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Pour mieux connaitre  l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog). A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à  Vitrolles.

Cette histoire politique est désormais complétée par des vidéos que vous pouvez retrouver dans le thème "l'histoire politique de Vitrolles en vidéo", dans la colonne de droite. Cette rubrique sera renseignée au fil du temps.

@ DH
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 05:51

 


Qui a dit :

 
 
 

« Un économiste est une personne capable d'expliquer rationnellement le lendemain ce qu'elle avait été incapable de prévoir la veille. » ?

 
 
 

Jacques Attali. Pour une fois je suis d’accord avec lui

 
 
 
L’économie déraille. La crise des « subprime » est un véritable scandale, car n’oublions pas, l’idée était de spéculer sur le dos des plus pauvres en leur proposant des crédits, qu’ils sont aujourd’hui incapables de rembourser, les rejetant encore plus dans la pauvreté.
 
 
 
La société Générale s’aperçoit presque par hasard, qu’un seul individu à lui seul, a pu faire perdre plus de 4,9 milliards d’€ son employeur. Comme dit Anne Roumanoff dans ses sketches, « on ne nous dit pas tout » !
 
 
 
La Société Générale, malgré ces pertes et celles liées aux subprimes (2 milliards d’€) affiche tout de même un bénéfice en 2007. Ouf ! Vous ne trouvez pas cela dément, que l’on puisse passer par simples pertes et profits prés de 7 milliards d’€ ? Il ne faudrait pas en déduire, que finalement la banque est bien gérée !
 
 
 
Le PDG de la Société Générale, Daniel BOUTON dans un grand élan de sacrifice ne recevra pas de salaire pendant 6 mois ! N’est-ce pas quelque part indécent, à l’heure du pouvoir d’achat et vis-à-vis les millions de salariés, qui ne peuvent pas se passer de seulement 15 jours de salaires ?
 
 
 
Je crois qu’il faudra que l’on attende quelques semaines, quelques mois ou quelques années pour connaître toute la vérité sur cette affaire ?
 
 
 
Je continue de penser que le monde marche sur la tête quand certains brassent des milliards et d’autres triment au quotidien…
 
 
 
A suivre…
 
 
 
DH
 
 
Société générale: « Aïe! J'ai mal à mes agios !!!»
 
 
 
 
 
 
 
En pleine crise du pouvoir d'achat, la crise financière a quelque chose d'indécent.
 
 
 

« C'était promis, juré, craché, les subprimes américaines ne pouvaient pas toucher les Bourses Européennes ! », ironise Sud Ouest, « Le nuage de Tchernobyl n'a pas passé la frontière, la crise des subprimes ne touchera pas notre économie, dormez en paix braves gens, la forteresse France est invincible », persifle Bomber. Après s'être bien moqués, on pourra dire qu'on l'avait vue arriver. Qu'on n'était pas dupes, qu'on avait vu clair dans la crise des subprimes. Mais quand le krach est là, quand les places boursières d'Europe et d'Asie dévissent, comme cette semaine, il y a, malgré tout, un petit effet de surprise. Et un fort sentiment d'impuissance. Vous prenez cela avec humour, mais de cet humour acide de ceux qui craignent de payer pour des erreurs qu'ils n'ont pas commises.

 


La théorie du complot

 


« Regardez c'est beau, les dominos qui dessinent des arabesques en s'effondrant ! C'est émouvant !, se moque Cecilia Sarmar. OUI ! ! ! Mais du coup, qui c'est qui va subir encore plus ? » Après la folie des chiffres, l'inquiétude gagne. La révolte aussi. « Ce système va aller jusqu'au bout comme un nageur au milieu du pacifique », prédit Tyglouk dans une envolée millénariste. Maria et Métèque approuvent. Vous avez l'impression d'être prisonniers d'un système que vous n'avez pas choisi et qui, insulte suprême, tenterait en plus de vous manipuler. Quand le krach se double d'un scandale financier à la Société générale, vous êtes même des centaines à crier au complot. Bloubloup dénonce « la théorie de l'homme-fusible » : « Aucun courtier ne peut gérer un tel portefeuille, il ne peut s'agir que d'une manœuvre d'une grande ampleur au sein de la banque. » Pour Gibus, il s'agit carrément d'une manœuvre grossière : « Même les petits enfants ne peuvent pas croire à cette histoire ! »

Un gros découvert de confiance

 


Au final, cette semaine, la colère et l'amertume sont palpables dans les commentaires. Tout simplement parce que, au-delà des zones d'ombre qui entourent l'affaire de la « Soc gén », la crise financière a forcément quelque chose d'obscène pour ceux qui vivent au quotidien la crise du pouvoir d'achat. Les propos de GR (à ne pas confondre avec JR, le méchant de la série Dallas, qui s'exprime de temps à autre sur Marianne2) décrivent bien votre sentiment : « Il y a la vraie vie, le travail, le salaire, les impôts. Nous le vivons tous, nous suivons tous notre portefeuille d'argent concret, réel. Et il y a l'autre monde, celui de l'argent virtuel, de la spéculation, du bidouillage planétaire à coups de milliards d'euros, de dollars, ou de yens. Et puis on transforme tout en valeur spéculative, même la misère des gens et leur surendettement. Et voilà que l'on apprend qu'une banque, à qui les gens de la vraie vie confient leur pécule, se fait arnaquer de plusieurs milliards d'euros par un seul homme, nous dit-on. Ben oui, parce que si cela vient d'un seul homme, il est insolvable, tandis qu'un ensemble de responsables de ladite banque mettrait tout le staff en question. Et nous, gens de la vraie vie, nous allons payer, comme pour le Crédit Lyonnais et Executive Life... » Mais on appréciera aussi la version courte d'un internaute Tof3 : « Aïe! J'ai mal à mes agios !!!»

 
 
 

Dimanche 27 Janvier 2008 - Anna Borrel

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 06:32

 


01-2008-Eloge-de-la-politique-profane.jpgDaniel Bensaïd (1) vient de publier un nouveau livre « éloge de la politique profane » (2). J’ai apprécié son interview dans le Nouvel - Obs.

 
 
 

Dans son livre donc, il affirme que « quand la politique s’efface, le sacré revient en force, les fois et les croyances sont à la hausse ». Cela prend évidemment tout son sens avec la politique menée par  Nicolas Sarkozy Président de la république...

 
 
 
A méditer.
 
 
 
DH
 
 
 
 
 
 
 
Le malaise Sarkozy
 


Le philosophe, qui publie «Eloge de la politique profane», analyse l'activisme présidentiel au temps du despotisme économique et de la crise du politique. par Daniel Bensaïd

 
              
 

Le Nouvel Observateur. - Dans votre nouveau livre, vous faites l'éloge de la lenteur face à «la fièvre du zapping» et «l'inconstance kaléidoscopique des appartenances». Avec Sarkozy, cet effet de sidération médiatique atteint-il un point de non-retour ?

 


Daniel Bensaïd. - Cette hystérisation de l'époque, dont participe la frénésie présidentielle, pose un sérieux problème de démocratie. Le temps de l'information, de la délibération contradictoire, de la décision mûrie est lent. Or la politique, soumise à une exigence de réponse réflexe, en appelle de plus en plus à l'émotion instantanée au détriment de la raison et de la réflexion. Après que la nouvelle doctrine du Pentagone a officialisé la «guerre préventive», on discute ainsi officiellement aux Etats-Unis de légitimer la torture préventive, et en France d'instaurer, avec le projet de loi Dati, une détention préventive illimitée. Cet emballement de surface est déterminé en sous-main par la ronde endiablée des marchandises et par la rotation accélérée du capital. Dans la lutte asymétrique contre son despotisme économique, une certaine lenteur est nécessaire à la démocratie politique.

 


N. O. - En quoi les conditions de l'action politique changent-elles sous l'effet de la mondialisation libérale ?

 


D. Bensaïd. - On assiste à une modification brutale des conditions de l'action politique, temporelles et spatiales, qui ont prévalu depuis les grandes révolutions du XVIIe et du XVIIIe siècle. Les notions de souveraineté, de peuple, de nation, de territoire sont bousculées sans être pour autant remplacées. La guerre globale, sans limites dans le temps et dans l'espace, décrétée par Bush au lendemain du 11 -Septembre, remet en cause le droit international en vigueur. Nous sommes donc engagés dans une grande transition, entre déjà-plus et pas-encore, marquée par une confusion permanente de la norme et de l'exception, dont la guerre globale est la manifestation extrême. Nous agissons toujours dans une pluralité d'espaces (économique, juridique, écologique, culturel). Depuis trois siècles, l'espace national était devenu politiquement dominant. Les rapports de force sociaux et les droits correspondants se nouaient à ce niveau. Nous sommes obligés d'agir aujourd'hui dans une échelle mobile d'espaces étroitement imbriqués. Il est possible de s'appuyer sur les rapports de force nationaux pour faire échec au traité constitutionnel européen de démolition sociale, mais on ne peut répondre aux grands défis (en matière d'emploi, de protection sociale, de fiscalité) qu'au niveau européen, voire au niveau mondial, sur les grandes questions de l'écologie, des migrations ou de la mobilisation anti-guerre.

 


N. O. - Vous faites le constat d'une crise profonde de la politique et que «sans partis, il n'y a pas de politique». A quelle condition la politique pourrait-elle «reprendre comme le feu sous la cendre» ?

 


D. Bensaïd. - Le malaise dans la politique a plusieurs raisons. La première est la privatisation généralisée (non seulement des entreprises, mais des services, du droit, de la monnaie, des savoirs, du vivant, de la violence même), qui asphyxie l'espace public et le vide de tout enjeu. Viennent ensuite la professionnalisation de la politique, la personnalisation dépolitisante, la confiscation oligarchique de la représentation par le biais de systèmes électoraux plébiscitaires, le dénigrement des engagements militants au profit d'une démocratie passive d'opinion. On constate pourtant un important besoin de politique. Je développe dans ce livre l'idée que l'apparition du mouvement altermondialiste s'est accompagnée d'une illusion d'autosuffisance des mouvements sociaux et d'un rejet méfiant de la politique. C'est un moment de fermentation utopique comparable à celui que l'on connut sous la Restauration. Mais les victoires électorales de la gauche dans plusieurs pays latino-américains, l'expérience répétée de luttes sociales sans victoires significatives en Europe remettent à l'ordre du jour la spécificité de la lutte politique et la question cruciale du pouvoir. Les partis politiques ont mauvaise presse parce qu'on y voit (non sans raison, au vu des expériences passées) les risques d'embrigadement. Quels que soient les noms qu'on leur donne (parti, mouvement, ligue), ce sont pourtant des facteurs de vie démocratique, d'action collective et d'autonomie plus que jamais nécessaires face à des puissances économiques et médiatiques colossales. Dans sa campagne, Sarkozy a eu l'habileté de répondre à la demande de politique à contrecourant du fatalisme économique affiché par les gouvernements passés, de droite comme de gauche. Ce n'était qu'un simulacre de volonté. Il est en réalité plus dépendant que quiconque avant lui des mandataires du Medef et du lobby militaro-médiatique. Il vient d'ailleurs d'avouer à son tour son impuissance sur la question du pouvoir d'achat au nom de la non-ingérence de l'Etat dans les lois despotiques du marché.

 


N. O. - Quels remèdes préconisez-vous pour la socialdémocratie ? Que faire face à Sarkozy ?

 


D. Bensaïd. - Je n'ai pas la vocation de soigneur d'une social-démocratie malade d'elle-même. Elle suit en France, avec retard, l'évolution de la social-démocratie européenne vers le New Labour de Tony Blair, le «nouveau centre» de Gerhard Schröder, le nouveau Parti démocrate de Walter Veltroni. Cette conversion au libéralisme n'est guère réversible. Il faudrait pour cela une inversion à 180 degrés de la politique suivie depuis un quart de siècle, sur la construction européenne notamment. On s'est indigné des débauchages et des trahisons. Strauss-Kahn, Kouchner, Besson ne sont pas devenus sarko-compatibles en un soir d'élection. Ils l'étaient avant. D'autres suivront - ou en meurent d'envie. Les appareils dirigeants de la social-démocratie sont désormais organiquement liés aux intérêts privés de l'entreprise et de la finance.

 


N. O.- A l'heure où «les classes se décomposent en masses et les peuples en tribus», voyez-vous dans les divers courants néolibertaires, altermondialistes ou «révolutionnaires» actuels des pensées qui permettent encore de changer le monde ?

 


D. Bensaïd.
- Les idées peuvent y contribuer à condition de rencontrer les forces capables de les porter. Mais ce sont les luttes qui décident. Des luttes, il y en a. Les idées ne manquent pas non plus. Le défi, c'est de surmonter les divisions générées par la concurrence de tous contre tous et de rassembler ces forces autour d'un projet alternatif. Ce que seront les révolutions du XXIe siècle, personne ne saurait le dire. Mais changer ce monde d'inégalité, d'injustice et de violence passe nécessairement par l'opposition terme à terme d'une logique de solidarité sociale, de service public, de biens communs de l'humanité à la logique impitoyable du profit à tout prix, autrement dit par un changement radical de l'ordre propriétaire.

 


N. O. - Que révèle, chez Sarkozy, l'incantation de la valeur travail ?

 


D. Bensaïd. - C'est la voix du patronat ventriloque qui parle en lui. Travailler plus pour gagner plus, c'est en réalité un mot d'ordre d'intensification de l'exploitation par le démantèlement des protections sociales et du Code du Travail. Quelque chose qui rappelle la loi sur les pauvres de 1834 en Grande-Bretagne. En abolissant les droits coutumiers des pauvres, elle avait pour but de jeter sur le marché du travail une main-d'oeuvre exploitable à merci. Au lieu de travailler plus et plus longtemps, sans gagner plus, voire en gagnant moins, il faudrait travailler moins pour travailler tous et pour vivre plus. Au vu des gains fabuleux de productivité, ce n'est en rien utopique.

 


N. O. - Vous écrivez que «quand h politique s'efface, le sacré revient en force». Comment penser aujourd'hui l'avenir d'une politique profane ?

 


D. Bensaïd. - Quand l'horizon historique s'assombrit et quand la politique est à la baisse, les fois et les croyances sont à la hausse. Sarkozy célèbre au Vatican «les racines chrétiennes» de la France et de l'Europe. En ajoutant qu'«un homme qui croit est un homme qui espère» (sic) , il insinue que les mécréants que nous sommes devraient être nécessairement désespérés ! Quand Bush parle de croisade et de guerre sainte, quand il prétend défendre le Bien absolu contre le Malin, son ennemi est banni du genre humain, réduit à l'animalité. Guantanamo, Abou Ghraib, l'officialisation de la torture ne sont plus alors que de simples bavures. C'est pourquoi les catégories de classes et de peuples, opposées à celles de masses anomiques réduites au pain sec et aux jeux télévisés, demeurent les catégories indispensables à une politique profane.

 
 
 
 
 
François Armanet / Le Nouvel Observateur
 
 
 
 
 

(1) Professeur de philosophie à l'université de Paris-VIII, Daniel Bensaïd a publié de nombreux ouvrages dont «Marx l'intempestif», «le Pari mélancolique» et «les Dépossédés». Il vient de publier chez Albin Michel «Eloge de la politique profane».

 
 
 
 (2) Présentation par l'éditeur
 
 
 

Alors que, depuis le XVIIe siècle, la modernité politique articulait un ordre territorial, un principe de souveraineté, un système de régulation internationale des conflits, ce modèle est entré récemment en crise sous le choc de la globalisation et de la privatisation du monde.

 
 
 

L'espace public rétrécit à vue d'oeil sous la poussée des appétits privés. La citoyenneté dépérit sous le règne anonyme des marchés financiers. Le droit international est mis à mal par la logique de la guerre globale, sans limites ni frontières. Les peuples se décomposent en meutes, les classes en masses. Les partis capitulent devant le despotisme des sondages et le tribunal des experts.

 
 
 

Quand la politique s'efface ainsi devant les décrets d'une économie automate, la cote des idoles et des dieux est à la hausse : le sacré revient en force. Comment penser l'avenir d'une politique profane en ces temps obscurs ?

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 06:12

J’avais déjà été choqué et je n’étais pas le seul ( !) par le discours du Latran de Nicolas Sarkozy et je suis intervenu à deux reprises sur ce sujet sur ce blog.
 
Il a récidivé et disons même insisté avec son de discours de Ryad.
 
Remettre le religieux au cœur de l’Etat est une atteinte aux fondements mêmes de notre république française. C’est très grave et il faut le dénoncer.
 
Pourquoi fait – il cela ? Une petite explication qui en vaut une autre ou qui en complète d’autres…
 
Lors de sa conférence de presse de début janvier, il a enterré sa Présidence de campagne « Je serai le Président de l’augmentation du pouvoir d’achat » en avouant son impuissance « les caisses sont vides, et ce sont les patrons qui décident des augmentations ».
 
Pour le premier point, on pourrait discuter et rappeler ses premières mesures d’allégements fiscaux de plus de 15 milliards d’€ pour certaines catégories ciblées de français. Pour la seconde, il vient de découvrir l’eau tiède ! Il va bientôt découvrit que les heures supplémentaires c’est le patron qui décide d’en faire et pas le salarié !!!
 
Alors que peut – il faire ? Et bien oui, nous y voilà, la solution c’est Dieu et le paradis pour plus tard à ceux qui sont gentils et dociles sur terre…
 
N’est – ce pas ainsi, que le bon peuple a été tenu en laisse pendant des millénaires ? La religion n’est-elle pas l’antinomie de l’émancipation des hommes, émancipation que redoutent en fait les puissants ?
 
Mon propos est certes un peu provocateur mais mérite la réflexion et sans doute la contradiction.
 
Pour éviter toute mauvaise interprétation, je respecte tous les croyants, mais ce que je dénonce c’est la manipulation des croyants, ce qui n’est pas la même chose.
 
Dans l’attente, je vous livre l’excellente tribune dénichée dans Marianne sur la laïcité ;
 
DH



Additif du 23/01/08 : La une de Charlie Hebdo résume tout en un dessin :


 01-2008-Une-Charlie-Hebdo.JPG
 
 

 
 
 
Loin d'atténuer les déclarations du « Discours de Latran », le discours tenu le 14 janvier par le président de la République à Ryad les renforce.
 

Aucun président n'avait osé une telle célébration des religions. Aucun n'avait osé prononcer le nom de « Dieu », autrement que comme un nom commun, un concept ou dans des expressions courantes: cette fois il a été, à plusieurs reprises, assumé comme une entité à laquelle il faut croire. Une ligne rouge est franchie.

Confusion entre tolérance et laïcité


« Voilà bien une indignation partisane inspirée par l'intolérance laïque », ne manqueront pas de dire les inconditionnels du sarkozysme. C'est qu'ils répandent une idée fausse, selon laquelle la laïcité serait un dispositif antireligieux faisant obstacle à la tolérance. C'est qu'ils confondent laïcité et tolérance.
Le principe de laïcité touche l'autorité publique, ce qui relève de l'Etat et de ses institutions, du droit et de sa production. Ce principe est minimaliste: il dit que le lien religieux n'est pas nécessaire au lien politique qui fonde la cité; en conséquence il impose un devoir d'abstention à la puissance publique en matière de croyances et d'incroyances. Cette abstention fonde, partout ailleurs dans la société civile, la liberté des opinions, des croyances et des incroyances dans le cadre du droit commun. Par son silence, le principe de laïcité libère l'espace civil où règne le principe de tolérance. La laïcité ne s'oppose aux religions que lorsque celles-ci prétendent faire la loi. Pour la même raison, elle ne peut tolérer aucune religion civile: la loi ne peut pas être un dogme.


S'appuyer sur le rejet du laïcisme pour accréditer le communautarisme

 
Présenter la laïcité comme une machine antireligieuse, c'est la confondre avec le laïcisme qui veut soumettre la société civile au principe d'abstention propre à la sphère publique. Le raisonnement sarkozien s'autorise alors cette confusion pour réclamer à l'inverse une laïcité « positive » qui mettrait la puissance publique au même régime de tolérance que la société civile. Cela revient à briser le modèle politique qui en France conditionne une grande partie de la liberté d'opinion; c'est promouvoir la religion ès qualités au statut d'interlocuteurs politiques, c'est ouvrir la voie au communautarisme, c'est accepter qu'une doctrine officielle se répande au sujet de la croyance.

 
Il y a là un projet qui tend à l'alignement de la France sur un modèle dont on oublie trop souvent les lacunes.


La réussite laïque


Car il y a trois choses que le régime de laïcité réussit seul à faire, et qui échappent au modèle de tolérance tous azimuts sur lequel semble lorgner le président de la République :


1. Le régime laïque rend impossible toute officialisation du religieux (ou de l'athéisme); les religions sont protégées contre l'Etat et réciproquement. En outre, il y a égalité morale entre les croyants, et aussi entre les croyants et les incroyants.


2. Le régime de laïcité est incompatible avec le communautarisme. Les communautés (religieuses ou autres) peuvent s'organiser librement, elles jouissent d'un statut juridique et ont toute liberté d'expression, mais elles ne peuvent pas prétendre à la reconnaissance politique, réservée aux citoyens et à leurs représentants élus.

 
3. La laïcité ouvre un espace civique et critique commun. Elle demande à chacun, d'abord à l'école puis comme citoyen, de faire un pas au delà de son origine, de faire un effort pour ne pas se réduire à une appartenance préalable à laquelle personne n'est tenu de renoncer.

 
Un gourou indiscret


Comme individu, Nicolas Sarkozy jouit de la tolérance qui s'applique à la société civile. Mais le président s'exprimant en tant que tel n'a pas la même liberté.
En célébrant l'esprit religieux, en déclarant que « Dieu est dans le cœur de chaque homme », que l'espérance est indissociable de la croyance, en réduisant les religions au désir de transcendance, le président commet une effraction dans un domaine qui devrait rester inviolable. Tel un gourou, il prétend délivrer une vérité sur la conscience de chacun, et blesse en cela autant les croyants que les incroyants. Nous n'avons que faire d'une profession de foi indiscrète: qu'il nous laisse prendre nous-mêmes soin de notre âme et qu'il s'attache plutôt à rendre l'espoir aux Français, ici et maintenant.



Par Catherine Kintzler

Philosophe, auteur de "Qu'est-ce que la laïcité ?"

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 06:37
Une pétition populaire pour l’égalité audiovisuelle est lancée. Son premier signataire n’est autre que Laurent Fabius. Face aux dérives que nous constatons chaque jour de l’omni présence de Nicolas Sarkozy dans les médias, il ; est temps de réagir !
 
 
 
C’est le sens de cette initiative.
 
 
 
 
 
DH
 
 
 

Pétition populaire pour l’égalité audiovisuelle
 
 
 
 
 

Les médias audiovisuels ont pris une place décisive dans l’équilibre de notre démocratie.

 
 
 

Actuellement, cet équilibre est bafoué puisque le temps de parole considérable du Président de la République et de ses conseillers dans les médias n’est pas comptabilisé. Il n’est légalement pas prévu pour les forces démocratiques de lui répondre d’une façon égale. C’est d’autant plus inquiétant qu’une partie des médias audiovisuels et de presse écrite est la propriété de groupes industriels et financiers proches du pouvoir.

 
 
 

C’est pourquoi nous exigeons qu’une disposition constitutionnelle soit adoptée, qui impose désormais le respect d’une vraie règle des trois tiers pour les temps de parole audiovisuel : un tiers pour le Président de la République, ses collaborateurs et le gouvernement, un tiers pour la majorité, un tiers pour les forces d’opposition.

 
 
 

Seule cette règle sera de nature à freiner la saturation et la propagande actuelles, et à amener un meilleur équilibre indispensable à notre démocratie.

 
 
 

Tel est le but de cette pétition populaire pour l’égalité audiovisuelle, dont nous sommes signataires.

 
 
 

Premier signataire: Laurent Fabius (Député)

 
 
 

Pour signer la pétition cliquez ici.

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 06:26

 


Sarkozy enterre les 35 heures !

 
 
 

Après plusieurs hésitations ( ?), Nicolas SARKOZY a finalement enterré les 35 heures lors de sa conférence de presse eu 8 janvier 2008.

 
 

C’est un véritable recul social pour des millions de salariés.

 
 

Encore plus grave, le gouvernement n’a toujours pas précisé par quoi seraient remplacées les 35 heures ? 39 heures ? 40 heures ? Plus de référence à la durée légale du travail ? Une négociation au niveau des entreprises ou des branches professionnelles ?

 
 

La seule indication est venue de François FILLON qui a rappelé la limite légale de 48 heures en Europe… Ouf !

 
 

Ce qui est grave et qu’il faut bien préciser, c’est que la référence horaire inscrite dans le code du travail est extrêmement importante.

 
 

C’est le seuil au-delà duquel les heures sont payées en heures supplémentaires majorées de 25 %. Avec une référence à 35 heures, cela signifie que la 36ème heure est majorée. Sans référence horaire, qu’en est – il ?

 
 

Une négociation au niveau de l’entreprise serait catastrophique. Avec un patronat qui fait tout pour affaiblir le syndicalisme, les salariés seraient en fait soumis encore plus au bon vouloir de leurs patrons…

 

Une négociation au niveau des branches professionnelles agrandirait les disparités entre salariés, suivant la branche professionnelle dont ils dépendent.

 
 

Jusqu’à aujourd’hui, le progrès social consistait à améliorer la condition sociale des salariés. Aujourd’hui Sarkozy propose comme modèle social la régression et le retour en arrière !

 
 

Le sens de l’histoire n’était – il pas jusqu’à ce jour historique de travailler moins, comme cela se pratique depuis la fin du XIXème siècle ? Non grâce à Sarkozy, le progrès c’est de travailler plus et plus longtemps, si on ajoute le problème de la retraite.

 
 

Au-delà, il y a un point qui est toujours négligé me semble – t - il dans le débat sur les 35 heures. N’en déplaisent à certains, le terme RTT est rentré dans les mœurs. Toute une activité  sociale et économique s’est bâtie autour et grâce à ces RTT.

 
 

Demandez aux Castorama, Leroy Merlin et autres ce qu’ils en pensent des RTT ? Le jardinage et le bricolage ne se sont jamais autant développés ces dernières années.

 
 

Demandez aux agences de voyages qui offrent une multitude de destinations et de week-ends prolongés possibles grâce aux RTT ?

 
 

Demandez tout simplement aux salariés qui profitent de week-ends prolongés pour se retrouver en famille, bricoler, lire, se détendre, aller à la pêche, etc.

 
 

A suivre.

 
 
DH
 

Pour en savoir plus :
 
 
 
Le Monde.fr :
 
 

La fin des 35 heures en 2008 ?

 
 
Tempsréel.nouvelobs.com :
   
 
Sarkozy avoue clairement vouloir la fin des 35 heures

Les réactions syndicales :

 

Communiqué de la CFDT

 

Communiqué de la CGT

 

Communiqué de Force Ouvrière

 

Communiqué de la CFTC

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 06:58

 


Pour compléter l’article que j’ai mis en ligne hier sur le discours de Latran de Nicolas Sarkozy, j’ai trouvé cette analyse parue dans le Nouvel obs de cette semaine pertinente.

 
 
 
DH
 
 
 

 «Une défaite de la République»
 


Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France, fustige le discours de Nicolas Sarkozy au Vatican et dénonce une atteinte à la laïcité. Entretien

 
 
 

Le Nouvel Observateur. - Au Vatican, Nicolas Sarkozy a parlé des «racines chrétiennes de la France» et a évoqué «la contribution de l'Eglise catholique pour éclairer nos choix et construire notre avenir». C'est ce qui vous a choqué ?

 


Jean-Michel Quillardet. - Nous sommes profondément inquiets et blessés par sa volonté de réintroduire la morale religieuse au sein de la société, par ses déclarations virulentes sur la morale laïque qui pourrait, dit-il, conduire au fanatisme, sur l'impossibilité de vivre sans espérance, ou encore sur les racines chrétiennes de la France. C'est une vision simpliste de l'histoire. Bien entendu, la France a des racines chrétiennes. Mais il faut distinguer entre le christianisme et l'Eglise catholique, qui a toujours participé de l'absolutisme politique et religieux, et rappeler aussi nos racines grecques, l'humanisme de la Renaissance et, surtout, la pensée des Lumières, qui énonce la liberté absolue de conscience. Nous sommes blessés d'entendre dire qu'un non-croyant est marginal et de voir sa démarche intellectuelle ainsi ravalée au second plan. Je pense du reste que même des chrétiens, comme François Bayrou, ne peuvent que se sentir heurtés par de telles affirmations. Enfin, que signifie cette «laïcité positive» ? La «laïcité positive», c'est «la laïcité, mais». C'est une régression d'autant plus grave qu'elle vient du chef de l'Etat. De de Gaulle à Chirac, on n'avait jamais entendu pareils discours dans toute l'histoire de la Ve, ni vu un chef d'Etat avoir une pratique aussi ostentatoire de son culte. On est encore dans la manipulation des symboles. Tout cela nous paraît extrêmement dangereux pour le pacte républicain qui permet à chacun de vivre avec sa foi ou sa non-foi.

 
 
 

 N. O. - Sarkozy avait déjà exprimé, en tant que ministre de l'Intérieur et dans son livre «la République, les religions, l'espérance», son désir défaire évoluer la loi de 1905.

 


J.-M. Quillardet. -Nous nous étions beaucoup alarmés au moment de la publication du rapport Machelon qui préconisait notamment le financement des lieux de culte par les communes et qui risquait d'ouvrir une brèche très importante dans la loi de 1905. Mais durant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy était en retrait sur ces questions et nous pensions avoir gagné la partie. Ce discours prononcé avec fermeté lève le doute sur ses intentions. Rappelons aussi que, dans la réforme des institutions, le président a proposé que les grands courants spirituels soient représentés au sein du Conseil économique et social ! C'est de l'idéologie, un vrai projet politique qui inscrit le libéralisme et la religion au cœur de la société, comme étant indispensables aux bonnes mœurs. Nous en avons déjà perçu les conséquences dans les banlieues où les pouvoirs publics font appel aux imams pour apaiser les tensions. C'est une défaite de la République. La seule identité qui doit intéresser le politique, c'est la citoyenneté. En s'adressant non plus aux citoyens, mais aux catholiques, aux juifs, aux protestants, et en privilégiant certains, on change complètement la nature du régime républicain.

 


N. O.
- Y voyez-vous un glissement vers une laïcité à l'américaine ?

 


J.-M. Quillardet. - Sans doute, on retrouve l'idée tocquevillienne selon laquelle la démocratie ne peut pas se passer de la religion - et pour Tocqueville, il s'agit déjà de la religion chrétienne. Mais la laïcité à l'américaine, c'est Bush qui prononce sans arrêt des discours au nom de Dieu, c'est un président qui prête serment sur la Bible. Va-t-on revenir à cela ? On court le danger de diviser un peu plus la nation. On va nous dire qu'on ne touchera pas à la loi de 1905, mais notre crainte, c'est qu'on en transforme complètement l'esprit par des mesures techniques réglementaires, en ouvrant la possibilité de faire passer les religions d'un statut cultuel à un statut culturel, par exemple. On est en train de détruire une certaine idée de la République. Les Français restent très attachés à la laïcité et le président commettrait une grave erreur en voulant y porter atteinte.

 
 
 


Le Nouvel Observateur.fr

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 05:49
 
Lors de son dernier voyage à Rome, Nicolas Sarkozy dans son discours de Latran précise sa vision de la laïcité et la place de l’église catholique dans notre pays.
 
 
 

Je en ne vais pas faire le laïque (laïc,voir commentaire ci-après de BB)  sectaire, mais sa vision m’inquiète cependant. J’ai trouvé remarquable l’analyse de Fiametta VENNER dans le Charlie hebdo du 28 décembre dernier.

 
 
 

Je retiens, que Nicolas Sarkozy privilégie la reconnaissance du fait religieux sur la reconnaissance des faits sociologiques. C’est une manière à peine détournée et très grave de se défausser de ses responsabilités républicaines. C’est une vision à l’américaine qui privilégie la charité au traitement des problèmes sociaux du pays.

 
 
 
A méditer.
 
 
 
DH
 
 
 
 

 


Voyage à Rome, Sarkozy prie pour la laïcité

 
 
 

Même au Saint-Siège, le président veut tout faire en personne. En visite chez le pape, il a dît la messe.        

 
 
 

Sarkozy a rapporté un souvenir de Rome : il a été fait « unique chanoine honoraire » de Saint-Jean-de-Latran par le pape, un titre conféré a tous les chefs d'État français depuis Henri IV. Benoît XVI a été filmé debout, faisant quelques pas vers son hôte, ce qui, d'après les observateurs du Vatican, signifie que Sarkozy compte pour l'Eglise. Sarkozy lui a tapoté sur l'épaule, tic que les observateurs du monde entier n'ont toujours pas réussi à interpréter.

 
 
 

D'aucuns pourraient penser que Benoît XVI reçoit indifféremment toutes les personnalités politiques. Non. L’été dernier, Condoleezza Rice avait demandé un entretien avec le pape. Refusé en raison de divergences sur l'Irak et le Da Vinci Code. Les évêques de France protestent contre la politique de Sarkozy en matière d'immigration, mais, pour Benoît XVI, cela n'a aucune importance : Sarkozy, c'est l'espoir de tourner la page de la laïcité à la française. Le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, ne s'y est pas trompé en saluant dans son élection un « changement d'orientation » de la France .Lorsque Sarkozy était ministre de l'Intérieur, son interprétation de la laïcité « positive » a été le cauchemar des associations antisectes et des laïques refusant de voir l'« espérance spirituelle » remplacer l'« espérance sociale ». Exit la surveillance de la scientologie. Les Témoins de Jéhovah pouvaient même s'enorgueillir de recommandations du chef du bureau des cultes.

 
 
 

Appelez-moi mon père. Aux laïcs, inquiets, les sarkophiles répondaient: « N'ayez pas peur, une fois président, il se conformera au statut. » Tu parles. L'homme qui, dans son livre La République, les religions et l'espérance (qu'il a offert au pape), voulait favoriser le fait religieux chrétien au détriment du fait sociologique, car, « pour fondamentale qu'elle soit, la question sociale n'est pas aussi consubstantielle à l'existence humaine que la question spirituelle », l'homme qui traitait les laïcs d'« intégristes », l'homme qui souhaitait que « partout en France, et dans les banlieues plus encore [...], il est bien préférable que des jeunes puissent espérer spirituellement plutôt que d'avoir dans la tête, comme seule religion, celle de la violence, de la drogue ou de l'argent », cet homme-là n'a pas disparu.

 
 
 

Comme il l'avait promis, il souhaite aujourd'hui « revaloriser » les racines chrétiennes de la France. Au Latran, il a ainsi appelé à « l'avènement d'une laïcité positive, qui tout en veillant à la liberté de pensée, à celle de croire ou de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout ». Il a promu la laïcité « positive », plus ouverte au fait religieux, plus favorable aux nouveaux mouvements spirituels, c'est-à-dire aux sectes... Cette laïcité, contrairement à la laïcité française, qui ne reconnaît ni ne salarie aucun culte, permettrait de subventionner massivement les religieux pour qu'ils aient, à égalité, la possibilité de s'exprimer. Un peu comme aux Etats-Unis. Et, pour ceux qui n'auraient pas bien compris, il a enfoncé le clou : « Je veux dire, par ma présence ici, que nous avons besoin de la contribution de l'Église catholique comme des autres courants religieux et spirituels pour éclairer nos choix et construire notre avenir. »

 
 
 

En novembre 2005, devant le Mouvement national des élus locaux réuni à Levallois-Perret,   Sarkozy déclarait : « Tout l'argent mis par les gouvernements de gauche et de droite depuis vingt ou trente ans dans les politiques de la Ville a été en partie détourné par une économie souterraine qui a pollué l'économie réelle dans ces quartiers. Les religieux, eux, ne coûtent pas un euro et ramènent l'espoir. » Message entendu : face à l'effondrement des services publics dans certains quartiers sensibles, l'enseignement catholique a fait savoir qu'il souhaitait « installer des antennes dans les zones sensibles »...    

 
 
 

FIAMMETTA VENNER, Charlie Hebdo n°810 du 28/12/2007

 
 
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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 00:05

 


A tous les internautes visiteurs réguliers de ce blog j’adresse mes meilleurs vœux pour 2008.

 
 
 

Pour dépassionner le débat en ce début d’année, je ne résiste pas à vous passer un peu de bonheur, d’amour et beaucoup d’espoir avec une chanson que j’apprécie particulièrement…

 
 
 

 

Cliquez ici

 

 
 
 

Didier HACQUART

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 06:52

 
Les internautes se mobilisent pour une nouvelle cause humanitaire !
 
 
 
 
 

Les Français ont été pris en otages par la grève, Il la retient en otage sur la plage !

 

Pensez à toutes les années de détention de Cécilia !

 

L'indifférence peut devenir un crime !

 

Devrons-nous toujours compter sur Chavez ?

 

Tous ensemble, agissons !

 
Libérez Carla Bruni !
 


Que toutes celles et ceux qui exigent la libération immédiate de Carla Bruni Placent une bougie allumée sur leur fenêtre Le 31 décembre à Minuit !

 
 
 
 
NB : S’il la libère, je n'efface pas ses chansons sur mon IPod…

 

 
DH

 

 


NB qui n’a rien à voir : Voir l’article d’hier sur l’histoire politique de Vitrolles en vidéo, il y a une séquence supplémentaire.

 


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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !
28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 06:34

 


Le travail du dimanche, suite

 
 
 

Il y a quelques temps j’ai mis en ligne le résultat d’un sondage sur le travail du dimanche. Une majorité de français est contre.

 
 

Malgré cela le gouvernement continu sur sa lancée et un amendement passé en catimini permet l’ouverture des magasins de meubles…

 

Par rapport à mon article, ma grande surprise a été de voir une multitude de commentaires plus ou moins argumentés, parfois violents pour le travail du dimanche.

  
 

Avec les arguments qui ont été développé, il est clair que Sarkozy et Parisot la patronne du MEDEF ont de véritables boulevards devant eux pour casser le droit social et remettre en cause les droits des salariés, droits acquis depuis des siècles pour certains !

  
 

Il existe désormais un site internet bien documenté sur le sujet :

  
 
 
 
 

Une pétition est lancée pour défendre le dimanche non travaillé.

  
 

En 2005, les suisses suivant leur système démocratique ont voté sur ce sujet. Ils se sont majoritairement contre cette ouverture.

  
 

Je vous livre quelques affiches de la campagne de ce référendum…

 
 

A suivre, DH

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12-2007-ausflug-f.jpg12-2007-braten-f.jpg12-2007-konzert-f.jpg12-2007-flyer-franz-bett.jpg12-2007-picknick-f.jpg12-2007-programm-f.jpg

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Published by Didier HACQUART - dans Rien n'est inéluctable - mobilisons nous !