Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.
JERUSALEM (Reuters) - Israël refuse de recevoir une délégation du Parlement européen en raison de la présence en son sein de Marine Le Pen, fille du président du Front national, fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
"L'un des membres de la délégation appartient à un parti politique qui, malheureusement, est à la fois raciste et négationniste", a déclaré un porte-parole.
"C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas recevoir la délégation dans sa composition actuelle", a-t-il ajouté.
A Bruxelles, un porte-parole du parlement européen a invoqué un "problème technique" susceptible de compromettre le succès du déplacement des eurodéputés. Mais une source parlementaire a confirmé que l'annulation de ce voyage venait du refus des autorités israéliennes.
La vice-présidente du Front national devait faire partie d'une tournée d'un groupe d'eurodéputés au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens du 28 octobre au 4 novembre.
Jean-Marie Le Pen a déploré une décision "contraire aux traditions diplomatiques" et à "la démocratie élémentaire".
"En tout cas, le bureau de l'assemblée européenne a réagi avec dignité en rappelant aux Etats en question que ce n'est pas à eux de désigner les membres des délégations", a déclaré le dirigeant du FN sur le site internet de son parti.
"J'espère que le bureau de l'assemblée restera ferme sur ses positions" consistant à ne pas modifier la composition de la délégation, a-t-il ajouté.
La délégation conduite par le chrétien-démocrate allemand Elmar Brok devait notamment être reçue par le Premier ministre israélien Ehoud Olmert.
"Marine Le Pen a reçu une lettre" du Parlement européen expliquant le refus des autorités israéliennes, a précisé un porte-parole du Front national.
Le 20 octobre, Marine Le Pen, membre du Parlement européen depuis 2004, avait déclaré à Reuters que ce voyage devait être l'occasion de "lever un certain nombre de malentendus". Elle avait ajouté ne pas avoir d'hostilité particulière envers l'Etat hébreu.