Le Québec et le réchauffement climatique...
Comme je l'ai annoncé sur ce blog, je suis allé en vacances au Québec. Je reviens à nouveau sur ce point pour livrer une nouvelle réflexion.
La météo cet été à été exceptionnellement exécrable avec de très fortes précipitations. Malgré cela nous avons pu réaliser notre programme et profiter du pays !
Pour illustrer, « normalement » il fait 35 à 40 °C à Montréal en été, alors que lors de notre passage il faisait à peine 20°C et il pleuvait quasiment tous les jours.
Les fortes précipitations de l'été ont conduit à de gros problèmes d'inondations dans quasiment toutes la province avec des ponts éboulés, des routes détruites, des habitants qui se retrouvaient isolés, etc. Cet été « pourri » fait l'objet de beaucoup de plaisanteries dans les émissions de radios et de télé, etc.
Mais en discutant avec les québécois il y a une réelle crainte des conséquences du réchauffement climatique. Cette crainte se pose aussi dans la région de Tadussac avec l'impression des locaux, qu'il y a moins de baleines dans le St Laurent que les années précédentes.
Les québécois, en raison certainement des conditions climatiques qu'ils connaissent avec des passages de -40°C l'hiver à +40 °C l'été à Montréal par exemple, sont très sensibles aux conditions météorologiques et à leurs évolutions. Il y a une chaine télé dédiée à la météo, et cela revient beaucoup dans leurs journaux télévisés. Si désormais après le froid et la neige (Il tombe par exemple 4 mètres de neige l'hiver à Montréal), les québécois subissent les fortes pluies l'été avec peu de soleil et de ciel bleu, la vie va finir par être vraiment dure...
En France, le réchauffement climatique reste encore une notion vague, même si elle est devenue à la mode. Nous ne ressentons pas encore vraiment les dérèglements, même si nous avons parfois des hivers « bizarres » et des étés un peu différents que par le passé.
Je ne suis pas spécialiste pour analyser exactement ce qui se passe. Mais il est clair et c'est maintenant reconnu, qu'il se passe quelque chose. Malheureusement la prise de conscience des « grands responsables » est un peu tardive, malgré les alertes des spécialistes et des écologistes depuis de très nombreuses années. En fonction de la situation géographique des uns et des autres, le ressenti est plus ou moins forts, ainsi que la nécessité de l'action. Au Canada, cela semble être une réalité.
Le réchauffement climatique est le défi majeur de l'humanité dans les prochaines décennies. Cela va obliger le monde à revoir ses modèles et changer ses priorités... La finance, la rentabilité à court terme, etc. ont-elles encore un sens, si la planète court à sa perte ? C'est là un sujet déjà largement évoqué aussi sur ce blog ces derniers mois...
DH