Et pendant ce temps là, Julien COUPAT est toujours incarcéré... Une nouvelle décision est attendue vndredi 13, espérons qu'il n'est pas superstitieux !
Je suis déjà intervenu sur ce blog sur « la cellule ultra gauche de Tarnac ». C'était en janvier et la situation de Julien Coupat n'a guère évolué, tout comme le dossier le concernant...
Il faut continuer à le soutenir : http://www.soutien11novembre.org/
Pour détendre la lourde atmosphère, je tiens à diffuser cette vidéo de Didier Porte sur la cellule ultra gauche...
DH
AP | 06.03.2009 | 17:20
Le parquet général de la cour d'appel de Paris s'est opposé vendredi à la demande de remise en liberté de Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, examinée vendredi par la cour d'appel de Paris. Elle rendra sa décision le vendredi 13 mars à 14h, a-t-on appris de sources judiciaires.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a été saisie par la défense de Julien Coupat après le refus d'un juge des libertés et de la détention de le remettre en liberté. "Il réunit à la fois toutes les conditions de droit et de fait pour être libéré", a déclaré à la presse son avocate, Me Irène Terrel.
Julien Coupat reste le seul détenu de ce dossier où neuf personnes sont mises en examen, notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Il est également poursuivi pour "direction d'une association de malfaiteurs terroristes", une incrimination passible des assises. Depuis le 15 novembre, il est détenu à la maison d'arrêt de La Santé à Paris.
Une quarantaine de personnes ont manifesté dans la galerie du palais jouxtant la salle d'audience où se tenait l'audience de remise en liberté. Elles ont été évacuées par les gendarmes.
Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d'avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d'anarcho-autonome par la police, elles sont suspectées d'avoir formé une "cellule invisible".
Le 2 décembre dernier, la chambre de l'instruction avait ordonné la remise en liberté de trois proches de Julien Coupat. Sa compagne, Yldune Lévy, a quitté la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis le 16 janvier. AP