Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.
Vitrolles : la gauche peut gagner
Article paru dans l'édition de l’HUMANITE du 12 mars 2001.
De notre correspondant régional.
Trois Vitrollais sur quatre se sont rendus aux urnes hier dans une ambiance assez tendue. D’ailleurs pour le citoyen Denis Lebon cette journée électorale s’est terminée au commissariat, ce responsable local de Ras l’front ayant été placé sous protection policière après avoir subit une agression dans un bureau de vote. Des renforts de police avaient été dépêchés qui ont dû s’interposer dans la soirée entre des jeunes à l’esprit échauffé et des gros bras de la mairie aux alentours de l’hôtel de ville.
À 18 heures, heure du début d’un dépouillement qui devait s’achever très tard dans la soirée, la commission électorale annonçait 73 % de votants, soit 4 points de moins qu’en 1997, année d’élection de Catherine Mégret à la majorité absolue. Cette fois pour l’épouse du maire consort partie tenter sa chance à Marseille la partie s’annonce difficile. Sa liste est certes en tête au premier tour avec un score avoisinant les 40 % d’exprimés et distançant la droite de plus de vingt points mais reste derrière le total des voix de gauche. Les électeurs avaient en effet à arbitrer un débat entre les colistiers du conseiller général socialiste Dominique Tichadou (qui obtient près de 23 % des suffrages) et la liste citoyenne emmenée par le vice-président communiste du conseil régional Alain Hayot qui réalise un peu plus de 15 %, une liste d’extrême gauche obtenant près de 3,5 %.
Dès les principales tendances confirmées, Dominique Tichadou et Alain Hayot se sont rencontrés pour rédiger une déclaration commune. Pour le responsable communiste " le fort score de Mégret suscite l’inquiétude dans la mesure où la gauche n’a pas suffisamment mobilisé. Mais nous pouvons gagner dimanche prochain si nous sommes capables de rassembler tous les républicains et les forces de la vie ". Dans cet esprit Alain Hayot citant Aragon (" Quand les blés sont sous la grêle fou qui fait le délicat ") a demandé à la droite vitrollaise de prendre clairement ses responsabilités afin qu’à coup sûr la ville soit enfin débarrassée des forces de la haine.
Philippe Jérôme