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Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.

Les sondages, même les sondeurs doutent...



Enfin !
 

Les instituts de sondage reconnaissent que leurs sondages sont à prendre avec précaution, qu’ils ne reflètent pas forcément la vérité, et qu’il y a un risque fort de décalage entre les sondages et la réalité du vote !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Cela doit conforter tous les militants socialistes, qu’ils sont les seuls juges en leur âme et conscience pour choisir le meilleur candidat pour les représenter. Les militants sont libres et ne doivent pas céder aux pressions éventuelles.

 

Cela démontre que rien n’est joué, pour ceux qui en doutaient avant le vote.

 

Les partisans de Ségolène ROYAL font le forcing pour qu’elle soit désignée dès le premier tour. En effet, s’il y a un deuxième tour, tout est possible, et je parie que nombre de ses soutiens la lâcheront entre les 2 tours…

 

J’ai suivi avec attention les débats du Mans de la Gauche Alternative. Laurent FABIUS est le seul candidat socialiste sur lequel personne « n’a tapé », ce qui n’a pas été le cas de DSK et de Ségolène ROYAL. Gagner la Présidentielle, suppose l’appui de la gauche et de toute la Gauche. Seul Laurent FABIUS aujourd’hui est en capacité d’assurer ce rassemblement.

 
A suivre…
 

Les sondages de sympathisants PS reflètent-ils ce que sera le vote des militants ?

 

LE MONDE | 09.11.06 |



Vingt-cinq sondages sur la primaire socialiste ont été commandés et diffusés dans les médias depuis septembre. Tous réalisés à partir d'échantillons de sympathisants socialistes, c'est-à-dire de personnes se déclarant proches du PS. Vingt-cinq enquêtes qui, depuis que la commission nationale des sondages a appelé à " relativiser leur pertinence", le 12 octobre, sont accompagnées de ce rappel : "Le candidat du PS à l'élection présidentielle sera désigné par les seuls adhérents du PS. Les résultats de ce sondage sont donc à interpréter avec prudence."

 

Rien ne dit en effet que les militants socialistes qui voteront le 16 novembre se comporteront comme les "sympathisants" des sondages. Sociologiquement, les deux catégories ne se ressemblent pas tout à fait. Si l'on se réfère aux deux enquêtes existantes (l'une de 2002 sur les militants PS, l'autre réalisée en juin sur les seuls nouveaux adhérents), le poids des hommes, celui des fonctionnaires, est plus important parmi les adhérents. Ces derniers sont plus politisés et appartiennent à des catégories sociales plus élevées que les sympathisants.

 
RISQUES DE DÉCALAGE
 

On peut supposer également qu'ils suivent bien plus la compétition pré-électorale que les sympathisants socialistes et qu'ils présentent sur le sujet une opinion plus ferme et structurée. Enfin, ils ont généralement - pour les militants plus anciens - une vision bien différente des trois candidats en lice du fait même de l'histoire du parti et de ses structures.

 

"Les sondages sur les sympathisants qui donnent un Laurent Fabius à moins de 10 % ne reflètent probablement pas le poids qu'il garde au sein du parti, où il possède des réseaux et où il a fait lors du dernier scrutin interne 21 %", note ainsi Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du premier secrétaire François Hollande.

 

Pourquoi, alors, les sondeurs n'ont-ils pas enquêté sur ceux qui voteront réellement ? "Tout simplement parce que nous n'avons pu disposer du fichier des adhérents socialistes", répondent-ils. Le PS refuse de communiquer la liste et les coordonnées de ses adhérents. "Les militants n'aimeraient pas cela. Et puis, si nous mettions le doigt dans cet engrenage, le parti serait vite soumis à une infernale culture sondagière qui serait catastrophique", souligne M. Le Foll.

 

Le PS affirme qu'il n'a lui-même pas entrepris de sondage interne, s'évitant une polémique supplémentaire entre candidats rivaux. Chaque équipe se contente donc de ses propres pointages dans les courants et les fédérations du PS. En intégrant deux incertitudes supplémentaires : le choix des nouveaux adhérents, souvent moins connus des cadres du parti, et le taux de participation qui peut modifier la donne. Dès lors, la constitution d'échantillons de militants bâtis empiriquement, à la sortie des sections du parti, présentait pour les instituts de sondage un coût et un risque de biais trop important. Et renoncer à sonder n'était pas de bonne politique commerciale...

 

La plupart des instituts, conscients des critiques, s'efforcent de prévenir des risques de "décalage" entre leurs enquêtes et les résultats du premier tour de scrutin, le 16 novembre.

 

Certains médias ont reçu des lettres de protestation de lecteurs ou d'auditeurs. Le Point (Ipsos), LCI et RTL (Sofres) ont redoublé de mises en garde, sans renoncer à publier des sondages sur les sympathisants qu'ils jugent "en soi" intéressants. Le Figaro, qui publie une enquête faite sur Internet par Opinionway après chaque débat interne télévisé, l'accompagne d'une notice explicative.

 

Le Parisien, qui avait mis en scène de façon spectaculaire les sondages CSA, a décidé de "lever le pied". "Nous sommes là sur un terrain mouvant, imprévisible et étroit, reconnaît son directeur de la rédaction Dominique de Montvalon, et nous ne voulons pas donner à nos lecteurs le sentiment que l'on participe à la canonnade sondagière." Le Monde, pour sa part, n'a commandé aucun sondage sur le sujet.

 

Article paru dans l'édition du 10.11.06

 
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