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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 05:50




J'ai reçu le texte ci-dessous par mail de mon ami du Parti de Gauche André de Tarascon. Comme il le disait c'est à lire, à lire et à lire !...


Cela complète d'autre articles sur la Guadeloupe publiés sur ce Blog :


Guadeloupe, le peuple se prend en charge, les 170 points de l'accords

Antilles Guyane Réunion Manifeste pour les produits de haute nécessité

Soutien à la Guadeloupe, manifestation à Marseille le 21 février


DH




Claudette DUHAMEL. Avocat.48, rue Schœlcher.


Martinique. Fort-de-France, le 9 mars 2009


Monsieur le Procureur de la République,


Président du TGI de  Pointe à Pitre. Guadeloupe- Pointe-à-Pitre.


  
Monsieur le Procureur de la République



  
Ainsi vous avez décidé d'ouvrir une enquête à l'encontre de Monsieur Elie DOMOTA porte parole du LKP au motif qu'il  aurait commis le délit de provocation à la haine raciale  pour avoir indiqué que les patrons qui refusent de signer l'accord salarial accordant 200 euros aux salariés qui   perçoivent des bas salaires doivent quitter l'île et qu'il ne laisserait pas une bande de békés rétablir l'esclavage en Guadeloupe.
  
Votre décision qui intervient à l'issue d'une grève particulièrement dure et pénible pour les travailleurs   guadeloupéens, et alors que les gros patrons béké refusent  obstinément de signer un accord arraché de haute lutte, me semble procéder d'un insigne mépris à l'égard du peuple de la Guadeloupe et risque de constituer une caution au comportement éminemment raciste de cette caste béké qui   sévit en Martinique et en Guadeloupe.

  
Monsieur le procureur de la république, vous ne pouvez   ignorer ni contester cette vérité connue maintenant de toute  la planète, à savoir que ceux que les Martiniquais et Guadeloupéens appellent les békés constituent le regroupement de descendants de français esclavagistes qui vivent entre eux, se marient entre eux, refusent de se mêler  biologiquement et socialement aux populations non Européennes pour préserver la pureté de leur race au point d'exclure de leur «communauté » tout membre qui aurait   enfreint cette règle. De manière délibérée ce que vous appelez la « communauté   béké » s'est coupée du reste de la population qu'elle ne fréquente pas et vit principalement dans une partie de l'ile  de la Martinique sur le territoire de la commune du François appelée Cap Est, ou, pour reprendre les termes de HUYGUES  DESPOINTES, « Béké land ».

  
Retranchés dans leur ghetto luxueux les békés possèdent la  majeure partie des richesses des deux pays Martinique et  Guadeloupe. Ainsi à titre d'exemple, le groupe de Monsieur Alain HUYGUES DESPOINTES détient 80 % des parts de marché  dans le secteur de la production agro alimentaire dans ces  deux pays, ce qui lui permet de pratiquer des prix prohibitifs tout en versant aux travailleurs martiniquais et  guadeloupéens des salaires de misère.

   
C'est donc cette caste qui depuis près de quatre siècles  s'est constituée et fonctionne sur un mode raciste, que vous  entendez protéger de la « haine raciale ». Alors qu'en France votre gouvernement nomme des ministres à  l'intégration et fustige tous étrangers principalement les  africains caribéens parmi lesquels se trouvent ceux que vous  appelez « domiens » qui refuseraient de s'intégrer, voilà que non seulement vous tolérez le comportement inadmissible de ces gens dans nos pays mais entendez de surcroit les  protéger en tant que tels.

  
Monsieur le procureur il y a des limites à ne pas dépasser  et je crois honnêtement qu'en votre qualité de représentant  de la société française, vous êtes en train de les franchir.


Dois-je vous rappeler que le racisme est d'abord et avant  tout la théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la  nécessité de préserver la race dite supérieure de tout  croisement, ainsi qu'à son droit de dominer les autres.

  
C'est exactement cette théorie qu'appliquent les membres de  la caste béké et que leur patriarche, a si bien rappelée  dans l'émission diffusée sur CANAL + intitulée « les  derniers maîtres de la Martinique ». Aucun membre de cette  caste même ceux qui ont mis en place l'association « Tous  créoles » ne peut venir dire le contraire : alors qu'ils ne  représentent pas 1% de la population ils se marient tous à  l'intérieur de leur caste et à défaut aux fins d'éviter les  méfaits de la consanguinité avec des conjoints qu'ils vont  chercher en Europe.

 
Un racisme biologique, social et viscéral c'est ça la  réalité triste mais incontournable des békés que votre Etat  cautionne et entretient depuis plus de 4 siècles nonobstant  les récentes poursuites que vous exercez contre le sieur  HUYGUES DESPOINTES et qui ne sont que poudre aux yeux dans  la mesure les effets se voient d'emblée annulées par les  poursuites que vous exercez contre Elie DOMOTA lequel ne  fait pourtant que dénoncer ce racisme.

 
Le comportement actuel des gros patrons békés (qui dominent  au sein du MEDEF Guadeloupe), consistant à refuser l'accord  salarial après que les Guadeloupéens se soient sacrifiés  durant plus de 6 semaines pour obtenir cette augmentation de  salaire, relève de l'arrogance coutumière des békés qui  n'ont que mépris envers les travailleurs guadeloupéens et  martiniquais qu'ils ont toujours considérés comme des non  humains des êtres à créoliser à soumettre à leur culture  afin de les empêcher d'être eux mêmes.

    
Ce refus de signer cet accord est aussi un moyen pour eux de  prouver leur supériorité raciale, économique et social et  partant de faire savoir à ces nègres mais aussi au  représentant de l'Etat français qui a signé l'accord, qu'ils  sont les seuls et véritables maîtres de la Guadeloupe et de  la Martinique.

    
C'est ce même Etat d'esprit qui leur a fait croire qu'en  pleine grève générale contre la vie chère en Martinique il  pouvaient se permettre d'organiser une contre manifestation en prenant la capitale d'assaut avec leurs tracteurs et  leurs 4x4 en guise de chars d'assaut..

 
Le peuple martiniquais leur a fait comprendre que même s'ils  considéraient toujours les martiniquais comme moins que des  macaques à peine créolisés, il savait en de telles circonstances se défendre. Et grâce à la détermination du  petit peuple des quartiers défavorisés, ils n'ont pas pu  entrer dans le centre ville de la capitale et ont dû regagner leur béké-land.  

 
Comment ne pas dénoncer de tels comportements de la part de  békés qui en situation de monopole et d'oligopoles savent  pertinemment qu'en pratiquant des salaires de misère : ils  affament les nègres reproduisant les méthodes de leurs  ancêtres esclavagistes.

    
En toute objectivité il faut bien admettre que leur  comportement actuel consistant à refuser catégoriquement de  signer un accord qui aurait permis à des pères et des mères  de famille de bénéficier d'un surplus de revenus pour  nourrir leurs enfants relève du racisme et du mépris envers  nos deux peuples.

    
Elie DOMOTA a donc entièrement raison de dénoncer ce racisme  et de dire que ce refus équivaut à rétablir l'esclavage dans  la mesure où aucun être humain ne peut vivre décemment avec  les salaires ridiculement bas servis par les békés dans un  pays ou la vie est en moyenne 100 % plus cher qu'en France.

  
Comment un SMICAR guadeloupéen travaillant dans le Carrefour  du groupe Bernard Hayot, peut il apporter à ses enfants les  aliments nécessaires à leurs croissance quand quatre yaourts  coutent plus de 7 euros, qu'une bouteille de lait plus d'un  euro, un petit paquet de beurre de 250 grammes près de 3  euros ?

    
Dans les familles nombreuses guadeloupéennes les enfants  n'ont pas droit tous les jours au lait au beurre et encore  moins au yaourt. Sans doute que pour les békés les nègres  quand ils sont de conditions modestes ne devraient peut être  pas consommer de telles denrées réservées à ceux que l'Etat  alloue 40 % de prime de vie chère et qui de plus en plus ne  peuvent même plus les acheter

  
Accepter cela c'est cautionner les comportements  discriminatoires et raciale des békés. Poursuivre Monsieur Elie DOMOTA parce qu'il met le doigt sur ces comportements relève de la complicité pure et simple  avec de telles pratiques.

  
Monsieur le Procureur, si vous avez un minimum de respect  pour notre peuple ou pour le genre humain tout court vous  deviez poursuivre, non pas Monsieur Elie DOMOTA, mais l'ensemble des membres de cette caste béké pour pratiques  ancestrales et quotidiennes de discriminations raciales à  l'égard des Martiniquais et des Guadeloupéens.

  
Quoiqu'il en soit, je tiens à vous préciser que si des  poursuites devaient être effectivement déclenchées contre  cet homme vous provoquerez la mobilisation des milliers des  derniers damnés de la terre que sont nos deux peuples unis  pour venir vous dire qu'ils sont totalement d'accord avec  les propos de Monsieur Elie DOMOTA.
    
Rappelez-vous Monsieur le Procureur que dans un de ses  discours prononcé en 2007 votre président de la République  Monsieur Nicolas SARKOZY a dit aux étrangers vivants déjà dans des conditions difficiles sur le sol français « aimez  la France ou partez » sans faire l'objet de critique alors  que dans ce cas de figure il aurait du être fustigé puisqu'à l'inverse des békés qui refusent de se mélanger au  Martiniquais par racisme, ces étrangers sont bien souvent  rejetés, victimes d'ostracisme ce qui les empêche de  s'intégrer c'est-à-dire d'aimer la France.


Monsieur Elie DOMOTA, lui a plaidé la cause des plus  défavorisés en disant aux patrons racistes et  ségrégationnistes de Guadeloupe «signer cet accord ou  quitter le pays autrement dit accorder aux guadeloupéens les  plus démunis un minimum vital ou partez.  

  
Et il a parfaitement raison car le Peuple Guadeloupéen  n'aurait pas fait 44 jours de grève avec une détermination  exemplaire pour retourner au travail et percevoir des  patrons békés le même salaire de misère.  Si vous le poursuivez vous devrez par souci d'équité et  d'égalité de tous devant la loi poursuivre l'ensemble des  Martiniquais qui ont chanté et chantent dans la rue en  parlant des békés « une bande de békés profiteurs, voleurs  nous les mettrons dehors »


Les Guadeloupéens et les Martiniquais savent que votre Etat  répugne à poursuivre et à condamner les membres de cette  caste bien protégée, l'affaire du sieur MARRAUD DESGROTTES  est là pour nous le rappeler, mais gardez vous pour autant de franchir des limites qui ne feraient que révéler la  complicité terrible existant entre l'Etat français et les  békés.

  
Déjà vous faites injure à notre intelligence en prétendant  voir dans les propos d'Elie DOMOTA une incitation à la haine  raciale. Aussi, prenez garde monsieur le procureur de ne pas  allumer les feux de la colère de nos deux peuples en voulant  à tout prix salir DOMOTA pour venger les békés qui ont  démontré qu'ils n'avaient pas changé d'un pouce durant des siècles et qu'ils étaient aussi racistes que ces blancs du  sud des Etats-Unis qui traitent le président noir des Etats-  Unis Barak OBAMA de macaque.

  
« Tant va la cruche à l'eau ..... » et cette cruche y va  depuis bientôt près de 5 siècles.
  
C'est au nom de vos principes républicains et de la  déclaration universelle des droits de l'homme que je vous  invite à mettre un terme à toute velléité de poursuites  judiciaires à l'encontre de Monsieur Elie DOMOTA.

 
Souvenez vous Monsieur le Procureur : En 1848 après avoir  aboli l'esclavage, l'Etat français au lieu d'indemniser les  victimes de ce viol permanent du corps et de l'esprit qu'a  été l'esclavage, a payé les criminels pour la perte de  leurs « biens » estimant dans la droite ligne du code noir  que nous n'étions pas des humains mais des objets qui  pouvaient être achetés des mains des colons.

  
C'est d'ailleurs avec ces fonds et notre labeur payé au  rabais que les békés ont bâti leur fortune pendant que nous  étions maintenu dans un quasi esclavage compensé par des aides publiques d'un Etat français complice.

  
Votre démarche actuelle me donne à penser que vous entendez  toujours et une fois de plus poursuivre les victimes du  racisme et leur demander d'indemniser les békés tout  simplement parce qu'ils entendent mettre fin à la  pwofitasyon exercée sur eux par ces descendants  d'esclavagistes.

  
161 ans après le décret d'abolition de l'esclavage la  situation est en train de changer et le peuple guadeloupéen  n'acceptera pas que vous veniez user de votre pouvoir de  poursuite pour apporter un soutien aux membres de la caste  béké.


Le Peuple vous dit ça suffit ! Nous avons les yeux ouverts !  


Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l'expression de mes salutations de négresse en lutte contre l'esclavagisme et le  colonialisme.


 


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !