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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 06:20


Ce qui vient de se passer en Inde n'a rien d'anodin. Des employés licenciés ont tué leur PDG. Comme l'a rappelé le ministre Indien du travail, « cela devrait servir d'avertissement aux cadres dirigeants ». En Europe, à l'heure des parachutes dorés, des stocks options, etc. certains devraient réfléchir...


Evidemment, l'acte est absolument condamnable sans aucune ambigüité, mais la remarque du ministre, ne manque pas de pertinence...


A méditer.


DH


Inde: le gouvernement défend des employés licenciés qui ont tué leur PDG



Mardi 23 septembre, 17h38


NEW DELHI (AFP) - D'anciens employés indiens licenciés par la filiale locale d'un équipementier automobile italien ont lynché à mort leur PDG, un fait divers rarissime en Inde que le gouvernement a qualifié de leçon donnée aux patrons pour qu'ils traitent mieux leurs salariés.


Lalit Kishore Chaudhary, un père de famille de 47 ans, a été battu à mort à coups de barre de fer en pleine journée lundi à Noida, une banlieue industrielle à l'est de New Delhi, siège de la société Graziano Trasmissioni India, a annoncé mardi la police.

L'homme a succombé à des blessures à la tête dès son arrivée à l'hôpital.


Le dirigeant avait été frappé à l'issue d'une réunion houleuse avec d'anciens salariés de l'entreprise.


Il y a deux mois, une centaine d'employés sont mis à la porte pour avoir apparemment mis à sac une partie de leur usine parce qu'ils exigeaient des hausses de salaires et des contrats à durée indéterminée.


Certains avaient été convoqués lundi pour des entretiens de conciliation. "Environ 150 personnes attendaient à l'extérieur quand ils ont entendu quelqu'un appeler au secours. Ils se sont précipités dans les bureaux et les affrontements ont éclaté", a expliqué l'inspecteur de police Babu Ram.


Une quarantaine de personnes ont été blessées, parmi lesquelles "vingt-trois sont toujours hospitalisées", selon l'officier Ram.


Loin de condamner ce très rare accès de violences dans le monde de l'entreprise, le ministre du Travail Oscar Fernandes a plutôt jugé que "cela devrait servir d'avertissement aux cadres dirigeants".


"Les travailleurs doivent être traités avec compassion. Ils ne doivent pas être poussés à bout, au point qu'ils fassent ce qui s'est passé à Noida", a-t-il plaidé, cité par l'agence officielle Press Trust of India (PTI).


Par contre, la maison mère en Italie, le groupe Oerlikon Graziano, a "condamné" dans un communiqué transmis à l'AFP "cette attaque qui n'est en aucune manière un conflit social ordinaire, mais un véritable acte criminel".


Les assaillants ont aussi "agressé les personnels d'encadrement et les ouvriers" avant de "saccager les locaux" forçant les employés à prendre la fuite, a témoigné Marcello Lamberto, l'un des dirigeants de ce fabricant de boîtes de vitesses et de systèmes de transmissions automobiles.


Un consultant italien qui se trouvait dans l'usine a raconté au journal Times of India s'être "enfermé dans un bureau" et avoir "prié pour que personne n'entre".


La police a assuré avoir interpellé 136 personnes poursuivies pour émeute et homicide.


De son côté, le patronat indien s'est ému pour "l'image internationale" du géant asiatique en pleine croissance qui cherche à tout prix à attirer des multinationales pour doper son secteur industriel.


"Un acte aussi odieux va salir la réputation de l'Inde auprès des investisseurs étrangers et mérite notre condamnation la plus forte", a dénoncé dans un communiqué la Fédération indienne des chambres du commerce et de l'industrie (Ficci).


Le rêve d'expansion industrielle de l'Inde bute déjà depuis des années sur des frondes de paysans ulcérés par la réquisition de leurs terres pour en faire des zones économiques spéciales (ZES) aux quatre coins du pays: il s'agit, sur le modèle chinois, d'enclaves industrielles privées, exemptées d'impôts et dotées de solides infrastructures, pour allécher des entreprises étrangères et locales.


Le département de Noida, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh, accueille aussi les sièges locaux de groupes comme le japonais Honda ou le sud-coréen LG Electronics.


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste