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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 06:28

J'ai toujours considéré que Xavier Bertrand, l'homme fort du gouvernement qui monte était un vrai - faux gentil. C'est lui l'homme des « relations sociales » qui détruit le dialogue social qui s'installait en France, en « pulvérisant les 35 heures », pour reprendre l'expression de Michel Abescat de Télérama.
Et oui encore une fois avant d'arriver au programme télé de mon Télérama de cette semaine, j'ai trouvé ce portrait tout à fait pertinent de Xavier Bertrand.
Pour d'ailleurs, le compléter, il faut rappeler que Xavier Bertrand est l'homme qui au nom de la France, a voté la directive européenne sur le temps de travail. Elle permettra de travailler jusqu'à 65 heures par semaine.
Certes Xavier Bertrand a déclaré qu'elle ne « s'appliquera pas en France ». Ok, mais alors pourquoi l'avoir voté ?
Ne nous ressortira - t- il pas un jour « en vertu de la directive européenne, vous travaillerez désormais 65 heures hebdomadaires sans repos... » ?
Sous son air gentil, voilà ce qu'il nous prépare...
DH

Scoop : on aurait un ministre des Relations sociales et de la Solidarité !

Non, ce n'est pas une blague. Pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne s'y attendait pas par les temps qui courent. Mais l'info est solide, on peut même vous donner son nom : il s'agit de... Xavier Bertrand, le ministre le plus solidaire avec lui-même. Penser à le dire aux manifestants dans la rue toute la journée.

On est tombé là-dessus par hasard, en classant des papiers. Une vieille dépêche, oubliée dans une pile, annonçant la composition du gouvernement. Et vous savez ce qu'on a découvert ? Xavier Bertrand est ministre des Relations sociales. Oui, vous avez bien lu. Ministre du Travail, de la Famille, tout ça, on le savait. Mais des « Relations sociales », Xavier Bertrand, on n'en revient pas !


Le type qui vient de s'employer, avec la brutalité que l'on sait, à casser le dialogue et la négociation qui commençaient à s'installer entre le Medef et les syndicats de salariés est ministre des « Relations sociales » !


On sait à quel point la culture du compromis nous fait défaut en France, mais, depuis quelque temps, la situation semblait évoluer favorablement. La CGT, la CFDT et le Medef venaient ainsi de trouver une « position commune » sur le temps de travail : garder les 35 heures, mais les appliquer avec souplesse, chaque entreprise pouvant les dépasser « à titre expérimental » avec l'accord d'une majorité de salariés.


Les commentateurs se réjouissaient, à droite et à gauche, de cet air frais qui commençait à souffler sur le climat social. C'était compter sans l'ineffable Xavier Bertrand. L'encre à peine séchée au bas de l'accord, voilà notre fringant ministre qui s'empresse de le flinguer en imposant, pour des raisons idéologiques, un projet de loi maximaliste pulvérisant les 35 heures. Laurence Parisot elle-même est consternée. « Nous avons été pris en traître », s'est-elle plainte, la semaine dernière, auprès des députés UMP.


Mais ce n'est pas fini. En lisant jusqu'au bout le long intitulé de son ministère, on découvre que Xavier Bertrand est aussi ministre de la Solidarité. Et là, on atteint carrément le burlesque. Membre éminent d'un gouvernement et chouchou d'un président qui n'ont de cesse de démolir toutes les formes de solidarité sociale (travailleurs/chômeurs, bien-portants/malades, actifs/retraités), Xavier Bertrand ose se proclamer ministre de la « Solidarité ».


Curieuse époque tout de même, les mots sont ainsi vidés de leur sens. Sans doute est-ce cela la modernité dont Xavier Bertrand et consorts nous rebattent les oreilles. « Modernité », justement. En voilà un mot complètement tordu par ceux qui nous gouvernent. Seraient « modernes » toutes les mesures qui tendent à nous ramener un demi-siècle en arrière, avant les réformes inspirées par le Conseil national de la Résistance, qui ont largement contribué à améliorer nos protections collectives en matière de travail, de retraite ou de santé... A ce compte-là, comment s'étonner qu'elles se jouent aujourd'hui dans la rue, les « relations sociales » ?


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !