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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 06:42

 


 

 

Et maintenant le Portugal...

 

DH


 


 

 


  

plier-ou-faire-plier

 

Hier, le peuple portugais est descendu dans la rue pour s'opposer au plan d'austérité prévu dans les principaux secteurs du pays. Encore une fois, un gouvernement cherche à faire payer au peuple le prix d'une crise dont il n'est en rien responsable. Mais les Portugais ne semblent pas vouloir se laisser faire et ont réussi la plus grande grève générale que le pays ait connu depuis 1988. Nous ne pouvons qu'être solidaire de leur combat, tout comme nous avions exprimé notre solidarité à l'égard du peuple grec au mois d'avril. Voici donc l'occasion de relire un éditorial publié à cette époque sur la situation en Grèce car bien évidemment les banques et les marchés financiers procèdent de la même manière dans leurs attaques contre la Grèce, l'Irlande ou encore le Portugal.


 

Dans le calvaire grec, la responsabilité des dirigeants politiques du pays est écrasante. Non pas que le Grec soit génétiquement dépensier et corrompu comme on le susurre. Le refrain des élites européennes est connu : les pauvres ne savent pas gérer l'argent qu'on leur donne. Bon prétexte pour les laisser crever la gueule ouverte. En vrai, la corruption découle du déversement sur une petite économie d'un flot d'argent distribué selon le mode opaque de l'Union européenne. Elle marque une croissance exclusivement basée sur les services, l'immobilier et la finance... piliers des prétendus « miracles économiques » vantés par les dirigeants européens. Et si la chaîne a cédé en Grèce, elle craque aussi en Espagne, en Grande-Bretagne, au Portugal, en Irlande.


Non, la plus grande faute des dirigeants socialistes grecs est de vouloir surmonter cette crise en obéissant aux diktats des banques et des marchés.  Les sacrifices imposés au peuple ont été immédiatement captés par la finance à travers le relèvement des taux d'intérêt. Les vampires de la Finance sont excités et non calmés par l'odeur de la saignée ! On le sait d'expérience. Il leur faut toujours plus, au point où la société implose comme cela s'est produit non pas une fois, mais à plus de dix reprises en Amérique Latine. C'est en effet la logique même du système que de chercher l'accumulation maximale en « testant » la capacité des Etats à résister à la spéculation. Dès lors céder au premier choc, c'est inviter la Finance à une nouvelle offensive.


La seule attitude efficace, c'est de rendre coup pour coup. Refuser l'argent du FMI comme l'ont fait les Argentins. Exproprier les multinationales comme Deutsche Telekom et Siemens qui se sont offert le service public grec des télécoms avec moult pots de vin au passage au lieu de leur promettre de nouvelles privatisations. Sanctionner Goldman Sachs car c'est cette banque qui a maquillé les comptes comme elle le fait pour tous ses clients. Ne pas mendier une solidarité européenne désormais officiellement enterrée avec l'appel au FMI, mais la provoquer de force en menaçant de faire exploser tout ce système financier qui prend les peuples à la gorge. Hélas ceci n'est pas envisageable par la social-démocratie qui dirige en Grèce. Donc les banques continuent. Elles plieront le jour où un peuple audacieux portera l'autre gauche au pouvoir.

 


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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 05:22

 

 


 

Dans le dernier remaniement du gouvernement, il y a un point qui finalement a fait peu de bruit, tellement il parait naturel. Cela ne chose guère de monde que ce soit le Président de la République qui désigne le chef de l’UMP ! Jean-François COPE à l’UMP fait effectivement partie du dispositif Sarkozien pour la présidentielle de 2012.

 

C’est une petite, quoique, différence entre l’UMP et les partis de gauche. A Gauche, ce sont les militants qui votent et désignent le secrétaire général (ou autre appellation) de leur parti. A droite, la désignation vient du chef suprème sans qu'un quelconque avis soit demandé aux militants. C'est une forme de conception de la démocratie ?

 

 C’est peut-être aussi pour cela que je suis de gauche, entre autres…

 

C’était la pensée du jour !

 

DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 05:27

 


 

Si par hasard vous l’aviez raté dimanche dernier !…

 

DH

 

 



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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 05:28

 

 

 


 

Soit on  traite la problèmatique des retraites sous l'angle du financement, soit on élargit le débat en se reposant les bonnes questions...

 

La retraite est pour moi un vrai choix politique et un choix de société. c'est par cet angle qu'il faut en parler et trouver des solutions...

 

La réflexion d'ATTAC et de la fondation COPERNIC est dans cette logique...

 

DH



LA RETRAITE : UN CHOIX DE SOCIÉTÉ

Par Attac France et la Fondation Copernic

Du printemps à l'automne 2010, un mouvement social a gagné la France entière, avec une ampleur inégalée peut-être depuis plusieurs décennies. Malgré cela, le gouvernement a  fait passer en force sa réforme des retraites devant le Parlement. Après s'être livré à un simulacre de concertation avec les organisations syndicales, il a méprisé l'expression  populaire qui s'est manifestée de façon croissante. Sa réforme, profondément injuste, a pour but de restreindre les dépenses sociales et les dépenses publiques afin de satisfaire  les exigences des marchés financiers. Il s'agit de faire payer la crise aux catégories modestes, tout en poursuivant l'entreprise de démolition du système par répartition pour faire la  place à la capitalisation, aux assurances et à l'épargne privées.

Au fur et à mesure que les arguments du gouvernement, relayant ceux du Medef, étaient décortiqués et retournés par les salariés et les citoyens, la question des retraites a progressivement catalysé autour d'elle le rejet des politiques économiques et sociales qui se soldent depuis tant d'années par plus de chômage, plus de précarité et d'inégalités, et plus de cadeaux destinés aux plus riches, tandis que les étrangers étaient stigmatisés et réprimés. Le gouvernement avait parié sur le désintérêt, la passivité et l'incompréhension de la jeunesse. Mal lui en a pris, les jeunes sont entrés dans le mouvement, manifestant ainsi une maturité et un sens aigu des enjeux. La solidarité intergénérationnelle existe aussi dans la rue.



Lire la suite  en cliquant ici : http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article391

 


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Published by Didier HACQUART - dans Réforme des retraites
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 05:23

Tous ensemble, faisons bouger le monde...

DH

 


Référendum sur la retraite


http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/illustrations/referendum-retraites-complet.jpg
La mobilisation contre la contre réforme des retraites se poursuit!
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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 05:41

 


 

Et voilà la suite d'une série de photos sur "la belle province" du Québec...

 

DH

 

 


 

 

 

Suite-III-5492.JPG

 

Le Canada c'est le monde de l'hydravion avec le mythique De Havillande Beaver...

 

 

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Région de Tadussac

 

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Peu avant l'aterrissage. il pleuvait...

 

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Notre "cabane au Canada" au bord du St Laurent (Les Escumins) avec vue directe sur les Rorquals, Dauphins, Bélugas, etc.

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Un rorqual commun (jusqu'à 20 métres de long)

 

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Un Béluga

 

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Le fleuve St Laurent à marée basse...

Aux Escumins, c'est plus de 30 kms de large et même au mois d'aout l'eau ets à 4°c...

 

 

Suite-III-5604.JPG

 

Rivière du Saguenay...

 

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Published by Didier HACQUART - dans Québec 2008
20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 05:56

 

 

 


 

Congrès du Parti de Gauche au Mans les 19,20 et 21 novembre 2010 !


 

http://www.jean-luc-melenchon.com/wp-content/uploads/logo_congr%C3%A8s-218x253.jpg

 

 

Ce WE se tient le congrès du Parti de Gauche. Pour des raisons personnelles, c’est le premier rendez-vous national depuis le meeting de création du Parti de Gauche. Depuis le mois de novembre, il s’est passé beaucoup de choses et on peut duire que le Parti de Gauche est rentré (très vite) dans le paysage politique français. Sans le Parti de Gauche, il n’y aurait pas eu de Front de Gauche avec quelques succès aux élections.

 

Mais bien évidemment tout reste à faire…

 

Il sera possible de suivre en direct (Public Sénat et LCI) à 11h45  le discours de clôture de Jean-Luc MELENCHON. Ce sera évidemment un évènement à ne pas manquer…

 

DH

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 05:43

 

 



 

Jean-Luc Mélenchon ferait du populisme ?

 

Une explication de texte est peut-être nécessaire.


DH

 


 

Populisme : le peuple en accusation

 

Par Benoit Schneckenburger

 

C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues : dès qu'un mouvement ou un porte-parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »


Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même.


On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.

 

Unité de symptôme


Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l'on parle de démocratie c'est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois demos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.


Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici le demos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.


Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple.

 

Élitisme et haine du peuple

 

Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot).

 

La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que « génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages.

 

Participation populaire

 

À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe.

 

Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, se contente de le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font que le peuple est de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens.

 

Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité : un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire.

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 06:33

 


 

La laïcité est en danger en France. Il faut toujours être vigilant. Pour preuve ce projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale… Les élus UMP des BdR sont bien représentés. Il faut le faire savoir..

 

DH

 

 


N° 2875

_____

 

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

 

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 19 octobre 2010.

 

PROPOSITION DE LOI

 

visant à exonérer les écoles privées sous contrat d’association
de la taxe foncière sur les propriétés bâties,

 

(Renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

 

Jean-Sébastien VIALATTE, Élie ABOUD, Jean AUCLAIR, Sylvia BASSOT, Jacques Alain BÉNISTI, Marc BERNIER, Jean-Marie BINETRUY, Claude BIRRAUX, Claude BODIN, Philippe BOËNNEC, Marcel BONNOT, Chantal BOURRAGUÉ, Loïc BOUVARD, Valérie BOYER, Françoise BRANGET, Dominique CAILLAUD, Patrice CALMÉJANE, François CALVET, Yves CENSI, Jean-François CHOSSY, Dino CINIERI, Pascal CLÉMENT, Louis COSYNS, Jean-Michel COUVE, Olivier DASSAULT, Bernard DEBRÉ, Bernard DEPIERRE, Jean-Pierre DECOOL, Lucien DEGAUCHY, Rémi DELATTE, Dominique DORD, Daniel FASQUELLE, Yannick FAVENNEC, Jean-Michel FERRAND, Alain FERRY, André FLAJOLET, Marc FRANCINA, Yves FROMION, Cécile GALLEZ, Claude GATIGNOL, Guy GEOFFROY, Franck GILARD, Georges GINESTA, Jean-Pierre GIRAN, Claude GOASGUEN, François-Michel GONNOT, Philippe GOSSELIN, Jacques GROSPERRIN, Christophe GUILLOTEAU, Maryse JOISSAINS-MASINI, Christian KERT, Patrick LABAUNE, Marc LE FUR, Michel LEJEUNE, Lionnel LUCA, Thierry MARIANI, Muriel MARLAND-MILITELLO, Jean-Pierre MARCON, Patrice MARTIN-LALANDE, Christian MÉNARD, Damien MESLOT, Étienne MOURRUT, Yves NICOLIN, Christian PATRIA, Dominique PERBEN, Bernard PERRUT, Étienne PINTE, Henri PLAGNOL, Jean PRORIOL, Didier QUENTIN, Éric RAOULT, Jacques REMILLER, Jean ROATTA, Fernand SIRÉ, Max ROUSTAN, Alain SUGUENOT, Christian VANNESTE, Patrice VERCHÈRE, Philippe VITEL, André WOJCIECHOWSKI et Marie-Jo ZIMMERMANN,

députés.

 

EXPOSÉ DES MOTIFS

 

Mesdames, Messieurs,

Il est incontestable que les écoles privées sous contrat d’association rendent des services extrêmement appréciables aux communes sur lesquelles elles sont implantées.

 

C’est ainsi qu’elles assurent l’enseignement dans un certain nombre de communes dépourvues d’établissements publics.

 

À ce titre, elles permettent aux collectivités territoriales d’être dispensées des charges lourdes qui devraient leur incomber.

 

C’est pourquoi il est proposé ici aux collectivités territoriales qui le souhaitent d’exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties les écoles privées sous contrat d’association qui en feront la demande.

 

Telle est la raison pour laquelle nous vous demandons d’adopter, Mesdames, Messieurs, la présente proposition de loi.

 

PROPOSITION DE LOI

 

Article 1er

 

Après l’article 1382 C du code général des impôts, il est inséré un article 1382 D ainsi rédigé :

« Art. 1382 D. – Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, exonérer, pour la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient, les bâtiments des écoles privées sous contrat d’association.

« La délibération porte sur la part revenant à chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

« Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année au titre de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments permettant leur identification. »

Article 2

 

Les pertes de recettes qui pourraient résulter pour les collectivités territoriales de l’application de la présente loi sont compensées à due concurrence par le relèvement de la dot

 

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 05:24

 

 


 

Il était de bon ton de nous expliquer qu’en Angleterre les sujets de sa majesté eux comprennent la nécessité des réformes contrairement à nous les français qui nous plaignons toujours.

 

Résultat : des émeutes en Angleterre des étudiants qui « osent se plaindre parce que les droits d’inscription en faculté passent de 3300 livres à 6000 voire 9000 livres.

 

http://humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/london.jpg

 

Comme quoi…

 

DH

 

 


 

Cameron met le feu aux poudres dans les facs

 

Des milliers d’étudiants et d’enseignants ont manifesté mercredi à Londres pour dénoncer les coupes du premier ministre dans le budget de l’enseignement supérieur.

 

Londres, correspondance. Cinquante mille étudiants et enseignants sont descendus dans la rue mercredi pour défendre les universités contre le programme de rigueur du gouvernement. Une telle manifestation à Londres ne s’était pas vue depuis de très longues années. Mais la colère était à la hauteur de ce que veulent imposer les conservateurs. Les frais d’inscription à l’université en Angleterre devraient considérablement augmenter d’ici à 2012, certaines facultés pouvant jusqu’à tripler les frais d’entrée, a annoncé le cabinet de coalition rassemblant les conservateurs et les libéraux-démocrates le 3 novembre. Actuellement, ces frais ne dépassent pas 3 300 livres (3 800 euros) par étudiant et par an. Mais le gouvernement a décidé que les universités pourront les fixer à 6 000 livres, et dans « des circonstances exceptionnelles » à 9 000 livres. Et les étudiants seraient obligés de rembourser ces frais après avoir trouvé un emploi à la fin de leurs études : un lourd fardeau à porter à l’avenir.

 

Le plan de rigueur du premier ministre David Cameron dit envisager des économies de 40 % sur quatre ans dans l’éducation supérieure. D’où, la manifestation de mercredi (10/11/2010) , organisée par le Syndicat national des étudiants en liaison avec celui des enseignants.

 

Dans la foule près du Parlement à Westminster se trouvait David Barclay, président du syndicat des étudiants à la prestigieuse université d’Oxford, avec quatre cents de ses camarades. « Les étudiants d’Oxford n’acceptent pas d’assister à la décimation des fonds pour l’enseignement, a-t-il déclaré, ni que la prochaine génération d’étudiants soit alourdie d’une dette insupportable pendant que notre université devienne de nouveau un refuge pour l’élite privilégiée. »

 

Dans les médias, c’est le débordement de quelques centaines de personnes à la fin de la manifestation qui a attiré surtout l’attention. Millbank Tower, le quartier général du Parti conservateur, a été envahi et occupé pendant quelque temps. La violence d’une petite minorité de manifestants a été dénoncée par le syndicat des étudiants. 32 personnes ont été arrêtées et la police fait état de 14 blessés, dont 7 policiers.

 

Le programme de rigueur (pour payer les dettes créées par des banquiers) est ressenti par d’autres couches de la population. Ainsi, les sans-emploi pourront être obligés de travailler gratuitement pour garder leurs allocations. La colère sera exprimée encore plus dans la rue.

 

Peter Avis (L’huma.fr)

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !