A Durban, un nouveau Sommet sur le climat s'achève. Malgré les 36 heures supplémentaires accordées aux grands de ce monde, le résultat est toujours le statu quo. Et pendant ce temps, la planète continue de se réchauffer, inexorablement.
Le sommet de Durban s'achève sur un accord signé par 190 pays, dont la Chine, l'Inde et les États Unis, certes... Qui vise l'établissement en 2016 pour mise en œuvre en 2020 d'un prolongement du protocole de Kyoto, seul accord contraignant à ce jour, d'accord. Mais sans contrainte juridique, et sans nouveaux engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Sur un un accord qui réaffirme les mécanismes du marché carbone, dont on sait la puissance à alimenter la bulle spéculative et l'impuissance à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Sur la réaffirmation d'un Fonds Vert destiné aux pays les plus menacés, déjà acté à Copenhague avec un objectif de 100 milliards par an an après 2020, mais dont on ne sait toujours pas comment il sera alimenté.
Aux dernières nouvelles, le monde continue de s'acheminer vers une hausse de la température globale de plus de 3°C. Pour le Front de gauche, les responsables de cette catastrophe annoncée devront en être rendus pénalement comptables devant un futur Tribunal de justice climatique.
Le Front de Gauche réaffirme l'urgence absolue à sortir des énergies carbonées. Des alternatives existent, alors cessons d'attendre un improbable accord à 190. Agissons, dès 2012, que la France montre l’exemple.
Transition énergétique, planification écologique : il y a urgence, nous n'avons qu'une planète !