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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 05:15

 

 


 

Où comment se fabrique l'info ?...

 

Edifiant et instructif...

 

C'est passé dans l'émission de Daniel MERMET sur France Inter, et la vidéo vient d'Arret Sur Images dont je conseille l'abonnement !!!

 

DH

 

 

 

Pour en savoir plus , cliquez ICI.

 

Et la vidéo dans soin intégralité :

 

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3410

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 05:13

 

 


 

Connaissez-vous les économistes atterrés ?

 

Alors lisez leur manifeste, écouter leurs propositions et visitez leur site internet :

 

http://economistes-atterres.blogspot.com

 

Pour ceux qui en doutent encore, rien n'est inéluctable...

 

DH

 

 




Philippe Askenazy, CNRS ; Thomas Coutrot, conseil scientifique d'Attac ; André Orléan, CNRS, EHESS, président de l'Association Française d'Economie Politique ; Henri Sterdyniak, OFCE.

 

 Le Monde, jeudi 16 septembre 2010

 

La crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2008 n'a pas affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans. Le pouvoir de la finance n'est pas remis en cause. En Europe, au contraire, les Etats, sous la pression des institutions européennes et internationales et des agences de notation, appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes de réformes et d'ajustements structurels qui ont dans le passé montré leur capacité à accroître l'instabilité économique et les inégalités sociales.

  

Certes, les pouvoirs publics ont dû partout improviser des plans de relance keynésiens, et même parfois nationaliser temporairement des banques. Mais ils veulent refermer au plus vite cette parenthèse. Le logiciel "néolibéral" est toujours le seul présenté comme légitime, malgré ses échecs patents. Fondé sur un paradigme qui présuppose l'efficience des marchés notamment financiers, il prône de réduire les dépenses publiques, de privatiser les services publics, de flexibiliser le marché du travail, de libéraliser le commerce, les services financiers et les marchés de capitaux, d'accroître la concurrence en tout temps et en tout lieu...


L'Union européenne est prise dans un piège institutionnel. Les déficits publics ont explosé à cause de la crise financière. Mais pour les financer, les Etats se sont contraints à emprunter chèrement auprès d'institutions financières privées, qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque centrale européenne (BCE). Les marchés ont donc la clé du financement des Etats.


Dans ce cadre, l'absence de garantie des dettes publiques par la BCE comme le manque de solidarité européen permettent le développement de la spéculation, d'autant que les agences de notation jouent à accentuer la défiance.

 

Pour rassurer les marchés, un Fonds de stabilisation de l'euro a été improvisé, mais surtout des plans drastiques et bien souvent aveugles de réduction des dépenses publiques ont été lancés à travers l'Europe. Les prestations sociales, des Pays-Bas au Portugal en passant par la France avec l'actuelle réforme des retraites, sont en voie d'être gravement amputées alors que se profile le spectre d'un chômage et d'une précarité persistants. Les fonctionnaires sont souvent touchés en priorité, y compris en France, où la hausse des cotisations retraite sera une baisse déguisée de leur salaire.

Mesures irresponsables


Le nombre de fonctionnaires diminue partout, menaçant le bon fonctionnement des services publics (éducation, santé...). Ces mesures sont irresponsables d'un point de vue politique et social, et même au strict plan économique, puisqu'elles vont maintenir les pays européens dans la récession.


La construction européenne elle-même est menacée. L'économie devrait y être au service de la construction d'un continent démocratique, pacifié et uni. Au lieu de cela, une forme de dictature des marchés s'impose partout.


Face à la crise sociale et à l'impuissance du politique, les tensions xénophobes s'attisent, souvent instrumentalisées par des dirigeants sans scrupules.


Qu'on l'interprète comme le désir de "rassurer les marchés" de la part de gouvernants effrayés, ou bien comme un prétexte pour imposer des choix idéologiques, la soumission sans débat à cette dictature n'est pas acceptable. Un véritable débat démocratique sur les choix de politique économique doit donc être ouvert en France et en Europe.

