28 février 2007
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La candidate Socialiste et le PS prend position sur AIRBUS et le plan de restructuration POWER 8. Enfin, nous entendons parler de politique industrielle, d’implication de l’état, et de problème de parité € / $ à traiter par la Banque Centrale Européenne.Cela tranche avec le "baisemain" de CHIRAC à MERKEL, et un plan accepté par l’UMP de SARKOZY, qui conduit au démantèlement de l’entreprise en France.DHSi elle est élue, Ségolène Royal demandera la suspension" du plan de restructuration d'AirbusSégolène Royal a affirmé mercredi que si elle est élue à la présidence de la République, elle demandera la "suspension" de la restructuration d'Airbus et acceptera que l'Etat remette de l'argent dans l'entreprise."Je remets à plat l'ensemble de la gestion de l'entreprise, je demande une suspension, un moratoire" et "je travaille pour qu'il y ait une concertation et un accord avec Angela Merkel", la chancelière allemande, a-t-elle expliqué sur iTélé.
"Je pense qu'il faut que l'Etat remette au pot, mais sur la base d'un projet industriel franco-allemand solide", a-t-elle ajouté, interrogée sur une éventuelle recapitalisation de l'avionneur européen.
"C'est en associant nos efforts au niveau de l'Europe qu'on peut sortir Airbus de la crise", a-t-elle insisté, dénonçant notamment la direction bicéphale de l'entreprise.
Elle a souligné que la réforme de la Banque centrale européenne (BCE) qu'elle préconise pourrait contribuer à donner de la stabilité à Airbus, qui a fortement pâti de la faiblesse du dollar.
Selon une source proche du dossier, le plan "Power 8" d'Airbus, qui sera présenté mercredi, prévoit la suppression d'environ 10.000 emplois, dont quelque 4.300 en France, 3.900 en Allemagne, jusqu'à 1.500 en Grande-Bretagne et 500 en Espagne.Associated Press 28/02/2007
Communiqué du Bureau national du parti SocialisteLe Parti socialiste s’insurge contre l’annonce de 4200 suppressions d’emplois et de la cession des établissements de Saint-Nazaire et Méaulte prévue par le groupe Airbus, dans le cadre du plan Power 8.Depuis plusieurs années, la logique financière à l’œuvre s’est traduite par une stratégie d’externalisation, de sous-traitance et maintenant de délocalisations, qui a fragilisé l’entreprise, déjà lourdement pénalisée par la parité euro-dollar. La relance d’Airbus doit reposer sur une politique industrielle claire, à la dimension européenne affirmée fermement soutenue par les États partenaires d’Airbus.Le Parti socialiste considère qu’il est essentiel de renforcer la présence des Etats dans le capital d’EADS pour redonner de la visibilité et de la stabilité à la maison mère d’Airbus et ne pas fragiliser l’avenir du groupe.L’État français doit donc prendre ses responsabilités et se substituer au désengagement des acteurs privés ce qui constituerait la meilleure garantie que cette entreprise ne soit pas à terme démantelée.Le Parti socialiste dénonce la suppression par la droite des dispositions de la loi de modernisation sociale, qui laisse aujourd’hui les salariés sans réels moyens de défense.Il déplore de ce point de vue les prises de positions résignées du candidat SARKOZY et de ses porte-parole qui théorisent l’impuissance de l’État et la suprématie des actionnaires privés au sein du groupe.
Published by Didier HACQUART
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dans
Industrie Aéronautique