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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 05:03

 

Dire que j'ai adhéré à ATTAC à sa création en 1998, suite à l'édito du Monde Diplomatique d'Ignacio Ramonet, qui lançait la taxe TOBBIN dans le déabt public...

 

Cela ne nous rajeunit pas. Et dire qu'à l'époque, on passait pour d'affreux gauchistes...

 

DH

 

ATTAC : Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne

 

 


 


 
 

melenchon-9

 

 

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

 

Monsieur Barroso vient de proposer l'instauration de la taxe Tobin en Europe.

 

 

C'est treize ans de retard depuis la création d'Attac et douze depuis que j'ai déposé pour la première fois cette proposition au Sénat le 1er décembre 1999 (sous la forme d'un amendement soutenu à l'époque par 46 sénateurs).

 

Cet évènement est un démenti cinglant à tous ceux qui prétendaient cette mesure impossible. Cela prouve qu'il est possible comme le demande le Front de Gauche de désobéir au Traité de Lisbonne qui interdit les limitations à la libre circulation des capitaux. Cela démontre aussi qu'il est possible d'appliquer cette taxe à un groupe de pays sans attendre que tous les autres pays l'aient décidé, comme l'envisage Barroso avec un projet de coopération renforcée.

 

Je déplore que la proposition Barroso envisage une taxation réduite pour les produits dérivés, alors que ce sont les transactions les plus massives et nocives pour l'économie réelle.

 

Dans ces conditions, et sans attendre une éventuelle décision européenne en 2014, j'appelle à l'application immédiate en France d'une taxation des transactions financières, comme nous y autorise déjà l'article 235 ter ZD du code des impôts, voté par la gauche en 2001.

 

En 2012 si le Front de Gauche gouverne, il décidera d'appliquer une telle taxe de manière uniforme sur tous les types de transactions.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 05:54

 

C'est un premier succès mais il faut rester vigilants.

 

DH

 



gaz-schiste 

 

Le combat contre l’extraction des gaz et huiles de schiste est loin d’être terminé, mais il est agréable de constater certaines victoires, surtout quand elles illustrent les évolutions des rapports de force. 

 

Quand les multinationales menacent les élus…

 

Depuis février 2011, plus de 40 maires d'Ardèche, du Gard et de l'Hérault, avec le soutien de citoyen(ne)s motivé(e)s, ont pris des arrêtés interdisant l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste.

 

La Société texane Schuepbach Energy, titulaire de permis d’exploration sur leur territoire, avait déposé au printemps des recours pour « excès de pouvoir » auprès du Tribunal administratif de Lyon.

 

La mobilisation et la ténacité ont fini par payer

 

Mais les élus et les citoyens ont tenu bon.

Huit jours après le dépôt des mémoires de défense au Tribunal administratif de Lyon, le PG se félicite d’apprendre que la société Schuepbach renonce à sa demande en annulation des arrêtés.

 

Le Parti de Gauche salue le courage des élus et des citoyens qui luttent et resistent pour demander plus de démocratie, préserver leur environnement et défendre l'intérêt général. Le PG réaffirme son engagement au coté des nombreux collectifs et acteurs locaux qui se battent contre la destruction de notre sous-sol et l’extraction des gaz et huiles de schiste.

 

Cependant, cette victoire n’est qu’une étape, car la loi votée le 13 juillet dernier est largement insuffisante pour protéger les territoires et populations concernées des attaques des groupes pétroliers.

 

Les permis d'exploration sont loin d'être annulés et nous savons qu’il faudra à nouveau affronter les lobbies de l’argent.

 

Mais cette victoire illustre une fois de plus la puissance du peuple mobilisé.

 

Ne laissons pas l’enrichissement de quelques-uns détruire notre planète et menacer nos ressources en eau et notre patrimoine écologique. Restons mobilisés : No Gazaran !

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 05:44

 


 

 

 

Bon d'accord c'est un peu politique pour un dimanche, mais il n'y a pas de honte à se faire plaisir !

 

DH

 

 

http://storage.canalblog.com/54/47/207080/68611810.jpg

 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Chronique du dimanche
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 05:27

 


 

 

Ne boudons pas notre plaisir…
DH

 

 

Lundi, 26 Septembre 2011  Martine Billard  

 

 http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/illustrations/senat.jpg

 

 

Le Parti de Gauche salue la défaite historique de la droite au sénat. Celle-ci est le résultat logique de la poussée de la gauche lors des élections locales et de l'exaspération de nombreux élus locaux face à la politique menée par le gouvernement de N. Sarkozy avec ses conséquences en terme de restrictions budgétaires pour les collectivités locales.

 

A ces Sénatoriales, le Front de Gauche a confirmé sa dynamique, ses candidats présentés sous sa bannière voyant une progression significative du score du seul PCF en 2004. A l'intérieur du Front de Gauche, le tout jeune parti qu'est le Parti de Gauche note avec satisfaction le score de 16,5 % atteint par ses candidats dans le Puy de Dôme et le Lot et de 11 % dans les Hautes Pyrénées. Le PG a choisi de soutenir la progression de la gauche. Pour sa part, le PS a choisi des alliances aboutissant, avec l'aide d'un mode de scrutin handicapant, à l'exclusion de notre formation du sénat.

 

Alors que les cantonales, dernier scrutin au suffrage universel, place le Front de Gauche comme la 2ème force à gauche avec près de 11 % des suffrages, les sénateurs du Front de Gauche ne représenteront que 6 % de la prochaine haute assemblée ce qui dit bien le caractère antidémocratique de ce scrutin indirect.

 

Pour le Parti de Gauche, un sénat à gauche devrait dorénavant s'opposer aux politiques de la droite jusqu'aux élections de 2012 où Il appartiendra au peuple et au suffrage universel de décider d'un autre destin à notre pays.

 

Le sénat devra alors être profondément remis en cause par une Assemblée constituante que le Parti de Gauche appelle de ses vœux.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 05:14

 

La victoire historique de la gauche aux sénatoriales, signe le temps de la reconquête et le premier coup de semonce politique contre la politique menée par Nicolas SARKOZY. Il paye sans doute dans ce vote de grands électeurs la réforme des collectivités territoriales…

 

Mais la Droite se rassurera sans doute avec la réélection au 1er tour de Bernadette Chirac dans une élection cantonale partielle…

 

A suivre.


DH

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 06:15

 


 

 

C'est dimanche et donc...

 

Cet été dans mon périple estival qui m'a mené de Vitrolles à Copenhague en passant Amsterdam, Strasbourg, Paris et Soissons, il se trouve que nous nous sommes retrouvés avec ma femme, par hasard à Amsterdam (6 aout) le jour de la gay parade sur les canaux...

 

Alors voici quelques photos... Cela avait un coté festif très sympathique et ouvert à tous.L'approche sur ce sujet des pays nordiques est en effet très différente de la notre.

DH

 

 


 

 

GEDC1219.JPG

 

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GEDC1213.JPG

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Published by Didier HACQUART - dans Chronique du dimanche
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 05:42

 

Si les autres ne peuvent pas, nous on peut !!!

 

J'ai déjà parlé sur ce blog de jacques Généreux, l'économiste du parti de Gauche... Il publie un nouveau livre qui conforte le programme du candidat du front de Gauche...

 

Allez encore de la lecture...

 

DH

 



genereux_bandeau

 

3 questions à Jacques Généreux

 

Jacques Généreux, pourriez-nous présenter votre dernier livre Nous on peut ?


C’est simple, on est dans une crise épouvantable et toute une série de gouvernements en Europe nous disent qu’on ne peut pas faire autrement que par l’austérité. Apparemment ils ne peuvent rien faire à part taper sur les peuples, baisser les salaires et anéantir le progrès social. Nous on peut faire autrement !

 

 

On peut sortir de cette crise par le progrès humain en mâtant les marchés financiers, en reprenant le contrôle des mouvements de capitaux, en réformant la banque de France pour qu’elle puisse créer de la monnaie et financer des banques publics, en interdisant les produits financiers toxiques, et en exigeant que les grandes institutions financières détiennent un portefeuille minimal de titres publics dans leurs comptes.

 

Récupérer le contrôle de la monnaie tout en restant dans l’euro, on peut ?

 

Absolument ! Théoriquement c’est interdit par les traités européens. Mais si les traités prévoient des tas de conditions pour rentrer dans l’union monétaire et l’Union européenne, ils ne prévoient aucune condition pour rester. Donc un Etat qui décide de ne pas les respecter parce que c’est contraire à ce que son peuple a décidé par le vote peut le faire. Nous ne sommes ni pour nous soumettre au néolibéralisme ni pour le néofascisme, on est internationalistes. Donc nous restons dans l’Union européenne mais de l’intérieur nous pratiquons cette subversion qui consiste à faire ce que l’on veut, voilà !

 

Ce que l’on veut c’est réformer la banque de France pour qu’elle puisse créer des euros afin de monétiser la dette et financer un pôle public bancaire au service de projets publics prioritaires. Bref nous reprendrons le contrôle ! C’est une subversion extrêmement efficace après trente de propagande néolibérale visant à faire croire qu’un pays tout seul ne peut plus rien faire. Si, par exemple, la France fait la démonstration que sans sortir de l’Union européenne un gouvernement peut faire une autre politique sans que personne ne puisse s’y opposer, ce serait une révolution dans la représentation des possibles. La démonstration sera faite pour les grecs, les portugais, les italiens, les espagnols, les irlandais etc., que l’on peut faire autrement.

