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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 09:17

Controverse sur l'inhumation de Maurice Papon avec sa Légion  d’honneur (*)
 
 
L'avocat de Maurice Papon a déclenché un début de polémique dimanche en disant vouloir faire enterrer son client avec la Légion d'honneur dont il avait été déchu après avoir été condamné pour son rôle dans la déportation des Juifs sous l'Occupation.
 
L'avocat de Maurice Papon, Francis Vuillemin, a annoncé qu'il veillerait "personnellement" à ce que son client, condamné en 1998 pour complicité de crime contre l'humanité, soit enterré avec la croix de commandeur de la Légion d'honneur que lui avait remise le général de Gaulle.
 
Maurice Papon avait été exclu de l'Ordre de la Légion d'honneur en novembre 1999 après sa condamnation. Il avait été une nouvelle fois condamné en 2004 à 2.500 euros d'amende pour port illégal de cette décoration.
 
Si "Le Parti Socialiste considère qu'inhumer Maurice Papon avec ses insignes de commandeur de la Légion d'Honneur serait un geste blessant et déplacé à l'égard des victimes et familles de victimes de la déportation", la position de Jean - Marie Le PEN est évidemment toute autre. considère qu'inhumer Maurice Papon avec ses insignes de commandeur de la Légion d'Honneur serait un geste blessant et déplacé à l'égard des victimes et familles de victimes de la déportation", la position de est évidemment toute autre.
 
Pour le PS, "un tel geste ne viserait qu'à offrir à Maurice Papon une forme de réhabilitation posthume, voire de négation des faits graves et indignes dont il a été reconnu coupable." , voire de négation des faits graves et indignes dont il a été reconnu coupable."
 
Jean-Marie Le Pen s'est montré lui plutôt favorable à la requête de l'avocat de Maurice Papon.
 
"Il me paraît que les décorations qu'on a gagnées, qu'on a méritées, je ne vois pas ce qui pourrait vous empêcher, surtout quand on est mort... Ce serait un geste vraiment petit, vraiment bas que d'empêcher la famille de Maurice Papon de lui rendre ce dernier hommage", a déclaré le président du Front national dans le cadre de l'émission Le Grand Jury sur RTL et LCI.
 
A l’heure de la normalisation de la pensée de Jean – Marie Le PEN, il est bon de rappelé quelques épisodes de notre histoire. Encore une fois sa prise de position démontre que Jean - Marie Le PEN ne doit pas être banalisé
 
(*) Reuters 19/02/2007
 

 « Je me suis caché dans un minuscule placard» (*)
 
 
Michel Slitinsky, 71 ans, qui a lancé l'affaire, a raconté l'arrestation de sa famille lors du procès.
 
«Quand il a entendu les policiers français taper contre le volet, mon père a dit : "On va être pris comme des rats." Il était une heure du matin, le 19 octobre 1942. Ils ont emmené mon père dans un fourgon. Moi, j'avais 17 ans, Alice, ma sœur, 22. Ma mère, impotente, était à l'étage. Puis ils sont revenus, l'un m'a dit : "C'est à ton tour, mon drôle." J'ai monté trois marches de l'escalier, et j'ai attrapé un fer à repasser que je lui ai foutu sur la gueule, il est tombé sur l'autre, et j'ai arraché les plombs du compteur. Le temps qu'ils reviennent avec une lampe torche, Alice s'est cachée au grenier, moi dans un minuscule placard.Il était une heure du matin, le 19 octobre 1942. Ils ont emmené mon père dans un fourgon. Moi, j'avais 17 ans, Alice, ma sœur, 22. Ma mère, impotente, était à l'étage. Puis ils sont revenus, l'un m'a dit : J'ai monté trois marches de l'escalier, et j'ai attrapé un fer à repasser que je lui ai foutu sur la gueule, il est tombé sur l'autre, et j'ai arraché les plombs du compteur. Le temps qu'ils reviennent avec une lampe torche, Alice s'est cachée au grenier, moi dans un minuscule placard.
 
 «Ils ont trouvé ma sœur, et ont harcelé ma mère pour savoir où j'étais. J'étouffais dans mon placard, je suis monté au grenier, et, de là, sur les toits, je me suis accroché à la cheminée, je tremblais. A l'aube, je suis redescendu, et je suis allé en bicyclette chez le fiancé de ma sœur, qui m'a caché huit jours. Mais, pour pisser, il fallait aller dans la cour, et les voisines étaient bavardes...
 
«Ma sœur a été libérée en décembre 1942. Elle avait fait tellement de bruit que les Allemands avaient décidé qu'on ne déportait pas les juifs français : mes parents étaient d'origine russe, mais nous, on était Français. Il y a eu une pétition dans le quartier pour la sauver, et elle est sortie. Après la guerre, elle est tombée par hasard sur les deux flics qui nous avaient embarqués. On a porté plainte en 1947, j'ai commencé à travailler sur les documents, et bientôt sur Papon. Pour les policiers, j'ai su en 1968 qu'ils avaient eu un non-lieu.»
 
 

Préfet sous LAVAL, préfet sous de GAULLE, Ministre sous GISCARD, et criminel en 1942…
 
 
3 septembre 1910 : naissance à Gretz, en Seine-et-Marne. Son père, notaire, est élu maire du village en 1919.
 
1920-1930 : études au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Membre des jeunesses radicales socialistes. Diplômé de Sciences politiques.
 
Février 1931 : attaché au cabinet du ministre de l'Air dans le premier gouvernement Laval.
 
Juillet 1935 : rédacteur au ministère de l'Intérieur. Dès 1936, attaché au cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil (gouvernement Léon Blum).
 
1939-1940 : mobilisé au 2e régiment d'infanterie coloniale, il s'embarque pour Tripoli, au Liban. Rapatrié pour raisons de santé.
 
1941 : à Vichy, sous-préfet de 1re classe.
 
Mai 1942 : nommé préfet régional d'Aquitaine par Pierre Laval, en charge des questions juives.
 
 
Août 1944 : à la Libération, il est nommé préfet des Landes, puis directeur de cabinet du commissaire de la République d'Aquitaine Gaston Cusin.
 
Octobre 1945 : sous-directeur de l'Algérie au ministère de l'Intérieur.
 
Janvier 1947 : préfet de Corse, nommé par le gouvernement Blum.
 
Octobre 1949 : préfet de Constantine en Algérie.
 
Juin 1954 : secrétaire général du protectorat du Maroc (nommé par le gouvernement Mendès-France).
 
1958-1967 : point d'orgue de sa carrière administrative, il est nommé préfet de police de Paris, poste qu'il occupe neuf ans. , poste qu'il occupe neuf ans.
 
1961 : A Paris, les forces de police placées sous l'autorité de Papon répriment très brutalement une « marche de paix » organisée par le FLN algérien 
 
 
1967 : remplacé par Maurice Grimaud, il «pantoufle» comme PDG de Sud-Aviation, ancêtre de l'Aérospatiale., ancêtre de l'Aérospatiale.
 
1968 : une nouvelle carrière politique commence. Il est élu député UDR (gaulliste) du Cher, réélu en 1973 et en 1978 sous l'étiquette RPR.
 
1973 à 1978 : rapporteur général du budget.
 
1978-1981 : Raymond Barre, sous la présidence de Giscard d'Estaing, lui confie le poste clé de ministre du Budget, qu'il gardera jusqu'à l'élection de Mitterrand., qu'il gardera jusqu'à l'élection de Mitterrand.
 
8 décembre 1981 : Après un article du Canard enchaîné évoquant son nom dans la déportation de Juifs de Gironde sous l'Occupation, Me Gérard Boulanger dépose les premières plaintes.évoquant son nom dans la déportation de Juifs de Gironde sous l'Occupation, Me Gérard Boulanger dépose les premières plaintes.
 


http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/235920.FR.php

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Published by Didier HACQUART - dans FN - MNR et Extrème Droite