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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 06:13

Le matin en me rasant, j'écoute la chronique de l'économiste d'Oncle Bernard, alias Bernard Maris (où l'inverse !)  sur France Inter. C'est autre chose que Jean-Marc Sylvestre...

Il revient aujourd'hui sur la dette de la France. C'est un sujet traité à plusieurs reprises sur ce blog et sur lequel il faut revenir sans cesse. N'oublions pas que l'économie n'est pas une science, mais résulte de choix strictement politiques !

J'ai bien aimé dans l'intervention de Bernard Maris du 11 septembre, ainsi que sa « petite phrase du jour » :

La phrase : « L'Etat n'est pas une entreprise, sa continuité d'exploitation est assurée. Il n'est pas à vendre et n'a pas vocation à fusionner avec d'autres Etat. » Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes. 

Que du bon sens, de la part de Philippe Seguin, que l'on ne peut pas qualifier de gauchiste, dans un monde qui glorifie le modèle de l'entreprise, y compris pour la gestion de l'Etat et des collectivités territoriales...

DH


Dette publique: l'Etat n'emprunte pas cher

Avec France Inter, la chronique économique de Bernard Maris, journaliste et écrivain, qui explique la nature de la dette publique française. Il souligne que l'Etat emprunte très bon marché.


La dette publique ressurgit avec la préparation du budget. Il ne faut pas paniquer, il faut essayer de comprendre. L'Etat est en déficit, ses recettes (l'impôt) sont plus faibles que ses dépenses, donc il emprunte pour boucler son budget. Ce n'est pas l'Etat central qui dépense le plus, loin de là, c'est surtout les organismes de Sécurité sociale (maladie et retraite) et les collectivités territoriales. Mais au total, il doit emprunter quelques quarante milliards d'euros pour équilibrer le budget. 


L'Etat emprunte d'abord à l'étranger. C'est pourquoi, pour 55%, les intérêts de la dette vont à l'étranger. Ca c'est un peu embêtant. L'impôt français paye les américains, les japonais etc. Et pour 45% ils restent en France, dans des banques ou des compagnies d'assurances. Là, ce sont les français qui payent les français. 


Il faut savoir que l'Etat laisse filer sa dette parce qu'il emprunte très bon marché : 40 milliards d'intérêts pour 1300 milliards de dette, ça fait du 3%. C'est pas terrible. En volume, les intérêts de la dette ont baissé depuis quinze ans, bien que la dette elle-même ait doublé ou presque ! 3% avec une inflation de 4%, et bien vous gagnez de l'argent. Malheureusement... 


Malheureusement, une partie des emprunts sont indexés sur l'inflation. Les prêteurs sont des malins. Une partie seulement. Mais cette indexation a fait grimper, cette année, les intérêts de un ou deux milliards d'euros. De sorte que ces fameux intérêts de la dette, sont un peu plus élevés que le déficit du budget. Cela veut dire que la dette s'entretient elle-même. Tant que le déficit est plus petit que les intérêts, on rembourse le capital, le principal comme disait La Fontaine ; au-delà, la dette fait des petits toute seule, ce n'est pas très bon.


On peut se rassurer en se disant que le système français est particulier. C'est l'éducation, c'est la Sécu qui font la dépense publique en France, plus fortes en France qu'ailleurs. Aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, la dette publique est plus faible, mais la dette privée est plus forte. Aussi, en France, pour l'instant les pensions de retraites sont meilleures qu'en Italie, en Allemagne, ou au Royaume Uni ; France : 80% du salaire net moyen, 60% en Italie, 40% en Angleterre. Est-ce que ce système peut durer ? Sans croissance, la réponse est non. 


La phrase : « L'Etat n'est pas une entreprise, sa continuité d'exploitation est assurée. Il n'est pas à vendre et n'a pas vocation à fusionner avec d'autres Etat. » Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes. 


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !