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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 10:17



Ségolène est certes désignée par le PS, mais rien n’est gagné encore pour 2007. Comme je l’ai déjà dit, il suffit de voir les réactions de la gauche antilibérale à sa candidature.

 
A suivre.
 
DH
 
 

La désignation de Ségolène Royal va-t-elle rassembler ou diviser la gauche ?

 

LEMONDE.FR | 17.11.06 | 17h05  •  Mis à jour le 17.11.06 | 19h16


La désignation de Ségolène Royal comme candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle pourrait amener à une recomposition de la gauche. Au sein du parti, dès l'annonce de la victoire de Mme Royal, malgré leur "tristesse", les lieutenants des deux candidats vaincus ont envoyé un message de ralliement à la gagnante. "L'heure est à la mobilisation contre la droite, a confirmé vendredi Dominique Strauss-Kahn, dans une brève prise de parole. La mienne est totale". "Plus que jamais, je me sens à la disposition du Parti socialiste, de la gauche et de la France", a-t-il ajouté, sous-entendant tout de même, comme son fidèle soutien Pierre Moscovici la veille, que c'est au vainqueur qu'il incombe de rassembler.

 

Ségolène Royal a tenu à montrer qu'elle recevait le message cinq sur cinq, en faisant vœu jeudi soir de "rassembler" le Parti socialiste. La main tendue visera aussi les partenaires de gauche, au-delà du PS lui-même. "Nous allons rediscuter avec les radicaux de gauche, avec Jean-Pierre Chevènement", a précisé jeudi soir Arnaud Montebourg, le porte-parole de la candidate, sur France 2. Le récent candidat Chevènement a surpris en déclarant, dès son premier meeting de campagne lundi, qu'il n'excluait ni le "retrait" de sa candidature, ni une "concertation" avec le Parti socialiste.

 

Vendredi, Noël Mamère a montré que les Verts ne comptaient pas rester absents des négociations à venir. "Il faut qu'elle soit la candidate de toute la gauche au deuxième tour. On doit obtenir d'elle et du PS, dès le premier tour, un certain nombre de signes pour l'éventuelle signature d'un contrat de gouvernement", a formulé sans ambiguïté sur i-Télé le député-maire de Bègles, en Gironde, candidat des Verts en 2002 ; des Verts dont il ne peut pas imaginer qu'ils en restent à trois seuls députés. Les appétits semblent s'aiguiser autour de ce qui ressemble de plus en plus à une nouvelle gauche plurielle.

 

FORCES CENTRIFUGES À LA GAUCHE DE LA GAUCHE

 

Pourtant, chez les strauss-kahniens et les fabiusiens, réunis pour la soirée électorale jeudi, on pouvait aussi entendre une autre musique, moins douce aux oreilles de Ségolène Royal. "On a créé les conditions pour amener Sarkozy au pouvoir pour cinq ans", a lâché un fabiusien, résumant l'amertume. Sur le blog de Dominique Strauss-Kahn, ou parmi les commentaires des abonnés du Monde.fr, on sentait que la blessure était assez profonde pour qu'un nombre non négligeable de socialistes envisagent clairement de se détourner de la candidate du PS, pour se diriger par exemple vers le centre. "Jamais Ségolène Royal ? Mais qu'entends-je donc ?, tentait d'argumenter en retourJean Marc G., un internaute fabiusien "rallié", sur Le Monde.fr, vendredi. Vous préférez donc Le Pen et Sarko ?! (...) Aussi, à ce que je lis, il semblerait que ce soit les strauss-kahniens les plus amers, et qui parlent de ficher le camp chez Bayrou ! Reprenez-vous !"

 

Si des voix socialistes pourraient filer vers le centre, les forces centrifuges pourraient aussi jouer en faveur de la "gauche de la gauche". "Je me demande ce que je vais faire, a affirmé jeudi soir le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, apparemment très touché. La responsabilité des collectifs antilibéraux est plus grande que jamais : ils doivent arriver à dégager un candidat commun entre eux. (...) Autrement, la gauche va être déséquilibrée, si elle est uniquement appuyée sur le centre gauche."

 

La Ligue communiste révolutionnaire a envoyé un message vendredi : le choix de Mme Royal "ne peut que renforcer la nécessité d'une candidature anticapitaliste à la présidentielle de 2007, candidature ne développant aucune illusion de convertir le Parti socialiste à l'antilibéralisme, et donc claire sur le refus de toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec le PS", a affirmé l'organisation trotskiste. Son candidat, Olivier Besancenot, refuse de participer directement aux négociations sur un candidat unitaire et accuse le PCF de rester un allié du PS, notamment dans les élections locales.

 

"Suite à la situation nouvelle créée à gauche par la désignation de Ségolène Royal comme candidate du Parti socialiste", les communistes ont décidé de réunir lundi leur conseil national pour discuter de "la responsabilité du PCF". A chaud, jeudi, la candidate désignée par les communistes pour briguer l'investiture unitaire antilibérale, Marie-George Buffet, avait dénoncé vendredi les prises de position de Mme Royal, qui "traduisent et même confirment l'aggravation d'une orientation politique préoccupante du PS". Elle a appelé à des "initiatives fortes" pour le rassemblement de "toutes les sensibilités de gauche" dans la perspective de la présidentielle. Le moment est crucial, car les collectifs unitaires n'ont toujours pas réussi à franchir leur principale difficulté : s'entendre sur le nom du candidat commun.

 

Alexandre Piquard

 

Les antilibéraux se mobilisent contre la candidature de Ségolène Royal

 

LEMONDE.FR Avec AFP | 18.11.06 | 09h19  •  Mis à jour le 18.11.06 | 09h20


Alors que Ségolène Royal n'en finit pas recueillir les soutiens des leaders socialistes, la gauche radicale a ouvert un feu nourri contre la candidate socialiste. Selon elle, Mme Royal "se range carrément derrière les libéraux et vogue sur le terrain de Nicolas Sarkozy", a déclaré la LCR.

 

Dans sa première déclaration de candidate du PS à la présidentielle, vendredi, Mme Royal a pourtant souhaité "unir toute la gauche dans sa diversité, puis rassembler une majorité de Français". L'appel a été entendu par le PRG, qui a déjà renoncé à présenter Christiane Taubira en échange d'un accord électoral avec le PS : Mme Royal est "bien placée pour créer une dynamique d'espérance" et emporter "l'adhésion d'une large majorité de Français", s'est réjoui son président Jean-Michel Baylet.

 

Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC pour 2006, à qui Mme Royal avait tendu la main la semaine dernière, a salué aussi sa "victoire incontestable" et dénoncé les "mauvais procès" faits à son encontre. Il l'a appelée à "rebattre les cartes" au PS, pour faire prévaloir des conceptions "ambitieuses et raisonnables" sur "la sécurité, la nation, l'Europe". De son côté, Noël Mamère, député des Verts, a promis à la candidate socialiste le soutien des Verts au deuxième tour, tout en formulant des "exigences" pour un "éventuel contrat de gouvernement".

 
"ROYAL, LIBÉRALE"
 

Réunis vendredi soir à Montpellier devant 4 000 personnes, les leaders de la gauche antilibérale ont vivement critiqué les positions de la candidate socialiste. Celles-ci "confirment l'aggravation d'une orientation politique préoccupante du PS", a également estimé le numéro un communiste Marie-George Buffet.

 

Le PCF se sent investi d'une nouvelle "responsabilité" pour redonner de l'élan au rassemblement de la gauche antilibérale qui tente - avec beaucoup de mal - à s'accorder sur un candidat unique en 2007, notamment en raison de l'insistance communiste à ce que Mme Buffet soit cette championne.

 

Mme Buffet a appelé vendredi à des "initiatives fortes" pour le rassemblement de "toutes les sensibilités de gauche". Geste inhabituel, le PCF a décidé de réunir son Conseil national lundi pour évaluer la nouvelle donne.

 
MÉLENCHON À MONTPELLIER
 

A Montpellier, les Collectifs antilibéraux ont reçu vendredi le soutien de Jean-Luc Mélenchon en personne, qui s'est dit "très déçu" et "consterné" par le raz-de-marée en faveur de Mme Royal. Le bouillant sénateur PS devait participer à un meeting des antilibéraux à Montpellier vendredi soir, insistant sur la nécessité pour les Collectifs de "dégager un candidat commun".

 

"La désignation de Ségolène Royal laisse un espace politique aux antilibéraux, qui aurait été plus réduit si Laurent Fabius avait été élu", souligne Frédéric Dabi, de l'institut IFOP. Mais il souligne les handicaps de la gauche radicale à cinq mois des échéances : le réflexe du "vote utile" et le "tout sauf Sarko" qui va drainer des voix vers la candidate socialiste. A l'écart du chaudron antilibéral, Arlette Laguiller, candidate de LO, a prévenu que Ségolène Royal pourrait "remporter" la présidentielle, mais "sans garantie que cela change quelque chose pour les classes populaires".

 

Quant aux autres leaders de la gauche antilibérale, José Bové, Marie-George Buffet et Clémentine Autain, ils ont pronostiqué la présence de la gauche antilibérale au second tour de l'élection présidentielle.



A la gauche du PS, l'espoir d'un possible espace électoral

 

LE MONDE | 18.11.06 | 12h48  •  Mis à jour le 18.11.06 | 12h48


Le choix des adhérents socialistes en faveur de Ségolène Royal comme candidate du PS à la présidentielle ne semble pas perturber les autres candidats de la gauche. Ils l'attendaient et patientaient pour entrer en campagne. Mais, tant ses anciens alliés de la gauche plurielle que l'extrême-gauche veulent croire que cette désignation peut leur ouvrir un espace électoral.

 

La victoire de la députée des Deux-Sèvres ne surprend guère du côté de la gauche antilibérale. A leurs yeux, la candidate aurait été désignée par les médias et les sondages. Même l'ampleur du soutien ne semble guère troubler les anciens ténors du non à la Constitution européenne qui tentent de trouver un candidat commun : le vote traduit une adhésion à un projet "social-libéral" et une dérive droitière qu'ils dénoncent depuis des mois. "C'est un choix cohérent pour une campagne blairiste", lâche José Bové, l'un des cinq prétendants à la candidature unique. Ses amis sont plus nuancés. "Ce mouvement de droitisation du PS ne nous réjouit pas car c'est une mauvaise nouvelle pour le peuple", assure ainsi Clémentine Autain, autre postulante.

 
APPÉTITS AIGUISÉS
 

L'aspiration au changement de tête à l'intérieur d'un parti jugé vieillissant et la volonté de désigner une candidate capable de faire gagner la gauche sont bien comprises. Mais c'est pour mieux dénoncer ces "illusions". "La gueule de bois risque d'être dure", prévient Olivier Besancenot, candidat de la LCR. Ce désir de renouvellement serait même une "arnaque", selon Mme Autain. "L'alternative à Sarkozy ne peut être une gauche "royale"", assure Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, "proposée" par son parti comme candidate unitaire.

 

Depuis jeudi 16 nombre et les résultats de la primaire socialiste, les appétits se sont en tout cas aiguisés. Tous les concurrents potentiels à la gauche du PS veulent croire que cette désignation libère des perspectives. "Cela crée une place pour une bouffée d'air frais sur les questions de discriminations et les questions sociales", prédit M. Besancenot.

 

"C'est un choix qui renforce l'urgence de notre rassemblement antilibéral", avertit de son côté José Bové. L'enjeu est clair désormais : gagner la gauche du PS. "On doit être capable de convaincre l'électorat socialiste qui ne se retrouverait pas dans la campagne de Royal", juge Patrick Braouezec, député communiste de Seine-Saint-Denis.

 

Seule Dominique Voynet, ne fait aucun pari. "Je me suis préparée depuis des semaines à cette désignation. L'ampleur du vote ne change rien", explique la candidate des Verts qui disait jusqu'alors patienter pour entrer elle-même en campagne. Si elle attend "avec impatience" que le débat électoral s'engage, elle avoue aussi qu'en raison de la popularité de la candidate PS, "les choses ne vont pas être simples". Pour ne pas injurier l'avenir, l'ancienne ministre de l'environnement a félicité Mme Royal par SMS en lui souhaitant "bonne chance".

 

Sylvia Zappi

Article paru dans l'édition du 19.11.06

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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007