successions. De même, il veut refondre le code du travail pour donner plus de souplesse aux entreprises. Les travailleurs auront, lit-on dans le programme, la "liberté de travailler plus pour gagner plus" : remise en cause des 35 heures, de la retraite à 60 ans et incitation au cumul des emplois. Côté famille, il n'aborde pas la question des crèches, qui donnent aux femmes la possibilité de travailler, mais il développe longuement la création d'un revenu parental pour l'éducation des enfants à la maison.

 
 
 

M. Le Pen substitue la préférence nationale à l'égalité. Pour lui, il y a d'un côté les Français, de l'autre les étrangers. Aux premiers, la priorité pour les emplois, les logements et en exclusivité les prestations familiales. Aux autres, une augmentation de 35 % des cotisations par rapport à celles des Français pour bénéficier de l'assurance-maladie et l'assurance-chômage.

 
 
 

La société dessinée dans le programme frontiste favorise l'individualisme, la concurrence, la sélection. L'enseignement est réduit à un produit de consommation avec la création d'un chèque scolaire. Celui-ci, donné aux parents, servirait à financer l'établissement scolaire de leur choix, privé ou public, dans un contexte d'abandon de carte scolaire.

 
 
 

Tout cela pour permettre une "émulation" dont l'aboutissement sera la fermeture d'établissements et la remise en cause de l'école républicaine, laïque et égale pour tous. De même, l'autonomie des universités préconisée par les frontistes fait voler en éclats les diplômes d'Etat.

 
 
 

Côté fraternité, M. Le Pen refuse dans son programme le regroupement familial pour les travailleurs étrangers. Lui qui se veut le porte-parole des "petits, des sans-grade" démantèle le système de redistribution des richesses, revient notamment sur les prestations familiales évaluées en fonction du revenu, réduit l'impôt sur la fortune et surtout milite pour la disparition de l'impôt sur le revenu pour s'appuyer sur la TVA, un impôt sur la consommation qui touche les produits de première nécessité.

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 07:40


Devant les "petits patrons", Jean-Marie Le Pen fustige les 35 heures et la retraite à 60 ans

 
 
 
 

Chantre de la petite entreprise contre "les multinationales" et "le grand capital", le candidat à l'Elysée Jean-Marie Le Pen passait son examen devant les représentants de la Confédération générale de petites et moyennes entreprises (CGPME). Une assistance d'une centaine de personnes, soit moitié moins que pour François Bayrou et un huitième de celle venue écouter Nicolas Sarkozy en janvier, selon les organisateurs.

 
 
 

Cela a été l’occasion de Jean – Marie Le PEN de revenir sur son programme économique et social.

 
 
 

Fidèle à ses habitudes il a brocardé les fonctionnaires et   "la jeunesse qui aspire à la fonction publique plutôt qu'à l'héroïsme de l'entreprise".

 
 
 

Il s’est présenté en défenseur d'un "capitalisme familial et national". M. Le Pen a cherché à caresser dans le sens du poil ces petits entrepreneurs en fustigeant l'"Etat jacobin" qui "se mêle de tout", "prélève tout ce qu'il peut" et "s'immisce dans les domaines où il n'a rien à faire".

 
 
 

Adversaire des 35 heures, de la retraite à 60 ans, il a évoqué ceux qui, dans des pays comme la Chine, "travaillent la nuit et le week-end" et clame qu'"il faut inciter nos compatriotes à s'enrichir, valoriser le travail, l'effort, le risque". En guerre contre les syndicats dont il conteste la légitimité et qu'il qualifie de "destructeurs", il a réclamé un "service minimum".

 
 
 

En clair Le PEN attaque les fonctionnaires, remet en cause les 35 heures, propose la retraite à 65 ans voire plus, supprime le code du travail, supprime les syndicats, libéralise totalement le marché, réduit le rôle de l’Etat, supprime l'ISF et prend comme référence pour les salariés le modèle chinois ! Si ce n’est pas ultralibéral et contre les ouvriers qu’il prétend représenter et défendre, alors ?

 
 
 
Pour en savoir plus : Le Monde du 23/03/07
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 08:08

 


Banalisation du FN, attention danger

 
 


Par hasard sur Over-blog mon hébergeur, je suis tombé sur le site du GRIF (Groupe de Résistance Identitaire français). (*)

 

Vus les propos et articles de ce blog, Over-blog l’a très justement censuré. Le GRIF a donc migré vers un autre hébergeur, situé à l’étranger, et donc non soumis à la loi Française, après être passé par un premier hébergeur qui l’a aussi censuré.


 
 
Les propos tenus sur ce blog ainsi que les différents articles sont totalement répugnants et dignes d’une sinistre époque (xénophobie, antisémitisme, etc.). Il n’est pas surprenant de lire des articles de soutien à Maurice PAPON, PETAIN, PINOCHET, Saddam HUSSEIN, etc. revenir sur le « détail » des chambres à gaz, et sur la période hitlérienne, en la présentant sous un bon jour est courant.

 
Il n’en demeure pas moins, que ce site et les sites donnés en liens sont de véritables soutiens à Jean – Marie Le PEN. Le GRIF appelle d’ailleurs à voter Le PEN en 2007.
 


A l’heure où le FN se banalise, où Jean – Marie Le PEN devient dans les médias un « homme respectable », il est urgent de mettre en lumière son entourage et les hommes qui le soutiennent. Il est urgent de dénoncer les idées abjectes qu’ils profèrent et de les condamner.
 


Jean – Marie Le PEN
, n’est pas qu’un vieux militant politique usé devenu presque sympathique avec l’âge. Il est et reste un militant d’extrême droite dont les dérapages réguliers ne trahissent que la pensée du milieu dans lequel il évolue. Le GRIF est aujourd’hui une des faces visibles de sa part d’ombre…


 
 
Banaliser Jean – Marie Le PEN comme cela se passe dans nos médias ces derniers mois est un véritable danger pour la démocratie.

 
 
DH



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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 09:17

Controverse sur l'inhumation de Maurice Papon avec sa Légion  d’honneur (*)
 
 
L'avocat de Maurice Papon a déclenché un début de polémique dimanche en disant vouloir faire enterrer son client avec la Légion d'honneur dont il avait été déchu après avoir été condamné pour son rôle dans la déportation des Juifs sous l'Occupation.
 
L'avocat de Maurice Papon, Francis Vuillemin, a annoncé qu'il veillerait "personnellement" à ce que son client, condamné en 1998 pour complicité de crime contre l'humanité, soit enterré avec la croix de commandeur de la Légion d'honneur que lui avait remise le général de Gaulle.
 
Maurice Papon avait été exclu de l'Ordre de la Légion d'honneur en novembre 1999 après sa condamnation. Il avait été une nouvelle fois condamné en 2004 à 2.500 euros d'amende pour port illégal de cette décoration.
 
Si "Le Parti Socialiste considère qu'inhumer Maurice Papon avec ses insignes de commandeur de la Légion d'Honneur serait un geste blessant et déplacé à l'égard des victimes et familles de victimes de la déportation", la position de Jean - Marie Le PEN est évidemment toute autre. considère qu'inhumer Maurice Papon avec ses insignes de commandeur de la Légion d'Honneur serait un geste blessant et déplacé à l'égard des victimes et familles de victimes de la déportation", la position de est évidemment toute autre.
 
Pour le PS, "un tel geste ne viserait qu'à offrir à Maurice Papon une forme de réhabilitation posthume, voire de négation des faits graves et indignes dont il a été reconnu coupable." , voire de négation des faits graves et indignes dont il a été reconnu coupable."
 
Jean-Marie Le Pen s'est montré lui plutôt favorable à la requête de l'avocat de Maurice Papon.
 
"Il me paraît que les décorations qu'on a gagnées, qu'on a méritées, je ne vois pas ce qui pourrait vous empêcher, surtout quand on est mort... Ce serait un geste vraiment petit, vraiment bas que d'empêcher la famille de Maurice Papon de lui rendre ce dernier hommage", a déclaré le président du Front national dans le cadre de l'émission Le Grand Jury sur RTL et LCI.
 
A l’heure de la normalisation de la pensée de Jean – Marie Le PEN, il est bon de rappelé quelques épisodes de notre histoire. Encore une fois sa prise de position démontre que Jean - Marie Le PEN ne doit pas être banalisé
 
(*) Reuters 19/02/2007
 

 « Je me suis caché dans un minuscule placard» (*)
 
 
Michel Slitinsky, 71 ans, qui a lancé l'affaire, a raconté l'arrestation de sa famille lors du procès.
 
«Quand il a entendu les policiers français taper contre le volet, mon père a dit : "On va être pris comme des rats." Il était une heure du matin, le 19 octobre 1942. Ils ont emmené mon père dans un fourgon. Moi, j'avais 17 ans, Alice, ma sœur, 22. Ma mère, impotente, était à l'étage. Puis ils sont revenus, l'un m'a dit : "C'est à ton tour, mon drôle." J'ai monté trois marches de l'escalier, et j'ai attrapé un fer à repasser que je lui ai foutu sur la gueule, il est tombé sur l'autre, et j'ai arraché les plombs du compteur. Le temps qu'ils reviennent avec une lampe torche, Alice s'est cachée au grenier, moi dans un minuscule placard.Il était une heure du matin, le 19 octobre 1942. Ils ont emmené mon père dans un fourgon. Moi, j'avais 17 ans, Alice, ma sœur, 22. Ma mère, impotente, était à l'étage. Puis ils sont revenus, l'un m'a dit : J'ai monté trois marches de l'escalier, et j'ai attrapé un fer à repasser que je lui ai foutu sur la gueule, il est tombé sur l'autre, et j'ai arraché les plombs du compteur. Le temps qu'ils reviennent avec une lampe torche, Alice s'est cachée au grenier, moi dans un minuscule placard.
 
 «Ils ont trouvé ma sœur, et ont harcelé ma mère pour savoir où j'étais. J'étouffais dans mon placard, je suis monté au grenier, et, de là, sur les toits, je me suis accroché à la cheminée, je tremblais. A l'aube, je suis redescendu, et je suis allé en bicyclette chez le fiancé de ma sœur, qui m'a caché huit jours. Mais, pour pisser, il fallait aller dans la cour, et les voisines étaient bavardes...
 
«Ma sœur a été libérée en décembre 1942. Elle avait fait tellement de bruit que les Allemands avaient décidé qu'on ne déportait pas les juifs français : mes parents étaient d'origine russe, mais nous, on était Français. Il y a eu une pétition dans le quartier pour la sauver, et elle est sortie. Après la guerre, elle est tombée par hasard sur les deux flics qui nous avaient embarqués. On a porté plainte en 1947, j'ai commencé à travailler sur les documents, et bientôt sur Papon. Pour les policiers, j'ai su en 1968 qu'ils avaient eu un non-lieu.»
 
 

Préfet sous LAVAL, préfet sous de GAULLE, Ministre sous GISCARD, et criminel en 1942…
 
 
3 septembre 1910 : naissance à Gretz, en Seine-et-Marne. Son père, notaire, est élu maire du village en 1919.
 
1920-1930 : études au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Membre des jeunesses radicales socialistes. Diplômé de Sciences politiques.
 
Février 1931 : attaché au cabinet du ministre de l'Air dans le premier gouvernement Laval.
 
Juillet 1935 : rédacteur au ministère de l'Intérieur. Dès 1936, attaché au cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil (gouvernement Léon Blum).
 
1939-1940 : mobilisé au 2e régiment d'infanterie coloniale, il s'embarque pour Tripoli, au Liban. Rapatrié pour raisons de santé.
 
1941 : à Vichy, sous-préfet de 1re classe.
 
Mai 1942 : nommé préfet régional d'Aquitaine par Pierre Laval, en charge des questions juives.
 
 
Août 1944 : à la Libération, il est nommé préfet des Landes, puis directeur de cabinet du commissaire de la République d'Aquitaine Gaston Cusin.
 
Octobre 1945 : sous-directeur de l'Algérie au ministère de l'Intérieur.
 
Janvier 1947 : préfet de Corse, nommé par le gouvernement Blum.
 
Octobre 1949 : préfet de Constantine en Algérie.
 
Juin 1954 : secrétaire général du protectorat du Maroc (nommé par le gouvernement Mendès-France).
 
1958-1967 : point d'orgue de sa carrière administrative, il est nommé préfet de police de Paris, poste qu'il occupe neuf ans. , poste qu'il occupe neuf ans.
 
1961 : A Paris, les forces de police placées sous l'autorité de Papon répriment très brutalement une « marche de paix » organisée par le FLN algérien 
 
 
1967 : remplacé par Maurice Grimaud, il «pantoufle» comme PDG de Sud-Aviation, ancêtre de l'Aérospatiale., ancêtre de l'Aérospatiale.
 
1968 : une nouvelle carrière politique commence. Il est élu député UDR (gaulliste) du Cher, réélu en 1973 et en 1978 sous l'étiquette RPR.
 
1973 à 1978 : rapporteur général du budget.
 
1978-1981 : Raymond Barre, sous la présidence de Giscard d'Estaing, lui confie le poste clé de ministre du Budget, qu'il gardera jusqu'à l'élection de Mitterrand., qu'il gardera jusqu'à l'élection de Mitterrand.
 
8 décembre 1981 : Après un article du Canard enchaîné évoquant son nom dans la déportation de Juifs de Gironde sous l'Occupation, Me Gérard Boulanger dépose les premières plaintes.évoquant son nom dans la déportation de Juifs de Gironde sous l'Occupation, Me Gérard Boulanger dépose les premières plaintes.
 


http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/235920.FR.php

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 10:53


Alors que le FN cherche a rendre respectable son image en France à l’approche de l’élection présidentielle, le FN pour constituer un groupe parlementaire au parlement de Strasbourg, s’allie avec les partis européens les plus extrémistes. C’est son choix, mais les français ne doivent pas être abusés par un double discours. A l’heure, ou la dédiabolisation du FN est de mise dans les médias, cette alliance doit être dénoncée.

 
 
 
DH
 
 
 

L’Europe Brune serre les rangs au parlement Européen (1)

 
 
 
 
 

Le Front national a tout lieu de se réjouir d'un élargissement qu'il a pourtant critiqué. Grâce à l'adhésion, le 1er janvier, de la Bulgarie et de la Roumanie, deux pays qui emmènent dans leurs bagages des députés d'extrême droite, il peut, enfin, fonder un groupe politique au sein du Parlement européen alors que, depuis 1994, il était contraint de siéger sur les bancs des «non-inscrits».

 
 
 

«Sept nationalités». Bruno Gollnisch (3), qui présidera le nouveau groupe, baptisé «Identité, tradition, souveraineté» (ITS), doté d'une nouvelle coupe de cheveux assez étonnante, ne dissimulait pas sa joie, hier, d'être enfin parvenu à ses fins après douze ans de purgatoire sur les bancs des non-inscrits : «Nous avons subi beaucoup de pressions pour que ce groupe ne se fasse pas.  Nous sommes vingt pour le moment, représentant sept nationalités.» 

 
 
 

Pour former un groupe politique, le règlement intérieur du Parlement impose au minimum 20 députés (sur un total de 784 eurodéputés) provenant d'au moins cinq Etats membres de l'Union. Autant dire que le nouveau groupe franchit tout juste la barre requise. Les sept députés du FN (dont Jean-Marie et Marine Le Pen) seront épaulés par les cinq élus du parti de la Grande Roumanie, les trois membres du Vlaams Belang belge (2), de deux Italiens dont Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, de l'Autrichien du FP, d'un Britannique, Ashley More, et d'un Bulgare. Réunir des partis dont la principale caractéristique est d'être nationaliste n'a jamais été chose aisée.

 
 
 

Jean-Marie Le Pen n'y est arrivé qu'entre 1989 et 1994, avec le «groupe des droites européennes», devenu simplement «technique» entre 1994 et 1999. Depuis, toutes les tentatives de regroupement de l'extrême droite ont échoué.÷, d'un Britannique, Ashley More, et d'un Bulgare. Réunir des partis dont la principale caractéristique est d'être nationaliste n'a jamais été chose aisée. Jean-Marie Le Pen n'y est arrivé qu'entre 1984 et 1989, avec le «groupe des droites européennes», devenu simplement «technique» entre 1994 et 1999. Depuis, toutes les tentatives de regroupement de l'extrême droite ont échoué.

 
 
 

Vague  eurosceptique. ITS sera le plus petit groupe de l'Assemblée, juste derrière un autre groupe souverainiste, «Indépendance et démocratie» (23 membres). Le Parlement compte désormais quatre groupes politiques souverainistes : outre les deux déjà cités, «l'Union pour l'Europe des nations», fort de 44 membres, et le groupe de la «gauche unitaire et de la gauche verte nordique» (40 membres). Celà étant, Gollnisch ne désespère pas de voir sa petite famille s'agrandir : les élections bulgares et roumaines pour le Parlement européen, prévues au printemps, pourraient se traduire par une forte poussée de l'extrême droite. De même, la Ligue des familles polonaises (LPR) et ses dix députés qui, pour l'instant, siègent sur les bancs d'Indépendance et démocratie, pourrait être tentée de rejoindre un groupe qui revendique clairement ses valeurs chrétiennes et familiales.

 
 
 

L'extrême droite a le sentiment d'avoir le vent en poupe : la vague eurosceptique et nationaliste qui traverse les anciens Etats membres n'épargne pas, bien au contraire, les anciennes démocraties populaires. D'ailleurs, alors que l'élargissement n'a apporté aucun nouvel élu aux Verts, les partis extrémistes, racistes et antisémites ont débarqué en force à Strasbourg. «Une situation transitoire», espère Monica Frassoni, la coprésidente (italienne) du groupe vert : «La situation politique y est moins figée que dans nos pays.» 

 


(1) Libération : jeudi 11 janvier 2007

(2) Voir les amitiés "vitrollaises" des responsables du Vlaams Belang


(3) Dernière minute : 3 mois de prison avec sursis et 55 000 € d'amende, c'est la peine énoncée par le tribunal correctionnel de Lyon à l'encontre de Bruno GOLLNISCH, poursuivi pour contestation de l'existence de crime contre l'humanité suite à ses propos sur les chambres à gaz en 2004.

 
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 10:58

Le vrai visage du front National…
 
Le journal Libération a fait une série d’article sur le changement d’image que cherche à se donner le Front National.
 
Ce changement d’image n’est évidemment que fictif, et s’il est destiné à séduire une nouvelle frange de l’électorat, il est important de le dénoncer et d’expliquer inlassablement ce qu’est réellement le FN.
 
Ce blog, très modestement y contribue. Vitrolles, ma ville a été gérée par l’extrême droite pendant 5 ans. Le FN n’a évidemment pas disparu d’un seul coup en 2002. Des militants Lepénistes restent actifs. Les propos qu’ils tiennent sur ce blog sont éloquents. La haine et le mépris empêchent tout dialogue. Le vieux fond raciste reste dominant. Des liens se créent ou se recréent à Vitrolles avec les franches dures et radicales de l’extrême droite française (Bloc identitaire, jeunesse Identitaire).
 
Ecrire par exemple, un article sur ALLENDE, suscite une avalanche de commentaires pour salir sa mémoire, pour mieux justifier un soutien (mal assumé ?) à PINOCHET. Vous verrez dans un article ci-dessous, que GOLLNISCH, numéro 2 du FN, a été plus direct sur le sujet !
 
Pour en savoir, n’hésitez pas à parcourir les différents articles de ce blog et à lire les commentaires !
 

Extrême-Droite : Embourgeoisé
 
Par Jean-Michel THENARD
QUOTIDIEN : mercredi 20 décembre 2006
 
Autrefois, Le Pen faisait scandale avec des jeux de mots nauséabonds, genre «Durafour crématoire». Aujourd'hui, il envoie sa femme rire aux bonnes blagues de Dieudonné. Vous connaissez celle de Toto qui nie «l'existence des chambres à air» ?...
 
La justice ne trouvera pas à redire à ces plaisanteries conniventes où chacun satisfait ses obsessions sans risque. Avec l'âge, Le Pen a l'antisémitisme prudent.
 
Finie la provocation ; de l'allusion, en quantité suffisante pour agréger autour de lui anciens et nouveaux amis qui partagent avec lui la même monomanie du complot judéo-sioniste.
 
Derrière le ripolinage de façade entrepris par Marine Le Pen, les fondamentaux d'extrême droite demeurent. Le Pen n'en a pas encore fini avec sa quête éternelle de respectabilité. Mais, fatigué de courir après depuis plus d'un demi-siècle, il a peu à peu légué le fardeau à sa descendance.
 
Sa benjamine a repris le gros de l'affaire et a mieux réussi que lui. Elle évite à son père les dérapages contre-productifs, elle modernise et féminise sa communication, elle est moins catho tradi sur l'avortement et songe même à se rendre en Israël, c'est dire la mue !
 
Les sondages semblent lui donner raison qui voient davantage de Français d'accord avec le président du FN. Mais est-ce parce qu'ils se sont ralliés à ses idées ou parce qu'il a caché sous la moquette ses provocations ? La respectabilisation peut élargir l'audience de Le Pen, mais aussi la rétrécir. Plus il s'embourgeoise, moins il est le candidat antisystème à l'origine de son succès, celui que rallient le temps d'un vote ceux qui veulent dire merde aux partis de gouvernement. Le Pen n'a jamais été autant entendu à cinq mois d'une présidentielle, mais jamais autant banalisé. Le voici presque sarkoïsé, quand le ministre de l'Intérieur se lepénise. A ce petit jeu, l'un des deux va perdre gros. En évitant de sentir le soufre, le Pen va-t-il asphyxier Sarkozy, ou s'essouffler ? La gauche retient son souffle...
 

Extrême-Droite Sans abandonner son fond d'antisémitisme et son rejet de la classe politique, Le Pen, 78 ans, veut se recentrer en «grand-père» de la nation.
 
Au FN, comment faire du neuf avec le vieux
 
 
Par Renaud DELY
LUBERATION QUOTIDIEN : mercredi 20 décembre 2006
 
A 78 ans, Jean-Marie Le Pen aurait décidé de commencer une carrière de démocrate. L'antienne est distillée par son entourage, à commencer par sa fille Marine, soucieuse, depuis 2002, de «déringardiser» le Front national pour le rendre plus fréquentable. C'est que, des deux tours de la dernière élection présidentielle, c'est le second qui a le plus marqué les lepénistes. Les centaines de milliers de manifestants et le raz de marée anti-Le Pen de 82 % des électeurs les a traumatisés. Leur chef est ressorti de cette joute plus pestiféré que jamais. Raison pour laquelle, engagé dans sa cinquième campagne élyséenne, il tente de s'acheter une conduite pour rassurer.
 
Cette quête de banalisation n'est pas nouvelle : en 1998, Bruno Mégret rêvait déjà de faire du FN un «parti de gouvernement» doté d'alliés. L'année suivante, Samuel Maréchal vantait les mérites d'une «France multiculturelle». Mais, comme le rappelle Nonna Mayer, chercheuse au Cevipof, «à chaque fois, le FN est retombé du même côté, c'est la logique du parti antisystème qui l'a emporté». Et Le Pen a rechuté. En janvier 2005, il expliquait dans Rivarol que «l'occupation allemande n'avait pas été si inhumaine que cela». 
 
Patelin. Pour l'heure, d'un discours dit «républicain» à Valmy à l'enrôlement d'une beurette sur ses affiches, Le Pen se fait patelin. Dernière concession en date : il ne réclame plus l'abrogation immédiate de la loi sur l'IVG et consent à s'en remettre à un référendum. Trente et un ans après l'adoption de la loi Veil, l'effort, savamment mis en scène, reste modeste. Hormis la frange groupusculaire des catholiques traditionalistes, elle ne froisse pas grand monde. Et surtout pas l'électorat massivement rallié à l'IVG, y compris au FN.
 
C'est d'abord un changement générationnel qui explique l'adoption de ce nouveau ton. Des anciens collabos (André Dufraisse, Pierre Bousquet) aux ex d'Occident comme Marie-France Stirbois ou Dominique Chaboche, Le Pen a beaucoup enterré ces dernières années. Avec ses compagnons d'armes ont disparu nombre de ses revanches à prendre sur des combats perdus (Vichy, l'Indochine, l'Algérie). Sous l'influence de sa vice-présidente, Marine Le Pen, et de ces cadres convertis avec les succès des années 80 puis 90 (Louis Alliot, Eric Iorio, Olivier Martinelli), le FN a remisé certaines convictions derrière des postures plus électoralistes.
 
Mais, si l'emballage a changé, le contenu n'a pas varié. Plutôt qu'un recentrage sur le fond, la nouvelle génération a engendré un retour aux sources. En prétendant faire de Le Pen le «grand-père de la nation», ses supporteurs exhument, selon le sociologue Erwan Lecoeur, «une part des origines françaises du fascisme, celle qui est issue du populisme "ni droite ni gauche" de la tradition boulangiste». 
 
De même, l'une des formules les plus utilisées par Marine Le Pen est : «Il faut dire la vérité aux Français : "On ment aux électeurs."» Ces relents conspirationnistes expliquent les ralliements d'amateurs de complots comme Dieudonné ou Meyssan (lire page 6) sur fond d'antisémitisme. «Ils n'ont même plus besoin de le dire, dit Lecoeur. Dans leur vision du monde, l'antisémitisme est partout mais implicite, c'est un non-dit pour initiés : il y a une superpuissance, les Etats-Unis, liée à un petit pays surprotégé, Israël, et ces deux Etats font ce qu'ils veulent...» 
 
Liberticides. Le FN a si peu varié que, au nom de la défense de la «liberté de penser», l'abrogation des «lois liberticides» Pleven et Gayssot ­ qui répriment l'incitation à la haine raciale et le négationnisme ­ figurent toujours au premier rang de son programme. Quant à la «préférence nationale», ce principe discriminatoire qui vise à réserver aux seuls nationaux logements, emplois et aides sociales pour instaurer une sorte d'«apartheid à la française», il demeure la colonne vertébrale de son projet.
 
De même, le FN défend la suppression du «tribunal pénal d'exception» qu'est la Haute Autorité de lutte contre les discriminations, l'instauration du droit du sang, ou la déchéance de nationalité pour tout condamné à six mois quel que soit le crime ou délit.
 
Quant à son numéro 2, Bruno Gollnisch, il rendait encore hommage la semaine dernière au regretté Pinochet, qui «restera dans l'Histoire comme celui qui a sauvé du communisme, non seulement le Chili, mais sans doute toute l'Amérique latine». L'autre Bruno, Mégret, ne s'y trompe pas. En 2002, il accusait Le Pen de «mollesse» et de «trahison» ; ce matin, il devrait annoncer son ralliement à son ex-mentor. Touchantes retrouvailles, qui donnent bien au FN un air de déjà-vu.
 
 
Extrême-Droite Jean-Yves Camus, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques :
 
«Une volonté de transgression très forte»
 
Par Pascal VIROT
QUOTIDIEN : mercredi 20 décembre 2006
 
Chercheur associé à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), Jean-Yves Camus analyse ce qui rapproche le Front national du fantaisiste Dieudonné (1).
 
L'antisémitisme est-il l'ultime point de rencontre de l'extrême droite française ? 
Il reste au coeur de l'idéologie de l'extrême droite radicale, celle qu'on appelle l'extrême droite extraparlementaire. Au Front national, c'est plus compliqué. Depuis les dérapages de Jean-Marie Le Pen sur le «point de détail» des chambres à gaz et son «Durafour crématoire», plus rien de la même veine n'est apparu dans ses discours : le prix à payer en termes d'image est trop fort. On observe des signes allant dans le sens inverse, comme la reconnaissance par Bruno Gollnisch (numéro 2 du FN) de l'existence de la Shoah et la volonté de Marine Le Pen de se rendre en Israël avec une délégation de parlementaires européens. C'est logique : l'antisémitisme n'a jamais été un élément majeur du vote FN, qui se fonde plutôt sur le refus de l'immigration et le rejet de la classe politique. Bien sûr, il demeure un fondement important pour certains cadres du parti, ceux qui sont les plus liés à l'histoire de l'extrême droite. Et Israël, comme les Juifs, ne sont vus positivement que lorsqu'ils s'opposent aux musulmans.
 
Comment expliquez-vous les convergences entre les amis de Le Pen et de Dieudonné ? 
 
Ces deux mouvances peuvent se rejoindre sur l'antisionisme à travers les formulations ambiguës de Dieudonné, qui trouvent un écho dans l'encadrement du FN et parmi une minorité des gens issus de l'immigration, ou de couleur. Dieudonné opère un transfert : il plaque le passé colonial de la France sur le conflit israélo-palestinien. Il fait appel à la rancoeur des ex-colonisés en disant : «Nous sommes des descendants de colonisés, et le peuple palestinien est colonisé.» Cela entraîne une détestation commune d'Israël et de la France, ramenée à son passé colonial. En outre, il évoque une prétendue «sionisation» de la politique française. Sur les sites Internet qui le soutiennent, on n'hésite plus à mettre en avant la judéité réelle ou supposée d'hommes politiques ou de médias. Nicolas Sarkozy est pro-israélien ? Il devient un «agent sioniste». Quant au PS, il devient le «Parti sioniste». Droite et gauche deviennent ainsi les deux faces d'un système que Dieudonné et Le Pen ont en commun de vouloir dynamiter.
 
A vous entendre, le public, jeune, de Dieudonné ne rejetterait pas Le Pen... 
 
Il ne craint pas un Le Pen vieillissant, ne le prend pas au sérieux. Son aversion va à l'Etat et à l'autorité, que représentent Sarkozy et Ségolène Royal. Pour lui, le véritable fascisme, c'est la police, la loi, les valeurs. Ce faisant, il fait preuve d'analphabétisme politique et refuse de comprendre que l'antisémitisme, c'est ce qui sépare la République de ses adversaires.
 
Que signifie le rapprochement de l'essayiste Alain Soral, venu de la gauche, et de Thierry Meyssan, animateur du Réseau Voltaire, avec Le Pen ? 
 
Que, quand l'antisionisme radical et la théorie du complot servent de boussole idéologique, on a de fait quitté la gauche.
 
Agissent-ils par provocation ? 
 
Bien sûr, il y a chez eux une volonté de transgression très forte. Vouloir éradiquer Israël, démoniser les Juifs, c'est s'attaquer à l'idée même d'une loi et d'une morale communes.
 
(1) Auteur d' Extrémismes en France : faut-il en avoir peur ?, éditions Milan.
 
 
  
Extrême-Droite : Au Zénith, Dieudonné frontnationalisé
Beaucoup de membres du FN ont assisté à son spectacle.
 
 
Par Christophe FORCARI
QUOTIDIEN : mercredi 20 décembre 2006
 
 
Réservé aux invités de marque de Dieudonné pour son spectacle Dépôt de bilan au Zénith de Paris le carré VIP ressemblait lundi soir à une réunion du bureau politique du Front national.
 
Bruno Gollnisch, le numéro 2 du parti d'extrême droite, arrive escorté par Marc Georges, ex-militant frontiste dans le Val-d'Oise et ancien directeur de campagne de Dieudonné, et Frédéric Chatillon, ancien responsable du Groupe Union Défense (GUD) de Paris et proche de l'humoriste. Il s'assoit non loin de Roland Dumas, ex-ministre de Mitterrand. L'épouse du chef, Jany Le Pen, accompagnée de Jean-Michel Dubois, responsable des grandes manifestations du FN, s'installe dans l'emplacement réservé aux personnalités non loin d'Alain Soral et de Thierry Meyssan. Ce dernier, jadis champion de la lutte anti-FN via le Réseau Voltaire, échange quelques mots avec Gollnisch. D'autres responsables du FN comme Eric Iorio, époux de Marine Le Pen, Eric Pinel et Farid Smahi, également invités, ont pris place dans la salle.
 
«Y en a que je ne fais pas marrer. Y en a même que je rends malade, comme le philosophe milliardaire Bernard-Henri Lévy», attaque Dieudonné, sous les huées d'un public complice. Il ironise sur son titre de «premier enculé de France. J'ai battu Jean-Marie Le Pen en finale». Puis brocarde le présentateur «Arthur, le milliardaire de la télé. Arthur Sebag, je connais son nom, alors je le donne». Nouvelle bronca. Puis il joue un journaliste devenant servile à l'énoncé du nom de Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France. «Vous avez un rhume ? On va faire un reportage de cinquante-deux minutes, on va faire un Téléthon. Branle-bas de combat. On va titrer : "Attaque de microbes antisémites sur Paris".» La foule applaudit quand il parle de «hiérarchisation victimaire». Il imagine un dialogue avec le négationniste Robert Faurisson, présent au Zénith. «Ne revenez jamais ! J'essaye de remonter dans le show-biz. Vous dites des choses insensées. Vous êtes en Isra... Vous êtes en France.» Gollnisch, jugé pour avoir tenu des propos à caractère négationniste, a trouvé le «spectacle drôle. Il ridiculise les mécanismes de diabolisation qui fonctionnent dans notre société, qui se croit encore libre». 
 
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 10:17



Le paradoxe avec le FN c’est qu’il augmente son audience chez les ouvriers et les chômeurs, alors qu’il propose un véritable programme antisocial. Il surfe depuis 40 ans ou plus sur l’immigration qui serait la cause de tous les maux de la terre, en se gardant bien de s’appesantir sur son réel programme taillé sur mesure pour les plus riches, lui le premier !

 
 
 

Le programme taillé sur mesure pour les plus riches, du FN doit être largement diffusé, afin que personne ne soit abusé. Ce blog y contribuera.

 
 
 
DH
 
 
 

Le programme antisocial de LE PEN

 
 
 

Le FN : Un programme taillé sur mesure pour les riches (*)

 
 
 

Derrière les clameurs du FN contre « l’establishment » et ses déclarations en faveur des français modestes, se cache en fait un véritable conservatisme libéral. Le parti d’extrême droite s’appuie sur les vielles recettes éculées du capitalisme.

 
 
 
TRAVAIL - RETRAITE
 
 
 

FN : « Avec ces patrons entreprenants, nous entamerons donc une large concertation visant à supprimer les contraintes administratives et fiscales superflues qui pèsent sur la création d’entreprises et sur l’embauche (…). »

 

« Ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus doivent pouvoir le faire ».

 

« Il faut donc revenir à un principe simple : Celui de la liberté du travail. Celle –ci doit permettre à ceux de nos compatriotes qui le désirent de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une retraite plus confortable (…). » «  Encore faut-il que le fruit de ce travail ne soit pas ponctionné de manière confiscatoire par un Etat pléthorique et gaspilleur ».

 
 
 
 
 

HD : Le Front National est favorable à la flexibilité du temps de travail » et s’oppose à une réduction du temps de travail sans baisse de salaire. On voit clairement transparaitre le discours patronal. Le discours Frontiste joue le mutisme en matière de profits. Pis encore, il veut les augmenter d’avantage en multipliant les cadeaux fiscaux aux entreprises : allégements de charges, suppression de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe professionnelles… Quant à l’augmentation des salaires, il n’en est pas question. Pour augmenter le pouvoir d’achat, le FN propose exactement la même chose que l’UMP : « travailler plus ».

 
 
 
IMPOTS :
 
 
 

FN : «  Nous instaurerons d’abord 4 tranches d’impôts sur le revenu, elles s’échelonneront entre 0%, 10 %, 15% et 20%. Nous devrons tendre vers la suppression progressive de cet impôt qui freine l’initiative et décourage l’activité (..). Dans un premier temps, sans supprimer l’ISF, nous exonérons de celui-ci la résidence principale. »

 
 
 

HD. Des propositions qui parlent d’elles mêmes. Le FN choisit la formule des cadeaux aux plus fortunés qui verront leurs impôts sur le revenu baisser de façon vertigineuse. Dans le même temps, l’ISF sera vidé de toute substance avant d’être supprimé. De quoi réjouir, ceux dont le compte en banque est bien garni.

 
 
 
SYNDICATS :
 
 
 

FN : « En libérant le monde économique des contraintes absurdes d’un Etat qui n’a plus rien de providentiel, je donnerai parallèlement aux salariés, la liberté de voir émerger des syndicats réellement représentatifs en supprimant le monopole – fromage des syndicats issus de la Résistance ».

 
 
 

HD. Pour museler les salariés, rien de tel que de réduire et d’affaiblir l’influence de leurs syndicats. Les syndicats réellement représentatifs, selon le FN, ressemblent aux corporations ou à des syndicats maison sous la coupe du patronat.

 
 
 
PREFERENCE NATIONALE
 
 
 

FN : « Nous devons rendre aux français leur privilège dans leur propre pays, et ceci passe par la préférence nationale à l’emploi, au logement, aux aides sociales et familiales (…). Il faut, cela n’est que justice qu’à compétence égale les emplois, notamment, soient réservés prioritairement à nos compatriotes. Il faut que les logements sociaux leur reviennent en priorité, alors qu’aujourd’hui les critères sociaux donnent l’exclusivité aux arrivants miséreux du monde entier. »

 
 
 

HD. Pourtant l’immigration, loin de coûter à la Sécurité Sociale, contribue à son équilibre financier en raison de la structure de sa population (proportion d’actifs plus grande, faible consommation médicale).La réduction des cotisations sociales promises accompagnerait donc un recul des garanties. Enfin l’octroi de droits aux immigrés apporterait au patronat une main d’œuvre bon marché taillable et corvéable à merci. On transformerait la population immigrée en machine de guerre contre les grilles de rémunération et le SMIC. Il n’ya pas de relation de cause à effet entre le chômage et l’immigration. Le Front National veut dissimuler la vraie cause du chômage qu’est la course à la productivité et aux profits.

 
 
 

(*) L’Humanité Dimanche n° 40 du 14 au 20 décembre 2006

 
 
 

Les citations sont extraites du discours de Jean – Marie LE PEN tenu à la convention du BOURGET du 12/11/06.

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 07:14


Le FN n’est pas un parti politique comme les autres.

Bruno GOLLNISCH, n°2 de ce parti, comparaissait devant les tribunaux pour contestation de crime contre l’humanité.
 
Voici l’article du monde qui en relate le déroulement et la requète du Procureur de la République à son encontre.
 
A suivre.
 
DH
 
 
Procès de Bruno GOLLNISCH, n°2 du FN
 


Alors que le numéro 2 du Front national encourt jusqu'à un an de prison ferme pour "contestation de crime contre l'humanité", le procureur de la République a requis, mercredi 8 novembre, une peine de 10 000 euros d'amende. Mardi, devant le tribunal correctionnel de Lyon, Bruno Gollnisch a reconnu explicitement l'existence des chambres à gaz, ce qui a joué en sa faveur. Son avocat, Me Wallerand de Saint-Just, a plaidé la relaxe.
 
"Je crois que M. Gollnisch a passé la ligne jaune : tout en jonglant sur le terrain nauséabond [de l'antisémitisme], il a commis la faute, et il a dérapé", a affirmé le procureur."On retrouve bien là les vieux démons de la droite antisémite française", a-t-il ajouté, évoquant la "mauvaise foi caractérisée" du prévenu. Le magistrat a également requis la publication du jugement "dans les médias des journalistes présents lors de la conférence de presse" d'octobre 2004, à l'origine des poursuites contre l'élu frontiste.
 
"MA RÉPONSE EST AFFIRMATIVE"
 
Toutefois, le procureur de la République a également souhaité que le"revirement" de M. Gollnisch à la barre, lors de la première journée d'audience, soit pris en compte. Mardi, pressé par l'avocat de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) de reconnaître la Shoah comme un "crime contre l'humanité incontestable", le délégué général du FN a lancé :"Ma réponse est affirmative." Me Jakubowicz, estimant avoir "gagné ce procès", s'est alors retiré de la procédure.
 
Mercredi, les avocats des autres parties civiles ont insisté, dans leurs plaidoieries, sur les liens historiques entre M. Gollnisch et le négationnisme. "Les cadres du FN, MM. Le Pen et Gollnisch au premier rang, ont régulièrement défendu des révisionnistes", a affirmé Me Bertrand Sayn, avocat du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
 
"DÉSINFORMATION"
 
Le numéro 2 du FN est poursuivi pour "délit de contestation de l'existence de crime contre l'humanité par paroles", pour des propos tenus le 11 octobre 2004. Lors d'une conférence de presse à Lyon, il avait déclaré"ne pas remettre en cause les déportations" ni "les millions de morts" des camps nazis, avant d'ajouter : "Quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu."  Interrogé plus spécifiquement sur les chambres à gaz, il avait répondu : "Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre."
 
Devant le tribunal, M. Gollnisch a rejeté toute culpabilité et dénoncé un procès "scandaleux". Son avocat a déploré la "désinformation" à partir de laquelle son client "est devenu un chien à abattre". "Ce qui compte, ce n'est pas la vérité nue mais la vérité médiatique", a-t-il estimé. Le jugement a été mis en délibéré au 18 janvier.
 
 
(*) LEMONDE.FR avec AFP | 09.11.06 |
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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite
6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 18:23

EXTRÊME FRANCE…
 
Un nouveau livre de Fiammetta VENNER (*) vient d’être publié, intitulé Extrême France, les mouvements frontistes, nationaux - radicaux, royalistes, catholiques traditionnalistes et pro-vie. A l’heure, où sur Vitrolles, les liens entre la mouvance la plus extrême des jeunesses identitaires et le FN local ne font plus aucun doute, ce livre arrive à point nommé pour mieux comprendre la nébuleuse de cette « Extrême France ». Je vous en conseille la lecture et reproduit ici la 4ème de couverture. Sans publicité aucune, il est en vente à CARREFOUR Vitrolles (21,50 €, 518 pages). Bonne lecture...
 
DH
 

Par delà l’expression électorale classique de l’extrême droite qu’est le front National, les nostalgiques d’une France d’antan forment une nébuleuse qu’on pourrait appeler « l’Extrême France ».


Cette Extrême France incroyablement diverse, organisée, parfois fanatique, juge le présent décadent et ne rêve que d’un passé « idéal ». Elle est active, très organisée et irrigue profondément nos mouvements politiques traditionnels.


Cet essai hors du commun révèle une France méconnue. Apres des années d’enquêtes de terrain, d’entretiens, de rencontres, et s’appuyant sur le décryptage de plus de 20 000 mobilisations, Fiammetta VENNER a classifié cette extrême France en 5 familles : Les frontistes, les nationaux – radicaux, les royalistes, les catholiques traditionalistes, les pro-vie.

 

L’auteur nous fait découvrir, de l’intérieur, ces groupes minoritaires mais inquiétants : commémorations en l’honneur de PETAIN ou de Louis XIV, commandos contre l’avortement, opérations de soutien aux serbes, campagnes contre le blasphème, soirées Skin heads, repositionnement du Front National, tout est soigneusement recensé et expliqué.


Chaque « famille » est analysée en profondeur : objectifs, méthodes, pouvoir réel, réseaux d’influence, chants, sites internet, journaux, librairies. Grâce à ce travail rigoureux et inédit, Fiammetta VENNER nous livre la radiographie d’une « certaine idée de la France ».


Un livre référence, fondé sur la thèse de l’auteur soutenue à l’IEP de Paris sous la direction de Pascal PERRINEAU.

 
 

(*) Politologue, Fiammetta VENNER a fondé en 1997 la revue ProChoix. Elle est l’auteur, entre autres, de "L’opposition à l’avortement" (Berg, 1995), avec Caroline FOUREST, d’un livre qui connut un grand retentissement : "Le guide des sponsors du Front National et de ses amis" (R.CASTELLS, 1998), et plus récemment de "Tirs croisés, la Laïcité à l’épreuve des intégrismes juifs, chrétien et musulman" (Calmann-Lévy, 2003).

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite