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Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.

Plan de relance, Parti de Gauche et Socialisme par Jacques Généreux


Jacques Généreux est un éminent économiste qui a rejoint le Parti de Gauche, après avoir quitté le PS. Il nous livre son analyse du plan de relance de Nicolas Sarkozy. Il éditera un nouveau livre en février 2009, à l'occasion du congrès fondateur du Parti de Gauche. Dans l'attente, je vous conseille de lire ou relire son dernier « la dissociété »...

DH


Parlons Net (Club de la presse internet) recoit J. Généreux

Le plan de relance, le Parti de Gauche et le Socialisme
Partie1 : Jacques Généreux et le plan de relance de l'économie -Parlons Net par FranceInfo
Partie2 : Jacques Généreux et le Parti de Gauche -Parlons Net par FranceInfo
Partie3 : Jacques Généreux et le Socialisme néomoderne-Parlons Net par FranceInfo



Analyse par Marianne 2 de son intervention...

Jacques Généreux: un plan de relance «ni suffisant, ni adapté»

L'économiste Jacques Généreux s'engage aujourd'hui au côté de Jean-Luc Mélenchon pour réaliser l'union des non de gauche en vue des européennes. Invité de Parlons net, il revient sur le plan de relance de Sarkozy, une collection d'annonces a minima à laquelle il souhaite répondre par un socialisme renouvelé.

Le plan de relance de l'économie ? «Rien pour les ménages, tous pour les entreprises», résume Jacques Généreux. Pour l'économiste venu du Nouveau parti socialiste, courant d'Henri Emmanuelli à la gauche du PS, les propositions présidentielles pour contrer la crise justifient plus que jamais son choix de quitter son ancien parti pour rejoindre le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon.


Invité de Parlons net, l'auteur de Pourquoi la droite est dangereuse (paru en 2008 au Seuil) voit dans le programme présenté à Douai tous les «vieux mythes» de la pensée libérale : dérégulation des marchés publics, pari sur les entreprises et les plus hauts salaires... Considérant la somme de 26 milliards d'euros comme «ridicule», l'économiste souligne que, pour une bonne partie, les sommes annoncés ne relèvent que de l'avance sur facture et évalue que l'injection réelle dans l'économie se limite à quelques milliards, entre 2 et 5.


«A la dramatisation du discours doit correspondre la dramatisation des moyens», juge-t-il avant de suggérer la suppression du paquet fiscal et la redistribution de ses 15 milliards par la fiscalité aux ménages gagnant moins de 3000 à 3500€. Il invite également au contrôle administratif des licenciements pour éviter les réductions de voilures préventives dans les entreprises ainsi qu'à des gestes forts de l'Etat : « si l'Etat annonce le remplacement de ses véhicules à essence par des véhicules hybrides, tout d'un coup vous aurez des carnets de commandes pleins, avance-t-il. Ils vont amener à des reclassements de salariés, à des nouvelles lignes de montage.» Bref, les Etats doivent selon lui donner l'exemple, réunis dans le cadre européen. « Dans l'Europe actuelle, ce n'est pas l'orientation, regrette-t-il. L'orientation dominante c'est faisons-nous de plus en plus de concurrence et avec un grand marché de concurrence sauvage et généralisé, on va à aller vers l'efficacité. »


« Les raisons de l'échec du PS en 2007 feront le succès du front de gauche en 2009 »


Face à cet échec, il trouve une justification de son départ du PS : « alors que les conditions historiques sont extrêmement favorables aux thèses de la gauche du PS, si on n'arrive pas en tête, ça en dit long sur ce parti ! »« 20 balles, qui ont acheté leur droit de vote d'un clic sur Internet », il explique cet échec d'Henri Emmanuelli, Benoît Hamon et l'aile gauche du PS par une ambiance qui aurait ringardisé leurs idées, des années durant, amenant  la motion Royal à 50% des voix.
Brocardant les militants à


Le Parti de gauche qu'il vient d'intégrer voit pour lui sa raison d'être dans l'union des forces du non de gauche aux élections européennes. Revendiquant des contacts avec le NPA d'Olivier Besancenot et avec les communistes, Jacques Généreux promet un programme commun, des listes communes... « Les raisons qui ont fait l'échec des socialistes en 2007 sont exactement celles qui peuvent faire le succès du front de gauche aux européennes en 2009 », conclut-il avant d'annoncer sa propre candidature sur une de ces listes.


La gauche néo-moderne, la réponse de Généreux à l'échec de la social-démocratie


Retardé dans ses projets d'écriture, le nouveau livre de Jacques Généreux, La gauche néo-moderne, paraîtra aux environs du congrès fondateur du Parti de gauche. Ce livre se posera en réponse au libéralisme à outrance, sans renier l'émancipation de l'homme, pour dénoncer « une société d'individus libres, rivaux, privés de transcendance » que la droite a tenté de policer par le retour de l'ordre. « La nouvelle modernité ne consiste pas à abolir les acquis de la modernité, résume-t-il. On ne construit par une bonne société en libérant des individus, on construit la liberté des individus en créant une bonne société coopérative et solidaire. Une société pacifiée, « non pas par l'ordre, par la morale, par la police, mais pacifiée par l'égalité, par la justice sociale, par les services collectifs, par le sentiment d'être sûr qu'on est parmi les siens. »



Jacques Généreux était interrogé par Jérôme Bouin (LeFigaro.fr), Sophie Verney (Rue89-Eco89), Sylvain Lapoix (Marianne2.fr). Une émission animée par David Abiker.



Dimanche 07 Décembre 2008 - 11:25


Source :  http://www.marianne2.fr


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