Nous on peut ! 

Quelle serait la toute première mesure si nous étions aux commandes de l’économie française ?

 

Dès qu’un gouvernement progressiste un peu radical arrive quelque part, immédiatement il se heurte au mur de l’argent, en l’occurrence à la spéculation contre les titres de la dette publique. Donc dans les heures suivant l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de Front de Gauche, des décrets d’urgence seraient pris pour reprendre le contrôle des mouvements de capitaux et mettre au pas la finance.

 

Nous on peut !, Jacques Généreux, préface de Jean-Luc Mélenchon, éditions du Seuil. En vente dans les librairies, 10 Euros.

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 05:48

 


 

Si par hasard vous aviez manqué le discours de Jean-Luc Mélenchon à la fête de l'huma. En fait c'est mon cas !

 

DH

 

 


 

 

 
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Published by Didier HACQUART - dans Front de Gauche
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 04:20

 


 

 

Notre système de santé en France est en danger . Il doit être un véritable enjeu de la Présidentielle de 2012. 
L'appel des 123 a le mérite de lancer le débat !
DH

L'appel des 123 pour une santé plus juste

Publié le 13-09-11 à 19:03    Modifié le 14-09-11 par Le Nouvel Obs

 

 

Le "Nouvel Observateur" publie en exclusivité des extraits du "Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire" (Odile Jacob) rédigé par cinq professeurs de médecine et experts et co-signé par 123 personnalités.

·                           http://referentiel.nouvelobs.com/file/2422703.jpg

 

 

C’est un formidable pavé dans la mare électorale. Cinq éminents professeurs de médecine et experts en politique de santé publient un "Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire" (Odile Jacob), co-signé par 123 personnalités du monde médical et de la société civile. Leur diagnostic est sévère : le modèle français est malade ; faute d’un traitement de choc, il est condamné. En exclusivité, l’"Obs" publie les extraits de cet appel.

 

Après la création de la Sécurité sociale en 1945 en application du programme du Conseil national de la résistance, les générations de l’après-guerre ont fait le choix de la solidarité et d’un investissement collectif exceptionnel pour protéger la santé de la population.(…) Cet investissement financé pour l’essentiel par les cotisations sociales et l’impôt a permis d’établir un système de santé classé premier par l’Organisation mondiale de la santé en 2000, avec un niveau de prise en charge de 80% en 1980, des prestations en fonction des besoins de chacun, et la création de la couverture médicale universelle (CMU) en 1999. Pourtant, depuis les années 1980, ce bien collectif auquel la population est particulièrement attachée est confronté à des crises sans précédent.

 

- Une crise économique et un ralentissement de la croissance. (…)

 

- Des crises de santé publique (le sang contaminé, (…) les récentes crises de la grippe H1N1, et du médicament à la suite de l’affaire Mediator).

 

- Des crises d’identité professionnelle. Les différents professionnels de santé, à l’hôpital comme en ville, expriment un malaise profond. (…) Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Les médecins généralistes, médecins de premier recours, vivent une crise sans précédent. (…) Il existe une authentique crise des vocations des étudiants pour la médecine générale.

 

- Des crises démographiques. Les mauvais choix politiques de régulation de la démographie médicale, ayant entraîné une réduction du nombre de médecins formés chaque année - de 8500 dans les années 1970 à 3.500 dans les années 1990 -, font apparaitre aujourd’hui des situations de pénurie dans certaines spécialités et sur certains territoires. Cette pénurie relative, qui va s’aggraver jusqu’en 2020, invite à une redéfinition de l’organisation du système de santé et notamment de la place respective des différents professionnels, d’autant plus que dans le même temps la population française augmente et vieillit. (…)

 

Confronté à de tels bouleversements, le secteur de la santé dépend plus que jamais des choix politiques. (…) Pendant la phase de croissance du système de santé, le débat public sur la politique de santé a occupé une place modeste lors des grandes échéances électorales. (…) Cette dépolitisation relative (…) a permis (…) d’entrer insidieusement dans une logique de déconstruction des services publics concourant à la protection de la santé.

 

C’est tout d’abord la volonté affichée depuis peu de ne plus distinguer hôpitaux publics, établissements privés à but non lucratif et cliniques commerciales. Cette confusion a conduit à la suppression de la notion de service public hospitalier dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST). (…) Dans le même temps, la généralisation à marche forcée de la tarification à l’activité (T2A) - la Sécurité sociale verse, pour chaque malade hospitalisé, une somme forfaitaire en fonction de sa pathologie - déstabilise le cadre budgétaire des établissements publics, sous couvert d’une convergence tarifaire entre les cliniques commerciales et les hôpitaux. (…)

 

Cette politique se nourrit également d’une "idéologie gestionnaire" convaincue des bienfaits de la rentabilité et de la concurrence à tout prix. Dans le même temps, de nombreux opérateurs privés, notamment des groupes internationaux, investissent massivement le champ de la santé, jugeant qu’il y est possible de faire du profit. (…)

 

C’est ensuite la lente dérive des dépassements d’honoraires non régulés et les lacunes de la démographie professionnelle. (…) C’est aussi (…) une politique qui hésite entre avancées et renoncements sur la sécurité routière, sur la lutte contre le tabagisme ou l’alcoolisme. (…) C’est la diminution des moyens attribués aux centres d’interruption volontaire de grossesse (IVG). C’est l’instauration d’un forfait annuel d’entrée pour bénéficier de l’aide médicale d’Etat (AME), rendant encore plus hasardeux l’accès aux soins pour les plus démunis. C’est la baisse effective des financements de la lutte contre le sida. C’est le renoncement au développement de la promotion de la santé. C’est la remise en cause de l’autonomie de la médecine du travail ou le désengagement de la médecine scolaire et de la protection maternelle et infantile. (…) C’est, en matière de démocratie sanitaire, la timidité à reconnaître leur place aux associations de patients. (…) C’est enfin, pour l’assurance-maladie, le choix, sous couvert de "responsabilisation" des patients, d’augmenter le reste à charge par le biais de l’institution de forfaits et franchises, de l’accroissement du ticket modérateur et du développement de dépassements d’honoraires.

 

Le débat actuel sur la prise en charge de la dépendance pourrait confirmer la logique à l’œuvre en proposant le développement d’assurances privées au lieu de créer un cinquième risque au sein de la protection sociale. (…)

 

Notre système de santé, construit historiquement sur les valeurs de solidarité et d’égalité, doit reposer aujourd’hui sur six principes essentiels : la solidarité, l’égalité, la prévention, la qualité des soins, l’éthique médicale, la démocratie sanitaire. (…) Ces valeurs clés doivent se traduire concrètement dans une politique visant à renforcer les services publics de santé pour répondre aux besoins de la population contre la logique actuelle de privatisation et de marchandisation. (…)

Sous des formes diverses, une entreprise de déconstruction des services publics de santé paraît engagée. Le refus de toute augmentation des prélèvements obligatoires, quel qu’en soit le motif, est la clé de cette entreprise de privatisation de la santé. (…)

 

Pour répondre aux défis de la santé publique des prochaines décennies, il faut conforter et développer résolument les services publics et donc :

 

- Améliorer le remboursement par la Sécurité sociale des soins courants (au-delà des 55% actuels), à côté de la prise en charge dite à 100% des affections de longues durées.

 

-Reconstruire le système conventionnel pour la médecine libérale (…) en garantissant notamment l’égalité d’accès à des soins aux tarifs de la Sécurité sociale, (…) développer la médecine de proximité de premier recours dans les centres de santé , des maisons médicales pluri-professionnelles et multidisciplinaires ou des pôles de santé et de soins correspondant à des bassins de vie. Le paiement à l’acte exclusif doit être remplacé par un paiement mixte comportant des paiements forfaitaires pour la prise en charge des patients atteints de maladie chronique et la réalisation de missions de service public.

 

- Refonder le service public hospitalier en redéfinissant ses missions, ses moyens et ses perspectives dans un partenariat renouvelé et organisé entre les établissements publics et les établissements privés à but non lucratif et en revoyant la répartition des tâches entre l’hôpital et la ville.

 

- Instituer un véritable service public de sécurité sanitaire et de prévention collective intégrant notamment la santé scolaire, la PMI et la médecine du travail. (…)

 

- Les signataires se prononcent pour un financement de l’augmentation des dépenses de santé médicalement justifiées par l’accroissement des recettes de l’assurance-maladie solidaire (et non par un transfert aux assurances complémentaires et une augmentation du reste à charge). Cela suppose de réviser le "panier de soins" financé par la solidarité, en ne payant plus les fausses nouveautés et en ne remboursant plus les prescriptions inutiles.

 

Olivier Lyon-Caen, professeur de neurologie (Pitié-Salpêtrière).

André Grimaldi, professeur de diabétologie (Pitié-Salpêtrière).

Didier Tabuteau, responsable de la chaire santé à Sciences Po.

François Bourdillon, médecin de santé publique

Frédéric Pierru, sociologue chercheur au CNRS

 

© Odile Jacob 2011

 

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 05:51

 


 

En fait, on s'en fout !

 

DH

 

http://medias.lepost.fr/ill/2011/09/15/h-20-2590580-1316067151.jpg

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Published by Didier HACQUART - dans PARTI DE GAUCHE