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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 06:16

Petit information glanée au hasard…

 

« Quelle était la banque – conseil de l’Etat français lorsque ce dernier a décidé de fusionner GDF privatisée, avec le groupe Suez ?

 

Réponse : Lehman Brothers, la banque américaine qui vient de se déclarer en faillite et dont la filiale « produits financiers » a perdu en quelques mois plus de 18 milliards de dollars dans la crise des subprimes… »

 

Voila ce qui m’a interpellé en lisant Marianne ce week-end, et notamment l’article de Laurent Neumann. Avec le recul, comme il le rappelle, « cette information fait presque froid dans le dos ».

 

L’état français devrait mieux choisir ses conseillers… Mais au fait l’Etat c’est nous, les citoyens ? On se serait fait avoir ? Il parait, voir l’article du Monde ci(après, que c’est la fin d’un modèle qui faisait rêver les financiers du monde entier, ma foi…

 

Mais rassurons – nous, tout ceci n’empêche pas le lancement de la privatisation de La Poste. Nous pouvons être rassurés sur les garanties qui seront données en termes de cout des services, de service public, etc. D’ailleurs, on l’a bien vu avec la privatisation des autoroutes. Les prix se sont envolés, mais cela n’a rien à voir avec la privatisation. A bon ?

 

Trêve de plaisanterie, bien que cela ne soit pas drôle en définitive, réagissions et signons la pétition pour la défense de La Poste.

 

DH

 


 

Banques d'affaires américaines, la fin d'un modèle

 

LEMONDE.FR | 22.09.08 |

 

Bear Stearns, Lehman Brothers, Goldman Sachs, Merrill Lynch, Morgan Stanley. Depuis vingt ans, ces cinq banques d'affaires américaines faisaient rêver les financiers du monde entier. En raison des profits exceptionnels qu'elles dégageaient et en raison des bonus mirifiques que touchaient les salariés. En 2006, année record, leurs 170 000 employés s'étaient partagés 36 milliards de dollars de primes de fin d'année. Avec des pointes à plus de cent millions de dollars pour quelques-uns des traders stars. Leur puissance et leur opulence se doublaient d'une arrogance sans limites.


Mais voilà, en quelques mois, la bande des cinq a disparu, victime de la crise des subprimes et plus généralement des marchés de crédit.  En mars, Bear Stearns s'est fait racheter par JP Morgan avec le soutien financier de la Réserve fédérale américaine. Lehman Brothers a fait faillite, Merrill Lynch s'est fait absorber en catastrophe par Bank of America. Quant aux deux rescapés, Morgan Stanley et Goldman Sachs, elles viennent de changer de statut, pour adopter celui de holding bancaire, ce qui leur permettra de bénéficier du plan de sauvetage mis en place par la Fed et le Trésor américain. 


Cette déconfiture s'explique facilement lorsqu'on sait que ces banques tiraient l'essentiel de leurs profits des activités de marchés. Et notamment sur les marchés dérivés, les produits complexes, où aucune autre banque non américaine (si l'on excepte le cas de la Société générale, dans le domaine des dérivés actions, du moins jusqu'à l'affaire Kerviel) n'était venue contester leur domination. Avec la paralysie observée sur les marchés du crédit à la suite de la crise des subprimes, c'est une bonne partie de leur fonds de commerce qu'elles ont perdu. Fragilisées, elles ont ensuite été victimes de l'action de certains hedge funds qui, en vendant massivement les titres, leur ont fait rendre gorge. Ironie de l'histoire, la plupart des gérants de ces hedge funds étaient d'anciens traders de ces mêmes banques qui s'étaient installés à leur compte.


Autre clin d'oeil de l'histoire, le statut de banque d'investissement avait été créé après le krach de 1929 pour séparer les activités de banques d'investissement et de banque de dépôts pour éviter, précisément, que pareille catastrophe bancaire se reproduise. Mais les banques d'investissement sont mortes de ce statut, de leur trop grande spécialisation. Les banques universelles, en revanche, présentes à la fois dans les activités de marchés et dans celles de banque de détail, ont résisté au choc. La rentabilité des secondes leur a permis d'effacer les lourdes pertes liées aux subprimes.  Ce qu'on observe aujourd'hui à Wall Street, c'est la revanche des gagne-petit sur les génies de la finance, du conseiller clientèle de province sur le trader vedette. Après des années d'humiliation, les banquiers européens la savourent à sa juste mesure.

 

Pierre-Antoine Delhommais

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste