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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 06:10

 


Nous vivons une époque formidable !…

 
 
 
 
 

La Société Générale vient de perdre près de 7 milliards d’€, tout en réalisant des bénéfices pour près de 780 millions d’€ !

 
 
 

En 2006, les entreprises du CAC 40 ont engrangés près de 97 milliards d’€ de bénéfices. Les chiffres de 2007 ne sont pas encore disponibles.

 
 
 

Ce sont des sommes astronomiques, dont on a du mal à mesure l’importance.

 
 
 

Ainsi, il faut savoir que le coût du RMI en France, c’est 5,8 milliards d’€ soit moins que la perte de la Société Générale en 2007 !

 
 
 

Dans le Journal du Dimanche du 3 février on annonce que les cotisations de retraites devraient passer à 41 ans, voire 41,5 ans en 2012, car il manquerait 5,1 milliards d’€ en 2007 pour financer le régime. C’est encore une fois moins que les pertes de la seule Société Générale, et c’est à peine plus de 5% des bénéfices des entreprises du CAC 40 de 2006 !

 
 
 

Je rappellerai aussi le cadeau de  12 milliards d’€ de Nicolas Sarkozy aux contribuables les plus aisés en début de mandat.

 
 
 

La répartition des richesses dans un pays, c’est une affaire de choix politiques.

 
 
 

Dire que cela vous fait passer parfois pour un affreux gauchiste, et que l’expression est presque tabou dans une large frange du PS…

 
 
 
A méditer…
 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 05:09

 


Le discours de Latran de Nicolas Sarkozy contre la laïcité

 
 
 
 
 

Je suis intervenu sur ce blog à plusieurs reprises au sujet de la laïcité qui avec les discours successifs se Nicolas Sarkozy est en danger.

 
 
 

Il y a eu le discours de Latran, puis celui de Ryad, et dernièrement celui avec Angela Merckel. C’est aujourd’hui la loi de 1905 qui est menacée. Au-delà, c’est un des fondements de notre république qui est remis en cause.

 
 
 

01-2008-Latran-M-lenchon.jpgJean – Luc Mélenchon en défenseur de la laïcité a analysé encore plus profondément la pensée de Nicolas Sarkozy sur ce sujet.

 
 
 

Pour en savoir plus sur ses réflexions, tapez ICI.

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 05:48
 

01-2008-Attali.JPGjacques ATTALI vient de remettre son rapport au Président de la République. C’est une véritable ode au libéralisme. Le Medef l’avait rêvé, Jacques Attali le propose…
 
 
 
L’objet du rapport était le déblocage de la croissance. Vaste sujet. Pas une fois il n’est question du fait que la croissance dans un monde fini, où les ressources ne sont pas inépuisables, conduit à la perte de ce monde. Mais bon, c’est ainsi comme dirait l’autre…
 
 
 
Je note, au risque d’encore me faire mal voir, qu’à gauche, Ségolène Royal a déjà approuvé le rapport…
 
 
 
Plus intéressant, je vous livre l’analyse de Denis Sieffert de Politis. Cela me parait plus pertinent, en rajoutant le dessin de Cabu paru dans le canard Enchainé de cette semaine…
 
 
 
DH
 
 
 
 
 

 
 
Commission Attali : Le rapport Attila
 
 
 

PAR Denis Sieffert

 

jeudi 24 janvier 2008

 
 
 
 
 

Le talent littéraire en moins, il y a du George Orwell dans ce rapport-là. Une sorte de sociale-fiction qui sème l’effroi. Avec cette différence que l’auteur souhaite ce que 1984 voulait conjurer.

 
 
 

Après lecture des conclusions de la commission Attali, il n’est pas interdit d’imaginer une société qui ferait travailler les vieux jusqu’à leur dernier souffle, des rues envahies de pousse-pousse (ou de touc-touc, comme on dit en Asie), et des aires de stationnement accueillant des milliers de mobil-homes pour travailleurs allant de ville en ville quérir un petit boulot. Et partout, des vendeurs à la sauvette qui feraient la fierté de nos statistiques de chômage grâce à eux redescendues sous la barre des 5 %. Sans oublier des gamins qui apprendraient à boursicoter dès le primaire.

 
 
 

On exagère ? Oui, bien sûr. Ni l’abolition de l’âge de la retraite, ni la déréglementation du métier de chauffeur de taxi, ni la mobilité, ni l’enseignement de l’économie aux premiers âges de la vie -autant de mesures préconisées par nos auteurs futuristes- n’aboutiront complètement à cette tiers-mondisation de nos régions. Dans la vie, il y a toujours des anticorps ou des grains de sable. Mais disons que les personnages sont en place, et le décor dressé pour cette société du « plein emploi » selon Attali. Ou, pour le dire autrement, cette société de la précarité absolue. Pour ses 20 ans, Politis aurait-il eu besoin de se trouver de bonnes raisons d’exister vingt nouvelles années encore, que Jacques Attali les lui aurait fournies...

 
 
 

Si les quelque trois cents propositions que contient ce document, remis mercredi à Nicolas Sarkozy, venaient à être mises en œuvre, que resterait-il du droit du travail, de la protection sociale ou des services publics ? La réponse ne fait guère de doute : rien. Un champ de ruines. Ce n’est plus Attali, c’est Attila. Saisis d’une véritable hystérie libérale, les auteurs nous plongent dans un univers de privatisations sans fin, de déréglementation tous azimuts et de concurrence absolue. On se pince quand ils donnent en exemple la réforme du système de santé du Royaume-Uni. On frémit quand on nous suggère de rattraper tout ce temps perdu à force de réductions du temps de travail... depuis 1936. Les mauvais hasards du calendrier font que cette apologie de l’ultralibéralisme tombe en plein krach boursier. C’est-à-dire au cœur d’une réalité qui dément le dogme libéral.

 
 
 

Qu’importe ! Il faut faire de la France le « pays du low cost  ». Après « la patrie des droits de l’homme », fière devise ! Car c’est à cette condition, nous dit-on ­ le « low cost », le « vil prix » ­, que nous pourrons « libérer la croissance », objectif affiché de cet aréopage d’inspiration très patronale. Avec ce point de départ, on ne pouvait guère espérer mieux. Mais, dans leur argumentaire, les auteurs ajoutent une pointe de cynisme à laquelle ils n’étaient pas tenus. Il paraît que la société déréglementée dont ils rêvent profitera aux pauvres, aux exclus et aux classes moyennes, et en vérité à tout le monde en même temps. Car, si « la croissance économique n’entraîne pas nécessairement la justice sociale, [...] elle lui est nécessaire ». Évidemment, rien n’est plus faux.

 
 
 

La politique se résume à l’opposition de deux conceptions.

 
 
 

L’une préconise un autre partage des richesses. La distribution plus équitable des ressources que produit une société. Et cette redistribution est toujours possible à croissance constante. C’est un acte politique.

 
 
 

L’autre nous raconte éternellement que si l’on accepte (provisoirement) de travailler plus et de gagner moins, de renoncer (provisoirement) aux conforts désuets de la protection sociale et de la retraite, que si l’on s’accommode de la suppression des services publics, la croissance finira par être au rendez-vous. Il sera alors temps que les pauvres réclament leur dû. C’est ce que nous dit banalement la commission Attali.

 
 
 

Depuis Boisguillebert et les physiocrates, il n’y a rien de très nouveau dans ce credo libéral. Ce qui étonne ici, c’est le ton, cet incroyable affranchissement de toute considération politique. L’ultralibéral, aujourd’hui, est en pays conquis. La fatuité bien connue du président de la commission n’est sans doute pas étrangère non plus à ce style va-t-en-guerre social. Elle conduit l’ex-prophète du mitterrandisme à dicter sans précautions ses conditions au président de la République : « L’essentiel de ces réformes devra donc être engagé [...] entre avril 2008 et juin 2009. Elles devront ensuite être poursuivies avec ténacité, pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités. » Et gare ! « Il ne faut pas que le bras tremble ! », menace-t-il. Mégalomanie contre mégalomanie, il n’est pas sûr que ce commandement enchante Nicolas Sarkozy. Au passage, la voie des socialistes est tracée. Ce « quelles que soient les majorités » sonne comme le glas de la politique. Quel que soit le vote des Français. Et quelle que soit d’ailleurs leur opinion...

 
 
 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 05:03

 


Une page se tourne,

 

je ne serai pas présent sur la liste conduite par Guy Obino à la municipale 2008 à Vitrolles…

 
 
 
 
 

Dans le cadre de la prochaine municipale de mars 2008, Guy Obino Maire de Vitrolles PS, élu en 2002 a décidé de ne pas me reconduire sur sa liste pour le prochain mandat.

 
 
 

C’est son choix et de sa responsabilité en tant que tête de liste, et je le respecte.

 
 
 

Ce choix s’analyse à mon sens sous deux aspects, le premier personnel, et plus important, le second sous l’aspect politique.

 
 
 
Sur le plan personnel…
 
 
 

Sur le plan personnel, tout va bien ! Après 5 années d’une véritable implication, ma femme et mes 2 filles sont d’ailleurs très heureuses, car elles me verront plus le soir à la maison… La vie continue, heureusement, ainsi que la vie de militant politique, syndical et associatif ! Par ailleurs, personne n’est indispensable.

 
 
 

Pour finir, sur le plan personnel, je déplore le manque de courage de Guy OBINO, qui n’a pas eu l’honnêteté de me l’annoncer personnellement, et qui n’a même pas eu le moindre mot pour le travail accompli pendant 5 ans au sein de son équipe. Une dernière occasion lui a été donnée lors du conseil municipal du 21 janvier, il ne l’a pas fait.

 
 
 

Sans être parfait, je pense avoir été fidèle à ma ligne de conduite, « faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux ».

 
 
 

A chacun donc, sa conception des relations humanistes. D’une rupture politique, il en arrive à une rupture humaine. J’en suis le premier attristé, car ses ennemis ne sont pas forcément où il pense, ni ses amis d’ailleurs...

 
 
 

Mais je suppose que Guy Obino a pris dans ce domaine aussi ses responsabilités pour la suite…

 
 
 
Sur le plan politique au niveau national…
 
 
 

Sur le plan politique, ce qui en final est l’essentiel, il m’est reproché en vrac mes positionnements pour le Non à la constitution en 2005 (plus de 70% de non au référendum de 2005 à Vitrolles), je suppose mon soutien actuel au référendum, mon engagement dans les comités antilibéraux avant la présidentielle, mon engagement à PRS, mon « manque de soutien » pour Ségolène ROYAL, et peut – être même ce blog qui est une tribune politique Vitrollaise.

 
 
 

J’assume totalement mes choix, et je le suppose, Guy OBINO lui aussi assume les siens avec le signal politique qu’il donne aux Vitrollais en refusant de me reconduire dans sa prochaine équipe.

 
 
 

Je suppose qu’il voudra continuer à donner des signes politiques avec les personnes qui constitueront sa prochaine équipe. J’y reviendrai le moment venu.

 
 
 

Je ferai simplement remarquer, et les lecteurs attentifs de ce blog le savent parfaitement, que contrairement à la rumeur, je n’ai jamais appelé à voter pour Marie-Georges BUFFET, que je respecte tout à fait par ailleurs. Je rappelle aussi nous n’étions pas nombreux à distribuer un tract pour Ségolène ROYAL devant l’usine d’Eurocopter avant et après le 1er tour. Je n’oublie pas non plus  le marché de Vitrolles, où nous n’étions guère nombreux aussi malgré une section PS et un maire 100% « ségolinistes » !

 
 
 

Guy Obino oublie ou feint d’oublier mes engagements et responsabilités au sein du secteur entreprise du Parti Socialiste, tant au niveau local (ancien secrétaire de la section PS d’Eurocopter), que national (ancien secrétaire du Groupement National des Socialistes d’Entreprise du secteur Aéronautique), et mon action dans ce cadre à Solferino pendant la campagne présidentielle, (1) avant et après. Pour comprendre tout cela, des éléments de mon implication personnelle sont donnés dans le dernier livre paru sur  « l’histoire secrète d’EADS ».   

 
 
 

Enfin, Guy Obino oublie aussi l’implication de la Gauche Socialiste en 2002 tant au niveau local que national pour soutenir sa désignation à Solférino, contre celle de Dominique TICHADOU. Mais en politique, faut – il tenir compte du passé ?

 
 
 
Sur le plan politique au niveau local…
 
 
 

Au niveau de la politique locale, j’assume complément la gestion du premier mandat, même si dans un mandat il y a toujours des regrets. Par contre dans ce mandat, il ne me semble pas avoir manqué de loyauté envers le Maire. J’ai toujours pris pour principe lors de nos débats internes, de dire lorsque j’étais d’accord, et de dire aussi lorsque je ne l’étais pas. Est – ce reprochable ?

 
 
 

Dans le mandat, il y a dû y avoir 2 ou 3 points de désaccords sérieux. C’est finalement très peu, comme c’est très classique dans toute équipe municipale sur une durée de plus de 5 années.

 
 
 

Le premier a été lors du choix du directeur du Cinéma Les Lumières (2). Avec d’autres élus je me suis abstenu en Conseil Municipal. Il nous paraissait important que ce poste revienne à Régine JUIN, injustement évincée par les Mégret lors de la fermeture du cinéma. C’était une question morale éminemment politique.

 
 
 

Le second point de désaccord concerne un projet d’aménagement de la zone du Rd9 vers Valbacol. Dans un premier temps il s’agissait pour la ville d’acquérir une zone de 100 hectares. Je suis opposé au bétonnage de cette zone boisée, ou tout du moins sauvage. Car c’est le point de départ pour une urbanisation à terme d’une partie du plateau de Vitrolles. Je pense que nous avons d’autres priorités sur Vitrolles en termes d’aménagements et réaménagements de quartiers avant de se lancer dans ce type de réalisation. Pour moi, le prétexte de nouvelles rentrées fiscales ne tient pas, car aménagements nouveaux dit nouveaux moyens à mettre en place en termes de services publics. Quelques recettes fiscales supplémentaires justifient t – elles pour autant plus de béton ?

 
 
 

Quant à construire dans cette zone du logement social, autre argument avancé, je pense que cela pourra être envisagé lorsque toutes les villes du département y compris de gauche respecteront la loi. Il n’y a pas de liste d’attente dans de nombreuses villes, car il n’y a pas de logements sociaux. Les files d’attentes sont exagérément longues uniquement dans les villes ou il y a des logements sociaux. C’est malheureusement le cas à Vitrolles, mais si le problème n’est pas pris plus globalement, cela restera toujours le cas, même si on construit encore plus à Vitrolles.

 
 
 

N’étant pas seul contre cette idée, elle a été abandonnée ou mise en sommeil.

 
 
 

C’était une vraie question politique sur l’avenir de Vitrolles, et la défense de notre environnement.

 
 
 

J’ignore si ce point est repris ou pas dans le programme du prochain mandat ?

 
 
 

Le dernier point presque anecdotique, quoique, c’est lorsque récemment je me suis fait traiter « d’archéo- gauchiste ». Cela est survenu lorsque nous examinions en commission de dénomination des voies, la proposition de la Ligue des Droits de l’Homme de Vitrolles, démarche à laquelle j’adhérai totalement pour y avoir pensé aussi,   de donner le nom de Lucie AUBRAC à un établissement scolaire de la ville. A chacun d’en penser ce qu’il veut, par rapport à ce que représente la mémoire de Lucie AUBRAC. Cela a finalement été acté et c’est l’essentiel.

 
 
 

Dans le même ordre d’idée, il m’est sans doute aussi reproché mon refus de porter l’écharpe tricolore dans les églises de Vitrolles, à l’occasion de certaines cérémonies. J’ai toujours considéré qu’aller à des cérémonies religieuses, relevait de choix strictement personnels, et que l’écharpe tricolore n’y avait pas sa place. Nous n’avions pas forcément la même conception de la défense de la laïcité. Je ne prétends pas détenir la vérité mais mon tort a peut – être été celui d’exprimer mon avis sur la question ?

 
 
 
Et demain ?…
 
 
 

Pour finir, compte tenues des circonstances, je prendrai un « certain recul » dans les prochaines semaines. Je resterai cependant un observateur attentif de la vie politique Vitrollaise, et ce blog continuera à fonctionner !

 
 
 

Je suis et reste un homme responsable, et je continuerai mon combat à Vitrolles contre le candidat UMP qui associé aux ex élus FN, MNR et autres de Catherine Mégret souhaite « prendre la ville ». Je connais très précisément le passé de cet homme. Je connais les hommes qui l’entourent, et je ne me tromperai pas de cible !

 
 
 

J’ai dit ce que j’avais à dire, et que personne ne compte sur moi pour en dire plus. La page est tournée. Je sais cependant que ce que j’exprime aujourd’hui sera pris et mis sur le compte de l’amertume, de la déception, etc. Ceux qui me connaissent savent que c’est plus profond. Ils savent quelles valeurs me guident sur le plan moral et politique.

 
 
 

Je salue enfin mes camarades élus du premier mandat avec qui je crois nous avons fait collectivement un travail dont nous pouvons être très fiers.

 
 
 

Je salue parmi ces camarades, ceux qui seront dans l’aventure de la campagne électorale 2008 et du second mandat. Une lourde responsabilité pèse sur leurs épaules pour l’avenir.

 
 
 

Je continuerai mon action militante à Vitrolles et ailleurs pour les idées que je défends. Je reviendrai sur ce blog, sur le bilan que je tire de mon mandat à titre strictement personnel en tant que délégué au Personnel Municipal de 2002 à 2008, dans les prochains jours.

 
 
 

Je remercie chaleureusement les camarades élus, les camarades du PS de Vitrolles, d’Eurocopter et d’ailleurs, les camarades de PRS et d’autres mouvances, les agents municipaux, les citoyens Vitrollais, tout simplement les amis, qui déjà informés de la situation avant ce billet m’ont fait part de leur étonnement, de leur mécontentement et de leur soutien.

 
 
 
 
 
Didier HACQUART
 
 
 

Secrétaire de la Section d’Entreprise PS d’Eurocopter (1996 – 2004)

 

Secrétaire du Groupement National des Socialistes d’Entreprises du secteur Aéronautique (GNSE Aéronautique) (1997-2005)

 

Membre du Bureau de la Commission Nationale Entreprise du PS (1999-2001)

 

Membre du Conseil National Entreprise du PS (1997-2004)

 

Membre du Conseil Fédéral de la Fédération PS des Bouches du Rhône

 

Adjoint au Maire de Vitrolles (2002 – 2008)

 

Militant PRS

 

Membre d’ATTAC

 

Membre de la Fondation Copernic

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(1) Réunion de travail du GSE National Aéronautique avec Marie-Noëlle Lienemann et Pierre COHEN, candidat PS pour Toulouse, sur EADS

 

(2) Les qualités du directeur qui sera en final choisi, ne sont évidemment pas mises en cause !

 
 
 
 
 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 05:27

Nous sommes toujours dans la période des vœux. La camarade Noëlle Lienemann en propose pour la Gauche.
 
Est-ce que cela sera suffisant, vus les problèmes de la Gauche actuellement ? Dans tous les cas ce sont de très bonnes pistes et j’y adhère !
 
DH
 
 
10 janvier 2008
 
 
 
Les français en ce début d’année, commencent à percevoir les dangers de la politique de N Sarkozy et attendent une gauche  décomplexée, offensive. Puisse 2008, être l’année du sursaut et du renouveau de la gauche.
 
Pour cela, la  gauche doit s’opposer vraiment et pas seulement du bout des lèvres, laissant, en fait, faute de résistances fortes et de mobilisation unitaire,  se mettre en place un véritable  démantèlement de notre modèle social  et républicain.
Mais la gauche doit aussi proposer, et présenter une alternative, à partir de mesures concrètes.  Plutôt que d’attendre que les sondages, tels les auspices romains, nous indiquent quel serait le leader, le présidentiable béni des dieux modernes, à savoir les médias, l’opinion, et des pouvoirs dominants.
 
Le monde change vite : crise des subprimes et financière, retour des Etats en particulier à travers d’énormes fonds souverains, limites écologiques au  libre échange généralisé, inégalités records dans chaque pays et retour des revendications sociales et salariales partout dans le monde, montée des fanatismes religieux et des replis identitaires d’un coté et attente de projet de sens dans l’action politique de l’autre. S’amorce ainsi un changement de cycle.
 
La « modernité » n’est plus dans la fuite en avant pour rattraper le train de la globalisation libérale, elle se construira autour de nouvelles conquêtes démocratiques, économiques, sociales, culturelles majeures. J’en ai choisi 8 pour une bonne année 2008 !

1- Reprendre en main notre économie pour l’emploi et l’avenir.
 
Créons des fonds souverains français et européens pour mieux maitriser notre avenir industriel et notre développement économique. Réinventons l’économie mixte du 21eme siècle, et même une économie plurielle en multipliant les coopératives et d’autres formes d’entreprises socialisées.
 
Abonder le fond de réserve des retraites permettrait de l’utiliser dans cet esprit.
Faire payer des impôts supplémentaires sur les super-profits des grandes entreprises, par exemple pétrolières en les taxant en capital, ce qui ne pénalisera pas leur développement et leurs investissement et servira à consolider ces fonds.
 
2- Faire naître un internationalisme solidaire en alternative à la mondialisation libérale.
 
Le protectionnisme revient partout dans le Monde, en boomerang à la mondialisation libérale. Le temps est venu de proposer une alternative au multilatéralisme de libre concurrence, d’autant que l’émergence de normes environnementales et sociales demeure un vœu pieux. Remettons en cause l’OMC  et défendons un «  protectionnisme équitable » qui revalorise les accords négociés d’échanges équilibrés entre pays ou mieux entre grands blocs géopolitiques. Une urgence pour l’Europe, avec la préférence communautaire et un partenariat, hors les injonctions de l’OMC avec l’Afrique. Le nouveau traité va totalement à rebours de ces objectifs, ne laissons pas faire !
 
3- Construire l’Europe par et pour les peuples : Un référendum sur le nouveau traité !
 
Imposons un référendum sur le nouveau traité européen. C’est possible si les parlementaires de gauche votent Non à la modification de la constitution française préalable à la ratification d’un traité européen. Reste que ce nouveau traité n’a rien de mini et est la copie conforme de la constitution rejetée par nos concitoyens.
 
Rien de ce qu’un président français aurait pu négocier n’est dans le texte : ni les convergences sociales vers le haut ou l’harmonisation fiscale au sein de l’UE pour combattre le dumping à l’intérieur, rien sur la préférence communautaire pour combattre les délocalisations à l’extérieur, rien pour contrecarrer l’indépendance absolue de la BCE et les critères ultra monétaristes défavorables à l’emploi qui guident son action et le pacte de stabilité. Il faut faire le forcing pour qu’une directive cadre protège les services publics.
 
4 – Réussir le droit au logement opposable, le Logement moins cher, et davantage de HLM !
 
Un encadrement des prix de l’immobilier pour stopper durablement les logiques de spéculations immobilières, un moratoire sur les hausses de loyers pour retrouver un niveau plus raisonnable des coûts de logement. 20% de logement sociaux dans toute opération immobilière. La taxation progressive sur les plus values immobilières. L’argent des droits de mutations totalement consacrés à la réalisation de logements sociaux et à l’achat de foncier, le livret A maintenu et sa centralisation à la CDC sanctuarisé dans une loi organique !
 
5– Sauver les mers, les océans, et l’EAU. Il y a urgence.
 
Une loi de programmation sur l’eau, pour atteindre le bon état écologique des eaux douces d’ici 2020 conformément à la directive cadre sur l’eau et rattraper les retards accumulés sinon nous ne seront  condamnés à de lourdes amendes Partout le retour à la gestion en régie directe et la création d’un vrai service public de l’eau.
Le lancement d’un plan d’action national pour restaurer le bon état des mers et des Océans, en transposant immédiatement la directive stratégie marine. L’écologie demande de regarder er préparer le long terme et donc une   nouvelle  jeunesse à la planification.
 
6- Redistribuer les richesses  pour renforcer notre protection sociale.
 
Faire payer les cotisations sociales au stock options au même niveau que les salaires, remettre en cause les allègements de «  charges » aux grandes entreprises, en particulier dans la distribution, abonder le fond de réserve des retraites permettraient de supprimer les franchises médicales, de ne plus allonger la durée de cotisation – il faut refuser le passage des cotisations à 41 annuités- et de garantir un niveau de retraite permettant de vivre dignement.
 
Restaurons un impôt sur le revenu substantiel et réellement progressif et allégeons la TVA sur divers produits. Exigeons de l’Europe la création d’un taux 0% de TVA sur des produits de première nécessité. Evidemment c’est tout le contraire de la TVA sociale.
 
7- Augmenter les salaires : vite le SMIC à 1500 euros !
 
La meilleure façon de relancer le pouvoir d’achat, est de revaloriser les salaires, les retraites. Une augmentation de 100 Euros immédiatement serait possible en l’accompagnant d’une nouvelle base de calcul (sur la valeur ajoutée) pour les cotisations sociales, redistribuant plus justement  la contribution entre les grandes entreprises de faible main d’œuvre et souvent de forts profits et les PME avec de nombreux emplois et souvent de moindre profitabilité.
 
Une conférence des salaires entre l’Etat, les partenaires sociaux pour de nouvelles grilles salariales, et des hausses de rémunérations pour les métiers difficiles et ceux où l’on manque de main d’œuvre (en particulier dans le bâtiment, où la concurrence extérieure et les risques de délocalisations sont faibles ; où les entreprises ont engrangé de réels profits ces dernières années).
 
Il faut se mobiliser contre la remise en cause des 35H et d’une durée légale du travail, ainsi que contre la possibilité de déroger par des accords d’entreprises aux accords de branche (ce qui affaiblirait les droits sociaux, là où les salariés n’ont pas de rapports de force favorables, ce qui est la majorité des cas !)
 
8- Défendre et faire vivre la laïcité
 
Cette exigence est d’autant plus essentielle sue les récents propos de N Sarkozy à Rome sont plus qu’inquiétants. Il faut refuser toute introduction dans la constitution d’un concept de « diversité » et de «  discrimination positive », en revanche il faut édicter une charte de laïcité dans les services publics, notamment dans les hôpitaux où de plus en plus les personnels sont confrontés à des pressions religieuses inacceptables. Donnons à ce combat une dimension mondiale, en créant un espace mondiale de la laïcité, à l’image de ce qui a été réalisé avec la francophonie.
 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 06:11

Mélenchon-BHL : gauche tradi contre gauche bling-bling ?
 

 
Technikart et Marianne2.fr ont réuni le philosophe soutien de Ségolène Royal et Jean – Luc Mélenchon. Europe, libéralisme, alliance avec le centre... Où sont les ruptures de la gauche ?
 
 
 
Intéressant pour les débats à venir au sein du PS...

DH


 
 
 
1ère partie : être de gauche ?
Seconde partie : Et le libéralisme ?

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 06:01

Laurent Fabius, le « vieil éléphant » fait sa rentrée politique… Il compare les politiques de Sarkozy et de Berlusconi. Il y a des similitudes, et on a vu le résultat en Italie…
 
Encore, une fois, le vieil éléphant a encore son mot à dire et ses analyses ne sont pas inintéressantes.
 
A suivre…
 
DH
 
 
 
 
Le Président français aimerait, paraît-il, qu’on le compare à la chancelière allemande, Madame Merkel. Après huit mois d’exercice élyséen, une autre comparaison vient malheureusement plutôt à l’esprit : Sarkozy-Berlusconi.
 
Avec le berlusconisme, le sarkozysme partage en effet au moins trois traits essentiels. D’abord le rapprochement entre la droite et l’extrême droite. N’oublions pas que c’est ce rapprochement qui explique les résultats électoraux dans la France actuelle comme dans l’Italie d’hier. Certains s’en réjouissent, y voyant la réintroduction dans le champ républicain d’un électorat autrefois latéral. Voire ! C’est oublier que l’opération comporte un prix lourd : tests ADN requis pour filtrer les étrangers, chasse aux sans papiers jusque dans les écoles, rupture désormais marquée avec notre tradition laïque, approche simpliste de la situation des banlieues - sur ces points, le Président français se retrouve plus proche des thèses du Front national que du gaullisme qu’il a manifestement passé par dessus bord.
 
En politique extérieure aussi, beaucoup d’aspects rapprochent M. Sarkozy et l’ancien Président du Conseil italien. Nous sommes - et c’est très bien ainsi - les amis et les alliés du peuple américain. Cette amitié et cette alliance ne justifient pas un quasi-alignement sur la politique bushiste ni en Irak, ni en Iran. Elles n’impliquent pas davantage la banalisation programmée de la position française au sein de l’OTAN. Avec, en prime, une certaine complaisance concernant des atteintes aux droits de l’homme.
 
Enfin et surtout, M. Berlusconi a bâti son pouvoir personnel sur sa domination des médias, M. Sarkozy emprunte le même chemin. Sans doute ne possède-t-il pas lui même directement ces médias, c’est l’affaire de quelques proches. Mais le système est tout autant cadenassé et anti-démocratique. C’est bien un régime nouveau qui a commencé de s’établir où s’additionnent tristement révérence et concentration autour de certaines puissances d’argent, confusion entre le peuple et le people, mépris pour les contrepoids traditionnels de la démocratie.
 
Certes, le Président français comme son alter ego italien ne manque ni d’énergie, ni de talents. Certes, sa victoire n’a été possible que par la conjonction de la lassitude envers l’immobilisme précédent et de la défiance envers la gauche. Une gauche divisée, souvent porteuse non pas comme elle le devrait, d’une vision mobilisatrice pour l’Europe et pour la France, mais d’une alternative décevante entre télévangélisme égotiste et arrangements mollassons.
 
Mon pronostic ? Le berluskozysme français n’apportera pas plus de résultats économiques et sociaux que son cousin transalpin. L’innovation industrielle sociale, écologique, démocratique, culturelle, qui serait indispensable à notre pays ne sera pas au rendez-vous. Le pouvoir d’achat du plus grand nombre, salariés et retraités, stagnera quand il ne régressera pas. Les chiffres du chômage ne reculeront que sous l’effet mécanique de la démographie. Et les quatre grandes menaces mondiales - terroriste, nucléaire, climatique, financière - feront l’objet sans doute de moulinets médiatiques, mais, je le crains, d’aucune initiative vraiment décisive du président français. Quant au débauchage de quelques personnalités autrefois de gauche attirées par l’odeur de la soupe, ce n’est pas lui qui changera la donne.
 
Faut-il alors se décourager ? Certainement pas ! Le début d’année est propice aux bonnes résolutions. Je formule celle-ci, avec détermination : face au berluskozysme, il est temps de relever le défi... et la tête.
 
(*) Tribune publiée par Laurent Fabius dans le journal Libération le 4 janvier 2008.
 
 

 

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 06:24

 


« Travailler mieux pour vivre mieux », n’est – ce pas plus porteur que « travailler plus que gagner plus ». C’est 2 formules ne traduisent – elles pas à elles toutes seules, une conception de gauche et une conception de droite de la société ?

 
 
 

Encore une fois, le pseudo vieil éléphant a encore de beaux restes !

 
 
 
DH
 
 
 

 


Pour une économie sociale-écologique de marché, par Laurent Fabius

 
 
 
 
 

La gauche souffre presque partout en Europe d’une perte de crédibilité. Pour y répondre, le concept d’économie sociale-écologique de marché me semble prometteur. Si la gauche de gouvernement s’inscrit dans le cadre de l’économie de marché, c’est en étant consciente de ses limites : rivé sur le court terme et le monétaire, celui-ci ne peut pas être abandonné à lui-même, sauf à laisser s’accumuler les chocs pour l’économie, les injustices pour les personnes et les dangers pour la planète.

 
 
 

Plusieurs tendances actuelles de l’économie mondiale ne sont pas soutenables, pas durables : le transfert systématique des activités productives vers les pays émergents ; l’aggravation des inégalités entre les gagnants et les perdants de la mondialisation ; l’explosion de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre ; la multiplication des crises financières, des désordres monétaires et des paradis fiscaux. Amplifier ces tendances, en subordonnant tout, y compris l’ensemble de la société, à la domination du marché, c’est la catastrophe assurée.

 
 
 

Pour réagir, les sociaux-démocrates allemands, lors de leur dernier congrès, ont développé le concept d’Etat social préventif. C’est une avancée, elle montre que l’impératif d’une réorientation de la gauche progresse. Les socialistes français doivent, eux aussi, bouger.

 
 
 

Internationalistes, nous devons parvenir à une action concertée à l’échelon mondial. Plusieurs propositions très ambitieuses ont été étudiées en ce sens, qui lient économie, social et écologie : créer une agence mondiale de l’environnement pour négocier et appliquer de nouveaux accords ; donner à l’OIT les moyens de faire respecter, y compris par des sanctions commerciales, les « principes et droits fondamentaux au travail » ; rapprocher ou regrouper le FMI et la Banque mondiale dans une organisation chargée de fixer les règles du fonctionnement des marchés, de veiller à la transparence des fonds souverains, de faire respecter un « fair play » des parités monétaires, d’aider au développement des pays que la mondialisation délaisse ou enfonce.

 
 
 

En Europe, nous devons peser pour que l’Union se réoriente dans plusieurs directions : stratégie monétaire de croissance plutôt qu’euro cher, politique de la concurrence réellement au service des entreprises européennes, harmonisation sociale et fiscale par le haut et non dumping généralisé. En matière commerciale, le juste échange doit être préféré au libre-échange. Les protections douanières ou réglementaires peuvent être légitimes si elles visent à l’élévation du niveau social et environnemental.

 
 
 

Dans le même esprit, je viens de lancer l’idée d’une initiative de Coopération européenne sur la recherche et l’innovation (Ceri), qui pourrait constituer la première « coopération renforcée » effective. J’espère qu’elle sera une des priorités de la présidence française. La mutualisation de nos efforts dans ce domaine vital pour notre avenir permettrait d’en décupler les retombées.

 
 
 

Cette formule de l’économie sociale-écologique de marché indique l’étroite dépendance qui doit désormais exister entre l’économique, le social et l’écologique. Pas de croissance durable qui ne soit sociale-écologique. Inversement, compte tenu des coûts à supporter, aucun progrès social ni aucune amélioration environnementale durable ne seront possibles sans une croissance économique soutenue. Les pays européens les plus prospères - en Europe du Nord, notamment - ne sont-ils pas aussi les plus écologiques et ceux où la justice sociale est la plus forte ?

 
 
 

Pour relancer notre croissance, nous devons développer une stratégie de compétitivité fondée sur l’innovation, la recherche, le développement des infrastructures et la qualité de la formation. L’Etat doit y jouer pleinement son rôle avec des priorités budgétaires clairement affichées. Mais pas seulement : l’économie doit retrouver une logique d’investissement à long terme et non de seule logique financière de court terme. On peut l’y aider, par exemple en modulant l’impôt sur les sociétés selon que les bénéfices sont réinvestis ou non, en promouvant une meilleure gouvernance d’entreprise. Il faut aussi, en nous inspirant des succès d’Airbus et d’Ariane, relancer de grands projets industriels, dans des domaines porteurs comme le spatial, le ferroviaire ou l’énergie. Les PME ne doivent pas rester à l’écart de ce mouvement d’ensemble. Le soutien doit être renforcé, surtout en direction des entreprises innovantes (accès facilité à la commande publique, crédit d’impôt recherche relevé). Le volontarisme et l’économie de marché ne sont pas incompatibles.

 
 
 

Sur le plan social, le mot d’ordre pertinent n’est pas le slogan trompeur « travailler plus pour gagner plus », mais « travailler mieux pour vivre mieux ». Formation tout au long de la vie, amélioration des conditions de travail, égalité hommes-femmes, service public de l’emploi : beaucoup reste à faire. Dans un esprit de justice sociale, il faudra procéder à un réexamen du financement des retraites et de la protection sociale. Quant aux services publics, ils gagneront à être modernisés et renforcés, notamment en banlieue et dans les campagnes, pour affronter en particulier les défis de la société de la connaissance (école, recherche, enseignement supérieur, culture) et ceux du vieillissement (santé, dépendance).

 
 
 

L’environnement, enfin, doit devenir une exigence transversale de nos politiques publiques. Faire de l’écologie sans moyens, comme semble y incliner le gouvernement, n’est pas crédible. Le principe « pollueur-payeur » doit être placé au cœur de notre stratégie : incitations fiscales sur les énergies et technologies « propres », imposition sur les activités et produits polluants. Avec une priorité : une taxe carbone doit être rapidement mise au point.

 
 
 

Parce qu’elle conjugue toute la gamme de l’action politique - innovation, production, régulation, protections -, « l’économie sociale-écologique de marché » peut permettre à la France et à l’Europe de retrouver le chemin de la croissance, de la justice et de l’influence. Elle peut être le socle d’une alternative au simplisme dangereux du laisser-faire. Elle peut rassembler la gauche et convaincre bien au-delà.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 06:11

Je vous ai parlé récemment de la refonte du code du travail, et de ses conséquences pour des millions de salariés du secteur privé. (Voir http://didier-hacquart.over-blog.com/article-14391810.html)
 
Le texte a fini par passer à l’assemblée nationale,malgré le bon travail du camarade député PS Alain Vidalies , le secrétaire du secteur entreprise.
 
Je vous livre le communiqué du camarade Gérard Filoche.
 
Le travail d’explication doit cependant continuer !
 
DH
 

La casse programmée du code du travail
 
Communiqué de Gérard Filoche contre le vote au forcing, sans respect des droits constants, d’un nouveau code du travail passé à l’acide des exigences du Medef :
 
C’est un coup de force ! Cette recodification est anticonstitutionnelle, elle n’a pas été faite à droit constant comme l’ordonnance l’exigeait, elle est le produit d’un cavalier parlementaire dans le loi du 30 décembre 2006, c’est un forcing des lobbyistes du Medef-UIMM, (contrairement à ce que veut faire accroire Mme Parisot), l’ordonnance de 663 pages a été imposée au forcing, et sans que les députés connaissant les décrets qui l’accompagnent, ce qui est une manipulation.
 
C’est un code fait de sueurs et de larmes, de chair et de sang qui a été plongé dans l’acide des exigences de déréglementation, de réduction des protections de 16 millions de salariés. C’est un droit intime, violé : “ il faudra des mois voire des années pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets” a osé dire l’un des technocrates qui a eu la charge de rédiger ce texte qui trahit les droits bâtis en plus d’un siècle de luttes sociales.
 
Gérard Filoche, le mercredi 12 décembre 2007
 
 
A voir la conférence de Gérard Filoche pour ATTAC92 : La première vidéo est une synthèse de son intervention. Les autres rentrent plus dans les détails.




 
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 06:00

 

 


Non au dimanche travaillé !

 
 
 
 
 

Les médias nous rabâchent régulièrement le « travailler plus pour gagner plus ». un des axes de Sarkozy c’est le travail le dimanche.

 
 
 

Appuyé par différents sondages, les français souhaitent que les magasins ouvrent le dimanche. Pourquoi pas ?

 
 
 

Mais pour une fois, le Journal du Dimanche dans son édition du 9 décembre livre un sondage IFOP intéressant.

 
 
 

- A la question, vous personnellement, seriez vous-prêts à travailler le dimanche ?

 
 
 

53 % de l’ensemble des actifs disent non !

 
 
 

- Vous personnellement, concernant le travail le dimanche, si vous aviez le choix, que préfériez – vous ?

 
 
 

59 % des actifs préfèrent renoncer à travailler le dimanche et à ne pas gagner plus pour bénéficier de son week-end…

 
 
 

Il est en effet facile de dire que les commerces ouverts le dimanche, c’est agréable (encore que ?), mais à condition d’en profiter en tant que flâneur ou client, mais pas en tant que salarié !

 
 
 

Qui n’a pas allé une fois à Plan de Campagne le dimanche, la grande zone commerciale près de Marseille ? Mais si c’était fermé, nous aurions fait autrement, et la vie n’en serait pas bouleversée pour autant !

 
 
 
Remettre en cause le dimanche, c’est remettre en cause tout le fonctionnement de notre société.
 
 
 

Avoir au moins un jour non travaillé commun à l’ensemble des salariés (hors métiers spécifiques comme les hôpitaux, les transports avions et trains, etc.) permet d’avoir une vie sociale, aux familles de se retrouver, etc.

 
 
 

 Ne plus avoir de jour commun, c’est la désorganisation complète de la vie familiale, etc. Ceux qui sont obligés de travailler le dimanche, les infirmières par exemple, en savent quelque chose…

 
 
 

Pour finir ce sondage démontre que la vie ce n’est pas que de l’argent…

 
 
 

Petit détail quand même, le sondage montre que les gens de droite sont plus attachés à l’argent, et les gens de gauche au temps libre, question de valeur sans doute et de sens que l’on donne à la vie ?

 
 
 

A méditer,

 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste