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Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.

Le pouvoir au bord du vide, par le Parti de Gauche

 


 

Cela bouge dans le pays et le pouvoir commence à tanguer.

 

Ce n’est pas aux partis politiques d’appeler à la grève générale et au blocage du pays. C’est aux organisations syndicales de trouver le meilleur moyen pour faire avancer leurs revendications en tenant compte des « réalités de terrain ».

 

Toujours est-il que les choses évoluent au fil des semaines. Le 2 octobre a été un succès avec l’arrivée des jeunes dans les cortèges et de personnes qui n’avaient pas forcément l’habitude de venir manifester. Au travers des retraites c’est un ras le bol qui s’installe face aux injustices. L’affaire Woerth-Bettencourt un peu en sommeil a été un révélateur.

 

Allonger le temps de travail des uns avec la retraite, c’est retarder l’entrée sur le marché du travail des jeunes. Le message commencé à passer.

 

Ensuite, je pense qu’il faut arrêter une certaine hypocrisie et que les partis politiques de gauche doivent être clairs. Je veux parler de la barre des 60 ans qui faut absolument maintenir, mais aussi des années de cotisation qui de fait va faire dépasser nombre de salariés la barre des 60 ans. Je suis le premier concerné et je ne suis pas le seul, ne serait – ce que pour ma génération du fait de l’allongement des études, et pour les générations suivantes du fait de l’entrée tardive sur le marché du travail çà cause du chômage.

 

A suivre !

 

DH

 

 

 

 

 


 

  

compte-manifestants

 

Avant même que les manifestations de l'après-midi ne commencent, la « nouvelle » tournait en boucle chez les journalistes : la mobilisation du 23 septembre enregistrait un recul. La source, bien sûr fiable et vérifiée, de cette « information » ? Un communiqué de presse de l'Elysée diffusé dans la matinée, annonçant des chiffres de grévistes dans la fonction publique avant même que leur décompte ait matériellement pu avoir lieu.

 

Dans la journée, la police s'évertuait à obéir aux consignes présidentielles. Cette fois la politique du chiffre recommandait de ne pas trop voir de manifestants. Admirons la vigilance du ministère de l'Intérieur qui a su éviter de compter 3000 manifestants de plus, ce qui l'aurait empêché d'annoncer triomphalement moins d'un million de manifestants, puisqu'il en a totalisé 997 000 ! On comprend que plus personne n'accorde de crédit à ces truquages. Et chacun là où il était a pu constater que la mobilisation se maintenait voire s'élargissait. Le fait nouveau et décisif, c'est que la grève s'est élargie dans le privé, touchant les raffineries, la métallurgie, le commerce... Ces grévistes ne sont pas pris en compte par la communication élyséenne. Mais le patronat prend très au sérieux ces grèves qui attentent directement à son tiroir-caisse. Du coup ses représentants politiques à droite deviennent nerveux.

 

Premier résultat : le feu est allumé à l'UMP. Copé et Devedjian pilonnent Xavier Bertrand. Fillon cultive sa différence, Balladur aussi, sans parler de Juppé. Bref c'est la chienlit à droite, où l'angoisse des retours de boomerang électoraux étreint les futurs candidats aux cantonales et aux législatives. C'est le meilleur baromètre du rapport de forces social ! Les politiques libérales appliquées ailleurs sous la houlette de la Commission Européenne et du FMI ne passent toujours pas en France. En cela c'est un complet échec pour Sarkozy : la révolution culturelle qu'il voulait engager pour effacer le programme du Conseil national de la Résistance et faire un mai 68 à l'envers » a échoué. Le pays se dresse dans ses profondeurs contre la réforme. Chaque jour qui passe étend le cercle de la contestation. La droite a donc enduré le joug sarkozien pour rien ! Crise sociale et crise politique se rejoignent. Les prochaines semaines jusqu'au vote final du Sénat vont être longues pour le pouvoir.

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