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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 07:06

 


Les élus de Vitrolles aux cotés des salariés de TRAMIER, récit de deux semaines de lutte

 
           
 
 
 

Le vendredi 1er juin, une quinzaine de salariés de l’entreprise TRAMIER (olives) « débarquaient » en fin d’après midi en mairie de Vitrolles. Un peu affolés et perdus à l’entrée de la mairie, ils ont été « récupérés » par ma collègue Adjointe Pascale MORBELLI qui sortait de la mairie.

 
 
 

Apres les avoir menés en salle du Conseil Municipal et s’être fait expliquer la situation, Pascale me contacta et me demanda de venir en mairie. Ce que je fis, après m’être excusé de mon retard au conseil d’école auquel je devais me rendre ! Le maire Guy OBINO, et Jean – Claude DENJEAN, 1er adjoint vinrent ensuite les assurer du soutien de la municipalité.

 
 
 

Quelle était la situation ? Le groupe Espagnol BORGES a racheté le groupe TRAMIER, mais surtout la marque, et donc licenciait 25 salariés de l’usine de Vitrolles liées à la production, tout en conservant une quinzaine de salariés de la partie administrative. L’usine TRAMIER est installée depuis plus de 30 ans sur le territoire de notre commune.

 
 
 

En clair, le groupe BORGES rachète la marque pour s’implanter sur le territoire français en récupérant le réseau commercial de TRAMIER. Suivant cette logique le site de Vitrolles est condamné.

 
 
 

Le lundi qui suivait devait être annoncé le plan de licenciement et les noms des salariés concernés. Les salariés étaient désemparés car ils se sont aperçus que les 3 élus qu’ils avaient désignés pour les représenter étaient défaillants et ne remplissaient pas leur rôle pour les défendre. Aucun des salariés n’était syndiqué.

 
 
 

Nous les avons conseillés en tant qu’élus sans oublier notre casquette de syndicalistes... La décision d’engager telle ou telle action leur revenant en final.

 
 
 

Les salariés se sont ensuite organisés, ils ont bloqué l’entrée de l’usine du lundi matin jusqu'au jeudi 14 juin 2007, jours et nuits … La direction a tenté de faire sortir des machines de l’usine, mais cela fut mis en échec par le blocus. La CGT s’est ensuite impliquée à leurs cotés pour les conseiller sur les aspects légaux du code du travail et pour les aider dans leurs négociations avec la direction de BORGES. Dans un premier temps des reclassements en Espagne, évidemment inacceptables et scandaleux, étaient proposés aux salariés…

 
 06-2007-Tramier.jpg
 

Toute la semaine, des élus de Vitrolles sont venus les soutenir. Jean – Claude DENJEAN, Pascale MORBELLI, Cathy CAU, Malek MERSALI, Henri AGARRAT et moi-même quasiment chaque jour. Il est clair que le nouveau Député UMP Eric DIARD, alors candidat a été totalement absent de ce dossier.

 
 
 

Les salariés ont été reçus par le Maire de Vitrolles, Guy OBINO, à l’issue de l’inauguration de la nouvelle gare routière. Un soutien logistique leur a été ensuite apporté.

 
 
 

A la demande des salariés, je suis intervenu auprès de la Direction de BORGES avant la reprise de la négociation du vendredi 8 juin après midi, pour rappeler l’engagement de la mairie de Vitrolles auprès des salariés, et notre volonté de défendre l’emploi sur notre commune.

 
 
 

De nouvelles négociations ont repris le jeudi 13 juin pour enfin aboutir à un protocole d’accord vers 23h00. Le midi du 13 juin, un grand barbecue de soutien aux salariés avait été organisé avec la présence de nombreux salariés et syndicalistes des entreprises environnantes…

 
 
 

En 2002, Lionel JOSPIN avait dit aux salariés de MICHELIN, « l’Etat ne peut pas tout », nous connaissons le résultat.

 
 
 

En tant qu’élus, il nous paraissait essentiel d’être aux cotés des salariés dans leur lutte pour défendre leur emploi et leurs droits. Une Municipalité peut interpeller les institutions du Département de la Région, sans oublier le préfet, représentant de l’Etat. La responsabilité de la commune, c’est de travailler sur son bassin d’emplois et donc les employeurs. Une situation comme TRAMIER doit s’anticiper pour aider à la recherche de solutions. Mais l’implication de la commune c’est aussi rappeler à chacun ses devoirs y compris aux responsables d’entreprises qui ne doivent pas sacrifier un peut trop facilement les salariés.

 
 
 

Aujourd’hui, les salariés ont gagné sur leurs indemnités de départ qui passent de 650 € à 14 000 € en plus des indemnités de licenciement et de la mise en place d’une cellule de reclassement,  mais l’enjeu maintenant pour eux c’est de retrouver un emploi… Le combat n’a pas été vain, même si les difficultés sont à venir.

 
 
 

Les salariés de TRAMIER ont tenu à remercier les élus de Vitrolles, en Mairie le 15 juin 2007. Comme rappelé lors de cette ultime rencontre, le regret va à l’encontre du père fondateur de l’entreprise TRAMIER, qui n’a pas daigné répondre au courrier adressé par les salariés, dont certains travaillent dans l’entreprise depuis plus de 30 ans, et qui aujourd’hui se retrouvent au chômage…

 
 
 
 
 
DH
 
 
 

Grève chez Tramier, confiseur d'olives

 
 
 

Aujourd'hui, un plan de licenciements a été présenté à 25 employés de la société Tramier, confiseur d'olives, situé dans la zone industrielle des Estroublans à Vitrolles. En effet, la société, rachetée en janvier par le groupe espagnol Borges, souhaite délocaliser son activité production en Espagne et au Maroc.

 


La direction et les représentants du personnel n'étant pas parvenus à trouver un accord sur les indemnités de licenciement, les salariés ont décidé de se mettre en grève dès demain matin.

 


 

La Provence le 4 juin 2007

 
 
 
 
 

Les Tramier en grève négocient avec leur repreneur espagnol

 
 
 

Le directeur général du groupe espagnol Borges, était aujourd'hui à Vitrolles pour mener les négociations avec les salariés du groupe Tramier qui refusent la fermeture de leur usine des Estroublans et s'opposent au licenciement de 25 personnes.

 
 
 

"Lorsque nous avons racheté Tramier, nous nous attendions à des pertes de 2,5 millions d'euros. Elles se chiffrent en réalité à 6,5 millions " a déclaré le directeur pour justifier la fermeture des trois sites de production de l'entreprise situés à Sarrian, Montauban et Vitrolles.

 
 
 

Les salariés, soutenus par la CGT, ont cessé le travail et occupent leur usine depuis une semaine. Ils demandent le "maintien du plein emploi" et "une prime exceptionnelle pour préjudice moral égale à 24 mensualités pour chaque personne licenciée".

 
 
 

La Provence le 13 juin 2007

 
 
 

Les Tramier ont obtenu 14 000 € d'indemnité

 
 
 

Les salariés de l'usine Tramier de Vitrolles ont mis fin à leur grève hier mais la reprise du travail ne sera effective que lundi matin. Le personnel de cette société marseillaise rachetée en janvier dernier par le géant espagnol de l'agroalimentation Borges avait cessé de travailler le 4 juin pour protester contre la délocalisation de leur activité en Espagne et le licenciement de 25 salariés. D'après la CGT, ils ont obtenu 14000€ d'indemnités pour préjudice moral en sus des indemnités légales, le préavis non travaillé et payé ainsi que le paiement des jours de grève.

 
 


La Provence le 15 juin 2007

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Published by Didier HACQUART - dans Mon action d'Adjoint à la mairie de Vitrolles