Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.
Pour clore ce sujet, je dirai que les tricheries dénoncées par les uns et les autres, lors du vote de désignation de la 1ère Secrétaire, ne datent pas d’aujourd’hui. Cela a toujours existé. Sauf que « les tricheurs » étaient jusque là dans le même camp. Ceux qui en pâtissaient, c’étaient les minorités du PS…
Sur ce blog, je n’ai pas vocation à « tirer » pour le plaisir sur le PS. La vraie cible, c’est la politique menée par Nicolas SARKOZY.
J’interviendrai cependant sur les orientations politiques du PS, lorsqu’elles iront à l’encontre de ce que je défends. L’Europe sera évidemment un vrai sujet de discorde. Une des raisons de mon départ, c’est le PS qui n’a pas respecté le vote des français sur le TCE en permettant à Nicolas SARKOZY d’entériner le traité de Lisbonne et donc « la concurrence libre et non faussée »
Ainsi la première divergence, c’est donc le manifeste du PSE, Parti Socialiste Européen, adopté par le PS français de Martine Aubry le 1er décembre dernier. Il est disponible en anglais sur le site du PSE et prochainement en français. Encore une fois, c’est à lire attentivement.
Sur le site du PSE, il faut lire la déclaration du PSE sur le traité de Lisbonne (en anglais) qui rappelle que le PSE prend en compte le vote Irlandais, mais aussi la ratification par 24 états membres, en espérant que les 27 ratifient le traité. Je rappelle que cette ratification se fait sans vote direct des européens. Comme évoqué, ci-dessus, la ratification en France, contre l’avis des citoyens français, s’est faite avec l’aval du PS.
C’est pourquoi, je vous livre le communiqué du parti de Gauche sur ce sujet !
DH
Alors que la crise démontre chaque jour l’échec de la construction libérale de l’Europe, la réunion des dirigeants du PSE (Parti socialiste européen) à Madrid le 1er et 2 décembre a confirmé le soutien obstiné de la social-démocratie européenne à ce modèle calamiteux.
Le Manifeste pour les élections européennes adopté par le PSE déclare en effet : « l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne rendrait l’Europe mieux à même de relever les défis communs de façon démocratique, transparente et efficace. »
Comment peut-on parler de démocratie lorsque l’on appelle à s’asseoir sur le vote des Français, des Néerlandais et des Irlandais qui ont rejeté le traité de Lisbonne ou sa version initiale, le projet de Constitution européenne ?
Comment peut-on parler d’efficacité en soutenant un traité qui interdit notamment toute mesure contre les paradis fiscaux et toute politique ambitieuse de relance de la part de l’Union ou des Etats-membres ?
Ce suivisme conduit les principaux chefs de gouvernements sociaux-démocrates d’Europe, l’espagnol Zapatero, le portugais Socrates et le britannique Brown à annoncer qu’ils soutiendront la reconduction à la tête de la Commission Européenne du conservateur Barroso, dont le dogmatisme néolibéral apparaît pourtant sans limite.
Plus que jamais, les oui de gauche et les oui de droite se présentent comme compatibles. Ce n’est donc pas en votant pour les listes du PSE que l’on changera le contenu actuel de la construction européenne.
En signant ce manifeste, Martine Aubry confirme l’alignement du PS français sur l’orientation démocrate de centre-gauche qui domine le PSE. Tous les socialistes attachés à une réorientation sociale et démocratique de la construction européenne, intransigeants quant au respect de la souveraineté populaire, sont face à leurs responsabilités. Le Parti de Gauche les appelle à rester fidèles à leurs convictions en participant au front des forces de gauche qui se présentera lors des prochaines élections européennes au vote des Français.