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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 06:00

Nicolas Sarkozy et les HLM, le roi de l'esbroufe



Nicolas Sarkozy a trouvé une idée géniale ( ?) pour réduire le problème des listes d'attentes pour accéder à un logement HLM : Tout simplement en abaissant les seuils d'accès ! Mécaniquement ainsi, le nombre de demandeurs diminuera effectivement. Les indicateurs seront bons, et Nicolas Sarkozy aura réussi son objectif...


Il est clair qu'il se moque du monde. En abaissant les seuils d'accès, ceux qui sont à la limite et pas vraiment aisés seront encore plus dans la précarité, car ils n'auront pas accès au logement HLM, et ne seront pas assez « riches » pour accéder au secteur privé, dont les prix des loyers ne cessent d'augmenter.


Marie - Noëlle Lienemann, ancienne secrétaire d'Etat au logement dans le gouvernement Jospin réagit aux annonces du Président de la République.

 

 


DH

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 05:48

Jean-Luc Mélenchon a une autre vision sur les jeux olympiques et le boycott. Son point de vue détonne un peu du discours ambiant. Il est comme toujours argumenté.


Dans tous les cas, cela donne à réfléchir.


Si dans un premier temps, je voyais les choses autrement, j'avoue douter aujourd'hui. Les 900 commentaires qui suivent le billet de Jean-Luc Mélenchon sur son blog contribuent aussi au débat, et montrent que la question n'est pas simple, et qu'il n'est pas si facile de se forger une opinion en toute indépendance...


A suivre. 


DH


 

JE NE SUIS PAS D'ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE, par Jean Luc Mélenchon

 


Je ne suis pas communiste chinois. Je ne le serai jamais. Mais je ne suis pas d'accord avec les manifestations en faveur du boycott des jeux olympiques. Je ne suis pas d'accord avec l'opération de Robert Ménard contre les jeux olympiques de Pékin. Je ne suis pas d'accord avec la réécriture de l'histoire de la Chine à laquelle toute cette opération donne lieu. Je ne partage pas du tout l'enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu'il incarne. Pour moi, le boycott des jeux est une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois. Si l'on voulait mettre en cause le régime de Pékin il fallait le faire au moment du choix de Pékin pour les jeux. Il ne fallait  pas permettre à la Chine d'être candidate. Il fallait le dire en Chine. Ce qui se fait est une insulte gratuite et injustifiée contre les millions de chinois qui ont voulu et préparent activement les jeux. Pour moi il flotte un relent nauséabond de racisme sur cette marmite !


 Lire la suite »

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 05:22

Tout est relatif !



Il ne faut pas se laisser manipuler par des chiffres qui à l'échelle de l'individu sont énormes. Il faut au contraire les mettre en relations entre eux, et comme disait quelqu'un, tout est relatif.


Ainsi, d'un coté Nicolas SARKOZY octroie en début de mandat 15 milliards d'€ aux couches les plus favorisées de la population.


Aujourd'hui, il nous annonce un vrai faux plan de rigueur de 7 milliards d'€ . Le Ministre du Budget Eric WOERTH annonce dans le Journal Du Dimanche, qu'il souhaite trouver 5 milliards de plus.


Pour « trouver » ces 7 + 5 milliards, ce ne sont pas les premiers qui ont bénéficié des 15 milliards qui vont trinquer mais les « autres millions de français ». Les conséquences se feront sentir sur les services publics, l'Education, la santé, le logement, les fonctionnaires, les emplois aidés, etc.


Il faut aussi se rappeler qu'en 2007, 2398 contribuables grâce au bouclier fiscal ont reçu en moyenne un chèque de 50000 €. Avec un bouclier fiscal à 60 %, le nombre de bénéficiaires sera encore plus élevé en 2008...


Pendant ce temps là les bénéficies des entreprises du CAC 40 sont passés de 96,2 à 99, 1 milliards d'€ entre 2006 et 2007, mais surtout les dividendes redistribués aux actionnaires vont passer de 25,5 à 31,6 milliards d'€, soit une augmentation de 23,5% (En 2007, le déficit de la France était de 38,4 milliards d'€). L'entreprise EADS va même se payer le luxe (sur le dos des salariés) de distribuer 98 millions d'€ aux actionnaires alors qu'elle est en déficit !



Sans tomber dans un argument simpliste, avec de tels chiffres on voit bien qu'il y a des marges de manœuvres ! La politique c'est faire des choix. La droite en fait. La gauche n'ose plus en proposer... La répartition des richesses est un vrai choix politique, que la gauche doit assumer sans complexes.


A méditer...


DH



Références :


La tribune. Fr : Profits 2007 des entreprises du CAC 40 : 99,1 milliards d'€


Les dividendes reversés aux actionnaires passent de 25,5 à 31,6 milliards d'€ (23,5% d'augmentation en un an).

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 05:00

Retour de la France dans le commandement de l'OTAN, cohérence de Sarkozy avec le traité de Lisbonne, hypocrisie du PS...
Nicolas SARKOZY dans son discours de Bucarest du 3 avril 2008 a confirmé que Paris pourrait réintégrer le commandement intégré de l'Alliance atlantique au prochain sommet de 2009, si des progrès sont accomplis sur l'Europe de la défense. Cette prise de position confirme la position atlantiste pro-américaine de Nicolas SARKOZY dénoncée pendant la campagne Présidentielle.
Le PS monte au créneau en déposant une motion de censure à l'assemblée nationale.
Sur le fond c'est très bien, car la décision du Président remet en cause notre indépendance nationale.
Mais m'amène à quelques réflexions. En effet, le retour dans l'OTAN était dans les gênes du traité constitutionnel de 2005 (articles 1-41). Nous les tenants du NON, l'avions dénoncé à l'époque. Ce point est bien évidemment repris dans le traité de Lisbonne ratifié par la France (voir l'analyse d'ATTAC sur ce point).
Donc Nicolas SARKOZY dans sa décision au-delà de ses convictions propres est conforme au traité de Lisbonne qu'il a ratifié. L'engagement renforcé en Afghanistan des troupes françaises n'en est que la conséquence logique.
Je trouve par contre très hypocrite l'attitude de la majorité du PS (*) aujourd'hui. Elle a tacitement ratifié le même traité en refusant le referendum citoyen, et se lance dans de grandes tirades avec une motion de censure perdue d'avance. C'est hier qu'il fallait réfléchir et pas aujourd'hui en faisant mine de découvrir l'eau tiède !


DH

La défense commune de l'Union n'est envisagée que dans le cadre de l'OTAN. Le lien à l'OTAN est renforcé. La formulation actuelle (art. 17-4 TUE) indique que la coopération dans le cadre de l'OTAN ne peut avoir lieu que « dans la mesure où cette coopération ne contrevient pas à celle qui est prévue au présent titre ni ne l'entrave ». La nouvelle formulation lie plus étroitement une future défense européenne à l'OTAN : « Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l'instance de sa mise en œuvre » (futur article 27-7 TUE repris du 41-7 TCE et réaffirmé par le Protocole n°4).


Au nom de la lutte contre le terrorisme, les interventions militaires à l'étranger sont encouragées : « Toutes ces missions peuvent contribuer à la lutte contre le terrorisme, y compris par le soutien apporté à des pays tiers pour combattre le terrorisme sur leur territoire » (futur art. 28 TUE copie du 309 TCE). Un tel article autorise, de fait, toutes les aventures militaires.


(*)


Qui a voté quoi ?


Nous voulons un référendum


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 05:30

Voyage à Londres de Nicolas Sarkozy, derrière les paillettes et la belle Carla, intéressons - nous aux messages du président !



Pendant que l'on « nous amuse » avec Carla Bruni et  que les médias réduisent la visite à londrès du couple présidentiel à de belles photos, on nous fait oublier l'essentiel.


En effet il faut lire avec attention les discours prononcés par Nicolas Sarkozy. Pendant son voyage londonien. Certes je reconnais qu'il peut être agréable de regarder Carla Bruni, mais il faut faire attention aux diversions...


Le premier est celui du Président de la république devant le parlement Britannique le 26 mars 2008.


Au détour d'un paragraphe :


« Nous avons appris à nous comprendre dans de nombreux domaines. Je vais vous dire une chose : vous, les Britanniques, vous êtes devenus pour nous un modèle, une référence. Et nous devons nous inspirer de ce que vous avez su faire quelle que soit la couleur politique de vos gouvernements, ces vingt ou trente dernières années. »


Nous apprenons que Nicolas Sarkozy a pour modèle Margaret Thatcher !

 

Margaret Thatcher n'a pas été surnommée la dame de fer pour rien. Elle a laminé les syndicats, privatisé à outrance, elle était le chantre de la déréglementation et de l'Etat minimal, elle a mis à mal le système de santé, etc. Margaret Thatcher est le symbole de l'ultralibéralisme.


Nicolas Sarkozy approfondit d'ailleurs sa pensée dans le discours qu'il a prononcé le lendemain à la communauté française de Londres.


« Je me suis engagé sur le plein emploi. Pourquoi m'y suis-je engagé ? Pas parce que j'étais un homme politique en campagne. Je m'y suis engagé parce que je me suis dit, si 62 millions d'anglais sont capables de le faire dans leur île, pourquoi si eux l'ont fait, si eux ont moins de 5% de chômeurs (*), pourquoi nous, on devrait en avoir plus ? Quelle est la fatalité ? Si eux progressent, ont eu pendant des années jusqu'à 3% et un peu plus de croissance, pourquoi nous, on devrait en avoir moins ?

 

Il n'y a pas de miracle, ils ont travaillé, ils ont fait confiance au travail. Ils ont libéré, ils ont fait confiance à la liberté. Et avec cela, ils ont laissé faire l'intelligence des femmes et des hommes. Et cela a marché. Eh bien, c'est exactement ce qu'on veut faire en France. Cela commence à marcher. Parce que malgré tous les problèmes économiques qui nous tombent dessus, regardez les résultats qu'on a en matière de chômage, avec un taux de chômeurs qui n'a jamais été aussi bas depuis des années et des années et cela va continuer. Pourquoi ? Parce que tout d'un coup, on a dit aux Français, c'est bien de travailler, c'est pas mal de travailler. Un truc très original. Mais enfin, cela fait nouveau chez nous. Tout d'un coup on leur a dit, quand on veut gagner plus, il faut travailler plus. On leur a dit regardez ce truc extraordinaire, les 35 heures (*). Il y a un seul point positif, c'est la seule idée pour laquelle, on n'a pas besoin de déposer le brevet. Personne ne veut vous la prendre ! C'est très original. Mais il n'empêche, que c'est ce qu'ils ont fait ici, alors nous, nous voulons travailler avec eux. »

 

Il salue par ailleurs Tony Blair :


... « Et je voulais dire à nos amis anglais, parce que je le pense, que j'admire la façon dont ils ont su assurer la transition entre les années Thatcher, pour faire court, et les années Blair. Avec un pays qui, au lieu de s'abandonner dans 2/5 une vaine querelle entre la gauche et la droite, les travaillistes ont poursuivi les réformes que les conservateurs avaient engagées. Et c'est peut-être pour cela que la Grande-Bretagne a connu une croissance plus forte que les autres. Un dynamisme plus fort que les autres. »

...


Et oui les socialistes ( ?) anglais ont su poursuivre l'œuvre de Thatcher, ou tout du moins, ils ne l'ont pas remis en cause...


Nicolas Sarkozy en profite pour rappeler son programme...


« Et puis, puisque j'ai l'occasion de voir des compatriotes, je voudrais vous dire avant de terminer que j'ai été élu, il y a dix mois, pour mettre en œuvre un programme de réformes comme sans doute la 4/5 France n'en a pas connu depuis 1958.

 

Ce programme de réforme, on l'a commencé largement. On a fait l'autonomie des universités, la fusion entre l'ANPE et l'UNEDIC, le bouclier fiscal à 50%, la réforme des régimes spéciaux, tant d'autres choses.

 

Et la France les a acceptées, et la France les a comprises. Et je vais poursuivre ce programme de réformes. La réforme des hôpitaux. La nécessité de se pencher sur la question de l'assurance maladie. La réforme des retraites, avec des rendez-vous qui nous attendent. La réforme de la formation professionnelle pour que ceux qui en ont vraiment besoin puissent en profiter. La réforme de l'éducation nationale. La réforme de la défense. J'ai été élu pour conduire ces réformes, je les conduirai. Je ne les conduirai pas par idéologie mais parce que la France en a besoin. Parce que la France ne peut pas se passer de cet effort, de changement que les autres ont fait avant nous et que nous devons continuer. »


Pour en savoir plus sur les sujets évoqués par Nicolas Sarkozy, il suffit de cliquer sur les liens, car nombre de sujets ont déjà été évoqués sur ce blog !


J'admets cependant que c'est moins palpitant que Carla Bruni...


Enfin, il y a deux autres sujets importants dans les discours de Nicolas Sarkozy, c'est l'OTAN et la place de la France et le renfort de troupes françaises en Afghanistan . Ce sont aussi une rupture de l'indépendance de la France avec le retour  dans l'OTAN, et l'envoi de troupes à la demande de l'OTAN, donc des Etats Unis et sans avis du parlement français... A suivre.


DH


(*) A consulter pour la « vérité des prix » :


http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 05:57

Une fois n'est pas coutume, je reprends sur ce blog, une déclaration d'Alain JUPPE. C'est à propos du Tibet. Sa réflexion me semble importante et digne d'intérêt.


Une chose me gêne dans cette affaire certes complexe, c'est la position du PS ? Je n'ai pas  trouvé de déclaration sur le Tibet, et les JO de Pékin. Le  PS sombre - t -  il dans la « realpolitik » que dénonce Alain Juppé ?


Franchement, je n'en sais rien, mais je suis inquiet, et comme le rappelle Alain Juppé, pendant ce temps là, « des tibétains meurent »...


A méditer.


DH


Qu'aurais-je fait ?

 

Par Alain JUPPE



Le premier mouvement, devant la répression sanglante des manifestations au Tibet par les autorités chinoises, c'est tout naturellement la révolte et la condamnation.
Peut-on imaginer cas plus flagrant de violation des libertés fondamentales d'un peuple opprimé depuis des décennies ?


Et qu'entendons-nous dans la bouche des responsables occidentaux, politiques ou diplomates, de Washington ou New-York à Bruxelles en passant par à peu près toutes les capitales européennes? Un appel à "la retenue".


En somme, nous demandons au pouvoir de Pékin de "tuer avec retenue"!


Lafontaine toujours vivant: "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".



Au fond de moi-même, je me demande ce que j'aurais dit si j'avais été investi d'une responsabilité nationale.


Je suis ébranlé quand je vois l'allant que certains mettent aujourd'hui à pratiquer cette "realpolitik" qu'ils fustigeaient tant hier. Il y a des grâces d'état. Des disgrâces aussi.

Sans doute est-il facile de prononcer les paroles justes quand on n'a pas la charge des intérêts d'un peuple. Mais la Chine est si riche !



Aurais-je cédé, moi aussi, au "bon sens" ?


Je n'en sais rien. Il faut donc faire preuve d'humilité.


Mais les Tibétains meurent.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 06:36

Henri Emmanuelli et Benoit Hamon rentre dans le débat pour la refondation du PS. Leur analyse des résulats des élections municipales me parait trsè lucide. Ils auront un rôle à jouer lors du prochain congrés ; A eux de prendre toutes leures responsabilités...
Ils reviennent sur le bipartisme à l'américaine qui menace la vie politique française. Ce sujet a particulièrement bien été développé dans le dernier livre de Jean-Luc Mélenchon, « en quête de gauche ».
A suivre...
DH

Municipales : les électeurs veulent une gauche de gauche

par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon

Tirer les leçons d'une consultation électorale est un devoir primordial pour une formation politique, a fortiori pour le Parti socialiste qui a été l'acteur majeur de la victoire de la gauche dimanche 16 mars.


La première leçon est simple. Elle se lit dans la sécheresse des résultats : la droite a subi une déroute lors de ces élections municipales. Les 58 villes de plus de 20 000 habitants conquises par la gauche traduisent l'ampleur de cette défaite. Il peut sembler banal de l'affirmer mais cela est nécessaire tant l'impudence, voire l'autisme des ministres et des dirigeants de l'UMP sur les plateaux de télévision confinait au déni de réalité. Le nombre de villes conquises donne une dimension incontestablement nationale à cette défaite.


La seconde leçon concerne le "rôle central" que prétendait exercer le MoDem au centre de notre échiquier politique. A force de vouloir être partout à la fois, le MoDem n'a fini nulle part. La plupart du temps il est resté dans le giron de ses alliés traditionnels de droite, sans lesquels il n'aurait pas conservé le peu de municipalités dont les électrices et les électeurs lui concèdent encore la gestion. En entendant François Bayrou, au soir du premier tour, appeler en vain les électeurs palois à faire barrage aux "socialo-communistes", il nous revenait en mémoire cette définition que François Mitterrand donnait du centre dont il affirmait, non sans humour, qu'il n'était "ni de gauche ni de gauche".


A CONTRESENS DE L'HISTOIRE


Nous serions donc bien avisés de stopper rapidement une inutile et grotesque "danse du centre" et de laisser François Bayrou à sa stratégie électorale narcissique. Le scrutin municipal a eu cette vertu de démontrer l'absence d'efficacité électorale de l'alliance avec le MoDem, ce qui ne signifie pas qu'il faille renoncer à parler à ses électeurs. Si le MoDem décide de rejoindre le camp de la gauche et ses valeurs progressistes, il sera le bienvenu. Cette décision lui appartient, mais n'appartient qu'à lui. En attendant, nous avons mieux à faire.


Ce que nous avons à faire, et cela sera notre troisième et dernière leçon provisoire, est de constater le glissement à gauche de notre électorat. Partout où la gauche était rassemblée, elle réalise de très bons scores. Quand elle était divisée de notre fait, alors communistes, écologistes ou extrême gauche réalisaient des scores qu'il serait absurde d'ignorer. Finalement nous sommes dans une figure classique de notre vie politique accompagnée d'une donnée nouvelle.


La figure classique est celle de la bipolarisation entre la gauche et la droite. Une bipolarisation dont nous n'hésitons pas à affirmer qu'elle est saine pour notre démocratie, qui a besoin d'options différenciées et de confrontations d'idées et de projets.


La nouveauté est celle d'une radicalisation d'une partie de notre électorat qui s'explique aisément par l'inquiétude croissante devant la dégradation des conditions de vie des classes populaires et, phénomène nouveau, des classes moyennes. Les socialistes risqueraient de passer à côté de l'essentiel s'ils ne tiraient pas rapidement les conséquences qui s'imposent de ce message adressé par les Françaises et les Français. Un message qui risque de s'amplifier tant les perspectives économiques mondiales sont inquiétantes. La crise de très grande ampleur que traverse le système financier international, et qui menace désormais d'entraîner l'économie mondiale dans la spirale de la récession, marque assurément la fin des illusions de la globalisation financière et de la libéralisation effrénée du commerce international.


Alors qu'aux Etats-Unis, en Angleterre et, demain, en France et en Europe les dirigeants seront soumis à la nécessité de prendre des mesures radicales de sauvetage du système bancaire et de se tourner vers des formes nouvelles de régulation publique de l'économie, il serait paradoxal que la gauche française, en quête d'une illusoire modernité, "mue" à contresens de l'histoire.


Nous assistons à la fin de la domination culturelle du libéralisme et du capitalisme financier. Cela constitue une opportunité sans précédent de faire avancer nos idées progressistes. C'est ce à quoi nous invitons le Parti socialiste et ce à quoi nous consacrerons notre énergie dans les semaines et les mois à venir, avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 05:44

L'heure est à l'interprétation des résultats des élections municipales et cantonales. Comme déjà évoqué, ma crainte est une interprétation erronée de la victoire de la gauche par les dirigeants du PS....

Après l'analyse de Paul QUILES, voici celle de Marie-Noëlle Lienemann. Tous deux, ont déjà jeté les bases d'une refondation de la Gauche, au travers d'un nouveau parti.

Je conseille aussi bien évidemment l'analyse du camarade jean - Luc MELENCHON...

A suivre...

DH




Les leçons d'un franc succès de la gauche aux élections municipales


La gauche n'est pas structurellement minoritaire dans ce pays. ce qui doit faire réfléchir sur les raisons de défaites récentes au niveau national et sur les conditions des futures victoires.


La gauche gagne toujours mieux les élections collectives  parce qu'elles permettent mieux le rassemblement : la question de l'unité de la gauche est toujours décisive.


La survalorisation de modem par certains dirigeants socialiste et les médias, apparait évidente. Tout montre que la gauche entraine, au second tour, bon nombre des électeurs qui n'ont pas voté pour elle au premier tour quand elle incarne la volonté de changement ou un projet fédérateur et attractif. Nul besoin d'accord avec le modem qui n'existe que par des insuffisances tantôt de la droite, tantôt de la gauche.


Les maires modem sont élus avec la droite et cela va renforcer la réalité de droite de ce mouvement.  Les prises du Modem risque sinon de ne pas être durable et le basculement de ces notables prévisible.


Les grands esprits qui nous enfermaient dans un  raisonnement arithmétique après les présidentielles, pour annoncer l'indispensable alliance entre la gauche et le Modem, sont bien silencieux aujourd'hui sur le maintien de scores significatifs pour le PC et sur les résultats de l'extrême gauche ! le constat demeure : c'est la force du rassemblement de la gauche au premier tour qui crée la condition de la victoire et enterrer le PC et les autres forces de gauche est une erreur !


La politique de Nicolas Sarkozy déçoit son électorat des présidentielles. Une part de l'abstention vient de ces électeurs déçus. C'est vrai dans le droite classique, mais aussi dans les milieux populaires qui ont été séduits par les promesses et discours du candidat Sarkozy. 

 
Ces électeurs n'auraient jamais du basculer à droite si la candidate de gauche avait su porter des propositions économiques et sociales forte et solides pour contrecarrer l'incohérence évidente entre  les fondamentaux libéraux de Sarkozy et ces déclarations sur la défense du travail. Cette fragilité de la droite doit être consolidée par une capacité de la gauche a incarner une alternative, à faire des propositions immédiates en préparant une projet transformateur ambitieux.


Le Front National est en net recul et la défaite de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont  la prive du rebond qu'elle espérait. La reconquête des couches populaires qui s'étaient laissées égarer par le FN est une priorité absolue pour la gauche et une des clés des victoires nationales. Car si le vote FN a diminué, son électorat populaire n'est pas revenu à gauche.


Ne nous laissons pas endormir sur nos lauriers


Les résultats des élections municipales ont été un réel succès pour la gauche. Ils peuvent être un levier pour son renouveau ou servir de prétexte pour ne rien changer en profondeur, en se contentant d'un repli « localiste », qui négligerait la bataille essentielle pour le pouvoir national et le progrès des idéaux de la gauche dans notre société.


Il ne faudrait pas non plus que le débat politique soit réduit au choix d'un futur présidentiable, d'un leader pour la gauche, en l'occurrence pour le PS. Si tel était le cas, ce serait l'impasse.


L'entre deux tour a été marque par une grande confusion dans les alliances, qui donnait l'impression d'une sorte de cynisme : tout serait bon pour gagner. Cette attitude constitue une grave menace à terme : distanciation du peuple avec les dirigeants politiques, une gauche en proie à des divisons durables, car incapable d'assurer une solidarité et un rassemblement stratégique nationale, l'absence d'identité claire de nos valeurs et de nos projets !


L'abstention demeure forte et les quartiers populaires, en milieu ouvrier classiques ou dans les quartiers des villes et banlieues ne se mobilisent pas suffisamment dans des élections politiques autres que les présidentielles, sans compter dans bien des cas une tendance importante à soutenir l'équipe en place , sauf lorsque son discrédit est patent. En clair, il est nécessaire de re-politiser ces quartiers et ces milieux. C'est un travail en profondeur qui exige des pratiques volontaristes de toute la gauche, l'affirmation d'idées concrètes et de perspectives capables de les mobiliser et la valorisation du militantisme et des militants de ces milieux.


Aller plus loin, le renouveau de la gauche


Le renouveau de la gauche viendra à la fois de sa capacité à défendre sans complexe ses valeurs, à formuler un projet pour le 21ème siècle et à engager une nouvelle étape de son unité.
Ces conditions sont liées et nécessaires à sa victoire et pour changer la société.


Une nouvelle étape de l'unité de la gauche : Il faut une perspective concrète à cette exigence de rassemblement et d'union, à l'opposé de la confusion politique qui va des accords de circonstance au niveau local à la stratégie d'alliance avec le Modem. C'est celle d'un grand parti qui doit fédérer toutes les forces de la gauche : les partis, mais aussi les clubs, les associations, les mouvements et les milliers de militants syndicaux, associatifs ou citoyens qui veulent apporter leur contribution à l'affirmation d'une gauche fière d'elle même, capable de porter leur espoir et d'agir .


www.lepartidelagauche.fr


La réaffirmation de l'identité de la gauche est une urgence absolue. Le club Gauche-Avenir que nous avons lancé en juin, y a travaillé et nous publierons dans le mois qui vient une charte de l'unité qui contribuera à l'expression de ce que signifie être de gauche aujourd'hui.



En tout cas, plus que jamais, ne nous laissons pas balayer par l'écume des choses. Transformons ces belles victoires en sursaut de la gauche, refusons l'affadissement de son projet, la confusion dans ses alliances, pour préparer les victoires de demain, au niveau national. Elles seules permettront de répondre à l'urgence sociale, environnementale et démocratique de notre pays, elles seules permettront de renouer avec le progrès pour tous et partout.


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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 05:17

Le camarade Jean- Luc Mélenchon s’exprime sur Public Sénat. L’occasion de refaire un tour sur l’actualité avec la détention d’Ingrid Betancourt, la laïcité, l’UIMM, etc.

 
 
 
Toujours instructif…
 
 
 
DH
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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste
12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 06:23

En lisant le journal 20 Minutes je suis tombé sur l’article « les vieux taxés de racket ».
 
J’ai découvert que tout une série de livres sortaient ou allaient sortir sur en résumé « les jeunes qui sont obligés de payer pour les vieux ». A mon sens cela n’a rien d’anodin, et c’est une forme de préparation mentale à des « réformes (*)» à venir.
 
 
 
On sait que la sécurité sociale est un des prochains dossiers de Sarkozy, après les municipales, bien sûr. Il faut préparer les mentalités aux assurances privées, comme à la retraite par capitalisation. Les « amis » assureurs de Sarkozy et du Medef veillent au grain et sont prêts à rugir sur leurs proies, pardon à nous proposer des solutions adaptées à notre situation…
 
 
 
Monter les uns contre les autres, est aussi une technique bien connue qu’il faut absolument combattre. L’objectif de la droite à travers ce type de discours, c’est remettre en cause les fondements même de notre société basée sur la solidarité inter générations.
 
 
 
Camarades, la vigilance est de mise !
 
 
 
A suivre, DH
 
 
 
(*) Traduction des années 90 et suivantes : reculs sociaux

 

 
 
 
Les vieux taxés de racket (*)
 
 
 

Quand vous pensez à tout cet argent dépensé pour la Sécu, pour les retraites, vous étouffez. Jeune actif effaré par la différence entre votre salaire brut et net, salarié trentenaire excédé par l'influence des seniors dans votre boîte et dans la société, vous avez désormais des porte-voix déterminés à dénoncer « l'égoïsme extrême des aînés », selon les mots de Grégoire Tirot, qui vient de publier France anti-jeune (Max Milo Editions).

 
 
 

« Jamais une jeunesse n'a été autant diplômée et compétente », s'insurge Tirot. Et pourtant, « les jeunes travaillent pour gagner moins que leurs aînés et pour payer plus de charges qu'eux ». En clair, les stagiaires et les CDD paient pour les augmentations de salaire, la protection et les acquis des plus vieux.

 
 
 

Une thèse similaire à celle développée par Sébastien Groyer dans « La Réalité du système social français » (Editions du Cygne). Dans ce pamphlet dessiné, une petite vieille rackette un jeune actif : « Quand on a du temps pour se regarder vivre, on devient hypocondriaque. Alors je vais chez le médecin toutes les semaines ! » Et quand il demande du répit : « J'aimerais bien consommer un peu moi aussi... ». Elle lui réplique : « Et la solidarité, hein ? »

 
 
 

Plus subtilement, Patrick Artus et Marie-Paule Virard épinglent l'environnement économique malsain légué par les baby-boomers dans « Comment nous avons ruiné nos enfants » (éd. La Découverte). Avec un certain succès, puisque l'ouvrage, édité une première fois en septembre 2006, ressort aujourd'hui en livre de poche.

 
 
 
 
 

(*) Paru dans le 20 Minutes du 29 février 2008.

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Published by Didier HACQUART - dans Parti Socialiste