Il y a des occasions qui justifient malheureusement la "reprise du service"...
A Marseille, la 10 janvier 2015...
Pour mieux connaitre l’histoire
politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre
disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à Vitrolles.
Il y a des occasions qui justifient malheureusement la "reprise du service"...
A Marseille, la 10 janvier 2015...
Le FN a lancé sa campagne électorale pour les municipales 2014. Après avoir « éjecté » son candidat auto désigné ( ?) Adrien RODINI, un nouveau venu est désigné : Pierre MESSIKA.
Ce qu’il y a de bien avec internet, c’est que l’on trouve tout !
Manifestement, Pierre MESSIKA, n’est pas un « FN light », bien qu’adoubé par « Le PEN fille » :
Voir l’article et le commentaire de Pierre MESSIKA :
http://notrefrancedefiguree.com/2013/01/26/la-dictature-socialiste/comment-page-1/
Cela confirme que le FN reste le FN, qu’il ne peut pas être light, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, qu’il soit représenté par le père ou la fille, par RONDINI ou MESSIKA à Vitrolles !
A suivre malheureusement, mais je rappelle qu'à Vitrolles, le FN on a déjà donné...
DH
Il fait facile de noyer le citoyen sous les chiffres, surtout lorsque l’on parle de milliards. A notre échelle individuelle cela dépasse notre capacité à appréhender des sommes folles…
Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) dans son rapport de fin mars, met en avant un déficit de l’ordre de 20 milliards d’€ en 2020. C’est évidemment énooooorme comparé à notre budget !
Mais ce chiffre est peut-être à mettre en parallèle de la fraude fiscale en France, évaluée entre 60 et 80 milliards d’€…
Cherchez l’erreur, sur le grave problème de financement de nos retraites ? C’est ce « grave problème » qui justifierait un allongement des cotisations, etc. etc.
Bref, on se moque de nous…
DH
Pour le déploiement de la fibre pour tous les vitrollais, en immeubles ou en pavillon individuel.
Nous demandons à l'opérateur ORANGE de tout mettre en œuvre , conformément à son engagement de juin2012, pour raccorder à la fibre optique tous les foyers vitrollais immeubles collectifs et individuels. Ce raccordement doit se faire conformément au plan présenté en juin 2012.
Nous demandons au Maire de Vitrolles de tenir ses engagements, annoncés lors de la présentation conjointe avec ORANGE en juin 2012. Nous demandons qu' il intervienne également auprès de l'opérateur Orange pour accélerer la mise en œuvre effective de la fibre sur tout le territoire de notre commune.
Nous demandons aux responsables d' Orange de venir présenter leur projet , financé par de l' argent public , aux contribuables vitrollais réunis dans l'association Vitrolles ADSL.
Il y a très longtemps que je dis qu'un accident majeur sur une centrale de la vallée du rhône aurait des conséquences majeures pour la France. Imaginez qu'il ne soit plus possible d'aller de Paris à Marseille via Lyon, car l'autoraoute serait coupée ! Et ce n'est qu'un des petits problèmes pratiques que nous aurions à résoudre.
On ne parle même pas d'un grave problème sur la centrale proche de Paris...
Ceci dit, l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) commence à évaluer les couts d'une telle catastrophe... Je conteste d'aborder le problème par une approche purement économique, par si cela peut émouvoir nos dirigeants, alors pourquoi pas !
Je vous conseille la lecture de l'article des Echos sur le sujet...
DH
L'Autorité de sûreté nucléaire le répète souvent pour appuyer sa doctrine : « L'accident nucléaire est possible en France. » Presque deux ans après la tragédie de Fukushima, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui joue un rôle d'expert public sur les risques liés à l'atome, a présenté, hier soir au centre de recherche de Cadarache (Bouches-du-Rhône), ses travaux sur « le coût d'un accident nucléaire ». Ceux-ci s'appuient sur une étude présentée en novembre lors du forum Eurosafe à Bruxelles. Cette étude évalue l'impact économique pour la France d'un accident grave (niveau 6 sur l'échelle Ines) à 120 milliards d'euros, et celui d'un accident majeur (niveau 7, comme Tchernobyl ou Fukushima) à 430 milliards d'euros. Des coûts sans commune mesure avec l'explosion de l'usine AZF ou le naufrage de l'« Erika », évalués autour de 2 milliards d'euros. Un tel accident serait de fait inédit en France : le plus grave, intervenu à Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) en 1980, a été classé au niveau 4. Un accident de niveau 6 correspondrait à une fusion du coeur du réacteur, suivie de rejets radioactifs « contrôlés ».
Sur les 120 milliards d'euros, le premier poste serait, paradoxalement, un « coût d'image » (47 milliards d'euros), lié à une chute du tourisme et des exportations agroalimentaires. Le deuxième (44 milliards d'euros) correspondrait à une forme de transition énergétique accélérée : un accident réduirait la durée d'exploitation des centrales de dix ans, estime l'étude. Le coût global, qui représenterait 6 % du PIB, soit de « trois à six années de croissance » serait ainsi plus national que local. Alors que les associations antinucléaires rappellent que la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) n'est qu'à 100 kilomètres de Paris à vol d'oiseau, « les écarts de coût en fonction de la localisation existent mais ne sont pas majeurs », note l'étude.
Dans ce type d'accident, le nombre de « réfugiés radiologiques » serait limité à 3.500 personnes, ce qui constitue la grande différence avec un accident de niveau 7. Des rejets radioactifs « massifs » impliqueraient par contre le départ de 100.000 personnes de la zone contaminée, avec un nombre « élevé » de cancers. Ainsi, alors qu'un accident de niveau 6 serait « un désastre national […] néanmoins gérable », un accident de niveau 7 deviendrait « une catastrophe européenne ingérable », notamment parce que les conséquences économiques pour les populations touchées seraient massives (110 milliards d'euros).
Avec un impact global dépassant 400 milliards d'euros, la seule référence comparable serait celle d' « une guerre régionale ». En novembre, l'opérateur de la centrale de Fukushima, Tepco, a indiqué que les seuls chantiers de décontamination et le dédommagement des populations touchées pourraient coûter 100 milliards d'euros. La publication de ces recherches, destinées aux « gestionnaires de crise et aux autorités de sûreté », intéresse aussi les antinucléaires, qui estiment que cette technologie entraîne une forme de concurrence déloyale en n'intégrant pas le coût d'une assurance contre son risque.
Véronique Le Billon
L’aéroport de Notre Dame des landes…
Le sujet ne fait plus l’actualité et c’est pourquoi j’en profite pour revenir dessus.
Passionné d’Aéronautique, je suis un fidèle lecteur de différentes revues sur le sujet. Dans son numéro 469, de février 2013, la revue Aviation et Pilote nous livre un article intéressant sur le futur ( ?) aéroport de Notre-Dame des-Landes.
L’article s’intitule « la grande menace ». Cette grande menace concerne en fait les conséquences du futur aéroport sur tous les autres de la région si le projet devenait effectif. En effet, l’aéroport de Nantes étranglerait et condamnerait à terme, l’activité des aéroports de Rennes, Redon, St Brieuc, Lannion, Dinard. Cela signifie des conséquences économiques, sociales, etc. sans oublier une disparition de ces aérodromes tant nécessaire au développement de l’activité aéronautique et des vocations !
Dans le même article, des spécialistes pilotes reviennent sur la « dangerosité » de l’aéroport actuel de Nantes et sa « saturation à court terme », qui justifieraient le nouvel aéroport. Ecoutons un peu les techniciens, est –il rappelé. C’est éloquent. Bref, on nous prend pour des billes, et tout confirme le coté mégalo et inutile voire néfaste du projet
Et pourtant, cette revue spécialisée ne peut pas être taxée d’être un opuscule gaucho-écolo !
Comme quoi…
DH
La semaine dernière je publiai un article sur le FMI, tout du moins un de ses experts qui reconnaissait une erreur…
Je vous livre cette semaine la suite avec une tribune d’économistes atterrés parue dans Libération.
Intéressant !
DH
La fausse autocritique des économistes satisfaits
15 janvier 2013
Par PHILIPPE ASKENAZY, THOMAS COUTROT, HENRI STERDYNIAK, BENJAMIN CORIAT
Coup sur coup les grandes institutions, FMI en tête, qui ont imposé une austérité brutale en Europe, reconnaissent leur erreur «technique» : les multiplicateurs keynésiens sont largement supérieurs à 1. En clair, l’austérité est un remède bien pire que le mal. On pourrait applaudir cette nouvelle clairvoyance. Mais rappelons que des milliers d’économistes à travers le monde - dont les Economistes atterrés ne sont que l’illustration française - s’étaient, dès 2010, mobilisés pour dénoncer l’erreur évidente : soigner une crise née de la folie de la finance par une saignée des budgets publics et sociaux, menée simultanément dans tous les pays en Europe, ne peut que prolonger la récession et générer de terrifiants dégâts sociaux tout en détériorant les finances publiques. De fait, l’immense majorité des économistes savaient les risques de l’austérité, y compris ceux du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale européenne (BCE) ou de la Commission européenne. Mais l’objectif que poursuivaient ces institutions était différent. Et c’est sans doute pourquoi ils se sont tus. Une crise accentuée par l’austérité n’était-elle pas le meilleur levier pour imposer durablement en Europe l’agenda idéologique de réformes néolibérales que par ailleurs elles préconisaient inlassablement depuis vingt ans ?
Le changement récent de position des grandes institutions est alors à interpréter comme une simple manœuvre pour conserver un minimum de crédibilité. Il est devenu impossible aujourd’hui de nier que l’austérité tue la croissance et appelle encore plus d’austérité. Le discours évolue donc, on reconnaît qu’on a été un peu trop brutal, que l’austérité demeure certes incontournable mais à des doses un peu plus faibles. L’objectif essentiel ne change pas : il faut toujours plus de flexibilité sur le marché du travail et moins d’Etat social. Cette «autocritique» permet aux économistes en chef de conserver leurs postes alors qu’ils sont coresponsables de millions de chômeurs et de pauvres et ont contribué au retour en force de l’extrême droite dans certains pays.
Pourtant, vous, conseillers du Prince ou académiques prestigieux, cette évolution vous satisfait. Lorsque nous nous sommes rassemblés pour dénoncer ces politiques d’austérité «atterrantes», vous n’avez pas souhaité, sauf exceptions, nous rejoindre. Pour certains d’entre vous, il s’agissait de ne pas mêler sa signature à celles d’économistes pas forcément orthodoxes. Mais pour la plupart, c’était surtout la méthode que vous jugiez déraisonnable. La dénonciation publique de l’absurdité, l’appel aux citoyens, pensiez-vous, seraient moins efficaces qu’une stratégie d’intervention feutrée au sein de la communauté des économistes et des décideurs, reposant sur l’approbation mesurée de l’inévitable austérité mais d’une austérité temporaire, une austérité juste, sociale, etc.
Aujourd’hui, vous voyez dans le mea culpa sur l’austérité des chantres du néolibéralisme une victoire intellectuelle de la stratégie que vous avez suivie. Vous vous trompez. Ce sont les faits qui s’imposent, non vous. Et comment être satisfaits d’avoir laissé passer trois ans de dévastations en Europe du Sud et périphérique et de flambée générale du chômage pour convaincre les «technos» de Bruxelles, Francfort ou Washington qu’ils devraient modérer les doses ?
Se satisfaire de l’évolution actuelle serait aussi contre-productif que d’être resté silencieux. Certes les institutions européennes, confrontées au réel, vont donner un peu plus de temps aux pays pour réduire leurs déficits. Mais les trois années perdues ont approfondi la fracture entre les peuples européens et enkysté des représentations erronées de la crise ; ainsi les citoyens allemands ne peuvent qu’être effrayés par les déboires du Sud et renforcés dans leur conviction que leur succès (probablement temporaire) résulte de leurs efforts qui doivent s’imposer à tous. Les conditions politiques d’un véritable revirement de la politique européenne se sont éloignées. Il faut collectivement aider à les reconstruire au plus vite, en mettant au premier plan non plus l’austérité et la flexibilité mais la maîtrise de la finance et la relance sociale et écologique. La casse humaine a assez duré. Il n’est plus raisonnable d’attendre. Il est urgent que vous aussi vous engagiez vis-à-vis des peuples, des gouvernants et des derniers économistes jusqu’au-boutistes. Le succès n’est pas garanti mais au moins vous aurez essayé.
Le gouvernement AYRAULT a lancé un grand plan sur Marseille suite au « coup de gueule » de la Sénatrice Samia GHALI. Sa proposition de faire intervenir l’armée est peut-être maladroite, mais je la comprends !
Malheureusement, le plan AYRAULT s’est transformé en un débat pour ou contre la métropole entre élus de droite comme de gauche. En fait les Marseillais contre « le reste du département »… Mais tout ceci est bien loin des problèmes rencontrés par les marseillais au quotidien ! Je pense que la métropole leur passe bien au-dessus de la tête. Tout cela est bien dommage…
Par contre, les choses bougent tout de même et sans les politiques. La semaine La Provence a publié un article intéressant dans le débat actuel intitulé : Marseille : à qui profite l'argent du crime ? Malheureusement l’édition sur internet n’est que partielle par rapport à l’édition papier (pleine page). Je trouve cet article important, car réalisé par le journal local qui traite de non-dits et d’un système hypocrite. L’argent des de la drogue des « voyous des quartiers nord » est recyclé dans les beaux quartiers commerçants. Il y a tout un business qui fait marcher les affaires, et certains ne sont pas regardant pour remplir leur tiroir-caisse tout en fustigeant les quartiers nord… Par ailleurs, comme l’a rappelé Samia GHALI, s’il y a des dealers, c’est parce qu’il y a des acheteurs, et ces derniers viennent d’autres quartiers de marseille.
Bravo à La Provence, et un tel article montre que les choses évoluent…
A suivre !
DH
Marseille : à qui profite l'argent du crime ?
Par Laetitia SARIROGLOU
Et si c'était vrai ? Et si les remèdes annoncés par le comité interministériel du 6 septembre dernier étaient fatals à l'économie souterraine, galopante, à Marseille ? Et si la nouvelle section locale du Gir (Groupe d'intervention régional), épaulée par les nombreux renforts policiers, arrivait à traquer, dans les moindres recoins des zones de sécurité prioritaires, toute trace d'argent sale ? Zéro trafic. Plus de transaction douteuse. Plus de violence. Scénario idéal ou... scénario catastrophe ?
Éradiquer les trafics ne signifie pas éradiquer la misère. Problème numéro un dans ces quartiers sensibles. "Sans ces tonnes de cannabis qui y transitent, ça exploserait", assure le sociologue Michel Kokoreff. Les trafics, et surtout l'argent qu'ils génèrent, sont-ils un mal nécessaire ?
Au-delà de la survie qu'il permet à des centaines d'habitants, l'argent qui en découle est forcément, indirectement, réinjecté par l'achat de biens, dans l'économie locale. "Les gros trafiquants placent leur argent, notamment à l'étranger. Sur des comptes, en contractant plusieurs assurances vie ou en investissant dans l'immobilier. Les intermédiaires, ici, ouvrent des snacks ou des points phone. Mais les petites mains brûlent dans le week-end, ce qu'ils ont gagné dans la semaine en faisait le chouf ou le rabatteur, raconte un pénaliste marseillais. Où ? Dans le centre ! En achetant des vêtements de marque. Et forcément, tout en liquide !"
Une situation qui ne rebute pas vraiment les grandes enseignes de luxe, qui finalement y trouvent aussi leurs comptes, puisque leur magasin marseillais ne s'est jamais aussi bien porté... alors que 26 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Soit 10 % de plus que sur le plan national ! Alors, qui sont ces clients ? "L'argent n'a pas d'odeur, admet objectivement Jean-Luc Blanc, président de la maison du commerce à la CCI. Rue Grignan ou rue Saint-Fé, il n'y a pas que des touristes canadiens ! Il est évident que les trafics font, indirectement travailler le commerce. Mais de tout temps, les marginaux ont aimé flamber. À Marseille, le paraître est dans l'ADN ! Mais, c'est le commerce. Refuser de vendre est interdit. Sur quel motif ? Tout est bien encadré. Au-delà d'une certaine somme, les commerçants n'ont plus le droit d'accepter du liquide !" Du côté de Terre de commerce, le sujet fâche carrément.
"Ce n'est pas à vous à savoir où va l'argent mais à la police !", rétorque sèchement le président, Laurent Carratu en assurant qu'il n'était absolument pas prouvé que "les commerçants vivaient, aussi, grâce à l'argent des trafics". Même agacement du côté de la Ville. "Que voulez-vous que je vous dise, s'impatiente l'élue aux commerces, Solange Biaggi. Oui il y a des trafiquants, et oui, ils s'habillent. C'est un drame mais ce n'est pas propre à Marseille". Certes.
Mais certains signes ostentatoires de richesse sont désormais dans la ligne de mire de la police. "On peut imaginer des surveillances à proximité de certains commerces de luxe, histoire de voir qui flambe", confie-t-on à la Dipj de Marseille. Certains loueurs de voitures haut de gamme ont d'ores et déjà reçu la visite de la PJ. "Louer une voiture 3 000 euros en liquide pour le week-end pour un mariage, oui, ça peut être suspect", note-t-on à l'Evêché.
URL source: http://www.laprovence.com/article/actualites/marseille-a-qui-profite-largent-du-crime