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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 05:51

 


Qui a dit :

 
 
 

« Un économiste est une personne capable d'expliquer rationnellement le lendemain ce qu'elle avait été incapable de prévoir la veille. » ?

 
 
 

Jacques Attali. Pour une fois je suis d’accord avec lui

 
 
 
L’économie déraille. La crise des « subprime » est un véritable scandale, car n’oublions pas, l’idée était de spéculer sur le dos des plus pauvres en leur proposant des crédits, qu’ils sont aujourd’hui incapables de rembourser, les rejetant encore plus dans la pauvreté.
 
 
 
La société Générale s’aperçoit presque par hasard, qu’un seul individu à lui seul, a pu faire perdre plus de 4,9 milliards d’€ son employeur. Comme dit Anne Roumanoff dans ses sketches, « on ne nous dit pas tout » !
 
 
 
La Société Générale, malgré ces pertes et celles liées aux subprimes (2 milliards d’€) affiche tout de même un bénéfice en 2007. Ouf ! Vous ne trouvez pas cela dément, que l’on puisse passer par simples pertes et profits prés de 7 milliards d’€ ? Il ne faudrait pas en déduire, que finalement la banque est bien gérée !
 
 
 
Le PDG de la Société Générale, Daniel BOUTON dans un grand élan de sacrifice ne recevra pas de salaire pendant 6 mois ! N’est-ce pas quelque part indécent, à l’heure du pouvoir d’achat et vis-à-vis les millions de salariés, qui ne peuvent pas se passer de seulement 15 jours de salaires ?
 
 
 
Je crois qu’il faudra que l’on attende quelques semaines, quelques mois ou quelques années pour connaître toute la vérité sur cette affaire ?
 
 
 
Je continue de penser que le monde marche sur la tête quand certains brassent des milliards et d’autres triment au quotidien…
 
 
 
A suivre…
 
 
 
DH
 
 
Société générale: « Aïe! J'ai mal à mes agios !!!»
 
 
 
 
 
 
 
En pleine crise du pouvoir d'achat, la crise financière a quelque chose d'indécent.
 
 
 

« C'était promis, juré, craché, les subprimes américaines ne pouvaient pas toucher les Bourses Européennes ! », ironise Sud Ouest, « Le nuage de Tchernobyl n'a pas passé la frontière, la crise des subprimes ne touchera pas notre économie, dormez en paix braves gens, la forteresse France est invincible », persifle Bomber. Après s'être bien moqués, on pourra dire qu'on l'avait vue arriver. Qu'on n'était pas dupes, qu'on avait vu clair dans la crise des subprimes. Mais quand le krach est là, quand les places boursières d'Europe et d'Asie dévissent, comme cette semaine, il y a, malgré tout, un petit effet de surprise. Et un fort sentiment d'impuissance. Vous prenez cela avec humour, mais de cet humour acide de ceux qui craignent de payer pour des erreurs qu'ils n'ont pas commises.

 


La théorie du complot

 


« Regardez c'est beau, les dominos qui dessinent des arabesques en s'effondrant ! C'est émouvant !, se moque Cecilia Sarmar. OUI ! ! ! Mais du coup, qui c'est qui va subir encore plus ? » Après la folie des chiffres, l'inquiétude gagne. La révolte aussi. « Ce système va aller jusqu'au bout comme un nageur au milieu du pacifique », prédit Tyglouk dans une envolée millénariste. Maria et Métèque approuvent. Vous avez l'impression d'être prisonniers d'un système que vous n'avez pas choisi et qui, insulte suprême, tenterait en plus de vous manipuler. Quand le krach se double d'un scandale financier à la Société générale, vous êtes même des centaines à crier au complot. Bloubloup dénonce « la théorie de l'homme-fusible » : « Aucun courtier ne peut gérer un tel portefeuille, il ne peut s'agir que d'une manœuvre d'une grande ampleur au sein de la banque. » Pour Gibus, il s'agit carrément d'une manœuvre grossière : « Même les petits enfants ne peuvent pas croire à cette histoire ! »

Un gros découvert de confiance

 


Au final, cette semaine, la colère et l'amertume sont palpables dans les commentaires. Tout simplement parce que, au-delà des zones d'ombre qui entourent l'affaire de la « Soc gén », la crise financière a forcément quelque chose d'obscène pour ceux qui vivent au quotidien la crise du pouvoir d'achat. Les propos de GR (à ne pas confondre avec JR, le méchant de la série Dallas, qui s'exprime de temps à autre sur Marianne2) décrivent bien votre sentiment : « Il y a la vraie vie, le travail, le salaire, les impôts. Nous le vivons tous, nous suivons tous notre portefeuille d'argent concret, réel. Et il y a l'autre monde, celui de l'argent virtuel, de la spéculation, du bidouillage planétaire à coups de milliards d'euros, de dollars, ou de yens. Et puis on transforme tout en valeur spéculative, même la misère des gens et leur surendettement. Et voilà que l'on apprend qu'une banque, à qui les gens de la vraie vie confient leur pécule, se fait arnaquer de plusieurs milliards d'euros par un seul homme, nous dit-on. Ben oui, parce que si cela vient d'un seul homme, il est insolvable, tandis qu'un ensemble de responsables de ladite banque mettrait tout le staff en question. Et nous, gens de la vraie vie, nous allons payer, comme pour le Crédit Lyonnais et Executive Life... » Mais on appréciera aussi la version courte d'un internaute Tof3 : « Aïe! J'ai mal à mes agios !!!»

 
 
 

Dimanche 27 Janvier 2008 - Anna Borrel

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !