Le blog politique de Didier HACQUART, Maire adjoint PS à Vitrolles (2002 - 2008). Après 5 années de gestion MEGRET Vitrolles est retourné dans le giron Républicain après l'élection partielle d'octobre 2002 ! Fin 2008 je quitte le PS pour le Parti de Gauche.
Mine de rien c’est un évènement historique ! Je me rappelle il y a quelques années un voyage à titre professionnel aux Etats – Unis. La question qui revenait à chaque fois concernait le fonctionnement de notre système de protection sociale. C’était au début des années 9o, et pourtant mes interlocuteurs travaillaient plutôt dans des grandes entreprises… Dire que les libéraux qui nous gouvernent veulent tout remettre en cause…
Ce qui est classe aussi, c’est l’intervention de Barak OBAMA. Inutile de faire la comparaison avec notre Sarko…
Malheureusement, il doit y avoir un nouveau vote. espérons que...
DH
Barack Obama remporte la bataille sur la réforme du système de santé...
“Ce soir nous avons surmonté le poids de la politique, alors que tous les spécialistes nous affirmaient que ce n‘était plus possible. Nous n’avons pas cherché à échapper à nos responsabilités, nous les avons endossées. Nous n’avons pas eu peur de notre avenir, nous l’avons façonné. Le Congrès des Etats-Unis a finalement déclaré que les travailleurs américains, que les familles américaines et les petites entreprises méritent la sécurité. Ils méritent aussi de savoir que dans ce pays, ni la maladie, ni un accident ne pourra mettre en danger les rêves de ceux qui ont travaillé toute une vie. Ce jour ne représente pas la fin des défis pour notre pays. Nos efforts pour relancer l‘économie continuent. Nos efforts pour promouvoir la création d’emplois dans le secteur privé vont aussi de l’avant comme nos efforts pour rendre les rêves des familles américaines de nouveau possible. Nous marchons avec une confiance renouvelée, revigorés par cette victoire au nom du peuple américain”.
Après le Sénat, la Chambre des Représentants a elle aussi voté en faveur du projet après des mois de tractations par 219 voix contre 212. Une majorité de 216 voix était nécessaire, une bataille menée jusqu‘à la dernière minute par les démocrates et le chef de la Maison Blanche.
Pour en savoir plus :
[ 23/03/10 ]
Pas loin de 50 millions d'Américains, majoritairement employés dans des entreprises de moins de 50 personnes, sont concernés par cette réforme. Pris dans une véritable tenaille, ils ne bénéficient pas du soutien de leur employeur pour financer leur assurance et n'ont pas accès à l'aide publique réservée aux plus démunis (Medicaid). « Quand on devient pauvre, on bascule dans Medicaid et on est couvert », résume Victor Rodwin. Une des données majeures de la réforme consiste à élever le seuil d'éligibilité à « ce statut de pauvreté ». « Cela bénéficiera à environ 15 millions de personnes supplémentaires. C'est un peu comme la CMU en France. Mais les médecins n'aiment pas trop le Medicaid, car c'est très mal remboursé », indique le chercheur new-yorkais.
Cet ensemble consomme beaucoup d'argent : plus de 7.000 dollars par an et par patient en 2007, contre environ 3.300 dollars en France (voir tableau). La part payée par le malade (reste à charge) est plus élevée outreAtlantique (890 dollars) qu'en France (246 dollars). Ces dépenses considérables (16 % du PIB) sont, selon Victor Rodwin, affectées d'un « gaspillage épouvantable » (estimé à 700 milliards de dollars par un cabinet d'audit).
Une des premières sources d'économies envisagées par la réforme vise la réduction « des hospitalisations évitables ». Selon, Victor Rodwin, « les maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardio-vasculaires sont mal prises en charge par le système de soins primaires assuré par les généralistes ». Selon le chercheur américain, la mise en place de cette réforme va prendre des années et va se traduire par une vaste vague d'expérimentations. « C'est une des grandes différences avec le système français. Vous avez du mal à faire des expériences qui ne s'applliquent pas à tout le monde. »