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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 04:54




Des haricots de chine, du miel du chili, nous vivons vraiment une drôle d'époque...



Le samedi et malgré la campagne électorale et après une séance d'affichage et de boitage, j'ai l'habitude de faire mes courses dans une grande surface Vitrollaise... Cela n'a rien d'original, mais bon !


Depuis quelques temps, je fais un peu plus attention à l'origine des produits que j'achète. Cette semaine j'ai eu du mal à trouver du miel qui ne vienne pas du Chili, et des haricots verts qui ne viennent pas de Chine ( ???) à ou de Madagascar, pour ne citer que ces 2 exemples.


Ces 2 cas concrets nous montrent l'aberration d'une société de consommation qui conduit à aller chercher à l'autre bout de la planète avec un cout écologique évident pour le transport, des denrées alimentaires qui existent à quelques kilomètres voire moins pour le miel, et à quelques centaines pour les haricots ? Quel est l'intérêt ?


C'est d'une absurdité totale qui mène la planète à la faillite... L'avenir est au produire local et nos agriculteurs ne s'en plaindront pas...


Enfin, je vous rassure cependant, en cherchant bien, j'ai fini par trouver du miel de Provence et des haricots de Bretagne...


La prochaine fois que vous allez dans une grande surface, regardez l'étiquette !...


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 06:22




Manifestation de l'ADEV à L'Aéroport Marseille Provence le 15 mai 2009 !



Le15 mai à 18h00, l'ADEV, l'Association de Défense de l'Environnement Vitrollais, organise une manifestation à l'Aéroport Marseille Provence.


Depuis plusieurs années maintenant l'association se mobilise contre le bruit généré par le survol des avions. Des solutions réalistes existent, des propositions de trajectoires ont été proposées, mais l'association doit faire face à des lobbies importants puisque des intérêts économiques sont en jeu.


Habitant dans les quartiers sud, j'ai soutenu l'association lorsque j'étais Elu et je suis toujours adhérent de l'association et je serai donc le 15 mai à l'Aéroport !


DH


Pour en savoir plus, cliquez ici


Sans oublier, le site de L'ADEV : http://www.vitrolles-sans-avions.com/adev-infos.pdf

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 05:41

 



MEDIAPART est un journal sur Internet crée il y a quelques mois par Edwy PLENEL, un ancien du journal Le Monde. Le principe est l'abonnement payant.


L'intérêt de MEDIART est d'être bien documenté et de présenter de bonnes analyses sans oublier de s'attaquer à des dossiers « sensibles ».


Ce fut le cas avec « l'affaire PEROL », du nom du secrétaire adjoint  à l'Elysée auprès de Sarkozy 1er, nommé à la tête des Caisses d'épargne et des Banques Populaires.


Aujourd'hui, une avalanche de procès tombe sur MEDIAPART. Un appel est lancé pour soutenir ce média indépendant...


Pour soutenir MEDIAPART et signer la pétition, cliquez ICI.


A suivre, DH

 



Affaire Pérol-Caisses d'Epargne : soutenez Mediapart !



Texte de l'appel :


Nicolas Sarkozy a promu l'un de ses plus proches collaborateurs, François Pérol, à la présidence des Caisses d'épargne et des Banques populaires. Pour avoir révélé cette information, le 21 février, et s'être interrogé sur le sens de cette promotion, Mediapart fait aujourd'hui l'objet d'une citation directe à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Paris du chef de diffamation de la part de François Pérol.


L'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée poursuit le journal en ligne pour avoir affirmé coup sur coup les jours suivants :


- que cette nomination était entachée d'illégalité ;


- que François Pérol avait déjà par le passé méconnu un avis de la Commission de déontologie, en date du 22 décembre 2004, lui interdisant de participer à la création de la banque Natixis ;


- que la banque Rothschild lui avait versé un bonus fin 2006 du fait notamment de cette opération Natixis.


Cette action fait suite à dix autres, déposées par l'ancienne direction des Caisses d'épargne et par la personne morale, et maintenues jusqu'à ce jour par François Pérol. Pour avoir donné l'alerte sur la crise de la banque mutualiste, bien avant que la crise financière ne s'accélère, dans le cadre d'une longue enquête mise en ligne au début de 2008, les journalistes Edwy Plenel et Laurent Mauduit ont tous deux été mis en examen à dix reprises et renvoyés devant le Tribunal correctionnel, le premier en qualité de directeur de la publication de Mediapart et le second en qualité d'auteur des articles.


Les soussignés :


- estiment que dans les deux cas, celui de l'affaire des Caisses d'épargne, comme celui de l'affaire Pérol, Mediapart a rempli sa mission, celle d'une information libre et honnête à propos d'un sujet relevant de l'intérêt général ;


- s'indignent que François Pérol, au travers de ces onze plaintes, cherche à intimider ou à faire taire le journal dont la mission d'information est de rechercher s'il a été fait fi d'obligations légales lors de sa nomination ;


- s'inquiètent de l'acharnement des dirigeants de la Caisse d'Epargne et d'elle-même à utiliser la justice contre un média indépendant, tandis que dans le même temps l'Elysée faisait peser de lourdes menaces sur le pluralisme de la presse ou l'indépendance de la radio et de la télévision publiques ;


- rappellent avec force que la liberté de la presse est une liberté fondamentale dans une démocratie, comme l'énonce régulièrement la Cour européenne des droits de l'homme ;


- assurent les deux journalistes visés par ces actions judicaires de leur plein soutien et de leur solidarité ;


- invitent, enfin, tous les citoyens attachés au pluralisme et à la liberté de la presse à soutenir financièrement Mediapart pour que le journal, encore jeune et donc fragile, puisse faire face à ces procès qui l'opposent à un géant financier.


Les premiers signataires ...


Parmi les dirigeants ou élus politiques :

Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux Droits de l'homme
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste

Denis Baupin (maire adjoint de Paris, Verts)
François Bayrou (président du Modem)
Daniel Bensaïd (philosophe, NPA)
Olivier Besancenot (porte-parole NPA)
José Bové (syndicaliste paysan)
Jean-Marc Brûlé (maire Vert de Cesson)
Marie-George Buffet (secrétaire nationale du PCF)
Daniel Cohn-Bendit (co-président du groupe Verts au Parlement européen)
Olivier Dartigolles (porte parole du PCF)
Cécile Duflot
(secrétaire nationale des Verts)
Laurent Fabius (député socialiste, ancien Premier ministre)
Aurélie Filippetti (député PS, écrivain)
Hélène Flautre (eurodéputée Verts)
Michel Françaix, député PS
Christophe Girard, adjoint au maire de Paris
Benoît Hamon (porte-parole du Parti socialiste)
François Hollande (ancien premier secrétaire du Parti socialiste)
Eva Joly (ancienne magistrate)
Alain Krivine (NPA)
Corinne Lepage (présidente de Cap 21)
Noël Mamère (député Verts)
Ségolène Royal (présidente socialiste du Conseil régional de Poitou-Charente)
François de Rugy (député Verts)
Michel Sapin (secrétaire national du PS à l'économie, ancien ministre des finances)
Marielle de Sarnez, (député européen, vice-présidente du Modem)
Djamila Sonzogni (porte-parole nationale des Verts, conseillère régionale Alsace)
Anne Souyris (conseillère régionale d'Ile-de-France, Verts)
Christiane Taubira (député, radicale de gauche)
Henri Weber (sénateur PS)

Par ailleurs Dominique de Villepin (ancien Premier ministre) nous a adressé un message affirmant qu'il « soutient Mediapart dans son travail d'alerte et d'information, et s'élève contre toute procédure qui pourrait limiter ce devoir d'information, nécessaire à toute démocratie ».

Parmi les intellectuels, les universitaires, les artistes, les responsables associatifs ou syndicaux:


Paul Alliès (professeur à l'Université de Montpellier)
Christian Baudelot (professeur de sociologie, Ecole normale supérieure)
Luc Boltanski (sociologue, directeur d'études EHESS)
Jacques Bouveresse (philosophe, professeur au Collège de France)
Michel Broué (mathématicien)
Rodolphe Burger (musicien)
André Burguière (historien directeur d'études EHESS)
Roger Chartier (historien, professeur au Collège de France)
Annick Coupé (porte-parole de l'Union syndicale Solidaires-SUD)
Régis Debray (philosophe, directeur de la revue Médium)
François Dubet (professeur de sociologie)
Pierre Encrevé (linguiste, EHESS)
Annie Ernaux (écrivain)
Arlette Farge (historienne, directrice de recherche CNRS)
François Gèze (éditeur)
Patrick Fridenson (historien, directeur d'études EHESS)
Anouk Grinberg (comédienne)
Edouard Glissant (écrivain)
Angélique Ionatos (chanteuse)
Yannick Jadot (ancien directeur des campagnes de Greenpeace France)
Julia Kristeva (linguiste, sémiologue, psychanalyste, écrivain)
Bernard Lahire (professeur de sociologie, Ecole normale supérieure)
Sandra Laugier (professeur de philosophie, Université de Picardie)
Cyril Lemieux (sociologue, EHESS)
François Maspero (écrivain)
Pierre-Michel Menger (sociologue, directeur de recherche CNRS et EHESS)
Pap Ndiaye (historien, EHESS)
Emmanuelle Perreux (présidente du Syndicat de la magistrature)

Alain Rey (linguiste)

Jean-Marc Roberts (éditeur)
Pierre Rosanvallon (historien, professeur au Collège de France)
Christian Salmon (écrivain, chercheur CNRS)
Tzvetan Todorov (écrivain, directeur de recherche CNRS)


Parmi les journalistes, la presse...:

Pierre-Louis Basse
(journaliste, Europe 1)
Pascal Canfin (Alternatives économiques)
Christian Fevret (directeur de publication des Inrockuptibles)
Vittorio de Filippis (journaliste, Libération)
Pierre Haski
(président de Rue89)
Jacques Julliard (écrivain, directeur délégué de la rédaction du Nouvel bservateur)
Jean-François Julliard (secrétaire général de Reporters sans frontières)
Yves de Kerdrel (éditorialiste, Le Figaro)
Jean Leymarie (journaliste)

Philippe Merlant, président de la société des rédacteurs de La Vie
Pascal Riché (rédacteur en chef de Rue89)
Colombe Schneck (journaliste, France Inter)
Denis Sieffert (directeur de la rédaction de Politis)
Stéphane Soumier (journaliste, BFM)
Maurice Szafran (directeur de Marianne)




Nouveau : Personne à droite du Modem ?


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 06:06




La grippe A : la grippe de l'agro-industrie ! Comme quoi, il est toujours important d'approfondir les sujets, car TF1 ne nous dira pas tout !


DH



Grippe A, le modèle agro-industriel mis en en cause (*)


La bataille qui s'engage sur le nom de la grippe A-H1N1 permet d'occulter, dans le déferlement médiatique, les réelles causes de l'apparition et de la propagation de ce virus. Pourtant, de plus en plus d'ONG, de chercheurs, de journalistes nord-américains et de témoignages des populations mexicaines mettent en cause le modèle agro-industriel, piloté par les multinationales et engendré par la mondialisation néolibérale.


Il n'existe aucune certitude sur l'origine précise du virus, mêlant des souches humaine, aviaire et porcine. Mais tout laisse à penser que sa transmission est fortement liée à l'agro-industrie. Cela fait des années que de nombreux scientifiques avertissent que l'industrialisation des élevages et la très forte concentration des animaux favorisent la transmission et la recombinaison virales [1].


Une piste sérieuse concerne la plus grande multinationale de viande porcine, Smithfield Foods, qui s'est implantée, sous le nom de Granjas Carroll, dans la communauté mexicaine de la Gloria. Depuis des mois, les habitants se plaignent de maladies respiratoires et de morts étranges, qu'ils ont très rapidement liées aux conditions d'hygiène scandaleuses de la multinationale (par exemple, des charognes de porc qui pourrissent à l'air libre) [2]. C'est ici que le premier cas de grippe porcine a été diagnostiqué dans le pays. Les autorités mexicaines se sont visiblement efforcées d'étouffer l'affaire. Smithfield Foods a pourtant déjà été dénoncée par les populations victimes de ses pratiques d'élevage, qui mettent en danger la santé publique. Mais, comme pour d'autres multinationales agroalimentaires, l'impuissance ou le laxisme des autorités ont permis à la loi du libre investissement de s'imposer.


Un autre foyer potentiel a pu être identifié par des chercheurs américains en Caroline du Nord, où l'agriculture porcine est la plus concentrée et la plus industrialisée du pays [3]. D'autres foyers pourront être identifiés. L'important est de bien voir les énormes risques sanitaires engendrés par une industralisation à outrance de l'élevage par quelques multinationales, cela malgré les avertissements de très nombreux chercheurs et institutions. Depuis quarante ans, on est passé de cinquante à mille porcs par ferme en moyenne aux États-Unis. Les élevages de Smithfield Foods concentrent chacun plusieurs dizaines ou centaines de milliers de porcs confinés dans d'immenses hangars, dans des mares d'excréments, avec de très importantes déjections polluantes et des antibiotiques qui multiplient les résistances. On est à dix mille lieues de l'élevage paysan et familial.


Les causes profondes : libre-échange et mainmise des multinationales


Le fait que cette grippe ait d'abord été localisée au Mexique et en Amérique du Nord n'est certainement pas un hasard. Depuis 1994 a été créée une zone de libre-échange, l'ALENA, entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, consacrant le libre marché au mépris notamment du principe de précaution. Sans possibilité de protection, l'agriculture mexicaine a été décimée par une importation massive de produits agricoles à très bas prix. Les multinationales agroalimentaires des États-Unis ont pu investir et s'implanter massivement au Mexique pour échapper aux réglementations contraignantes imposées dans leur pays. Sans oublier que le Mexique a été soumis à des programmes d'ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale à partir des années 1980. Ces programmes ont notamment poussé l'agriculture à s'orienter vers les exportations, au détriment des productions vivrières et paysannes. Les conditions étaient réunies pour une dérive vers une agriculture industrialisée, polluante et sans règles environnementales, sociales et sanitaires.


La propagation de cette grippe révèle également l'échec des systèmes de prévention, notamment de l'Organisation mondiale de la santé, et des systèmes de santé publique en Amérique du Nord, privatisés, avec trop peu de moyens et incapables d'une réaction rapide et coordonnée. De plus, l'industrie pharmaceutique a tout fait pour combattre les initiatives des pays du Sud visant à produire, de façon publique et générique, des antiviraux aussi cruciaux que le Tamiflu des laboratoires Roche [4].


Comme pour la grippe aviaire, une cause profonde se trouve du côté du libre-échange et de la mainmise des multinationales. Il est urgent que soit mise en place une évaluation indépendante de l'origine du virus, des impacts de l'industrialisation des élevages, notamment en Amérique du Nord, et du délabrement du système de santé publique. Ce ne sera pas chose facile : de même que pour la grippe aviaire, il est probable que l'industrie porcine fasse tout pour obstruer les enquêtes. À plus long terme, le modèle agricole industriel, ainsi que les accords de libre-échange et la libéralisation des marchés qui l'ont engendré, doivent être remis en cause. Les échanges mondiaux doivent devenir solidaires et coopératifs, dans le respect du droit à la souveraineté alimentaire et de celui de chaque peuple à protéger son agriculture, en particulier contre les multinationales [5]. Sinon, il faut s'attendre à des catastrophes sanitaires d'une ampleur toujours plus grande.


Auteur-e(s) : Attac France, Confédération Paysanne



(*) http://www.france.attac.org/spip.php?article9914


Notes

[1] Voir le site de l'ONG Grain (http://www.grain.org/articles/?id=50) ; Bernice Wuethrich, "Chasing the Fickle Swine Flu", Science, Vol. 299, 2003 ; voir aussi l'article "Expert Panel Highlights Serious Public Health Threats from Industrial Animal Agriculture", qui relate les avertissements d'un panel d'experts devant le Congrès, en novembre 2008, sur les grands risques sanitaires liés à la concentration des élevages de porcs, http://www.pewtrusts.org/news_room_....


[2] Selon notamment le quotidien régional La Jornada. Dans cette région existent également de nombreux élevages intensifs et industriels de volailles et une grippe aviaire y a sévi récemment, source potentielle d'une recombinaison virale.


[3] Article de Michael Greger, directeur de la santé publique et de l'élevage pour "The Humane Society of the United States", http://sheepdrove.wordpress.com/200.... Le "Bulletin de l'Académie vétérinaire de France" écrivait également en 2004 : "Depuis le début des années 2000, la grippe du porc en France concerne avant tout les élevages de Bretagne, où la densité porcine est la plus élevée. Elle a un impact économique considérable dans les élevages de cette région. L'activité grippale est le fait de virus A/H1 d'origine aviaire (A/H1N1) ou de réassortants (A/H1N2). L'instabilité des virus grippaux suppose d'adapter régulièrement les outils de détection afin de permettre une épidémiosurveillance efficace."


[4] http://www.guardian.co.uk/commentis....


[5] Sur ce sujet paraît bientôt un livre d'Attac Europe-Via campesina Europe, Souveraineté alimentaire : que fait l'Europe ?, Paris, Syllepse, 2009.


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 06:03


Le partage des revenus est un sujet d'actualité. Nicolas Sarkozy a lancé l'idée des 3 tiers, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour les salariés, 1/3 pour l'entreprise. Le « rapport COTIS » doit sortir prochainement sur le sujet. Des premières informations commencent à filtrer dans la presse.
Le sujet est en fait plus complexe qu'il n'apparait, et les détracteurs sont dans tous les camps. Il y a d'une part le MEDEF, bien sûr et vous trouverez ci-après en référence, un rapport de l'UIMM, la fameuse fédération patronale de la métallurgie qui a sorti son propre rapport en expliquant que rien n'est possible et que ce serait même une catastrophe pour les salariés !
Mais les détracteurs sont aussi paradoxalement du coté des syndicats. Le patronat rêve d'une flexibilité maximale des revenus. La règle des 3 tiers pourrait être un moyen de flexibiliser le revenu via l'Intéressement et la Participation, par nature aléatoire, au détriment du salaire, par nature fixe chaque mois.
Personnellement, ce que je constate, c'est que chez DASSAULT, la règle du  tiers pour les salariés s'applique dans l'accord de participation depuis 1969 ! Marcel Dassault était allé dans le sens du Général de Gaulle avec la mise en place de participation, y compris avec un accord dérogatoire à la loi, car son accord allait bien au-delà...
Cela donne un retour pour les salariés non négligeable. Pour contredire certaines craintes, les salariés de DASSAULT ont par ailleurs des grilles de salaire très au dessus de celles d'autres entreprises majeures du secteur Aéronautique comme AIRBUS et autres par exemple. Enfin, le patron de DASSAULT ne semble pas être des plus malheureux malgré ce partage !
Je ne suis pas devenu Sarkozyste, ni un fan de DASSAULT, tout du moins de Serge. Pour Marcel, le père, on peut reconnaitre un certain génie de l'aviation. Mon propos est de dire que certaines choses sont possibles, même en France puisque cela se pratique déjà depuis 40 ans...
Comme quoi, le partage de la richesse c'est possible et pas seulement une idée de « gauchistes »...
DH

 


 

Partage du profit : le rapport Cotis pointe le poids croissant des dividendes

 

Le directeur général de l'Insee s'apprête à rendre le rapport commandé par Nicolas Sarkozy sur le partage de la valeur ajoutée, du profit et les écarts de rémunération. Les dividendes ont représenté 16 % de l'excédent brut d'exploitation des entreprises en 2007, contre 7 % en 1993.

 

Syndicats et patronat discuteront, une dernière fois demain, du rapport que vient d'achever, à la demande de Nicolas Sarkozy, le directeur général de l'Insee, Jean-Philippe Cotis. Intitulé « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunération en France », le rapport, que se sont procuré « Les Echos », se revendique comme un « diagnostic », mais il devrait continuer à nourrir un débat déjà polarisé au sein de la classe politique et entre partenaires sociaux.

 

Parmi les « principaux messages en dix points », le rapport souligne, comme le rappelle fréquemment le patronat, que la part des rémunérations dans la valeur ajoutée est restée stable depuis la deuxième moitié des années 1980. « Depuis cette date, le ratio des salaires superbruts [dans les sociétés non financières] à la valeur ajoutée a peu évolué, si on fait abstraction de la forte remontée qui a découlé du ralentissement de l'activité en 2008. »

 

Sentiment de déclassement

 

Il souligne aussi que « le choix d'une protection sociale de haut niveau » explique en partie la croissance « extrêmement faible » des salaires nets depuis vingt ans. Et qu'au-delà des rémunérations l'intéressement et l'épargne salariale représentent « une place réduite mais croissante » : 1,5 % de la valeur ajoutée aujourd'hui, contre 0,5 % au début des années 1990.

 

Mais le rapport pointe aussi les écarts de croissance des salaires, avec une forte accélération, ces dix dernières années, des très hauts salaires (« Les Echos » du 22 avril). « Ceci a contribué au sentiment de déclassement relatif du salarié médian, progressivement rejoint par le bas de l'échelle et fortement distancé par l'extrémité haute de cette même échelle », juge le rapport.

 

Enfin, explique-t-il, les entreprises ont privilégié la distribution de leurs profits par rapport à leur autofinancement (destiné à l'investissement ou à la trésorerie) : « Le pic de déformation du partage de la valeur ajoutée au début des années 1980 s'était accompagné d'une forte montée de l'endettement des entreprises qui s'est résorbé depuis. La charge d'intérêts s'est ainsi réduite, essentiellement au profit des versements de dividendes », analyse le document.

 

Très grande diversité

 

La part des dividendes nets (versés moins reçus) dans la valeur ajoutée a, ainsi, « pratiquement doublé depuis une dizaine d'années », conclut le rapport. « Les dividendes nets représentent 16 % de l'excédent brut d'exploitation des sociétés non financières en 2007, contre seulement 7 % en 1993 », précise-t-il. « Sur la période récente, cette progression des dividendes a été associée à une baisse de l'autofinancement des investissements. » Un argument qui devrait animer les débats. Au final, les profits de l'entreprise se partagent « en un peu plus d'un tiers pour le revenu du capital (36 %), une grosse moitié pour l'épargne (57 %) et le restant pour la participation et l'intéressement (7 %) ».

 

Le rapport tient toutefois à rappeler « la très grande diversité des situations des entreprises » (seule une PME sur six distribue des dividendes, note-t-il par exemple), qui montre « la difficulté à raisonner en termes de modèle unique ». Ce constat étant posé, les partenaires sociaux sont maintenant invités à discuter. Avec l'ambition, comme l'indiquait Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission du 23 février, de « refonder notre modèle économique et social sur une éthique, celle du travail et d'un partage des richesses produites plus juste et plus efficace ».

 

VÉRONIQUE LE BILLON, Les Echos


 

 

Rapport UIMM : Partage de la valeur ajoutée et du profit :

 

http://www.uimm.fr/fr/pdf/aes292_comptesentreprises.pdf


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 05:36




Le journal Ch'Fakir est désormais en vente dans tous les kiosques et même à Vitrolles !


Ch'Fakir c'est une équipe mais aussi François RUFFIN journaliste Picard qui intervient notamment dans le Monde Diplomatique et dans l'émission Là-bas si j'y suis de Daniel Mermet. Il est aussi l'auteur de la Guerre des classes. Bref un mec bien !!!


Je me permets donc de faire un peu de pub. Le numéro du printemps 2009 est consacré aux européennes.


A suivre...


DH

 



C'était il y a quatre ans.


On leur avait mis la pâtée.


Ils s'étaient tous unis pour qu'on l'approuve, leur «  Traité constitutionnel européen  ». Les médias aux ordres, qui jetaient du «  populiste  » à la figure des opposants. Les patrons, avec leur «  appel des cent  » (parce qu'un non «  cassera la dynamique dont nous avons collectivement tiré un profit considérable depuis quarante ans  » - et ils en avaient effectivement tiré, eux, un «  profit considérable  »...). Les partis comme il faut, socialistes, Verts, Modem, UMP, qui nous vendaient leur «  concurrence libre et non faussée  » aujourd'hui contre des promesses d' «  Europe sociale  » pour demain.


On les a beaucoup déçus.


Le dimanche 29 mai 2005, 54,67 % des Français ont penché pour le «  non  ». A 79 % chez les ouvriers. A 67 % chez les employés. A 71 % chez les chômeurs. Malgré tous les vents contraires, et ça soufflait fort...



Le résultat était clair.


On rigolait de leurs bobines sur les plateaux télés.


A croire qu'on enterrait leur Maman.


Mais voilà-t-y pas que trois ans après, les mêmes, pas gênés, reviennent avec un texte pareil, qu'ils baptisent «  traité de Lisbonne  » à la place, et ils le ratifient sans nous  : «  Oh bah hop, allez, le Peuple s'est trompé...  »


Les mêmes, vous remarquerez, les socialistes, Verts, Modem, UMP, les mêmes qui bafouillent sur le «  dialogue social  », la «  concertation  », la «  démocratie  » - et «  participative  », carrément, la «  démocratie  »...



Ils se paient notre tronche, c'est flagrant.


Donc, y a pas  : il faut se venger d'eux.


Les punir.


Nous, on sait faire quoi, à Fakir  ?


Un journal, de l'information.


Alors on va faire ça  : un journal, de l'information. On va casser la tirelire de notre association picarde, rajouter un peu de sous à nous, et publier un numéro national avec tout ce qu'on a accumulé au cours de nos enquêtes  : comment Jacques Delors, par exemple, a construit son Europe main dans la main avec le patronat - et comment il s'en vantait (on a retrouvé des archives). Comment Martine Aubry suit la voie de son père, copine avec les PDG, et fait allégeance encore, tout dernièrement, au traité de Lisbonne. Comment les lobbies règnent à Bruxelles. Comment les actionnaires s'en sont goinfrés, à en tomber malade d'indigestion, de cette Europe-là. Comment, contre cette Europe par le bas, moins d'acquis sociaux, moins de lois écolos, on peut la rebâtir par le haut...


Bref, on voudrait vous donner du grain à moudre pour une anti-campagne. Une anti-campagne dirigée contre ceux qui, sur l'Europe, nous mentent, nous baladent, nous méprisent depuis trois décennies.



Conclusion  : on va pas faire la quête, lancer une souscription. On préfère mettre les sous de notre poche, nos 10 000 € épargnés en 10 ans de bénévolat, et vogue la galère. Juste que, si vous aviez confiance, si vous commandiez des numéros d'avance, ça rendrait notre arme d'information plus massive. Et on sentirait le souffle chaleureux de votre soutien...

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 06:42


Un autre monde est possible et rien n’est jamais inéluctable. Nous avons vraiment à apprendre de nos amis d’Amérique du Sud…

DH


Sept pays latinos s'allient contre la crise et le dollar

Par Bernard Cassen, journaliste, Président de Mémoires des luttes. Les pays membres de l'Alba, une organisation Sud-américaine créée sous l'impulsion de Chavez, a proposé lors de son sommet des alternatives concrètes contre la crise. Voilà qui tranche avec les conclusions vaporeuses du G20.

 


(capture d'écran : http://www.alternativabolivariana.org)


Entre le Sommet du G 20 et celui des sept membres de l'ALBA (1) - l'Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (2) -, l'échelle n'est évidemment pas la même, loin s'en faut. On ne peut cependant pas s'empêcher de comparer les résultats de ces deux rencontres tenues à quinze jours d'intervalle : l'une, le 2 avril, à Londres ; l'autre à Cumana, les 16 et 17 avril, dans l'Etat vénézuélien de Sucre, à la veille du Sommet des Amériques de Trinité-et-Tobago. Ce qui saute aux yeux, c'est le caractère totalement contradictoire de leurs conclusions.


Un modèle alternatif


A l'ombre de la City, il s'est agi de sauver un modèle capitaliste néolibéral en perdition, sans pour autant renoncer à ses dogmes fondamentaux - ceux-là mêmes qui sont à la source de la crise systémique actuelle -, et qui ont nom liberté de circulation des capitaux et libre-échange. Des dogmes qui, il faut le rappeler au passage, ont le statut de « libertés fondamentales » de l'Union européenne, comme le ressasse le traité de Lisbonne. Au-delà d'une série de déclarations d'intention visant timidement à re-réglementer la finance en folie et certains de ses « trous noirs » - les paradis fiscaux -, la principale mesure concrète a été de renforcer les capacités d'intervention du FMI en triplant les fonds mis sa disposition, mais sans changer ses « conditionnalités ». Son directeur général, le « socialiste » Dominique Strauss-Kahn - en qui son ami Nicolas Sarkozy voit l'un de ses premier-ministrables potentiels -, est chargé de cette opération de sauvetage.


A Cumana, la tonalité des interventions et de la Déclaration finale du 5 ème  sommet extraordinaire de l'Alba-TCP  a été tout autre. Pour rester dans le domaine économique (3), le G 20 a été catégoriquement récusé comme instance représentative de la planète, et une autre enceinte est proposée à sa place : tout simplement l'ONU. Les dirigeants des Etats membres de l'ALBA répondent ainsi positivement à l'invitation du Père Miguel d'Escoto, président (nicaraguayen) en exercice de l'Assemblée générale des Nations unies, de participer à la Conférence des Nations unies sur la crise financière mondiale et ses effets sur le développement, qui aura lieu à New-York du 1er au 3 juin 2009. C'est seulement à l'ONU, et pas au G 8 ou au G 20, que doivent se prendre les décisions affectant ses 192 membres.


Sont également récusées les politiques et même l'existence du FMI, de la Banque mondiale et de l'OMC. Surtout, une décision majeure a été prise : mettre en place avant la fin de l'année 2009, les structures du Système unique de compensation régional (SUCRE) (4), dont les grandes lignes avaient été adoptées lors du Sommet précédent de l'ALBA en novembre 2008 (Le Sucre contre le FMI ). Avec la présence, comme invité, de Fernando Lugo, président du Paraguay, les sept Etats membres de l'ALBA, ainsi que l'Equateur, ont signé un accord-cadre pour la création des quatre structures du SUCRE : un Conseil monétaire régional ; une unité de compte commune qui fonctionnera comme une monnaie virtuelle, avec la perspective de se transformer en monnaie physique ; une Chambre centrale de compensation et un Fonds de réserve et de convergence commerciale.


Une monnaie unique pour entretenir solidarité et complémentarité


Cette entreprise d'intégration monétaire n'a pas de précédent dans le monde, mise à part - certes dans un esprit très différent -, la création de l'ECU, puis de l'euro en Europe (5). Elle vise, grâce à un Fonds de réserve bien doté, à prémunir les huit Etats participants contre les risques de crise financière déstabilisatrice, dans une démarche de solidarité régionale, et elle les transforme en « territoires libres du FMI ». Elle doit également permettre, par la solidarité et la complémentarité, et non pas par la concurrence, un fort développement des échanges intra-zone, affranchis de la dictature du dollar. Enfin, elle reste ouverte à tous les autres Etats de ce que le président Chavez appelle SurAmérica, c'est-à-dire l'Amérique latine et les Caraïbes.

Il faut aussi signaler que la Banque de l'ALBA (entité distincte du SUCRE) a débloqué des crédits, entre autres, pour des projets d'alphabétisation et de développement agricole à Haïti (avec dans ce pays un volet alphabétisation), ainsi qu'au Honduras, au Surinam, en Guyana, en Jamaïque, à Saint-Vincent et les Grenadines, au Nicaragua et à Belize. On notera que cinq de ces pays ne sont pas, ou pas encore, membres de l'ALBA.


ALBA et SUCRE, voilà deux structures régionales, mais à portée internationale emblématique, qui devraient être au cœur de toutes les discussions sur les alternatives concrètes au néolibéralisme. Il faut certes dénoncer le G 20, le FMI, etc. Mais c'est finalement leur laisser le champ libre que de ne pas étudier, faire connaître et appuyer les initiatives innovantes de gouvernements de petits pays qui, les mains dans le cambouis, s'efforcent de pratiquer des ruptures autres que rhétoriques.



(1) Le Sommet de Cumana a entériné l'adhésion d'un nouveau membre de l'ALBA : Saint-Vincent et les Grenadines, Etat anglophone (120 000 habitants) des Petites Antilles. Les six autres membres sont la Bolivie, Cuba, la Dominique, le Honduras, le Nicaragua et le Venezuela.

(2) L'appellation officielle est ALBA/TCP, ces trois dernières initiales renvoyant à « traité de commerce entre les peuples ». 

(3) La déclaration finale du Sommet de l'ALBA fait une très large place à la solidarité avec Cuba et, à la veille du Sommet des Amériques, exige la fin immédiate et unilatérale du blocus américain. Par ailleurs, elle annonce, financements à l'appui, la création d'un fonds culturel, d'une entreprise « grand-nationale » de l'énergie, d'une brigade internationale pour l'aide humanitaire d'urgence, etc.

(4) Cumana n'avait pas été choisie au hasard pour accueillir le Sommet : c'est dans cette ville que naquit Antonio José de Sucre, « grand maréchal d'Ayacucho » et frère d'armes de Simon Bolivar.

(5) Bien que les modalités de calcul du montant de chaque monnaie nationale composant le « panier » que sera le SUCRE comme monnaie virtuelle, puis éventuellement comme monnaie unique, soient en cours de définition, nul n'imagine que cette décision soit confiée à une autorité « indépendante » des gouvernements. Et cette monnaie sera mise au service d'un projet politique et social de solidarité régionale. C'est-à-dire le contraire des missions et des règles de fonctionnement de la Banque centrale européenne.


Mardi 21 Avril 2009 - 07:00

Bernard Cassen


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 06:08




Le Comité de défense de la sécurité sociale a été créé à Vitrolles il y a plusieurs mois. J'en ai déjà parlé sur ce blog.


Le Parti de Gauche est partie prenante de cette action menée sur Vitrolles, Marignane, St-Victoret.


Si le sujet vous intéresse, alors à vos agendas !


DH


Pour mémoire :


http://didier-hacquart.over-blog.com/article-27172166.html

http://didier-hacquart.over-blog.com/article-20411172.html

http://didier-hacquart.over-blog.com/article-20267078.html


Comité de défense de la sécu Vitrolles, Marignane, St Victoret ,
la mutuelle de Provence


Se soigner : un droit à défendre !


Aujourd'hui, avec le non remboursement de médicaments, les franchises, l'incitation aux dépassements d'honoraires, nombre de familles se trouvent dans l'impossibilité de se faire soigner ou le font au détriment de leur budget familial, certaines au prix d'énormes sacrifices..


Peut être êtes vous ou avez été dans ce cas ?

Pourquoi ces difficultés pour se soigner ?


La sécurité sociale a été créée pour permettre à tous de se soigner de façon égale, indépendamment de ses ressources. Mais aujourd'hui, le démantèlement de la sécu, les mesures contre l'hôpital remettent en cause ce principe de solidarité entre générations, entre riches et plus pauvres, entre bien portants et malades.


Pour les assurances et établissements de santé privés dont Sarkozy et son gouvernement favorisent l'installation, misère, maladie et vieillesse doivent dégager des profits. La santé devient une marchandise avec des tarifs élevés, tout en employant des professionnels de santé en statut précaire dans de mauvaises conditions de travail et de rémunération..

L'Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne veut nous imposer une médecine à deux vitesses qui exclue ceux dont la prise en charge n'est pas « rentable » ou qui n'ont pas les moyens de payer.


N'acceptons pas cette situation et ce recul de société.


Pourquoi personne ne dit rien ? Usagers et professionnels de santé ont des intérêts convergents même si certains praticiens minoritaires déshonorent leur profession par des pratiques douteuses en matière de dépassements d'honoraires et leur refus de soigner les bénéficiaires de la CMU.


Ensemble, usagers et professionnels de santé, nous pouvons exiger le retour à une véritable sécurité sociale, débarrassée des exonérations de cotisations sociales patronales, qui assure la gratuité des soins pour tous et une juste rémunération des praticiens.


Le gouvernement profite de l'isolement de chacun devant la maladie.


Vendredi 17 avril à 20 heures au cinéma les lumières de Vitrolles, projection gratuite de « l'accès aux soins en danger » de Jacques Cotta..  Débat avec Danielle CECCALDI (CGT santé) Administratrice de l'APHM.


Nous vous proposons de nous faire part des difficultés auxquelles vous êtes ou avez été confrontés en nous renvoyant le petit questionnaire ci dessous. (Ces renseignements bien sûr resteront confidentiels).


Madame, Monsieur..........................................

Adresse................................................................

Téléphone....................................................mail............................................


Problèmes rencontrés : - Pas de lit ou de place disponible, renvoi d'un patient encore affaibli

- Refus de vous soigner ou rendez vous très lointain.

- Franchises, dépassements du tarif conventionnel, médicament mal remboursé.

- Impossibilité matérielle de cotiser à une mutuelle.

- ............................................................

Vous pouvez amener votre témoignage le 17 avril ou prendre contact avec le comité :

Pradel Pierre tel : 06 89 40 14 68 Mail : pradelpierre@wanadoo.fr

________________________________________________________________________________


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 06:03


 



Le grand débat actuellement de la droite contre la gauche, c'est la séquestration des patrons qui serait intolérable ! La Gauche, serait irresponsable en tolérant de tels agissements, etc. etc.


Il y a bien sûr plusieurs points de vue sur la question. En droit, et en république, de tels actes ne sont pas acceptables, et la loi doit être respectée.


Oui, mais il y a un autre point de vue. Où se place la réelle violence ? La violence c'est de séquestrer un patron, sachant que même si cela est désagréable, il n'y a aucune atteinte physique ? Ou alors la violence, c'est de voir son entreprise fermée du jour au lendemain, que l'on perd son emploi, ses espoirs, son avenir ? La violence, n'est pas la délocalisation se son entreprise pendant que les dirigeants se gavent de bonus, stocks options, retraites chapeaux en millions d'€ ?


La droite se veut moralisatrice et se place du coté de l'ordre et du droit.... Mais des puissants... Où est donc l'humain, la réalité de la vie ?


En préparant ce billet, j'ai trouvé une dépêche sur Internet que Sarkozy lui-même intervient sur le sujet. « Il ne laissera pas faire » !


Et bien banco Sarko, mais alors tu te dois être intraitable avec toutes les violences que subissent les salariés privés d'emplois. Tu dois être intraitable avec tous ces patrons qui s'en mettent plein les poches au mépris de leurs salariés. Tu dois être intraitable et revoir ton petit décret, envers les patrons des entreprises qui reçoivent des aides de l'Etat ?


Bon j'arrête, il est tard, je fatigue, car voilà que je compte sur Sarko pour sauver la France, et être le défenseur du faible contre les puissants...


A suivre !


DH


Si vous avez le courage, voilà le communiqué et même la vidéo de Lefebvre, le porte flingue de l'UMp et de Sarko 1er....

 



Incitation à la violence : carton rouge à l'opposition


Selon Frédéric Lefebvre, «  à force de courir derrière Monsieur Besancenot, qui n'est autre que la vitrine légale des casseurs, les responsables du PS et du Modem incitent à la violence dans notre pays ». « On ne peut pas excuser l'inexcusable comme ils le font chaque jour », a-t-il ajouté. La vidéo


« Quand on a une crise de cette ampleur dans notre pays, on travaille à l'unité nationale, on ne travaille pas à la division nationale. Or, aujourd'hui pour des raisons de pure politique politicienne, Mme Aubry, M. Bayrou, Mme Royal passent leurs journées à essayer de surfer sur les angoisses des Français pour essayer de se refaire une santé », a déploré Frédéric Lefebvre.


« A force de voir les partis politiques démocratiques avoir des attitudes non républicaines et tout excuser, on a cette montée de la violence chez un certain nombre d'individus généralement d'extrême gauche ou anarcho-libertaires qui profitent du climat d'excuse que ces partis politiques font régner aujourd'hui dans notre pays », a estimé Frédéric Lefebvre.


« Nous sommes le seul pays où les partis démocratiques, au lieu de condamner cette violence, ces actes de révolte, passent leur temps à les excuser » a-t-il conclu.


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 06:09




 

En novembre 2008, je m'interrogeais sur le fonds d emplacement stratégique mis en place par Sarkozy et notamment son 1er bénéficiaire, la société DAHER.

 

Voir : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-25076989.html

 

Qui plus est il faut lire le commentaire posé par un internaute sans doute proche de cette société.

 

Il se trouve que la revue POLITIS de cette semaine aborde le sujet du fonds stratégique d'investissement, transformé en « repaire d'amis du Président ».

 

Le cas de la société DAHER est cité.

 

Je ne fais pas une fixation sur cette entreprise qui ne cesse de prendre de l'importance dans le secteur Aéronautique. Mon interrogation initiale venait du fait qu'EADS, dont l'Etat est encore actionnaire même minoritaire, cédait la SOCATA de Tarbes à DAHER et que quasiment dans la foulée, l'Etat au travers du fameux fonds d'investissements accordait des fonds à cette société. Quelle est la cohérence ? Quel est le vrai schéma ?

 

A suivre...

 

DH

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