Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Référencement

Il y a actuellement  

  personnes connectées à Over-Blog dont  

  sur ce blog
  Blogue Parade - L'annuaire des blogues francophones - BlogueParade.com

 

Wikio - Top des blogs - Politique

Archives


Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 06:06

Il faut toujours remettre les chiffres que l'on nous annonce à la radio ou à Tf1 en perspective.
Aujourd'hui, les états ont injectés 1000 milliards de dollars pour sauver « le système » et surtout les banques d'affaires.
Ce matin sur Europe 1, Jacques Marseille lors de son débat hebdomadaire avec Jean-François Kahn, trouvait que ce n'était pas beaucoup finalement... Il faut cependant qu'en bon libéral et logique jusqu'au bout, il ne trouvait pas normal que ceux qui ont failli en faisant n'importe quoi disparaissent, et qu'il n'y avait aucune raison de les sauver. Très bien, mais trop tard !!!
Vendredi matin, lors du débat sur France Inter de l'économiste Bernard Maris, avec un journaliste des Echos dont j'ai oublié le nom, j'ai entendu des choses hallucinantes. Si des banques font faillite aujourd'hui, c'est bien parce qu'elles ont fait n'importe quoi, en imaginant des systèmes financiers toujours plus sophistiqués pour faire du fric. Si elles sont en faillite, c'est bien de la faute de leurs dirigeants. La faillite est donc l'échec de leur stratégie d'entreprise. Et bien le journaliste des Echos trouvait normal que les PDG de ces banques partent avec le pactole avec des indemnités conséquentes, alors que c'est le contribuable américain, et certainement européen en final qui va « banquer ». Faire des conneries, rattrapées par l'Etat,  et partir avec quelques millions de dollars, « vive le libéralisme », pour quelques uns...
Pour revenir aux 1000 milliards il faut les mettre en regard des 500 millions de dollars recherchés avec grand peine pour le programme alimentaire mondial (PAM) auprès de la communauté internationale, pour sauver des millions de vies de la faim... mais là, c'était parait -il trop demandé ?...
Gérard Filoche, pousse lui aussi un coup de gueule à ce sujet...
A lire, et à méditer, mais vraiment, nous vivons dans un drôle de monde. Et dire qu'en le dénonçant, en essayant d'envisager autre chose, on se fait traiter de gauchiste, par les camarades PS de Vitrolles, lors de ma présentation de la contribution « Réinventer la gauche », jeudi dernier... Pas grave, je reste « fidèle » à mes convictions...
DH

"Alors qu'il n'y a pas d'argent pour les salaires, la faim, les écoles, les équipements et services publics, les hôpitaux, les pandémies, ils trouvent 1000 milliards de dollars pour rétablir, conforter, encourager les spéculateurs ! C'est un crime sans nom contre l'humanité ! " GF

Laurent Joffrin ose dire ce samedi matin sur France inter que la gauche ne dit rien sur la crise financière...

Il n'a qu'à publier nos communiqués (Démocratie et Socialisme)...

Il y a des dizaines d'excellents communiqués de diverses sources, dont ceux de la gauche socialiste, sur la crise financière avec des analyses pointues, des solutions, des alternatives !

Mais Laurent Joffrin ne les entend pas parce que ces analyses précisent que c'est une crise du système capitaliste libéral, "la plus grand crise financière depuis cent ans" selon Alan Greenspan
 
1000 milliards de dollars sont donnés aux copains et aux coquins banquiers, aux plus riches des rois de la finance, pour combler leurs méfaits. Ils socialisent les pertes après avoir privatisé les profits.

Alors qu'il n'y a pas d'argent pour les salaires, la faim, les écoles, les équipements et services publics, les hôpitaux,  les pandémies, ils trouvent 1000 milliards de dollars pour rétablir, conforter, encourager les spéculateurs ! C'est un crime sans nom contre l'humanité !

C'est un système féodal, qui s'effondre : il n'y a pas l'ombre d'une théorie, pas une justification, pas une cohérence, il ne s'agit que de cynisme, de pillage, de rapport de force entre dominants, voleurs, exploiteurs...

Ces derniers ne sont même pas sanctionnés, destitués, jugés, non, ils sont blanchis, ils partent avec des trésors de guerre...

Trois hommes sur cette planète possèdent davantage que les 48 pays les plus pauvres...

Tandis que les peuples, les salariés paient une seconde fois avec ses impôts, sa sueur et son sacrifice les détournements volontaires des banques.

Ce monde capitaliste "néo libéral" qui crache sur l'état et les services publics tend pourtant sa sébile à l'état, à la puissance publique pour se renflouer, mais il n'est pas à cela prés...

Il y a une alternative, le socialisme : la démocratie, le pouvoir des citoyens, de la république parlementaire,  sur l'économie, le contrôle des marchés, un ordre public social qui l'emporte sur les gabegies, pillages, déréglementations, qui redistribue les richesses à ceux qui en créent l'essentiel, les salariés.

- Transparence financière, ouverture des livres de compte des banques, réglementation strict des opérations de bourses

- sanction juridique, économique, pénale contre les fraudeurs et spéculateurs

- fermeture totale des "paradis fiscaux", interdiction des actions pourries,

- interdiction des stocks option, parachutes dorés, retraites chapeaux, plafonnement des salaires avec un salaire maxima (20 000 euros),

- hausse immédiate du Smic à 10 euros de l'heure, 200 euros pour tous pour une relance de l'économie,

- un grand pôle bancaire public dominant, crédit et investissement

- respect de la démocratie, des votes des citoyens, contre le TCE ou le traité de Lisbonne

Gérard Filoche, samedi 20 septembre 2008

 Ils demandent à l'état de payer leurs forfaits ! (*)


Ces libéraux qui siphonnent toutes les richesses de l'état, pillent les services publics, s'attaquent en permanence à l'impôt républicain, les voilà qui en appellent à l'état contre les méfaits de leurs banquiers, aventuriers, spéculateurs sans foi ni loi.


200 milliards par là pour cautionner Fanny Mae et Freddie Mac, Lehman Brothers, 85 milliards par ci pour équilibrer AIG, l'état US paie les frasques du privé en dépit de tous les credos libéraux. Et on va nous demander l'équivalent de ce côté de l'Atlantique.


C'est la faillite du libéralisme.


Ils nous mentent soir et matin : la main invisible du marché était censée, selon eux, réguler le monde, mais voilà que c'est à la main visible des états qu'ils font appel pour sauver leurs sales dessous de table, leurs vols et leurs tricheries.


Ils ne sont même pas punis, ceux qui ont fait les fautes, en pillant nos salaires, puis en demandant à piller nos impôts pour réparer leurs dilapidations.


Pendant ce temps-là, Sarkozy donne la priorité de ses « courtes nuits » à protéger les yachts des riches dans la mer d'Aden. France inter invite un financier qui ose affirmer qu'il n'y a « pas de meilleur système, sinon, c'est le communisme ». Comme s'il n'y avait que le système stalinien comme alternative : il y a la République sociale, une république socialiste démocratique, où l'économie est placée sous contrôle parlementaire, syndical et citoyen, ou des lois encadrent les marchés, ou les salariés qui produisent les richesses en reçoivent la part qu'ils méritent, où les voleurs et spéculateurs avérés qui détournent des milliards vont en prison et ne reçoivent pas des milliards de stocks option, de retraites et parachute dorés.


Gérard Filoche mercredi 17 septembre D&S


(*) http://www.democratie-socialisme.org/


Partager cet article
Repost0
Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste