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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 15:40


Malgré la campagne interne du PS, pour désigner le meilleur candidat pour 2007, SARKOZY nous dévoile un peu plus son programme.

 

Ceux qui pensent que SARKOZY est proche des salariés sont trompés par les apparences. Nous en avons pour preuve son ovation lors de l’université d’été du MEDEF.


Il est bon de revenir sur quelques unes de ses déclarations. SARKOZY jouent sur tous les tableaux. D’un coté il joue sur le coté populiste pour séduire un certain électorat et empiéter sur le terrain du FN, de l’autre, il  conforte ses positions libérales, ce qui ne manque pas de séduire le MEDEF. Il faut le dire, le redire et le faire connaître.

 

SARKOZY, est un réel usurpateur à la solde de la haute finance. Ce n’est pas le défenseur « du pauvre peuple » qu’il souhaite paraître. SARKOZY s’attaque donc ouvertement aux 35 heures et au droit de grève...

 
 
 
Nicolas, star du MEDEF…
 
 

La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, a clos jeudi l'université d'été de la première organisation patronale de France en présence de Nicolas Sarkozy, dernier invité de marque, qui a tenu un véritable discours de campagne présidentielle devant plusieurs centaines de chefs d'entreprise conquis.

 

La huitième université d'été du MEDEF s'est achevée jeudi en début d'après-midi sur le campus de l'école des hautes Etudes Commerciales (HEC) de Jouy-en-Josas (Yvelines), après trois jours de débats économiques, sociaux et philosophiques sur le thème: "concilier l'inconciliable".

 

Actualité électorale oblige, à quelques mois de l'échéance présidentielle, de nombreux représentants politiques de premier plan ont été présents. Le ministre de l'Economie Thierry Breton, l'ancien ministre socialiste de l'Economie Dominique Strauss-Kahn, ou encore le président de l'UDF François Bayrou sont venus cette année participer aux rencontres. Egalement conviée, Ségolène Royal a "poliment décliné" l'invitation, selon le MEDEF.

 

A l'applaudimètre patronal, c'est le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, venu le dernier jour, qui a remporté un véritable triomphe, attaquant le "modèle social français", ou encore taclant les socialistes à de nombreuses reprises, et remettant encore une fois en cause les 35 heures.

 

"Ce n'est pas la peine d'aller inventer la pierre philosophale. La France ne s'est pas encore remise du choix historiquement stupide d'expliquer aux gens qu'en travaillant moins on pouvait gagner davantage", a lancé Nicolas Sarkozy, qui s'expliquait devant 300 chefs d'entreprise réunis pour la séance plénière de clôture de l'université d'été.

 

=> Le sens de la vie suivant le MEDEF et les libéraux comme SARKOZY, c’est de travailler de plus en plus, et de plus en plus longtemps ! C’est vrai qu’en s’usant au travail, jusqu’à 65 ans et plus, cela réduira le problème des retraites. C’est en fait un non – sens historique, et une remise en cause du progrès social de ces 100 dernières années.  

 

Longuement applaudi, il a également expliqué que "le modèle social idéal, c'est celui qui donne un emploi à chacun. Ce n'est donc plus le modèle social français". Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait "en tant que politique", a aussi lancé qu'il fallait "faire plus pour ceux qui ont moins, mais en même temps arrêter de considérer qu'il y a un guichet ouvert et que même si on ne se donne pas la peine de se lever le matin, on a droit à des allocations".

 

=> Les plus de 2 millions de chômeurs et tous les exclus du travail apprécieront. En 2006, la droite libérale incarnée par SARKOZY est encore su le schéma de considérer les chômeurs, comme des fainéants et oisifs, qui profitent du système. C’est particulièrement choquant. Sait –il au moins ce que c’est un chômeur en fin de droits qui se retrouve sans rien à la fin du mois ? Mais c’est un discours qui doit plaire effectivement au MEDEF.

 

Sur le droit de grève, Nicolas Sarkozy a proposé une loi prévoyant un vote à bulletins secrets dans les universités, les administrations et les entreprises au bout de huit jours de conflit social, "pour en finir avec les dictatures de certaines minorités".

 
=> Sans droit de grève, aurions nous obtenu les congés payés, la semaine de 40 heures en 1936, etc. ? Si les salariés avaient attendus que cela vienne d’un patronat compréhensif et progressiste, ils auraient attendus très longtemps… Remette en cause le droit de grève, est le rêve du MEDEF, en ôtant aux salariés, leur seul et réel pouvoir.

 

Après 30 minutes de discours, et après avoir été ovationné à peine arrivé, Nicolas Sarkozy a quitté le campus sans répondre aux questions des très nombreux journalistes. Avant de partir, il a invité son auditoire à "fortement participer aux débats" en vue de l'échéance de 2007, propos immédiatement repris par Laurence Parisot.

 

=> Rien de plus normal, que le MEDEF participe au débat électoral, s’il reste à sa place, comme d’autres instituions de la société civile, et que les patrons ne fassent pas de menace vis_ à vis de telle ou telle mesure proposée… Trouver démagogique une mesure qui consiste à augmenter le SMIC immédiatement de 100 €, car elle menacerait l’économie des entreprises. La remarque est d'autant plus déplacée, lorsque l’on voit les salaires de quelques patrons, leur niveau d’augmentation en 2005, sans parler des stocks-  opions…

 

La présidente du MEDEF a ainsi expliqué qu'elle souhaitait que la France se concentre sur l'élection présidentielle et fasse l'effort de se mettre "au bon niveau du débat", laissant entendre que l'université d'été patronale devait largement y contribuer. "Ce que nos tables rondes ont montré", a-t-elle ainsi dit, "c'est qu'il y a des enjeux de moyen terme -la question de l'énergie- et des questions économiques et sociales également".

=> Très bien, mais en démocratie, c'est le peuple qui est souverain et qui décide ce qui est bon pour lui. Désolée, Madame PARISOT, mais nous n'avons pas vraiment besoin de vos conseils, et le débat sera au niveau que nous souhaitons !

 
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Published by Didier HACQUART - dans Présidentielles 2007