En tant qu'économistes, nous sommes atterrés de voir que ces politiques sont toujours à l'ordre du jour et que leurs fondements théoriques ne sont pas publiquement remis en cause. D'autres choix doivent être discutés. La crise a mis à nu la fragilité des évidences répétées à satiété par les décideurs et leurs conseillers. Il faut interroger ces fausses évidences, mal fondées scientifiquement. Les économistes doivent donc assumer leurs responsabilités.

La plupart des "experts" qui interviennent dans le débat public le font pour rationaliser les politiques actuelles de soumission des politiques économiques aux exigences des marchés financiers. Mais, à l'instar de celles qui l'on précédée, cette grande crise doit provoquer une refondation de la pensée économique. Nombre de chercheurs commencent d'ailleurs à s'y atteler dans le monde.


Issus d'horizons théoriques très différents, nous avons souhaité favoriser l'expression publique des nombreux économistes qui ne se résignent pas à voir un schéma "néolibéral" réaffirmé et jugent qu'il faut changer le paradigme des politiques économiques en Europe. Nous avons rédigé un "Manifeste d'économistes atterrés".


Nous espérons que notre initiative contribuera, avec d'autres, à vivifier la réflexion sur les alternatives aux politiques actuelles, qui menacent les fondements mêmes de l'idée européenne.

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 04:44

 

 

 


 

Dans les manifestations j'aime les affichettes portées et surtout imaginées par les manifestants. Après celles du 23 septembre, voici la série du 2 octobre à Marseille. derrière l'humour, l'imagination, il y a toujours un message...

 

DH

 

 

GEDC0674.JPG 

Coté pile

GEDC0675.JPGCoté face...

 

 

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GEDC0681.JPGLes camarades d'ATTAC...

 

GEDC0690.JPG


GEDC0693.JPGFILLON, Woerth à la manif ???!!!!

 

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A méditer...

 

GEDC0705.JPG

GEDC0727.JPGGEDC0728.JPG

 

A suivre... 

 


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Published by Didier HACQUART - dans Réforme des retraites
3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 05:15

 

 


GEDC0740.JPG

 

Nous étions paraît - il 19000 à manifester à Marseille ???? En fait 150 000 suivant les manifestants. Ce que je peux dire c'est que nous étions vraiment très, très nombreux à manifester hier 2 octobre à Marseille !!!!!!!!! Nous étions plus d e2,9 millions en france d'après François CHEREQUE.

 

Cette manifestait différente avec beaucoup de jeunes et des manifestants venus en famille en couple avec les enfants ou avec les grands parents.

 

D 'après un sondage CSA, 71 % des français soutiennent le mouvement. Cela n'a rien d'anormal car qui a vraiment envie de travailler plus longtemps ?

 

Le Parti de Gauche était biuen évidemment au coeur de la manifestatiobn marseillaisie, comme partout en France d'ailleurs !!!!!!!

 

Dans un prochain post je reviendrai sur les affiches des manifestants.

 

DH

 

GEDC0670.JPGInstallation du point fixe...

 

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GEDC0680.JPGEn arrière plan la plca Castellane et la bonne mère... Seulement 19 000 manifestants ?

 

GEDC0742.JPG

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Published by Didier HACQUART - dans Réforme des retraites
2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 06:00


 

Ce qui se passe en Equateur est très grave et ne doit pas nous laisser indifférents parce que c'est très loin...

 

Cela peut rappeler une autre époque pas si lointaine.

 

Le Parti de Gauche a réagit aux évènements je mets en ligne les 2 communiqués qui au delà des positionnements éclairent sur la situation réelle du pays.

 

Différentes actions de soutien se mettent en place dont une à Marseille dont nous aurons les modalités dans la journée...

 

N'oublions pas aussi que ce samedi est une grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites de Sarkozy ! La mobilisation de tous est importante...

 

RdV à Marseille pour les provençaux

à 14h30 Place de Castellane.

 

DH

 



  

Des policiers réunis devant le quartier général de la police, à Quito, en Equateur, jeudi 30 septembre 2010. REUTERS/GUILLERMO GRANJA

 

Une nouvelle fois, l'Amérique latine est victime de l'offensive de l'ultra-droite contre la démocratie.


Des secteurs de la police nationale et des forces aériennes tentent actuellement de renverser le gouvernement présidé par Rafael Correa.


Celui-ci a été agressé par des gaz lacrymogènes alors qu'il tentait de dialoguer avec des policiers.


Ces secteurs multiplient les violences dans le pays et tentent d'occuper plusieurs aéroports et le Parlement.


Massivement, le peuple occupe les rues de la capitale Quito et manifeste devant le palais présidentiel pour protéger la démocratie et son gouvernement.


L'Organisation des Etats américains et tous les pays du continent ont condamné cette tentative de coup d'Etat.


Le Parti de gauche s'associe à toutes les forces progressistes d'Amérique latine du reste du monde pour condamner cette agression inacceptable contre la souveraineté populaire équatorienne et la démocratie.


Le Parti de gauche dénonce la tentative de coup d'Etat en cours en Equateur et appelle ses militants à participer au rassemblement de solidarité avec le peuple équatorien et la démocratie dans ce pays.

 



  

rafael-correa

 

Le Parti de Gauche salue les milliers de citoyens équatoriens qui sont descendus dans les rues de Quito pour défendre le gouvernement. Le Parti de Gauche salue le courage du Président Correa qui annonçait hier après-midi qu'il sortirait "soit Président soit mort" de cette epreuve et restera vigilant dans les prochains jours.


Ce soir, il manifestera à Paris en solidarité et pour dire que rien ne doit arrêter la Révolution citoyenne en Equateur.


La tentative de coup d'Etat menée hier à Quito par la police nationale équatorienne et certains secteurs de l'armée de l'air a échoué!


Après de longues heures de séquestration dans l'Hopital de Police et une libération musclée par les forces armées équatorienne, c'est finalement à 21H40 (4H40 en France) que le président Rafael Correa est apparu au balcon du Palais présidentiel. Les centaines de citoyens qui s'étaient réunis sur place en signe de soutien l'attendaient aux cris de "Correa, ami, le peuple est avec toi", "dictature non, démocratie oui", "à bas la police corrompue, vive la démocratie"Un soulagement, mais surtout le sentiment d'avoir vécu "les heures les plus tristes de mon mandat" indique le président Correa.


Sur place, personne n'est dupe: il ne s'agit pas là d'une simple insurrection de la police nationale suite au vote de la loi de régulation des primes dans les services publics mercredi dernier. Rien dans cette loi ne justifie un tel soulèvement. Il s'agit bel et bien d'une tentative de coup d'Etat appuyée par les secteurs de l'ultradroite. Les policiers et militaires impliqués n'ont pas caché leur soutien à Lucio Gutiérrez, militaire et ancien président destitué par le peuple en 2005, dont les partisans étaient en tête des cortèges d'insurgés. Le silence assourdissant des partis de droite, qui n'ont condamné la tentative de coup d'Etat qu'après la déclaration allégeance des forces armées au président, est significatif, de même que les appels de certains représentants indigènes aujourd'hui proches de Gutiérrez demandant aux militaires de prendre le pouvoir.


Le gouvernement Correa défie quotidiennement les prétentions impérialistes états-uniennes et européennes. Il a dénoncé le FMI et la Banque Mondiale dont les représentants ont été renvoyés. La semaine dernière, il mettait un terme à l'accord bilatéral de libre échange qui le liait à l'Allemagne et annonçait qu'il allait faire de même avec tous les traités de libre échange (ceux-ci sont contraires à la Constitution équatorienne). Il convenait donc à l'Empire et à ses soutiens tout au moins de discréditer ce gouvernement pourtant sorti plusieurs fois victorieux des urnes (comme au Venezuela, en Bolivie et au Honduras). Les réactions des autorités états-uniennes se sont d'ailleurs faites attendre.


Mais les forces réactionnaires ne peuvent rien quand le peuple s'unit. Les équatoriens nous ont une fois encore donné une belle leçon de citoyenneté en réaffirmant leur soutien au Président Correa.


Le Parti de Gauche salue les milliers de citoyens équatoriens qui sont descendus dans les rues de Quito pour défendre le gouvernement. Le Parti de Gauche salue le courage du Président Correa qui annonçait hier après-midi qu'il sortirait "soit Président soit mort" de cette epreuve et restera vigilant dans les prochains jours.


Ce soir, il manifestera à Paris en solidarité et pour dire que rien ne doit arrêter la Révolution citoyenne en Equateur.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 05:21

 


 

C'est un sujet qui fait débat à Gauche. Le Parti de Gauche lui s'est positionné... POour moi la cohérence en politique, cela a du sens...

 

DH


 

chirac-1

 

Conseillers de Paris et responsables nationaux du Parti de Gauche (PG), nous voulons que la Ville de Paris reste partie civile lors du procès dit « des emplois fictifs de la Ville de Paris », mettant en cause M. Jacques Chirac.


Tout citoyen doit pouvoir bénéficier des mêmes droits à l'occasion d'un procès. Nul ne doit chercher à s'acharner sur qui que ce soit. La justice républicaine que nous défendons n'est pas la vengeance. Mais, le procès d'un ancien Président de la République n'est pas un procès ordinaire. Ce sera d'ailleurs la première fois, sous la Ve République, que l'un d'entre eux se retrouvera dans cette situation. Ce procès aura une gravité particulière par son caractère exceptionnel, nous en sommes conscients. Il marquera à sa manière l'Histoire de notre pays.


Précisément, observé et attendu par une grande partie de nos concitoyens, et pas seulement les parisiens, ce procès doit aussi être l'occasion de démontrer à la population que la justice est bien égale pour tous. Pour que la justice passe, il est important que les citoyens la voient passer. Il doit être exemplaire et pédagogique, compréhensible par tous, sans quoi cela ne fera qu'approfondir la grave crise morale qui frappe chaque jour un peu plus notre pays. Nous l'avons constaté ces dernières semaines, en discutant avec beaucoup de citoyens si justement indignés par les reculs sociaux qui leurs sont imposés (notamment la remise en cause de la retraite à 60 ans) et le spectacle affligeant du feuilleton judiciaire de l'été démontrant les liens financiers entre la droite au pouvoir et les principales fortunes du pays.

Dans le contexte actuel un doute s'est installé dans la conscience de beaucoup de nos compatriotes, d'autant que, concernant cette affaire, le Procureur M. Jean-Claude Marin, a d'ores et déjà annoncé qu'il demanderait la relaxe de M. Chirac. Cette déclaration du Procureur, inacceptable selon nous, devrait d'ailleurs être reconsidérée puisque en acceptant de dédommager financièrement la Ville avant le procès, M. Chirac et l'UMP reconnaissent leurs culpabilités. Est-il donc encore possible de bonne foi de demander la relaxe ? L'incohérence est désormais à son comble. Tout cela éclaire d'une manière particulière le procès qui va avoir lieu. Il est impossible, selon nous, d'en faire totalement abstraction.


Dans ces conditions, il est important que la majorité de gauche au Conseil de Paris ne commette aucun acte qui pourrait alimenter le désarroi de ceux qui doutent et être mal interprété. La Ville doit rester partie civile puisque c'est elle qui a initié la procédure.


C'est pourquoi l'accord financier contracté, officiellement nommé « Protocole d'indemnisation de la Ville de Paris par l'UMP d'une part et M. Chirac d'autre part » n'a pas notre soutien, car il entraîne que la Ville se retire du procès. En conséquence, nous le répétons, à l'occasion du prochain Conseil de Paris, nous voterons contre le protocole d'accord.


Mais, quelle que soit l'issue du vote du Conseil de Paris, un procès aura lieu dans les mois qui viennent. Nous serons particulièrement attentifs à ce que la procédure pénale aille jusqu'à son terme, sans indulgence particulière.


Nous rappelons enfin que la seule « affaire » dans le cas présent, c'est « l'affaire Chirac », et qu'à Paris c'est la gauche qui, depuis 2001, a assaini la vie politique.


Plus dinformations sur ce dossier sur les blogs d'Alexis Corbiére et de Danielle Simonnet

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 04:52

 


 

Défense de La Poste à Vitrolles !

 

 

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La Direction de La poste ne tenant guère compte de l'avis des usagers que nous sommes, le collectif Vitrollais de défense de La Poste continue son combat.

 

Nous avons décidé de venir tous les mardis heure de fermeture nocturne manifester à à partir de 18h30. Nous étions une bonne cinquantaine ce mardi 28 septembre...

 

l'enjeu, c'est la défense du service public, le maintien du bureau de poste du Roucas, contre l'l'obligfation pour tous les vitrlllais d'aller au bureau du centre ville pour récuperer les « instances » recommandés, colis, etc.) en cas d'absence, etc.

 

Pour en savoir plus sur ce dossier : cliquez ICI

 

Et........ RdV le 5 octobre !!!

 

DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans Défense La Poste
29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 05:57

La retraite à 60 ans est finalement toute récente. C’est une conquête sociale de la gauche au pouvoir en 191. C’était une des 110 propositions du programme commun mise en œuvre par François Mitterrand et Pierre Maurois en 1983.

 

Avant, les salariés et particulièrement les ouvriers mourraient bien souvent avant d’atteindre l’âge de la retraite…

 

La retraite à 60 ans était une véritable avancée sociale, que la droite veut remettre en question. Pour se remémorer ou découvrir « la naissance de la retraite en 60 ans », j’ai lu la Week-End dernier, un excellent dossier dans la Monde Magazine, aujourd’hui diffusé sur Internet.

 

A méditer et tous dans la rue le 2 octobre !… 

 

 

DH

 


Comment est née la retraite à 60 ans

LE MONDE MAGAZINE | 25.09.10 |

 

 

Le premier ministre Pierre Mauroy prend la parole à la tribune des Assises nationales des retraités et personnes agées à Paris le 1er avril 1983.

 

Loin de l'emballement festif qui avait accueilli, en 1936, les réformes sociales du Front populaire sur les congés payés et la semaine de 40 heures, l'instauration de la retraite à 60 ans intervient dans un climat maussade.

 

Politiquement, c'est déjà l'état de disgrâce, le désenchantement, pour François Mitterrand et le gouvernement de Pierre Mauroy qui comprend des ministres socialistes et communistes. A compter du 1er avril 1983, "l'assurance-vieillesse garantit une pension de retraite à l'assuré qui en demande la liquidation à partir de l'âge de 60 ans". Ce même jour de 1983, le premier ministre recevra la CGT, la CFDT et la CFTC pour leur parler de l'application de son plan de rigueur…

 

La retraite à 60 ans est la dernière des grandes réformes sociales promises par François Mitterrand en 1981. Vieille revendication syndicale, elle apparaît comme une rescapée de l'état de grâce mais entre en vigueur à l'heure de l'austérité…

 

Dans les 110 propositions du candidat socialiste à l'élection présidentielle, elle arborait le numéro 82 : "Le droit à la retraite à taux plein sera ouvert aux hommes à partir de 60 ans et aux femmes à partir de 55 ans." Du copié-collé avec le programme commun de gouvernement, signé le 27 juin 1972 par le Parti socialiste et le Parti communiste, qui proclamait : "L'âge d'ouverture des droits à la retraite sera ramené à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, le droit au travail restant garanti au-delà. Cette mesure est particulièrement urgente pour les travailleurs effectuant des tâches pénibles ou insalubres."

 

Arrivée au pouvoir, la gauche oublie les femmes – on ne parle plus des 55 ans – et s'engage dans une course de lenteur. Pourtant, Pierre Mauroy veut aller vite. Il décide d'utiliser l'article 38 de la Constitution, en d'autres termes une loi d'habilitation qui lui permet de recourir, sur sept sujets bien identifiés comme prioritaires pour lutter contre le chômage, à des ordonnances le dispensant de tout débat parlementaire. Le 11 décembre 1981, l'Assemblée nationale entérine le projet de loi d'orientation sociale qui prévoit notamment l'abaissement à 60 ans de l'âge légal de départ à la retraite à taux plein. Mais ce n'est que le début d'une longue marche.

 

Depuis l'ordonnance du 19 novembre 1945, l'âge de la retraite à taux plein, moyennant 37,5 années de cotisations (150 trimestres), est fixé à 65 ans. C'est le même âge qui avait été retenu par la loi du 5 avril 1910 qui avait institué les premières retraites ouvrières et paysannes. A l'époque, cet âge était supérieur à l'espérance de vie, ce qui conduisit la CGT à dénoncer la "retraite des morts".

 

Pour passer de 65 à 60 ans, Pierre Mauroy est confronté à une double difficulté. Il ne peut agir que sur la retraite de base du régime général de Sécurité sociale, qui accorde une pension égale à 50 % d'un salaire plafonné. Il faut donc que les régimes de retraite complémentaire, qui relèvent des seuls partenaires sociaux, accordent un complément de 20 % qui rendra la retraite avantageuse.

 

Or en 1981, le système des préretraites bat son plein. Dans le cadre de l'assurance-chômage, les syndicats et le patronat ont instauré une garantie de ressources qui assure aux partants, dès 60 ans et à la seule condition d'avoir été salarié pendant dix ans, un revenu à hauteur de 70 % des derniers salaires. Très coûteux, cet accord devait prendre fin le 31 mars 1983. Pierre Mauroy bénéficie du soutien de François Mitterrand mais le chef de l'Etat est économe en paroles sur le sujet. Lors de ses vœux du 31 décembre 1981, il fait juste allusion à "la retraite facultative à 60 ans". Le premier ministre a surtout impérativement besoin du concours des partenaires sociaux.

 

Cette démarche aboutit à l'ordonnance du 26 mars 1982 qui, en douze articles, instaure, au 1er avril 1983, pour les salariés du régime général et les salariés agricoles, un "véritable droit au repos que les travailleurs sont fondés à revendiquer en contrepartie des services rendus à la collectivité à l'issue d'une durée de carrière normale".

 

Tous les salariés "qui le souhaitent" pourront bénéficier d'une retraite complète dès lors qu'ils ont cotisé 37,5 années, avec une pension égale à 50 % du salaire annuel moyen des dix meilleures années. Ceux qui partiront à 60 ans sans avoir leurs 150 trimestres verront leur pension minorée – une décote –  en fonction du nombre d'annuités manquantes", la retraite à taux plein étant garantie à 65 ans.

 

Quand il prépare son ordonnance, Pierre Mauroy s'appuie sur sa ministre de la solidarité nationale, Nicole Questiaux, celle qui ne voulait pas être la "ministre des comptes", et sur son directeur de cabinet, Robert Lion, qui, ancien délégué général de l'Union nationale des fédérations d'HLM, exercera cette fonction jusqu'au 28 mai 1982.

 

"L'IMAGE DE L'IRRÉVERSIBLE"

 

Or, en mai 1980, Robert Lion avait présenté, au nom du groupe de prospective sur les personnes âgées du Commissariat général du Plan, un rapport détonant, intitulé "Vieillir demain", qui s'insurgeait contre toute idée de retraite couperet. "Dans l'immédiat, écrivait M. Lion, l'essentiel n'est ni d'abaisser l'âge de la retraite ni de proposer des distractions aux personnes âgées ; l'essentiel est de regarder en face les phénomènes de négation et d'exclusion qui touchent aujourd'hui les populations âgées et de leur porter remède ; il ne faut pas une “politique de la vieillesse” s'intéressant au sort des plus de 60 ans. Il faut – et c'est possible sur le long terme – changer les rythmes et le cours de la vie entière, partager autrement le travail et le temps, distribuer différemment les rôles entre les générations."

 

"La solution, martelait le futur directeur de cabinet de Pierre Mauroy, n'est pas de généraliser l'abaissement à 60 ans de l'âge de la retraite… Une telle mesure, sacralisant un seuil d'âge, serait l'image de l'irréversible."

 

Robert Lion proposait d'accorder la retraite en fonction d'une durée d'activité, par exemple 40 ou 42 ans, ce qui permettrait aux ouvriers ayant travaillé dès l'âge de 16 ans de faire valoir leur droit au repos à 56 ans… Robert Lion œuvra aux côtés de Pierre Mauroy pour la retraite à 60 ans. Mais son avertissement eut un double écho.

Dans le rapport au président de la République introduisant l'ordonnance du 26 mars 1982, il est écrit que "le gouvernement n'entend pas renoncer à la recherche d'un système où l'ouverture des droits à la retraite serait davantage fondée sur la durée d'assurance, en particulier, pour les travailleurs et les travailleuses qui ont exercé les métiers les plus pénibles et qui ont effectué les carrières les plus longues".

 

Et, lors du débat sur le projet de loi d'orientation sociale, le 10 décembre 1981, Nicole Questiaux explique : "Nous pensons que, lorsque la démographie aura évolué, il sera possible de supprimer le butoir de l'âge et de tenir compte de la durée de carrière comme le demandent les organisations syndicales."

 

Les syndicats, justement, font plus que cacher leur joie quand l'ordonnance du 26 mars 1982 est adoptée par le conseil des ministres. Ils s'inquiètent de la disparition de la garantie de ressources qui fait de la retraite à 60 ans une réforme non financée. La CGT d'Henri Krasucki parle de "réforme importante" mais juge que le montant de la retraite "reste le problème majeur qui doit être réglé dans de bonnes conditions".

 

Dans la même veine, la CFDT d'Edmond Maire se félicite d'"un progrès social très important" mais réclame "la création d'une nouvelle garantie de ressources" pour "combler la différence entre le montant de la retraite à 60 ans et ce qu'aurait perçu le travailleur s'il avait bénéficié de la garantie de ressources actuelle". Sur un registre similaire, Force ouvrière, dirigée par André Bergeron, fait la fine bouche et "refuse la remise en question du niveau des retraites". La CFTC exprime la même crainte tandis que la CGC, plus critique, dénonce "l'aveuglement" du gouvernement et s'oppose à tout "alignement" du régime de retraite complémentaire sur le régime général.

 

Quant au patronat, le CNPF d'alors d'Yvon Gattaz, qualifie l'ordonnance d'"improvisée, coûteuse et difficilement applicable". A peine sur les rails, la réforme a du plomb dans l'aile.

 

POUR UNE RETRAITE À LA CARTE

 

Du côté de l'opposition, très minoritaire à l'Assemblée nationale, sa critique tourne au réquisitoire. Lors du débat sur le projet de loi d'orientation sociale, en décembre 1981, la droite dénonce à la fois la méthode des ordonnances et la condamnation de la garantie de ressources. "Vous faites fi du débat d'idées, s'exclame Jean Falala, député RPR de la Marne, non seulement avec votre opposition mais également avec les partenaires sociaux qui ont tous marqué leur opposition à l'égard de cette méthode autoritaire."

 

Philippe Séguin, député RPR des Vosges, et futur ministre des affaires sociales de 1986 à 1988, tonne : "Prisonniers de vos mythes, vous êtes enfermés dans une terrible alternative : désespérer ceux qui ont cru en vous, ou ignorer la réalité économique. Vous n'avez plus le choix qu'entre l'irrationnel et une certaine forme d'imposture. Je ne suis que médiocrement rassuré de vous voir choisir la deuxième voie. "

 

Dans une tribune publiée dans Le Monde du 27 mars 1982, l'ancien premier ministre Jacques Chaban-Delmas joue les Cassandre : "Par les coûts supplémentaires qui pèseront sur des régimes de retraite déjà en difficulté, le gouvernement prend le risque de compromettre gravement l'avenir, ce qui ne peut que conduire à une augmentation des cotisations ou à la diminution du montant des pensions, comme certains de nos voisins européens y ont été contraints."

 

Dans une autre opinion, dans Le Monde du 30 avril 1982, Emmanuel Aubert, député RPR des Alpes-Maritimes (décédé en 1995), plaide pour la retraite à la carte, estimant qu'il faudrait "prendre en considération avant toute chose la durée de l'activité plutôt que de s'arrêter au critère abrupt de l'âge". A bons entendeurs…

 

Il faudra attendre le 4 février 1983 pour que l'horizon se dégage pour la retraite à 60 ans. Ce jour-là, les partenaires sociaux signent un accord qui met les retraites complémentaires au diapason du régime général sur la retraite à 60 ans. Il institue une Association pour la gestion de la structure financière (ASF) chargée d'assurer le surcoût, pour les régimes complémentaires Agirc et Arrco, des retraites versées à taux plein entre 60 et 65 ans.

 

Cette garantie de retraite égale à 20 % du salaire moyen de carrière – s'ajoutant aux 50 % du régime général – favorise les salariés les moins rémunérés. Si le futur retraité était smicard, sa pension sera égale à 80 % du salaire antérieur. S'il gagnait de 4 000 à 7 000 francs par mois, il touchera de 65 % à 70 % de son ancien salaire.

 

Cette fois, la CGT célèbre "une importante victoire de la classe ouvrière". FO salue une "étape très importante" et la CFDT fait savoir qu'elle signe cet accord "avec beaucoup de joie". Le CNPF se déclare satisfait qu'aucune hausse de cotisations ne soit programmée – elle viendra plus tard – mais joue les rabat-joie en ironisant sur ceux qui font souffler des "trompettes triomphantes".

 

Quoi qu'il en soit, le résultat est là : la retraite à 60 ans est désormais financée et elle peut entrer en vigueur le 1er avril 1983 sans que ce soit une farce…

 

Vingt ans après, revenant sur cette réforme dans ses Mémoires (Plon, 2003), Pierre Mauroy la célèbre avec discrétion – il y consacre moins d'une page – et sobriété. Dans la France de 1981, écrit-il, "la condition ouvrière restait très pénible, par exemple dans l'industrie sidérurgique du Nord. J'étais marqué par la dure condition de certains ouvriers des hauts-fourneaux qui, chaque jour, devaient se battre avec l'acier en fusion. C'était épuisant. A partir de 40 ans, ils en paraissaient 60. (…) Cette représentation de la classe ouvrière ne venait pas de Zola, mais bien de la réalité quotidienne que je rencontrais dans ma région. Tous les bassins d'emploi étaient concernés par des travailleurs qui avaient commencé à travailler très jeunes, si bien qu'ils avaient largement payé leur retraite avant d'atteindre l'âge de 65 ans à partir duquel ils étaient enfin libérés, sachant que leur durée de vie était à l'époque, en moyenne, de 63 ans ! ". Vous avez dit pénibilité ?

 

Michel Noblecourt

 

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Published by Didier HACQUART - dans Réforme des retraites
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 06:18

 

 

 


 

J'aime bien photographier les affiches portées par les manifestants. En voici quelques unes de la manifestation du 23 septembre.

 

Bien évidemment, nous remettons cela encore plus nombreux le 2 octobre !!!! Il va falloir que le gouvernment FILLON/SARKOZY arréte de mépriser les français...

 

DH

 

GEDC0655Evidemment je commence par mon ami Albert du Parti de Gauche !!!

 

GEDC0630.JPGOk !!!

 

GEDC0636.JPGC'est pas évident sur la photo, mais c'était une poussette avec un vrai bébé dedant !!!

 

GEDC0640.JPGAprès tout, pourquoi pas ?

 

GEDC0648.JPG

ATTAC à l'affiche...

 

GEDC0651.JPGLa suite d'ATTAC...

 


 


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Published by Didier HACQUART - dans Réforme des retraites
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 05:45

 


 

Collectif de défense de La poste à Vitrolles !

 

GEDC0598.JPG

 

L'action continue et ne faiblit pas pour défendre le service de La poste sévèrement attaqué à Vitrolles.

 

Comme annoncé le 18 septembre lors du petit déj' devant le bureau de poste, le prochain rassemblement est prévu le mardi 28 septembre à 18h30 au centre urbain.

 

Venons nombreux pour faire défendre le service public !

 

DH

 

Pour en savoir plus : cliquez ICI

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Published by Didier HACQUART - dans Défense La Poste