Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.
Jean – Noël GUERINI le patron PS du Conseil Général se lance à la conquête de Marseille. La partie ne sera pas facile face à un Jean-Claude GAUDIN tout puissant, qui recevra certainement tout l'aide de Nicolas SAROZY pour ne pas perdre la ville symbole de Marseille !
Je ne suis pas vraiment catalogué comme étant un pro-GUERINI, mais je trouve l’initiative courageuse, et le dessein et l’ambition qu’il donne pour Marseille (redorer le blason de la ville qui en a grand besoin et dépasser Barcelone dans les 12 années prochaines années) et ses habitants (logement, propreté, etc.) me paraissent importants et surtout intéressants !Enfin !…Pour les détails de sa candidature, le mieux est de se reporter à sa déclaration officielle sur son site : http://www.jn-guerini.fr/L’article de Libération précise quant à lui certains points.A suivre.DH
Jean – Noël GUERINI a annoncé samedi sa candidature aux municipales de 2008 (*)Le socialiste Jean-Noël Guérini, 56 ans, s’est déclaré, samedi, candidat pour les municipales de 2008, avec un programme des plus ambitieux.Sa «priorité des priorités» : la propreté. Ou plutôt, la saleté, insupportable. Il supprimerait la règle du «fini parti», instaurée par Defferre : les éboueurs n’ont pas d’horaires, ils arrêtent leur travail dès qu’ils l’estiment fini, ce qui donne un résultat plus que bâclé. Guérini s’attaque ainsi à un tabou syndical que FO, qui gère la Ville avec le maire UMP, ne veut pas voir abolir. Il doit rencontrer les syndicats cette semaine, pour leur expliquer sa démarche : « Souplesse et flexibilité sans culpabiliser les agents.»Dans une ville qui a voté à 56 % pour Sarkozy, la tâche de la gauche ne s’annonce pas facile, face à un maire bien implanté, Jean-Claude Gaudin (UMP), élu depuis 1995 et candidat à sa réélection. Sa chance, c’est que les deux mandats de la droite s’achèvent sur trois points faibles : la saleté de la ville, le logement, devenu inaccessible à beaucoup en raison de la spéculation immobilière et les transports en commun, en retard de vingt ans.Hotte. «Je souhaite que Marseille rattrape et dépasse Barcelone dans les douze prochaines années», affirme le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, ignorant apparemment que Marseille ne boxe pas dans la même catégorie, la capitale catalane comptant deux fois plus d’habitants. Dans la même veine, il veut voir Marseille «ville olympique en 2020 ou 2024». Dans sa hotte, le sénateur PS promet en vrac : 500 places de crèche nouvelles par an, 800 logements étudiants, le Wi-Fi gratuit dans tout Marseille, des opérations culturelles style les Nuits Blanches parisiennes, le doublement des effectifs de police municipale, le métro ouvert jusqu’à 1 heure du matin (il ferme à 21 heures) et allongé dans son parcours, la propreté dans les rues. Le tout, sans augmentation des impôts locaux.Le père (Jean-)Noël avant l’heure ? On ne sait pas trop comment tout cela serait financé. A priori, en faisant passer l’Opéra municipal à la charge de la Région. En créant un syndicat mixte des transports, pour répartir la charge du métro sur d’autres collectivités. Et par des économies sur les services de la Ville, notamment en éliminant les doublons avec la communauté urbaine.Pour gagner, encore faut-il créer une dynamique que le PS a été incapable de mettre en place jusqu’ici. Patron de la gauche marseillaise, Jean-Noël Guérini pouvait difficilement refuser le combat. Né en Corse, fils du Panier, le quartier historique de Marseille qui reste son fief, il est longtemps demeuré un modeste élu local, arrivé en politique sur les listes de Defferre en 1977. En 1998, ce simple conseiller général devient président de l’instance départementale par défaut, quand François Bernardini, rattrapé par les affaires, doit démissionner. Orateur peu convaincant mais habile politique, il a su ensuite fortifier son pouvoir au sein d’un PS secoué par des bisbilles internes depuis la mort de Gaston Defferre, en 1986.Ouverture. Pour la première fois depuis lors, le PS arrivera au scrutin municipal de 2008 uni derrière un chef incontesté. Et Guérini ne manque pas de prôner l’ouverture à d’autres composantes : le PCF, les Verts et le Modem.(*) Par Michel Henry, Paru dans le quotidien du lundi 10 septembre 2007