Belle leçon de démocratie de Nicolas SARKOZY. On ne fait pas voter le peuple, parce que le peuple se trompe...
DH
Pour Sarkozy, l'Europe est l'affaire des élus, pas des électeurs
Au cours de sa conférence face aux eurodéputés à Strasbourg, Nicolas Sarkozy a évoqué sa « conception » de la construction européenne : « les règlements européens sont l'affaire du Parlement et pas celle du référendum. » Un choix qu'il dit assumer
dans un cadre «démocratique. »
« Je considère que les règlements européens sont l'affaire du Parlement et pas celle du référendum. C'est un choix que j'ai assumé dans un cadre démocratique. » C'est ainsi que Nicolas Sarkozy s'est expliqué sur le traité de Lisbonne, soulignant le fait qu'il s'était engagé à ne pas faire voter le texte européen avant son élection et l'avait clairement
affiché durant la campagne.
« Si ce n'est pas Lisbonne, c'est Nice. Et Nice, c'est l'Europe à 25 !, a continué le Président Français. En Europe on ne fait pas de chantage ! » Sans faire de chantage, donc, il a évoqué ce qui nous attend en cas de rejet du traité de Lisbonne : une Europe à plusieurs vitesses, la suspension des négociations avec la Croatie...
Des boucs émissaires, des menaces... A ceux qui en doutaient encore, Nicolas Sarkozy le confirme : il présidera le Conseil européen avec la même violence qu'il a présidé la France.
Jeudi 10 Juillet 2008 - 10:41
Sylvain Lapoix