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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 07:52

 


 

Tous dans la rue le 4 septembre !

 

DH

 

 


 

http://img.over-blog.com/448x272/0/34/58/49/images-4/ft-de-gauche.jpg

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT DE GAUCHE  Jeudi 2 septembre 2010


      Le Front de gauche se mobilise contre la politique xénophobe de Nicolas Sarkozy !

 



Empêtré dans les affaires qui touchent son gouvernement, affaibli par son bilan économique et confronté aux mobilisations sur la question des retraites, Nicolas Sarkozy a enclenché cet été, avec le discours de Grenoble, une offensive sécuritaire et xénophobe honteuse. Brice Hortefeux et Eric Besson se livrent à une ignoble chasse aux Roms. Le projet de retirer la nationalité aux délinquants d’origine étrangère et de revenir sur l’automaticité d’acquisition de la nationalité française à 18 ans pour les enfants nés en France mais de parents étrangers constituent une régression démocratique majeure, une attaque contre les principes mêmes de la République où tout citoyen est égal devant la loi. De plus en plus impopulaire et illégitime, le pouvoir en place cherche à désigner des boucs émissaires en amalgamant immigration et délinquance.

Les organisations du Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de gauche, Gauche Unitaire) appellent à participer massivement aux nombreuses manifestations et rassemblements organisés dans toute la France le samedi 4 septembre, dans le cadre de l’appel citoyen « */Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité/** ». A Paris, comme dans d’autres villes de France, elles défileront ensemble sous une banderole commune du Front de Gauche.*

**

Pour défendre les droits et les libertés démocratiques, il y a urgence !

Tous dans la rue le 4 septembre !


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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 06:06

 


 

Remue méninges du Parti de Gauche

 

 

La semaine dernières se tenait les « remues méninges » (université d'Eté) du Parti de Gauche à Grenoble. Je n'y étais pas, mais ce n'est pas une raison pour ne pas profiter du discours de Jean-Luc MELENCHON...

 

DH

 

 

 


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 06:10

 


 

Manifestations du samedi 4 septembre 2010

 

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« Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité ! ».

Des manifestations se dérouleront partout en France le 4 septembre.

 

Pour le tract, cliquez ici !

 

Pour en savoir plus : cliquez ici et là !

 

Aix-en-Provence : samedi 4 septembre, rassemblement place de la Rotonde, à 11h00 (à confirmer).

 

Marseille : samedi 4 septembre, rassemblement unitaire sur le Vieux Port, à 14h30.

 

La LDH sera au forum des associations de Vitrolles le 11 septembre prochain.

 

DH

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Published by Didier HACQUART - dans LDH
27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 05:02

  

 


 

Petite réflexion personnelle…

 

  

On parle beaucoup de l’affaire Bettencourt et ces derniers jours de la Légion d’Honneur de Patrice de MAISTRE.

  

On lit beaucoup de choses sur le sujet notamment sur le parcours du dossier pour l’obtention de la légion d’honneur dans les différents ministères et de l’influence possible, l’enquête le déterminera, de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth et d’autres.

 

Je m’étonne que personne ne s’intéresse au contenu du dossier de candidature. En parcourant le site de la Légion d’Honneur, il est rappelé les conditions pour l’obtenir : « il faut au moins 20 ans d’activités assorties de mérites éminents. »

 

Nous serions intéressés de connaitre les mérites éminents de Monsieur Maistre qui ont justifié l’attribution de sa Légion d’Honneur ?

 

A moins que la signature du demandeur soit plus importante que le contenu du dossier et les mérites réels ou supposés d’un candidat , ce que je n'ose imaginer, quoique ?



C’est tout pour aujourd’hui…


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 05:39

 


 

 

L’actualité sociale et politique a été particulièrement chargée ces dernières semaines malgré la trêve estivale… J’y reviendrai.

 

Je commence tout d’abord par un appel…

 

DH

 


 

 

Appel Citoyen

 

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité

 



Signez l’appel en ligne !



 

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

 

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

 

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

 

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

 

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

 

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

 

Voir la liste des premiers signataires

 

 

 

 

Signez l'appel citoyen !

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 07:38

 

 


 

 

La reprise approche, et voici un premier avant gout des vacances 2010...

 

La devinette, c'est de trouver le lieu.

 

GEDC0074.JPG

 

DH

 

PS : Ce n'est pas sur la planète rouge...

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Published by Didier HACQUART - dans Qui suis - je
22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 05:26

 

 


 

Intéressant non ? Quoique...



Voici le lien du fameux rapport du FMI, dont le patron est un certain DSK...



http://insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/REVPMEN10e.PDF


DH


 

 

Le cas STRAUSS KHAN et le FMI par Jean-Luc MELENCHON

 

 

Donc, vous ne le saviez pas !

 

Le FMI est venu faire un tour en France. Ballots ! Vous étiez scotchés aux aventures du foot, je parie. Et pendant ce temps heureusement que les camarades du Parti de Gauche veillent, pas vrai ! Parce que le compte rendu de la mission de ces braves "experts" vous pouvez toujours en chercher la trace dans vos médias préférés…Il existe pourtant et nous l’avons lu! Nous sommes vigilants, compte tenu de notre sensibilité aux travaux de ce cher Dominique que l’on nous accuse de secouer trop vertement. Il est daté du 15 juin courant. Tout frais ! Ce compte rendu part d'un constat aussi bateau que redondant : la difficile reprise économique. Bien sûr.  Le FMI lui apporte trois solutions : la réduction des déficits publics, la nécessité pour le secteur financier de "retrouver [sa] vigueur". Mais dans un "cadre réglementé", scrogneu gneu ! Enfin un programme de réformes structurelles « nécessaire à la France ». Voila un joli programme présidentiel, non ? Ces thèmes sont malheureusement d’une terrible banalité puisque ce sont les quatre angles d'attaque néolibéraux prêchés par le FMI partout dans le monde et dévotement repris à son compte par notre chère « Europe qui protège ». Après ces généralités voyons le détail des injonctions. 

 

Commençons par l’actualité. Les retraites.

 

Que dit monsieur FMI ? "La réforme des retraites et du système de santé doivent constituer la pierre angulaire de la stratégie budgétaire de moyen terme". Vous lisez bien. Le régime des retraites et l’assurance maladie sont ciblés. C’est eux qui doivent faire l’objet du rabotage préconisé. "Il convient toutefois de résister aux pressions qui conduiraient à ne pas corriger les déséquilibres fondamentaux et à s’appuyer démesurément sur des mesures d’accroissement des recettes". Depuis 2002 il n’y a eu que des réductions de recettes mises en place par la droite ! Il n'y a eu aucune mesure d'accroissement des recettes. Et bien il faut continuer comme ça dit le FMI. Ici cependant il ya une perle dont nous pourrions faire notre miel. "Il est important qu’une consultation publique ait lieu sur une telle réforme décisive » mais on se demande bien pourquoi. Car pour le FMI et son directeur, "Le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite, inclus dans la réforme des retraites annoncée, constitue un facteur décisif de l’accroissement du taux d’emploi des seniors". Dans ces conditions, pourquoi discuter. Ici, quand même, on a envie de hurler davantage qu’ailleurs. Non que le reste soit davantage sympathique. Mais parce que c’est tellement grossier d’asséner de telles affirmations sans l’ombre du début d’une démonstration alors même que nous avons cent fois démontré le contraire !  

 

Voici maintenant plus juteux.

 

Lisons :"D’importantes réformes de long terme (en particulier concernant les retraites et le système de santé), ne produiraient que des économies limitées dans l’immédiat, mais auront des effets positifs et significatifs en termes de crédibilité auprès des marchés financiers et sur la demande intérieure" ! Vous avez bien lu. La réforme des retraites ne servira pas à grand-chose mais elle fera plaisir aux « marchés ». Donc, peuple à genoux devant votre nouveau dieu : le marché financier. Vous avez noté ce que dit aussi ce texte ? Il affirme : que des gens soient privés de ressources à cause de la réduction des dépenses sociales va avoir des effets positifs sur la demande intérieure ! On se demande comment. On peut au contraire penser que les ménages vont épargner pour se payer leurs soins de santé et de retraites ! A moins qu’il soit ici question des dépenses forcées que les gens devront faire pour s’assurer… ? 

 

Mais là où la bande à Strauss Kahn fait fort c’est quand elle parle de la dépense sociale publique. "La maîtrise des dépenses sociales est cruciale. Les mesures de rigueur prises par les administrations centrales, notamment la poursuite de la réduction des effectifs des fonctionnaires (avec le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux) et l’annonce récente des gels des dépenses publiques en valeur nominale, permettront de maîtriser la hausse des dépenses des administrations publiques." Vous imaginez tout ça en direct pendant une campagne présidentielle ? Chaque fois qu’il ouvrira la bouche, l’autre lui dira : « mais monsieur Strauss-Kahn, vos services me félicitaient il y a deux ans ! ». Et si par hasard il faisait une quelconque proposition ? Le petit Nicolas lui jetterait à la figure ses propres recommandations : "La proposition d’interdire l’introduction de nouvelles dépenses fiscales et exonérations de cotisations de sécurité sociale (mesure appliquée de fait à compter de mi-2010 et destinée à être, inscrite par la suite dans la Constitution) constitue un progrès encourageant dans l’amélioration de la discipline budgétaire".

 

Il y a pire.

 

Décidément ces pauvres socialistes n’ont pas fini de souffrir s’ils font le mauvais choix. Le programme de réformes structurelles proposé par le FMI est « énooorme » Lisez : "Une comparaison avec d’autres pays européens montre qu’en France le marché du travail et le marché des produits se caractérisent par d’importantes restrictions ainsi qu’un taux d’emploi relativement faible. De nouvelles réformes des marchés du travail et des produits, qui permettraient à la France d’adopter les meilleures pratiques existantes en Europe, pourraient améliorer le taux de croissance annuel du pays de plus de 0,75 pour cent". Je suis sur qu’il reste des naïfs qui me lisent. Ils avalent le chiffre de croissance sans regarder avantage. Comment trouve-t-il ces 0,75 % de taux de croissance supplémentaire, Dominique ?  Au doigt mouillé mon colon ! Et c’est quoi ce truc des « nouvelles réformes des marchés du travail et des produits, qui permettraient à la France d’adopter les meilleures pratiques existantes en Europe » ? Une trouvaille formidable. Transformer les CDI restant en CDD. Génial non ? Et comme d’habitude, au nom de « l’équité ». C'est-à-dire du nivellement par le bas. Voici le texte : "Des mesures visant à réduire la dualité entre les CDD et les CDI permettraient de renforcer à la fois la motivation à travailler et l’équité sociale".

 

Et comme si ca ne suffisait pas, voici le chapitre sur les bas salaires. On va y trouver tout le cynisme des riches qui donnent des leçons de courage aux pauvres.  "La modération du salaire minimum (SMIC) en l’absence de « coup de pouce » devrait être poursuivie, afin de rétablir progressivement une échelle des salaires incitative pour les jeunes et les travailleurs peu qualifiés » Et pour clore cette ordonnance de remèdes barbares, voici la touche finale : la directive Bolkestein. "Dans le secteur des services, il conviendrait de mettre en œuvre les dispositions de la directive services européenne afin de parvenir à une plus grande libéralisation, notamment dans les services aux entreprises et les services de santé" 

 

Je viens maintenant aux analyses générales de ces chers experts du FMI. " La reprise est fragile et se trouve à présent confrontée à l’affaiblissement de la demande domestique et européenne", écrit le FMI. "Le taux de chômage élevé, le retrait progressif des mesures de relance et l’effort de consolidation des finances publiques, imminent en France comme chez ses partenaires commerciaux, vont peser sur la demande ; tandis que la dépréciation de l’euro aura des retombées positives." En peu de mots c’est beaucoup de dit. D’abord, le FMI reconnait que les effets de la crise (taux de chômage élevé), la fin des mesures de relance et les mesures d'austérité conjugués vont étouffer les possibilités de reprise économique. Ensuite il souligne lui aussi que la dépréciation de l'euro est une bonne chose. Donc ce cher Trichet, gouverneur de la banque centrale européenne, qui nous a étranglés pendant des années au nom du principe contraire est mis au piquet ! Ce n’est pas tout. 

 

Le programme d’austérité pourrait être absolument contre productif.

 

Cela est énoncé par le compte rendu du FMI, juste avant de proposer pourtant de le mettre en pratique ! Tel quel ! "Une consolidation importante des finances publiques dans l’ensemble de la zone euro pourrait (tout en renforçant la confiance) se traduire par des tensions supplémentaires à court terme sur la reprise". Et voila. Là encore, peu de mots mais bien des choses de dites. Le FMI reconnait le cercle vicieux dans lequel sa politique enferme les économies. On se demande quel est le sens de tels balancements ! Pourtant on doit les constater. Ce qui permettra aux rebouteux qui dirigent ce FMI de faire les malins, le moment venus, en disant qu’ils avaient tout prévu ! 

 

Résumons le refrain néolibéral du FMI. Premièrement il faut rassurer les « marchés » sinon les Etats ne vont plus pouvoir emprunter à des taux soutenables. Deuxièmement pour rassurer ces « marchés » il faut réduire la dette et mettre en place des mesures d'austérité. Troisièmement il faut bien admettre que ces mesures d'austérité vont ralentir la croissance et aggraver la situation des dettes publiques. Tel est le cercle vicieux qu’ils ont eux même amorcé ! Plus simplement on dirait que le serpent du modèle économique de Strauss Kahn se mord la queue. Ses solutions nous mènent vers une grave récession ! 

 

Après quoi voyons les préconisations pour la France.  Un satisfecit à Sarkozy pour commencer. " Les mesures de relance budgétaire mises en œuvre en 2009-2010, temporaires et bien ciblées, ont contribué à maintenir la demande intérieure et à éviter une récession plus marquée". Mais, hélas, la dette a augmenté, déplore ensuite le FMI sans se demander s’il ya un lien avec la politique pratiquée. Donc ? " Pour la France [...] il convient de trouver l’équilibre délicat entre d’une part, la soutenabilité budgétaire et les mesures propres à renforcer la confiance et, d’autre part, l’objectif de croissance". Et voila ! Il n’y a plus qu’à faire ! Mais voyez le point de départ ! Le FMI avoue donc lui même que les politiques de rigueur budgétaire ne sont pas compatibles avec un soutien de la croissance !!!!

 

Et maintenant voici une remarque des hommes de Dominique qui ne va pas faire plaisir aux camarades élus locaux. "La stratégie budgétaire devra également veiller de façon adaptée à limiter la hausse disproportionnée des dépenses des collectivités territoriales » On connait cette antienne. C’est directement celle des officines sarkozystes. Elle est radicalement fausse. Ce sont les collectivités territoriales qui investissent aujourd'hui ! Limiter leurs dépenses c'est ralentir l'économie et accélérer la récession. 

 

A ce moment vient une de ces propositions comme seule une officine technocratique peut les imaginer. "Le programme d’ajustement budgétaire devrait reposer sur des prévisions macroéconomiques validées par un conseil indépendant. De plus, les autorités devraient préparer un ensemble de mesures contingentes prédéfinies susceptibles d’être mises en œuvre en cas de reprise plus lente que prévu". Un conseil indépendant ! Le rêve des technocrates libéraux ! Etre débarrassé des élus, des gouvernements et de tout ce qui sent la politique ! Juste des experts, des techniciens. Indépendant par nature, cela va de soi. Il est vrai que des pouvoirs publics ne peuvent venir que des mensonges. C’est à peine croyable, mais c’est écrit. "De même, une communication appropriée et coordonnée quant à l’exposition aux principaux risques, de préférence dans un contexte européen, pourrait fournir des orientations plus pertinentes aux marchés que celles des données publiques parfois trompeuses".

 

Voila. Vous voila prévenus.

 

Ce texte est celui du FMI. Il n’est pas possible au directeur de cet organisme de dire « je ne savais pas » ou bien « ce n’est pas moi ». Mais plus grave. Le moment venu, quand il faudra bien rompre avec cette politique absurde, comment le demander à celui qui a proposé de la renforcer et d’en étendre l’application ? C’est pourquoi nos mises en garde à l’égard des socialistes font appel à leur sens des responsabilités. Ce n’est pas une affaire de personne. C’est une question politique grave qui nous oppose à la candidature de Strauss-Kahn. Cela n’est pas contradictoire de le dire, de le répéter, tout en faisant campagne pour nos propres candidats. C’est au contraire refuser la politique du pire. La politique des petites et grosses boutiques concurrentes où chacun se réjouit des erreurs que les autres font en se disant qu’elles vont lui profiter.  

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 06:01

 

 

 


 

Graver l'équilibre budgétaire dans la constitution est le rêve de tout ultra libéral comme Nicolas SARKOZY et ses amis.

 

Au delà de l'apparente gestion de bon père de famille qui n'a aucun sens pour un pays, c'est une remise en cause de la démocratie. A quoi sert-il de voter, si les hommes politiques élus par le peuple sont verrouillées par la constitution et que donc leurs marges économiques sont réduites à néant. Le rêve libéral, c'est qu'ainsi l'économie n'est plus sujette aux fluctuations dues résultats des urnes. Le business peut continuer quelque soit le gouvernement à la tête de l'Etat qu'il soit de droite mais aussi de gauche....

 

Certes la constitution cela se change, mais ce n'est pas si simple car il faut une majorité des 2 tiers à l'Assemblée plus le Sénat...

 

Ne laissons pas faire Sarkozy !


DH

 


 

 

Le président de la République veut changer la Constitution pour y graver l’obligation de l’équilibre budgétaire contre la dépense publique et sociale. Une façon de déclarer anticonstitutionnelle toute politique alternative. Une démission face aux exigences de l’Allemagne et des marchés financiers.

 

Hier, à l’Élysée, en conclusion de la 2e session de la conférence sur les déficits, le président de la République a annoncé qu’il comptait engager très prochainement un véritable coup d’État constitutionnel. Il a en effet déclaré souhaiter « la mise en œuvre d’une réforme constitutionnelle » qui « ferait obligation à chaque gouvernement issu des urnes de s’engager pour cinq ans sur une trajectoire de déficit. Chaque gouvernement devrait simultanément s’engager sur la date à laquelle l’équilibre des finances publiques serait atteint ». Si Nicolas Sarkozy parvenait à obtenir une telle réforme, cela signifierait que, quel que soit le vote des Français en 2012, même battu, il pourrait imposer au futur chef de l’État et à la majorité qui sortira des urnes l’obligation de poursuivre sa politique d’austérité. Imposer l’équilibre des dépenses publiques, compte tenu de l’importance de la dette et de la charge d’intérêts qu’elle génère, c’est forcément contraindre à tailler dans les dépenses, même si de nouvelles ressources fiscales étaient dégagées. Reste qu’il est loin d’être évident, pour le chef de l’État, de trouver une majorité des 3/5e à l’Assemblée et au Sénat pour voter sa réforme.



le gel des dotations


La tentative de coup de force va au-delà du périmètre de l’État. Elle vise à mettre sous tutelle des institutions aussi essentielles que les organismes de Sécurité sociale et les collectivités territoriales. Toujours dans son discours de conclusion, Nicolas Sarkozy a non seulement confirmé le gel des dépenses de l’État, mais il a aussi officialisé la réduction du taux de progression des dépenses de santé, qui passerait de 3 % en 2010 à 2,9 % en 2011 et 2,8 % en 2012, ainsi que la mise en place d’« une véritable modération de la dépense locale ». En ce qui concerne celle-ci, il a donné sa bénédiction au « gel des dotations de l’État aux collectivités locales ». Il a précisé que ces dotations « seront modulées selon des critères de bonne gestion pour encourager les collectivités locales à réduire leurs dépenses dans les mêmes proportions que l’État ». Il a enfin annoncé « un moratoire » immédiat « sur les normes réglementaires concernant les collectivités locales, en dehors d’éventuelles normes internationales d’application obligatoires ». C’est dire que, pour faire des économies, les collectivités pourront se dispenser, par exemple, de mettre aux normes de sécurité tel ou tel équipement.


Pour justifier ce plan d’austérité, le chef de l’État s’appuie sur le rapport produit par l’actuel directeur général de l’Insee et son prédécesseur. Dans ce texte, Jean-Philippe Cotis et Paul Champsaur, partent de l’a priori que l’endettement public est en soi quelque chose de mauvais, une sorte de chancre qu’il faut soigner. Sans pour autant prôner de manière trop ostentatoire une politique d’austérité, ils considèrent que, quel que soit le niveau de la croissance française, le déficit resterait élevé et laisserait peu de marge de manœuvre. Ils en tirent la conclusion suivante : « Simplement stabiliser la dette à l’horizon 2020 réclame un effort conséquent. »


En dépit de cette démarche connotée, le rapport aboutit à quelques conclusions qui ne sont pas sans intérêt. Il confirme ainsi indirectement ce que nous affirmons, à savoir que les finances publiques souffrent moins d’un excès de dépenses que d’une insuffisance de recettes. Ainsi, il note que « sur la période 2002-2008, les efforts faits sur la réduction de la dépense se sont traduits par une amélioration du solde structurel de l’État de 1,3 point de PIB », mais que celle-ci a été annihilée « par la réduction »... des prélèvements obligatoires (- 1,6 point de PIB). L’ensemble des mesures de soutien au capital et aux fortunes a en quelque sorte « cannibalisé » la baisse des dépenses de l’État. « Ce raisonnement, poursuivent les auteurs, peut être étendu à l’ensemble des administrations publiques. »


Le meilleur et le pire


Cette diabolisation des déficits et de la dette publics est en fait liée aux impératifs du pacte de stabilité européen qui vise à conforter l’euro comme monnaie attrayante pour la finance. Nicolas Sarkozy le confirme. Dans son intervention, il justifie son plan d’austérité en invoquant la nécessité, face à la crise, de « consolider le pacte de stabilité ». Une exigence forte de l’Allemagne est ainsi acceptée. En fait, les déficits, comme la langue d’Esope, peuvent être la meilleure et la pire des choses : tout dépend à quoi ils servent et comment on les finance.



Pierre Ivorra

 

Pour en savoir plus :

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 07:00

L'autre gauche se structure en Europe. Au tour maintenant de l'Espagne...

DH

 

 


refondation_gauche

Ce samedi 26 Juin, Izquierda Unida(IU) organisait la première « Assemblée de Refondation de la gauche » à Fuenlabrada (Madrid), en présence de représentants de Die Linke (Allemagne), de Rifundazione (Italie), de Syriza (Grèce), d'Akel (Chypre), du Parti Communiste portugais, du PCF et du Parti de Gauche.


Bien que promu et organisé par Izquierda Unida, le processus de refondation lancé en Novembre dernier dépasse le cadre de cette coalition de gauche créée en 1986. L'objectif est ambitieux : « il ne s'agit pas de refonder IU mais de tirer le meilleur de l'expérience d'Izquierda Unida, qui n'aura pas été vaine, et de s'en servir pour créer une nouvelle formation politique» rappelle Ramón Luque, coordinateur parlementaire d'IU.


L'appel a visiblement été entendu : l'assemblée de Fuenlabrada était composée pour moitié par les représentants de plus de 60 organisations citoyennes, politiques et syndicales! Premier symbole de la refondation, « l'appel pour la refondation de la gauche », amendé par les 6 commissions entre lesquelles les membres de l'assemblée se sont répartis, a été adopté à une très large majorité (410 pour, 6 contre et 16 abstentions).


Cette assemblée des « conjurés de l'autre gauche espagnole » a également proposé plusieurs résolutions : pour la défense du droit d'accès aux médias (régulièrement refusé aux représentants de la gauche espagnole), pour la définition de l'accès à l'eau comme droit fondamental, pour la protection des droits des migrants et la fermeture des centres de rétention, pour un contrôle publique de la politique énergétique espagnole et la fermeture planifiée des centrales nucléaires, ou encore pour un soutien inconditionnel à la grève générale du 29 Septembre prochain.

img00118-20100626-2148Sur la base des sept axes proposés par IU, les commissions ont débattu du programme qui devrait être celui de la gauche pour les élections gouvernementales de 2012. Création d'un pôle bancaire public, taxe sur les transactions financières, fiscalité écologique, nationalisation des secteurs énergétiques stratégiques du point de vue de l'écologie et de la souveraineté alimentaire, promotion des services publics, patriotisme républicain , réhabilitation de la mémoire démocratique contre l'impunité des crimes du franquisme, promotion de la laïcité de l'Etat, féminisation des textes, luttes contre les inégalités hommes /femmes, solidarité internationale, dénonciation des libéraux et sociaux démocrates responsables de la crise et coupables de vouloir la faire payer aux peuples...autant de questions prioritaires définies et débattues par les participants. Toutes seront approfondies dans les mois à venir par les forums départementaux de la refondation avant la seconde assemblée prévue pour Janvier 2011.


L'élaboration du nouvel outil politique dont l'autre gauche espagnole a besoin ne fait que commencer. L'objectif : être prêts pour les élections gouvernementales de 2012. D'ici là, place au débat d'idées et à la lutte contre la dérive libérale criante du gouvernement Zapatero. Lorsqu'il a dénoncé cette dérive, Cayo Lara, coordinateur général d'Izquierda Unida a lancé un appel sans équivoque aux militants de la gauche du PSOE a rejoindre sans tarder le processus de refondation

Le Parti de gauche, présent dès le lancement du processus de refondation, réitère son soutien à cette initiative courageuse et nécessaire d'Izquierda Unida.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 06:40

 


 

Pour mieux comprendre le déficit de la sécurité sociale, il est important de comprendre les mécanismes qui conduisent à l'élaboration du budget. Comme disait quelqu'un de ma famille, « c'est bizarre quand la gauche est en pouvoir la sécu est en excédent, quand c'est la droite, c'est le déficit »... En fait n'a rien d'illogique...

 

Le principe Sarko, c'est je réduis le budget. Il es dépassé. Je prend donc des mesures « logiques » pour résorber ces dépassements. En final le système s'écroule et donc la solution ce sont « ses amis » des assurances prives qui vont la donner...

 

DH

 



Contraintes accrues pour la Sécurité sociale

 

 

Nicolas Sarkozy décrète une baisse de l’objectif de dépenses maladie et renforce la maîtrise comptable pour que celui-ci soit tenu.

 

Le chef de l’État a décrété que la Sécurité sociale devrait payer, elle aussi, pour effacer l’ardoise engendrée par la crise dans les finances publiques. L’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam), voté chaque année dans le cadre du budget de la Sécu, va « s’infléchir » et « sera fixé à 2,9 % en 2011 et 2,8 % en 2012 », a-t-il annoncé.

 

En 2009, l’Ondam avait été fixé à 3,3 %, et, pour 2010, il est de 3 %.

 

Année après année, cet objectif est cependant dépassé ; malgré toutes les mesures prises pour diminuer la couverture maladie (franchises sur les médicaments, sur les actes médicaux, déremboursement de médicaments, etc.), la progression des dépenses de santé remboursées, entraînée par le vieillissement de la population et les progrès de la médecine, s’avère inéluctable.

 

Pour l’endiguer malgré tout, Nicolas Sarkozy veut renforcer l’arsenal de dispositifs contraignants. Piochant dans le rapport de Raoul Briet, il a repris la proposition d’abaisser, de 0,75 % aujourd’hui à 0,5 % d’ici 2012- 2013, le seuil de dépassement de l’Ondam à partir duquel est déclenchée une « alerte », entraînant l’adoption de mesures d’économies. Le comité d’alerte, instance dépendant de la commission des comptes de la Sécurité sociale, verra son rôle « étendu », et il pourra désormais se prononcer en amont de la construction de l’Ondam.

 

Les mesures nouvelles votées dans l’Ondam seront conditionnées au respect de cet objectif fixé l’année précédente. « De même, une fraction des dotations sera mise en réserve en début d’année et sera déléguée au fur et à mesure de la bonne exécution » de l’Ondam, a expliqué le chef de l’État.


Ainsi les hôpitaux, par exemple, pourraient se voir privés d’une partie de la dotation qui leur avait été annoncée au motif que leurs dépenses dépassent l’objectif fixé. Ces mesures renforcent la maîtrise comptable qui tient lieu de mode de gestion de l’assurance maladie, et augurent de lendemains qui déchantent un peu plus, tant pour les usagers que pour les personnels de santé.


YVES HOUSSON

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE